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Une SCOP embauche l'ancien patron, mais pas les délégués syndicaux


Bézoukhov

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http://www.lepoint.fr/economie/haute-loire-les-salaries-d-une-imprimerie-embauchent-leur-ex-patron-12-08-2016-2060830_28.php

Pas rancuniers, les salariés d'une imprimerie en faillite de Haute-Loire ont choisi de laisser une seconde chance à leur ancien patron. Après avoir repris l'entreprise Phil'Print sous la forme d'une coopérative, ils ont recruté celui qu'ils considèrent être un « très bon technico-commercial ».

Jusqu'à il y a peu, Phil'Print était promise à la fermeture, mais 16 des 27 salariés licenciés ont décidé de réinvestir leurs primes de licenciement dans une Scop (Société coopérative de production). Sauvée de la faillite et rebaptisée SARL Imprimerie Coopérative des Sucs d'Yssingeaux, l'imprimerie se prépare à reprendre l'activité, mardi 16 août, après avoir déposé les statuts de leur nouvelle structure au tribunal de commerce du Puy-en-Velay vendredi. Et pour accompagner le développement de cette nouvelle structure, les coopérateurs ont décidé de miser sur l'expertise de leur ancien patron, Rémy Philippe, auquel ils ont confié le poste de directeur commercial.

À la fois responsable de la faillite et de la renaissance de l'entreprise

« Pour certains, il a fait couler la boîte [en faisant un gros investissement, NDLR], mais nous, on regarde ce qu'il reste à faire », explique Jean-Marc Marzona, élu la veille cogérant de la PME pour les quatre prochaines années par les coopérateurs. « On a besoin d'un très bon technico-commercial. Si on peut lui attribuer la fermeture de l'entreprise, puisqu'il en était le dirigeant, c'est en partie grâce à lui qu'elle a pu redémarrer, car il nous a lui-même suggéré en fin d'année dernière d'envisager la création d'une Scop. » Le délégué syndical et délégué du personnel, qui exerçait la fonction de livreur au sein de la société faillie, n'a en revanche pas eu cette chance, les coopérateurs préférant privilégier l'embauche de « conducteurs de machines ».

:D

  • Yea 1
Posté

Je suis toujours curieux du devenir de ce type de structure. Vu que les salariés ont un intérêt très limité à recruter et prendre des risques j'ai l'impression que ça nuit beaucoup au développement.

Mais pour une exploitation pépère qui n'a pas besoin de se réinventer pour rester concurrentielle c'est pas mal.

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