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We need you for the Liborg Army : un programme libéral en 2017


PABerryer

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Bonjour à tous,

 

Suite à des échanges sur le fil "We need you for the Liborg Army!" je vous propose de travailler ici sur un programme libéral pour 2017. Nous ne savons pas encore qui seront tout les candidats mais une chose est certaine, le Grand Soir libéral n'est pas pour 2017. Ce n'est pas une raison pour baisser les bras. 2017 est une occasion pour nous de diffuser notre message et nos idées. En 2012, le Collectif Antigone avait fait du très bon boulot en présentant un candidat mort, le grand Frédéric Bastiat, pour relancer le militantisme libéral et diffuser nos idées. Dans la continuité de cette idée je vous propose de rédiger un programme pour les présidentielle.

 

Le but est de rédiger un programme lisible, cad pas un traité sur tel ou tel sujet, mais articuler des propositions crédibles et percutantes qui fassent réfléchir les gens et les amener à considérer avec un meilleur regard les idées libérale. Nous pourrons ensuite le décliner en affiches ou en mêmes que nous pourrons diffuser largement sur la toile.

 

Il se présenterai sous la forme d'un document assez court. Il ne faut pas faire un traiter comme les milles pages de BLM. Prendre quelques thèmes, les décliner en propositions expliquées par un texte court. Pour chaque propositions il serait bien d'avoir également une bibliothèque de liens qui renvoient vers les articles, en français, pertinents explicitant notre positions (Contrepoints, Wikibéral, etc).

 

Je suis prêt à coordonner tout cela. Ceux qui veulent y participer, faites vous connaître, même pour une proposition, cela nous aidera.

 

Étapes à suivre:

 

- Choix des thèmes;

- Choix des propositions pour chaque thèmes (entre 5 et 10 grand maximum)

- Rédaction de l'explication (3/4 lignes)

- Collecte des liens

 

Une fois la rédactions faites nous pourrons diffuser cela par étapes via Contrepoints.

 

Proposition de thèmes:

 

- Institutions: centré sur le réalien

- Fiances Publiques: comment revenir à l'équilibre

- Économie: libéralisation de l'économie

- Sociales: comment libéraliser l'État providence tout en s'assurant que même les plus pauvres y gagneront

- Une société libre: mise en œuvre du principe de subsidiarité

 

 

Je vois cela comme la création d'un programme crédible et réaliste, pas comme un manifeste anarcho capitaliste. Je propose également de ne pas aborder les sujets sociétaux vu les divisions qu'ils créent.

 

Un très grand merci pour votre aide et votre participation à ce projet.

 

  • Yea 3
Posté

Education : plus de liberté et des économies.

Faut aussi voir quel est l'objectif de réduction des dépenses publiques. Parce que si Pole et Emploi et la branche famille ca se libéralise assez bien (on supprimer la branche famille et on privatise Pôle Emploi grosso modo), la branche maladie et la branche vieillesse c'est une autre paire de manches. Et ce sont des montants considérables.

Posté
  Le 20/11/2016 à 14:03, Neomatix a dit :

Bon courage pour trouver la centaine de milliards par an pour financer le bazar.

 

 Ah mais je déclare l'Etat en faillite et je liquide ses actifs. 

Posté
  Le 20/11/2016 à 15:30, Tramp a dit :

Education : plus de liberté et des économies.

Faut aussi voir quel est l'objectif de réduction des dépenses publiques. Parce que si Pole et Emploi et la branche famille ca se libéralise assez bien (on supprimer la branche famille et on privatise Pôle Emploi grosso modo), la branche maladie et la branche vieillesse c'est une autre paire de manches. Et ce sont des montants considérables.

La branche maladie ça se libéralise assez bien aussi. La branche vieillesse est provisionnée. Normalement.

Mais vu qu'elle ne l'est pas il y aura le même décalage de tréso à combler que pour les retraites.

Posté
  Le 20/11/2016 à 15:57, Stuart Tusspot a dit :

J'ai hâte de voir le résultat.

Je vais pouvoir trancher pour savoir si j'en suis.

 

 Il serait temps ma vieille. 

  • Yea 1
Posté

La moitié des dépenses de la branche maladie ce sont les ALD qui ne sont pas du tout provisionnées. La "solidarité" inter-generationnelle ce n'est pas que les retraites.

Posté
  Le 20/11/2016 à 15:24, ttoinou a dit :

On peut s'inspirer de ce qu'avais fait Régis André candidat libéral sur laprimaire.org : https://medium.com/@RegisAndre

Résumé du programme : https://trello.com/b/Ho63JQW2/regis-andre

Un point très important c'est l'ordre / priorité des mesures à mettre en place pour démêler le sac de nœuds de lois

 

 

Très bonne idée, on peut faire une dernière partie sur la mise en oeuvre

 

  Le 20/11/2016 à 15:30, Tramp a dit :

Education : plus de liberté et des économies.

Faut aussi voir quel est l'objectif de réduction des dépenses publiques. Parce que si Pole et Emploi et la branche famille ca se libéralise assez bien (on supprimer la branche famille et on privatise Pôle Emploi grosso modo), la branche maladie et la branche vieillesse c'est une autre paire de manches. Et ce sont des montants considérables.

 

Pour l'école je pensais au système des Charter School + reconnaissance du homeschooling. Je préfèrerai le chèque éducation mais les charterscoll feront moins peur et permetent de passer, plus tard, au chèque éducation.

 

Tu aurais des idées pour mettre en forme la privatisation de Pôle Emploi, branche maladie et vieillesse. Pour la maladie on peut penser au système suisse et pour la vieillesse à ce qu'à a fait le Chili non?

Posté

Pour Pôle Emploi on peut s'inspirer du Danemark, chacun y choisit son assurance chômage qui n'est pas obligatoire. Pour la maladie il y a aussi Singapour, même si la branche solidaire est trop invasive à mon avis.

Concernant le programme de Régis André, personnellement je le soutiendrais mais il comportait trop de chèques ceci ou chèques cela. Il comportait également l'allocation universelle. Il faut une allocation unique d'insertion sous condition (épargne non disponible, situation personnelle d'invalidité, événement exceptionnel comme des frais médicaux coûteux ...) qui couvrirait les branches solidaires de l'assurance-maladie et la famille, ainsi que les frais exceptionnels comme le logement. Il serait géré par les municipalités ou les départements. En même temps on déduit fiscalement 100% du montant des dons aux associations et fondations.

Concernant l'éducation je m'inspirerais davantage du programme de Ron Paul aux primaires de 2012. School choice, 0 chèque-éducation et tax credit pour ceux qui optent pour des écoles privées, les charter school ou le homeschooling. Déduire 100% des dons aux écoles également.

Posté

@PABerryer
Recentrer l’Etat sur le régalien, ce n’est pas de la politique institutionnelle, c’est de la détermination des politiques publiques (missions de l’Etat). On est du côté de la substance et non de la forme, pour le dire en termes aristotéliciens.

J’ai deux propositions consensuelles de réforme institutionnelle : suppression de la réserve parlementaire (porte ouverte au clientélisme) et du Conseil économique, social et environnemental (qui ne sert qu’à caser des copains et à produire des rapports inutiles, à la différence de la Cour des comptes par exemple).

A titre personnel je suis pour la suppression de la procédure du Congrès ; la Constitution ne devrait pas pouvoir être modifiée sans référendum.

Politique étrangère : Passage à un isolationnisme défensif, sortie de l’OTAN, fin des guerres africaines et moyennes-orientales, défense de la liberté des peuples dans le cadre multilatéral de l’ONU. Les transferts de fond vers la Turquie d’Erdogan, dans le cadre de la politique migratoire de l’UE, doivent également cesser, non seulement parce qu’on ne contrôle pas l’usage de ces fonds, mais également parce qu’il n’est guère décent d’arroser de pognon un Etat en plein tournant autoritaire.

Politique de sécurité intérieure : Abrogation de l’Etat d’urgence. Abrogation de la Loi renseignement. Lutte contre la centralisation des fichiers de renseignement. Ceux qui sont qui sont favorables à un assouplissement de la législation sur le port d’armes peuvent exposer leurs arguments.

Politique budgétaire : Je ne vois pas trop comment on peut écrire quelque chose de sérieux, sinon proposer un budget complet et applicable, à la fois non déficitaire et permettant une baisse des impôts.

Politique monétaire : si on ne veut pas renationaliser la monnaie, quelle ligne le gouverneur de la Banque de France doit-il défendre à Francfort ? Ou alors, comment appliquer une mise en concurrence des monnaies ?

Politique économique : Suppression de la TVA (les impôts indirects suscitent moins de contestation que les impôts directs, il faut donc favoriser la fiscalité directe pour que la pression électorale favorise sa baisse). Suppression du salaire minimum. Arrêt des subventions (à la presse, la culture, l’agriculture, l’art contemporain, aux écoles privés, au parc solaire et éolien, aux aéroports de provinces inusités, aux associations, à l’industrie du jeu vidéo, etc.). Supprimer les aides publiques au logement. Supprimer la réforme que les socialistes proposent en ce moment du prélèvement de l’impôt à la source, qui va obliger les entreprises à assurer une partie des tâches de l’administration fiscale.

Politique énergétique : Le minimum serait de faire voter une loi en vertu de laquelle les déficits d’une industrie publique ne peuvent pas être comblés par un transfert de fonds depuis une autre.

Politique sociale : Suppression du monopole de la sécurité sociale.

Politique éducative : Favoriser l’autonomie d’enseignement de chaque établissement.

Liste non exhaustive…

Posté
  Le 20/11/2016 à 15:59, Tramp a dit :

La moitié des dépenses de la branche maladie ce sont les ALD qui ne sont pas du tout provisionnées. La "solidarité" inter-generationnelle ce n'est pas que les retraites.

Les ALD ça se libéralise très, très mal de toute façon. Les ALD chopées au cours de la vie ça s'assure mais pour ce qui est de l'inné c'est bien plus complexe ; laisser ça à des assurances prénatales c'est probablement le truc le plus casse-gueule qu'on pourra proposer.

Donc en plus des retraites et de la branche vieillesse il faudra assumer le décalage de tréso laissé par la partie ALD de la branche maladie.

Donc ouais, le défaut sur la dette pas tout de suite, on a encore un peu besoin des marchés.

J'ai fait un calcul, on est à 219 milliards de frais incompressibles (ALD, incapacité permanente de la branche AT-MP, enfants handicapés, tutelles et retraites (part de la sécu)). Rien que pour la fucking sécu.

Dans les gros postes on a 90 milliards (à la louche, chiffre proprement introuvable) d'ALD et 124 milliards de retraites.

Si on prend la voie soft pour avoir un programme publiable il faut que l'Etat prenne en charge cette dernière partie et réduise sa participation progressivement sur une durée environ égale à espérance de vie - âge d'entrée dans la vie active.

L'actif de l'Etat est estimé à un peu moins de 1 000 milliards, on peut s'en servir pour alimenter la transition mais pas se reposer intégralement dessus.

Les 90 milliards d'ALD doivent pouvoir être libéralisables pour la part non-innée mais bon courage pour trouver les chiffres de la ventilation inné-acquis ou même un chiffre global plus précis.

Posté

En matière de politique étrangère, référendum sur la sortie de l'UE, si oui: négociations bilatérales vers libre-échange, si non: dénonciation des traités en vigueur depuis Maastricht inclus.

  • Yea 1
Posté

Si Jose était là il dirait: "une seule mesure: supprimer les salaires des élus comme dans la constitution belge de 1830".

Posté

Suppression des régions. Possibilité de faire sécession à chaque niveau administratif depuis la commune jusqu'aux départements. Possibilité de passer en statut privé pour toute rue, quartier ou commune.

Posté

Sur un autre forum pour des élections fictive (il y a +-3 ans), avec d'autres membres nous avions conçu un programme libéral. Je le poste ici, sachant qu'il y a des idées qui peuvent vous intéresser.

 

Attention, le programme est très long, tous n'est pas réaliste, et tous n'est pas forcément cohérent ni forcément libéral, nous avons du créer ce programme pour un partie fictif de 10 personnes avec plein d'avis différent.

 

  Révéler le contenu masqué

 

Posté
  Le 20/11/2016 à 17:50, Johnathan R. Razorback a dit :

A titre personnel je suis pour la suppression de la procédure du Congrès ; la Constitution ne devrait pas pouvoir être modifiée sans référendum.

FYP. C'est une constitution, pas un magasin de bricolage populaire.

  Le 20/11/2016 à 17:50, Johnathan R. Razorback a dit :

Politique monétaire : si on ne veut pas renationaliser la monnaie, quelle ligne le gouverneur de la Banque de France doit-il défendre à Francfort ? Ou alors, comment appliquer une mise en concurrence des monnaies ?

Il doit défendre la ligne suivante "on arrête de faire des conneries, on stoppe l'émission monétaire, on arrête toute intervention sur le marché interbancaire". Je ne connais pas les obstacles législatifs à la libre-concurrence des monnaies.

  Le 20/11/2016 à 17:50, Johnathan R. Razorback a dit :

[...]industrie publique[...]

No such thing.

  Le 20/11/2016 à 17:50, Johnathan R. Razorback a dit :

Politique sociale : Suppression du monopole de la sécurité sociale.

C'est un poil plus compliqué que ça. C'est l'idée mais pour avoir l'air crédibles il faudrait proposer un plan d'action chiffré.

 

 

Bon, vu le travail titanesque que ça représente il faudrait se répartir le boulot par domaine.

Posté
  Le 20/11/2016 à 17:56, h16 a dit :

 

Je désapprouve les propositions n°3 et n°10.

 

Le point n°3 définit d'abord une nouvelle fiscalité, et ensuite, ce sera à l'Etat de se démerder avec les impôts perçus. C'est une contresens méthodologique. Il faut d'abord définir quelles sont les missions légitimes de l'Etat, et ensuite évaluer le montant nécessaire pour les remplir.

 

De surcroît, l' "interdiction du moindre déficit" (souvent appelée "règle d'or") n'est pas souhaitable, ne serait-ce parce que tous les Etats de l'Histoire subissent des déficits massifs en période de guerre (et on peut étendre cette nécessité à divers situations exceptionnelles). Donc l'absence de déficits doit être un souci (un choix partisan) dans la façon dont les politiques publiques sont menées, mais pas une obligation constitutionnelle (faute de quoi il faudrait la violer en certaines circonstances, et il est mauvais de créer des lois dont on peut être sûr qu'elles ne pourront pas être respectées).

 

Ensuite sur la limitation de tous les mandats à une seule mandature. Il ne faut pas oublier que les mandats politiques sont revendiqués par des individus qui sont soutenus par des partis, habituellement ce sont des militants ou des cadres desdits partis. Lesquels doivent, dès qu'on arrive à un certain niveau (en gros au-delà du niveau municipal), faire de la politique à plein temps pour obtenir le soutien de leurs partisans, puis des électeurs. Ce qui entraîne une insécurité professionnelle pour tout candidat non-fonctionnaire. Si on veut réserver les mandats politiques aux fonctionnaires (et aux rentiers) en leur retirant toute possibilité d'être une voie de professionnalisation, la limitation à un mandat est effectivement le moyen approprié... Mais on exclu d'entrée de jeu la très grande majorité des citoyens. Le moyen est donc en contradiction avec l'objectif de "renouveler le corps politique".

 

Sans parler du fait que les affaires publiques, n'en déplaise au spontanéisme des nuit-de-boutistes, sont complexes, et qu'un minimum d'expérience (et donc de familiarité) est indispensable pour comprendre ce qu'on y fait (ce qui est une condition non suffisante mais néanmoins nécessaire pour mener une bonne politique).

Posté
  Le 20/11/2016 à 18:31, Johnathan R. Razorback a dit :

Je désapprouve les propositions n°3 et n°10.

 

Le point n°3 définit d'abord une nouvelle fiscalité, et ensuite, ce sera à l'Etat de se démerder avec les impôts perçus. C'est une contresens méthodologique. Il faut d'abord définir quelles sont les missions légitimes de l'Etat, et ensuite évaluer le montant nécessaire pour les remplir.

 

De surcroît, l' "interdiction du moindre déficit" (souvent appelée "règle d'or") n'est pas souhaitable, ne serait-ce parce que tous les Etats de l'Histoire subissent des déficits massifs en période de guerre (et on peut étendre cette nécessité à divers situations exceptionnelles). Donc l'absence de déficits doit être un souci (un choix partisan) dans la façon dont les politiques publiques sont menées, mais pas une obligation constitutionnelle (faute de quoi il faudrait la violer en certaines circonstances, et il est mauvais de créer des lois dont on peut être sûr qu'elles ne pourront pas être respectées).

 

Ensuite sur la limitation de tous les mandats à une seule mandature. Il ne faut pas oublier que les mandats politiques sont revendiqués par des individus qui sont soutenus par des partis, habituellement ce sont des militants ou des cadres desdits partis. Lesquels doivent, dès qu'on arrive à un certain niveau (en gros au-delà du niveau municipal), faire de la politique à plein temps pour obtenir le soutien de leurs partisans, puis des électeurs. Ce qui entraîne une insécurité professionnelle pour tout candidat non-fonctionnaire. Si on veut réserver les mandats politiques aux fonctionnaires (et aux rentiers) en leur retirant toute possibilité d'être une voie de professionnalisation, la limitation à un mandat est effectivement le moyen approprié... Mais on exclu d'entrée de jeu la très grande majorité des citoyens. Le moyen est donc en contradiction avec l'objectif de "renouveler le corps politique".

 

Sans parler du fait que les affaires publiques, n'en déplaise au spontanéisme des nuit-de-boutistes, sont complexes, et qu'un minimum d'expérience (et donc de familiarité) est indispensable pour comprendre ce qu'on y fait (ce qui est une condition non suffisante mais néanmoins nécessaire pour mener une bonne politique).

Ah, monsieur est un mou et connait mal son histoire de France ou de Belgique.

Ok. Dommage.

Posté
  Le 20/11/2016 à 18:27, Neomatix a dit :

C'est une constitution, pas un magasin de bricolage populaire.

Je n'ai pas dis que le peuple devait disposer d'un moyen d'initier une réforme constitutionnelle. Je dis que si le gouvernement en place veut le faire, il devra en passer non par les députés (qui n'ont pas reçu de mandat sur une telle question), mais par une consultation populaire (en général ça les dissuade de tenter quoi que ce soit. C'est donc un contrepouvoir et un facteur de stabilité constitutionnelle).

Variante: toute réforme constitutionnelle doit prévoir au préalable une dissolution du Parlement et du Sénat et une nouvelle campagne électorale durant laquelle les partis pourront se prononcer sur ladite réforme, et les électeurs voter en fonction des positions prises par les uns et les autres.

Posté

Les initiatives populaires c'est de la daube. Référendums uniquement sur modification de la constitution, traités internationaux, augmentation d'impôts et nouvelles dépenses avec approbation au 2/3.

Posté

Mais pourquoi vous voulez pouvoir modifier la constitution ? Pourquoi vous voulez maintenir le système des partis ? Pourquoi vous voulez maintenir deux chambres ? Pourquoi même un système d'assemblée ?

 

Pour faire passer les réformes libérales proposées il faudra déglinguer les 3/4 du bloc de constitutionnalité, autant en écrire une nouvelle.

Posté

Je suis très heureux de voir que beaucoup ont des idées et des propositions. Si l'on veut être percutant ne vaudrait il pas mieux faire un catalogue de 25/30 mesures (5/6 thèmes et 5 mesures par thèmes)? Est-ce que certains d'entre vous veulent se concentrer sur un thème et collecter les différentes propositions pour ces thèmes?

Posté

C'est une question de méthode surtout. Se fixer un objectif et la façon de l'atteindre.

La sécu : y a les dépenses clairement inutiles (la politique familiale - supprimée), les dépenses d'assurances (chômage, maladie - privatise) et les dépenses de solidarité (maladie, vieillesse - on simplifie et rationnalise).

La première réforme à mettre en place c'est le salaire complet.

-Ensuite on supprime la branche famille.

-On ouvre à la concurrence et privatise pôle emploi. Ça tombe bien, c'est deja plus ou moins privé.

Mais pour réformer pôle emploi faut réformer le marché du travail.

-Pour la maladie : on met en concurrence la médecine de ville, l'ambulance et les médicaments. On libéralise tout ce qu'il y a à libéraliser (pharmacie, numerus clausus, médecins étrangers, investisseurs non médecins ou non pharmaciens, libre vente des medocs plus ou moins poussée, libre publicité etc).

On essaie d'améliorer au maximum la partie publique de l'hôpital, voire du côté des PPP etc.

La solidarité est payée essentiellement par la CSG.

- pour les retraites je propose un défaut massif :

--ouverture à la concurrence des retraites complètementaires (et probable faillite de l'agirc-arco)

--suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux retraités.

--report de l'âge.

--plafonnement de toutes les retraites.

En ouvrant les complètementaires à la concurrence (en fait, en supprimant les cotis), on permet de commencer la capitalisation tout en gardant une base solidarité de repartition.

Education : je proposerais un mix chèque education et déduction d'impôt d'un montant équivalent pour ne pas trop décourager l'home-schooling. Le chèque education serait d'un montant équivalent à ce qu'un élève du privé coute pour faire des économies. Il faut qu'il soit fractionnable pour ne pas empêcher la mobilité et touche des choses aussi large que les fournitures scolaires, les cours plus ou moins particuliers, les voyages éducatifs... pour limiter les phénomènes de captations de la rente. On économise au passage la prime de rentree.

Tous les fonctionnaires de l'Ednat ne sont plus employés de l'Etat.

On privatise l'enseignement supérieur. Tout l'enseignement supérieur. On peut commencer par instaurer des frais de scolarité et complétement libéraliser le secteur privé.

Marché du travail et fonction publique. Bon ben on sait ce qu'il faut faire. Dans la réforme du marché du travail j'ajouterais mise en concurrence des prud'hommes. Après tout, c'est un peu la logique de cette cour deja, que ce ne soit pas les juges de l'Etat. On pourrait faire pareil avec le tribunal de commerce.

On sécurise la première instance, on réduit comme ca les couts d'incertitude et la sollicitation de la cour d'appel. Et puis ça permettrait de faire émerger des nouveaux juges pour les dites cour (et la cour de cassation) et aérer un peu la profession.

Point de vue fiscalité, je viserais en priorité la réduction de la fiscalité du capital (avec un impératif de retour à l'équilibre privatisations incluses en 2 ans et privatisation exclu par la suite). La je viserais la disparition de la fiscalité des entreprises à l'exception de la TVA et de la taxe foncière, la suppression de l'ISF, la suppression des droits de succession, la fin de la progressivité de la fiscalité du capital, la fin du forfait social et l'exonération des plues-values immobilières.

Pour le reste, simplification de l'assiette et des taux. Un taux de CSG, un taux de TVA (plus de taxes sur des produits particuliers), rationalisation de l'IR.

Après je commencerais le mandat par une loi fourre-tout de type Macron mais en bien plus ambitieuse. On prévoit de privatiser tout l'actif de l'Etat et des collectivités locales, on interdit aux collectivités de s'endetter, on libéralise toutes les sources d'emplois de service qui sont tués par des réglementations délirantes (et ca inclut les licences de bar, le secteur de la restauration, etc), travail des mineurs, légalisation du cannabis (dépénalisation de la possession jusqu'à 50g pour le reste et plus tard, légalisation de l'ecstasy), les paris et jeux d'argents, la prostitution, l'hotellerie, etc.

Et ensuite marché du travail-fonction publique

Puis : logement - transport - énergie (libéralisation et privatisation, y a fort à faire dans les 3).

Logement ca inclut construction et relations proprio-locataires, les offices HLM, la fin du livret A...

Transport, c'est les ports, les canaux, les aéroports, l'aviation civile, une partie non négligeable du réseau routier, les transports en commun, les taxis, Airbus et Air France, les cars

Énergie : réformer le code minier, EDF, Engie, les subventions par ci par là, la fiscalité de l'énergie

Et ensuite : education - secu.

Quelque part tu colles la fin des dépenses internationales et un redimensionnement de l'armée.

Je laisserais tomber le gros de l'institutionnel pour un autre mandat.

Le but c'est à la fin de n'avoir plus que le régalien, l'éducation, le lourd de l'assurance maladie, les retraites sur une bonne trajectoire (de moins en moins de repartition et de plus en plus de capitalisation) et les dépenses des collectivités locales qui ne peuvent plus s'endetter. Du coup bye bye la culture et les sports aussi.

  • Yea 1
Posté
  Le 20/11/2016 à 18:47, Neomatix a dit :

Mais pourquoi vous voulez pouvoir modifier la constitution ? Pourquoi vous voulez maintenir le système des partis ? Pourquoi vous voulez maintenir deux chambres ? Pourquoi même un système d'assemblée ?

Pour faire passer les réformes libérales proposées il faudra déglinguer les 3/4 du bloc de constitutionnalité, autant en écrire une nouvelle.

Tu veux en écrire une nouvelle et ne pas pouvoir la modifier en même temps? C'est contradictoire
Posté
  Le 20/11/2016 à 18:58, Tramp a dit :

C'est une question de méthode surtout. Se fixer un objectif et la façon de l'atteindre.

La sécu : y a les dépenses clairement inutiles (la politique familiale - supprimée), les dépenses d'assurances (chômage, maladie - privatise) et les dépenses de solidarité (maladie, vieillesse - on simplifie et rationnalise).

La première réforme à mettre en place c'est le salaire complet.

-Ensuite on supprime la branche famille.

-On ouvre à la concurrence et privatise pôle emploi. Ça tombe bien, c'est deja plus ou moins privé.

Mais pour réformer pôle emploi faut réformer le marché du travail.

-Pour la maladie : on met en concurrence la médecine de ville, l'ambulance et les médicaments. On libéralise tout ce qu'il y a à libéraliser (pharmacie, numerus clausus, médecins étrangers, investisseurs non médecins ou non pharmaciens, libre vente des medocs plus ou moins poussée, libre publicité etc).

On essaie d'améliorer au maximum la partie publique de l'hôpital, voire du côté des PPP etc.

La solidarité est payée essentiellement par la CSG.

- pour les retraites je propose un défaut massif :

--ouverture à la concurrence des retraites complètementaires (et probable faillite de l'agirc-arco)

--suppression des régimes spéciaux pour les nouveaux retraités.

--report de l'âge.

--plafonnement de toutes les retraites.

En ouvrant les complètementaires à la concurrence (en fait, en supprimant les cotis), on permet de commencer la capitalisation tout en gardant une base solidarité de repartition.

Education : je proposerais un mix chèque education et déduction d'impôt d'un montant équivalent pour ne pas trop décourager l'home-schooling. Le chèque education serait d'un montant équivalent à ce qu'un élève du privé coute pour faire des économies. Il faut qu'il soit fractionnable pour ne pas empêcher la mobilité et touche des choses aussi large que les fournitures scolaires, les cours plus ou moins particuliers, les voyages éducatifs... pour limiter les phénomènes de captations de la rente. On économise au passage la prime de rentree.

Tous les fonctionnaires de l'Ednat ne sont plus employés de l'Etat.

On privatise l'enseignement supérieur. Tout l'enseignement supérieur. On peut commencer par instaurer des frais de scolarité et complétement libéraliser le secteur privé.

Marché du travail et fonction publique. Bon ben on sait ce qu'il faut faire. Dans la réforme du marché du travail j'ajouterais mise en concurrence des prud'hommes. Après tout, c'est un peu la logique de cette cour deja, que ce ne soit pas les juges de l'Etat. On pourrait faire pareil avec le tribunal de commerce.

On sécurise la première instance, on réduit comme ca les couts d'incertitude et la sollicitation de la cour d'appel. Et puis ça permettrait de faire émerger des nouveaux juges pour les dites cour (et la cour de cassation) et aérer un peu la profession.

Point de vue fiscalité, je viserais en priorité la réduction de la fiscalité du capital (avec un impératif de retour à l'équilibre privatisations incluses en 2 ans et privatisation exclu par la suite). La je viserais la disparition de la fiscalité des entreprises à l'exception de la TVA et de la taxe foncière, la suppression de l'ISF, la suppression des droits de succession, la fin de la progressivité de la fiscalité du capital, la fin du forfait social et l'exonération des plues-values immobilières.

Pour le reste, simplification de l'assiette et des taux. Un taux de CSG, un taux de TVA (plus de taxes sur des produits particuliers), rationalisation de l'IR.

Après je commencerais le mandat par une loi fourre-tout de type Macron mais en bien plus ambitieuse. On prévoit de privatiser tout l'actif de l'Etat et des collectivités locales, on interdit aux collectivités de s'endetter, on libéralise toutes les sources d'emplois de service qui sont tués par des réglementations délirantes (et ca inclut les licences de bar, le secteur de la restauration, etc), travail des mineurs, légalisation du cannabis (dépénalisation de la possession jusqu'à 50g pour le reste et plus tard, légalisation de l'ecstasy), les paris et jeux d'argents, la prostitution, l'hotellerie, etc.

Et ensuite marché du travail-fonction publique

Puis : logement - transport - énergie (libéralisation et privatisation, y a fort à faire dans les 3).

Logement ca inclut construction et relations proprio-locataires, les offices HLM, la fin du livret A...

Transport, c'est les ports, les canaux, les aéroports, l'aviation civile, une partie non négligeable du réseau routier, les transports en commun, les taxis, Airbus et Air France, les cars

Énergie : réformer le code minier, EDF, Engie, les subventions par ci par là, la fiscalité de l'énergie

Et ensuite : education - secu.

Trop mou sur les hôpitaux publics et la fiscalité.

Ne gardons que la TVA et l'IR (flat tax entreprises et particuliers). Viser une réduction jusqu'à 10% graduellement.

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