DiabloSwing Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Avant j'avais des principes. Maintenant j'ai des enfants (citation n'est pas de moi mais vous avez compris le message) 4
Tremendo Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Je suis d'accord avec Bisounours, ma belle-sœur crise chaque fois qu'il y a la télé allumée ou que l'on regarde une vidéo sur un smartphone ou une tablette parce qu'elle refuse que son gosse pose son regard dessus. Ce genre de comportement est inutilement psychorigide, les adultes ont leur vie aussi. On voit très bien que les gosses plébiscitent ce genre d'occupation, et les adultes ne sont pas 24 heures sur 24 dans la possibilité de faire les gendarmes. Ce qu'il faut c'est limiter fortement la tele et la tablette et veiller au contenu qui peut parfois être bien (si si ça arrive encore, il y a des dessins animés pédagogiques), mais pas interdire. Maintenant ce n'est pas cela uniquement qui rend les gens débiles, mais ça aide. 1
NicolasB Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Sarcasme ? Une des raisons pour lesquelles je n'ai pas encore d'enfant est que je suis absolument paniqué et angoissé par l'idée d'être un mauvais père et, traitez moi de gros con, d'avoir un enfant "au top niveau" et me dire "putain ce débile est un con et c'est probablement de la faute de mon éducation". Stress level over 9000 Non aucun sarcasme dans mon post. Nous avons appliqué cette méthode à notre aîné et ça l'a bien changé. Après sur le stress, il n'y a rien de parfait dans ce monde, ni parents ni enfants. Quand les enfants reçoivent du temps de l'amour de leurs parents, ils sont heureux. Et c'est là le principal, rendre ses enfants heureux. Leur transmettre nos valeurs et choisir une école primaire où ils apprennent encore à lire.
Bisounours Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Mouais, je crains que l'amour ne suffise pas, c'est un fondamental, mais bon, faut l'appliquer au quotidien, et pas trop de travers, des malfaisants toxiques qui aiment leurs enfants, j'en ai vu, aussi ; faut aimer bien, quoi
poney Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Ma compagne me dit sans cesse que je serai un bon père parce que je m'inquiète beaucoup de ça et que par définition, un mauvais père ne s'en inquiéterait pas.Bon, c'est pas super efficace comme méthode de déstressage Je me rends bien compte qu'il y a pas mal de bricolage dans cette histoire, d'habitude c'est pas un truc qui m’angoisse énormément mais là, bizarrement, oui.
Airas Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Les écrans, une menace pour la concentration, la créativité et le comportement social des enfants : https://fr.express.live/2014/09/17/pourquoi-steve-jobs-et-cie-ont-garde-leurs-enfants-eloignes-des-ipads-exp-207897/
Bisounours Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Ben c'est vrai que si tu commences à psychoter, c'est vrai que tu signes un contrat pour toute la durée de ta vie, c'est pas rien ; mais faut pas y penser, parce que au bout du compte, c'est juste prendre ce qui vient, quotidiennement, et faire le mieux possible, et voilà. On fait forcément des conneries, le tout étant de les reconnaitre 1
Asthenik Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Les miens doivent regarder 10-15 minutes de télé par jour, au moment de la douche de la maman par exemple. On leur met un épisode ou deux de machins qu'ils aiment bien, genre Masha et Michka, les Octonautes, ou Miles de l'espace, pas des trucs trop idiots. Ou même il y a des dessins animés sympa aussi pour apprendre à dessiner comme Didou par exemple. Bref, entre allumer la télé toute la journée pour se débarrasser de ses enfants et psychoter sur les effets délétères de la moindre exposition à un écran, on peut aussi juste s'en servir pour respirer un petit peu et proposer un court divertissement à peu près inoffensif à ses enfants, reprendre de l'énergie pour passer ensuite du temps de qualité avec ses enfants, ou encore aussi avoir une carotte à leur proposer s'ils respectent bien les règles de la maison par exemple... 2
Flashy Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Je suis d'accord avec Bisounours, ma belle-sœur crise chaque fois qu'il y a la télé allumée ou que l'on regarde une vidéo sur un smartphone ou une tablette parce qu'elle refuse que son gosse pose son regard dessus. Ce genre de comportement est inutilement psychorigide, les adultes ont leur vie aussi. On voit très bien que les gosses plébiscitent ce genre d'occupation, et les adultes ne sont pas 24 heures sur 24 dans la possibilité de faire les gendarmes. Ce qu'il faut c'est limiter fortement la tele et la tablette et veiller au contenu qui peut parfois être bien (si si ça arrive encore, il y a des dessins animés pédagogiques), mais pas interdire. Maintenant ce n'est pas cela uniquement qui rend les gens débiles, mais ça aide. Interdire totalement les écrans jusqu'à l'âge de 3 ou 4 ans me paraît normal. Rien d'insurmontable, y compris pour l'entourage. Contrôler l'utilisation des écrans ensuite jusqu'à 11/12 ans me paraît également logique. L'interdiction totale et complète des écrans pendant une décennie ou plus, là ça me paraît un peu irréaliste.
Bisounours Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 c'est clair que ça permet de les savoir posés et attentifs à un truc tandis qu'on est occupés ailleurs je mettais des cassettes (eh oui, il y a longtemps) à ma fille, le père Castor, walt disney, henri dès, et j'en oublie
Bisounours Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Interdire totalement les écrans jusqu'à l'âge de 3 ou 4 ans me paraît normal. Rien d'insurmontable, y compris pour l'entourage. Contrôler l'utilisation des écrans ensuite jusqu'à 11/12 ans me paraît également logique. L'interdiction totale et complète des écrans pendant une décennie ou plus, là ça me paraît un peu irréaliste. Mouais, on en reparlera de tes limites d'âge.... et surtout le mot "insurmontable"
Cugieran Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Interdire totalement les écrans jusqu'à l'âge de 3 ou 4 ans me paraît normal. Rien d'insurmontable, y compris pour l'entourage. Contrôler l'utilisation des écrans ensuite jusqu'à 11/12 ans me paraît également logique. L'interdiction totale et complète des écrans pendant une décennie ou plus, là ça me paraît un peu irréaliste. Oui puis bon, on n'est pas des Amish non plus. Il faut quand même pas trop les marginaliser non plus. 2
Bisounours Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 surtout que pour les petits, il y a des trucs supers tiens, j'oubliais "Minuscule", c'est génial comme animation pour les enfants 1
Flashy Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Oui puis bon, on n'est pas des Amish non plus. Il faut quand même pas trop les marginaliser non plus. C'est pas l'interdiction des écrans de 0 à 3 ans qui en fera des marginaux. Une lecture précoce et répétée d'Ayn Rand le pourrait, mais pas ça. 2
Bisounours Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 La faculté ne préconise pas les écrans dès la naissance, ceci dit ; mais quand ton enfant est capable d'un peu d'attention, et sait exprimer ses sentiments et tout le tralala, un petit visionnage-câlin d'images qui bougent, ou visionnage-temps calme pendant que maman est en cuisine et que papa est au garage, ça n'a jamais transformé son baby en gros geek asocial aux pouces hypertrophiés 1
Escondido Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Un ado qui passe tout son temps à jouer aux jeux videos, est-ce un problème ?
Flashy Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 On ne peut pas réclamer ce qu'on ne connaît pas.Pareil avec le Mac Do et trucs du genre : il ne faut pas en faire une "récompense". Au fond, un enfant, c'est comme un rat. Faut le conditionner. Ma copine veut pas que je mette des impulsions électriques, faudra pas s'étonner si le dressage échoue.
Asthenik Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 D'abord concrètement si on n'est pas disponible 5 minutes pour surveiller son petit de 2 ans, pourquoi se priver de cette solution qui va sécuriser un moment sans surveillance directe ? Il faut bien trouver des arrangements... Ensuite quand on a 1 enfant passe encore mais dès 2, on doit priver le grand de télé parce que le petit va sans doute être marabouté par un écran ? A la limite c'est plutôt en grandissant que je trouve qu'il faut se méfier de l'autonomie des enfants dans leur consommation... 2
Asthenik Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 On ne peut pas réclamer ce qu'on ne connaît pas. C'est utile aussi de leur apprendre à se contrôler.
Rincevent Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 C'est pas l'interdiction des écrans de 0 à 3 ans qui en fera des marginaux. Une lecture précoce et répétée d'Ayn Rand le pourrait, mais pas ça. De toute façon, Ayn Rand, c'est pas avant 20-25 ans. C'est le problème de beaucoup de randiens d'avoir été "formés" par la lecture de Rand, alors qu'il faut plutôt la lire comme une remise en question de préjugés déjà acquis par la vie en société et par la lecture d'auteurs "normaux". 2
Flashy Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Il y a d'autres occasions de leur apprendre les limites ou les obligations que de lutter contre l'envie de regarder une stupidité. Pas besoin d'ouvrir inutilement un front dans cette guerre permanente. Quant au grand, les grands-parents et oncles et tantes sont là pour servir de soupape et contourner le problème à peu de frais. Le point, ce n'est pas de faire de telle ou telle chose un tabou (ce qui implique la volupté de l'interdit), c'est d'assurer un interdit pendant la période de développement cognitif où l'enfant se découvre et apprend à sociabiliser (l'imitation des adultes et la réaction des adultes à cette imitation me semblent être absolument essentielles à ce titre, tout comme la multiplicité des interactions qu'une tablette ne peut remplacer, et qui ne doit pas être trop centré sur papa/maman (oncles, tantes, grands-parents, cousins, autres enfants....)), puis d'assurer un accès contrôlé au contenu (en l'éduquant petit à petit à bien choisir). Pendant des milliers d'années, les parents ont su plus ou moins s'occuper de leurs chiards, y compris quand ils avaient des choses à faire, et ce sans le secours d'une appli. J'ai pas énormément d'idées pour élever un mioche, mais en guidelines j'ai : - contrôle de l'accès au contenu quelque soit le support ; - être attentif au langage employé et à la bonne structuration des phrases entendues (pour éviter d'avoir un gosse qui parle comme une racaille dès 3 ans, déjà entendu, hélas, à la maternelle de ma cité...) ; - essayer d'apporter diverses expériences au mioche pour l'éveiller un peu à ce qui l'entoure (l'amener dans les bois, à la plage, à la montagne, au parc, ou ne serait-ce que flâner bêtement, l'amener à la ferme, lui montrer des animaux, d'autres gens...ça me paraît faisable). Le reste, ça relève de l'improvisation (notamment quant à la gestion d'un ado...).
Cugieran Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 C'est pas l'interdiction des écrans de 0 à 3 ans qui en fera des marginaux. Une lecture précoce et répétée d'Ayn Rand le pourrait, mais pas ça. Non mais je plussoyais ce que tu disais. De 0 à 3 ans, nada ou presque, autant que possible, et après limité. C'est comme ça que j'ai été élevé puis je suis devenu le taré qu'on connait tous 1
SilenT BoB Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Vous lui apprenez l'anglais et le français en même temps ? Vous parlez anglais à la maison, français en dehors ? Ou toi en anglais et ta femme en français ? Je suis curieux de savoir comment ça marche Intéressant témoignage Bob... Je l'ai envoyé à ma femme et voir si nous n'allons pas tenter d'arrêter la télé aussi pour les enfants. Les langues: Je parle anglais à mon fils depuis que je l'ai eu dans les bras pour la première fois. Quand je m'adresse à lui c'est toujours en anglais, je ne switch JAMAIS. Alors c'est un peu compliqué au début mais j'avais l'habitude avec mon ex-femme qui ne parlait pas français et moi pas Bulgare, pas le choix, anglais. Maintenant c'est tellement naturel que je ne pense plus à faire attention à m'exprimer dans la bonne langue. Entre la femme et moi, c'est français. Le petit a 2 ans et demie, je commence à le reprendre quand il me dit un mot en français mais gentiment, je ne veux pas le braquer. Je lui demande tranquillement de s'exprimer en anglais. Le truc c'est qu'une fois la décision prise, on ne peut plus revenir en arrière. Il faut assumer ce choix jusqu'au bout, moi j'ai toujours préféré parler anglais que français. Je me sens plus à l'aise dans cette langue même si ce n'est pas ma langue maternelle. C'est un bonheur de transmettre ça à mon fils sans qu'il fasse l'effort de devoir l'apprendre. Autre condition, il faut que l'autre personne du couple parle anglais aussi pour ne pas sentir mise sur la touche. Ma femme a travaillé 10 ans en angleterre, donc elle n'est jamais exclue quand je m'adresse au petit. Je pense que c'est très important aussi. Quand le petit aura dans les 4 ans, on prendra une nounou italienne qui aura pour ordre de ne lui parler qu'italien quelques heures par semaines. Par chez moi, l'italien c'est très important, donc comme on peut le faire, on le fera. En plus, dans les écoles de Monaco, dès le collège, ils peuvent faire une option internationale et donc faire quelques matières en anglais. Il peuvent aussi apprendre Russe ou Chinois. Plus que les matières traditionnelles, pour moi, les langues sont primordiales dans le développement d'une personne. Le fait de pouvoir converser avec des gens de tous horizons me semble important. D'où les efforts que nous faisons avec mon épouse et que nous feront par la suite. La télé: Nous n'avons pas banni les écrans à 100%. Mais à 95%, quand ma femme prend le train avec le petit pour aller voir ses parents à Cannes, elle lui met Mickey sur le téléphone portable, sinon il court trop partout, il adore le train! Mais bon elle prend le train une fois par mois, donc 1h de mickey par mois, on va dire que ce n'est pas la fin du monde. En tout cas, ce qui est certain, c'est que nous avons vu une nette amélioration de sa relation avec les objets, une nette accélération de la maitrise du langage et surtout on en parlait hier soir, il est plus calme. Contrairement à ce qu'on pense, il ne s'ennuie pas, il fait toujours quelque chose et il s'amuse! Nous jouons aussi beaucoup avec lui.
NicolasB Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Flashy, Tu sais mon grand à 4 ans m'a demandé de lui confirmer, après m'avoir détaillé comment ça se faisait avec des mots polis à lui, le "comment on fait les bébés". J'ai été surpris donc l'impro ça arrive à tout âge.
Flashy Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Flashy, Tu sais mon grand à 4 ans m'a demandé de lui confirmer, après m'avoir détaillé comment ça se faisait avec des mots polis à lui, le "comment on fait les bébés". J'ai été surpris donc l'impro ça arrive à tout âge. 1
Cthulhu Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Les langues: Merci pour ta réponse détaillée. Autre condition, il faut que l'autre personne du couple parle anglais aussi pour ne pas sentir mise sur la touche. Ma femme a travaillé 10 ans en angleterre, donc elle n'est jamais exclue quand je m'adresse au petit. Je pense que c'est très important aussi. C'est la partie qui me fait le plus peur. Si/quand je me retrouverais dans cette situation, il faudrait que je sois avec quelqu'un qui parle français (ou qui puisse le comprendre sans souci au minimum), ce qui est loin d'être gagné.
Neomatix Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Comparer l'échange entre êtres humains avec une appli vocale à la con... Le non-verbal et le langage corporel tiennent une place essentielle. Tout comme les coups de pied au cul s'il venait à dépasser les bornes. T'as des applis pour ça aussi? Donc en fait tu comptes interdire à tes gamins tout ce qui n'est pas une interaction sociale complète avec une autre être humain jusqu'à l'âge de 3 ans ? Ben j'espère que tu as du temps libre.
NicolasB Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Looool, Il n'empêche que c'est difficile de répondre posément, sans gêne et surtout je me suis très vite inquiété qu'il demande beaucoup plus de détails sur le sujet. Un simple oui c'est comme ça a suffit. (et j'estime m'en être très bien tiré...).
Brock Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Pas que la télé, les écrans en général. J'ai la conviction, non scientifiquement vérifiée, que les interactions jouent un rôle essentiel pour la psyché et les capacités cognitives d'un enfant. Être le réceptacle passif de sons et d'images n'est pas identique, je pense, dans le développement cognitif qu'être l'acteur d'un dialogue ou d'un échange quelque soit sa forme. Ce qu'il faut bannir, ce sont les écrans de toutes sortes. Du moins, ce sera ma politique quand j'aurai des gamins, jusqu'à 3 ans, pas d'écrans. L'autre point de ma politique d'éducation fasciste sera de leur parler normalement, pas comme à des débiles. Je me suis toujours dit qu'en parlant à un gamin comme à un débile, c'était normal qu'il finisse par avoir un vocabulaire limité.
Asthenik Posté 29 juin 2016 Signaler Posté 29 juin 2016 Il y a d'autres occasions de leur apprendre les limites ou les obligations que de lutter contre l'envie de regarder une stupidité. Pas besoin d'ouvrir inutilement un front dans cette guerre permanente. C'est pas seulement apprendre les limites, c'est apprendre à se limiter. Le but de l'éducation est d'amener un petit à devenir un adulte de qualité si j'ose dire. Quant au grand, les grands-parents et oncles et tantes sont là pour servir de soupape et contourner le problème à peu de frais. Ça n'est simplement pas praticable, et à peine plus rationnel. Le point, ce n'est pas de faire de telle ou telle chose un tabou (ce qui implique la volupté de l'interdit), c'est d'assurer un interdit pendant la période de développement cognitif où l'enfant se découvre et apprend à sociabiliser (l'imitation des adultes et la réaction des adultes à cette imitation me semblent être absolument essentielles à ce titre, tout comme la multiplicité des interactions qu'une tablette ne peut remplacer, et qui ne doit pas être trop centré sur papa/maman (oncles, tantes, grands-parents, cousins, autres enfants....)), puis d'assurer un accès contrôlé au contenu (en l'éduquant petit à petit à bien choisir). En fait, c'est une forme d'orthorexie que tu fais. Je te garantis qu'un quart d'heure de télé quotidien n'aura pas d'impact significatif sur le développement cognitif d'un enfant. Cela me rappelle les cris d’orfraies que j'entendais quand ma femme et moi avons décidé de ne pas mettre nos enfants à la crèche, et même pas en nourrice. D'après leurs théories, on allait faire de nos enfants des asociaux accrochés aux jupes de leur maman. Rien de plus faux au final, il faut vraiment se méfier des théories en matière d'éducation. Ce qui est peut-être important pour l'enfant c'est un ensemble de choses convergentes. Mais je t'accorde que le recours à la télé entre souvent dans le paysage d'un sous-investissement éducatif des parents. Cela ne signifie pas que toute les conséquences de ce sous investissement soient imputables à la télé. Pendant des milliers d'années, les parents ont su plus ou moins s'occuper de leurs chiards, y compris quand ils avaient des choses à faire, et ce sans le secours d'une appli. On peut faire sans bien sûr. Même si c'était plus facile autrefois qu'aujourd'hui, par la structure même des familles. Cela dit à la campagne on suspendait les gosses dans des sortes de grosses chaussettes pour les mettre à l'abri des rats et des dangers, pendant que la famille travaillait aux champs. J'ai pas énormément d'idées pour élever un mioche, mais en guidelines j'ai : - contrôle de l'accès au contenu quelque soit le support ; - être attentif au langage employé et à la bonne structuration des phrases entendues (pour éviter d'avoir un gosse qui parle comme une racaille dès 3 ans, déjà entendu, hélas, à la maternelle de ma cité...) ; - essayer d'apporter diverses expériences au mioche pour l'éveiller un peu à ce qui l'entoure (l'amener dans les bois, à la plage, à la montagne, au parc, ou ne serait-ce que flâner bêtement, l'amener à la ferme, lui montrer des animaux, d'autres gens...ça me paraît faisable). Le reste, ça relève de l'improvisation (notamment quant à la gestion d'un ado...). C'est très bien tout ça, ce sont de bonnes idées, mais c'est sans rapport en soi avec la télé en ce que ça ne s'y substitue pas.
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