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Deux actus récentes:

http://www.lci.fr/news/multimedia/0,,32003…0lEIDUy,00.html

http://www.lci.fr/news/multimedia/0,,32004…0lEIDUy,00.html

Téléchargement : Alain devra payer 10.200 €

 

Alain, professeur de lettres âgé de 28 ans, avait comparu devant le TGI de Cergy-Pontoise en décembre dernier pour avoir téléchargé près de 10.000 titres de musique sur les réseaux peer-to-peer. Son cas avait été fortement médiatisé, la nouvelle de la perquisition dans son appartement ayant précédé de peu la première vague de poursuites lancées par l'industrie du disque contre ceux qu'elle appelle "pirates".

Ce jeudi, Alain a été condamné à 3.000 euros d'amende avec sursis et à un total de 10.200 euros de dommages et intérêts : 1200 euros pour les labels indépendants, 3000 euros pour le SNEP, 6000 euros pour la SACEM et la SDRM. L'amende est plus forte que celle demandée par le procureur, mais elle reste soumise à un sursis. Les dommages et intérêts sont eux plus légers, les avocats des parties civiles ayant réclamé lors de l'audience une somme assez proche des 30.000 euros. Il faut ajouter à cela plus de 4.000 euros de frais de justice, soit une facture de près de 15.000 euros.

(…)

Manifeste

Ce n'est sans doute pas un hasard : cette décision tombe le même jour qu'un nouveau manifeste contre la répression. Baptisé "Tous pirates" et lancé par le Nouvel Observateur, ce texte réclame l'ouverture d'un débat sur le téléchargement et les nouveaux modes de consommations de la musique, "qui propose des réponses adaptées à notre époque". Il a été signé par de nombreuses personnalités, parmi lesquelles des politiques (Ségolène Royal, Dominique Voynet, Christian Paul…) et des artistes (Matthieu Chédid, Manu Chao, Bénabar, Jean-Louis Aubert…). A savoir : Ariel Wizman, qui avait prêté sa voix à une campagne du ministère de l'Industrie contre le téléchargement, fait partie des signataires.

et aujourd'hui:

Devedjian parle aux "pirates"

 

Deux semaines après le lancement de la campagne publicitaire pour le téléchargement légal, des artistes prennent cette semaine la parole en signant le manifeste "Nous sommes tous des pirates" lancé mercredi par le Nouvel Observateur. M, Jean-Louis Aubert, Keren Ann, Bénabar… expliquent qu’ils ont déjà téléchargé des mp3 et demandent à ce qu’un débat s'ouvre pour "trouver ensemble des réponses équitables et surtout adaptées à notre époque".

Également signé par des personnalités médiatiques et politiques, ce manifeste interpelle directement le ministère de l'Industrie. Un ministère qui a initié la charte contre le piratage signée l'été dernier et lancé de faux fichiers sur les réseaux peer-to-peer pour prévenir les téléchargeurs des risques qu'ils couraient. Le ministre Patrick Devedjian a souhaité répondre, il le fait pour tf1.fr.

tf1.fr : Quelle est votre première réaction à l'appel "Tous pirates" contre la répression du téléchargement ?

Patrick Devedjian : Je partage l’idée que toute campagne de répression aveugle et brutale est non seulement inefficace, mais aussi nuisible à l’ensemble des protagonistes. Mais je pense aussi que le concept du tout gratuit est une illusion. Tout a un prix. Et les auteurs ont droit à une juste rémunération. Remettre en cause le droit d’auteur, c’est porter atteinte à la création.

Il faut donc conjuguer les actions de sensibilisation et de pédagogie, et promouvoir les nouveaux vecteurs de diffusion de la musique. Et il faut bien aussi reconnaître qu’Internet ne peut être une zone de non droit. En vertu de quel principe une infraction, au motif qu’elle aurait lieu sur Internet, devrait-elle être protégée contre toute poursuite ? Mais il faut aussi que ces poursuites soient mieux ciblées, et concernent prioritairement la toute petite minorité de pirates qui font commerce des téléchargements illicites.

tf1.fr : Y voyez-vous un "coup politique" ou reconnaissez-vous dans cet appel un enjeu de société ?

La question de la protection du droit d’auteur dans la nouvelle économie numérique est au centre d’un véritable enjeu de société. Cela dépasse le seul problème de l’industrie musicale. L’ensemble des contenus numérisés sont susceptibles d’être diffusés rapidement et à grande échelle, et finalement piratés. Cet enjeu rejoint celui du contrôle des contenus diffusés sur ces nouveaux vecteurs, de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme à la protection de l’enfance. Internet remet en cause la frontière traditionnelle entre contenants et contenus. Les opérateurs de contenus sont liés au contenant, et les opérateurs de contenants ne peuvent plus se désintéresser du contenu. Il faut inventer de nouveaux modèles économiques.

tf1.fr : L'appel estime que la charte de juillet dernier était "un mauvais choix". N'était-elle pas trop répressive et axée sur une seule solution positive, au lieu de se pencher sérieusement sur la révolution technologique et culturelle en cours ?

La Charte du 28 juillet 2004 n’est pas un choix, comme vous dites, elle est le résultat d’un consensus entre industries de la musique et des télécommunications. Elle repose non pas sur des obligations imposées par l’Etat, mais sur des engagements libres, volontaires et réciproques de l’industrie musicale et des fournisseurs d’accès à Internet, afin de lutter contre la piraterie musicale et de promouvoir les nouveaux vecteurs de diffusion de la musique. Par ailleurs, elle n’est pas plus répressive que la loi.

L’autre choix, dont les députés et anciens ministres socialistes et verts ayant signé la pétition du Nouvel Observateur sont les promoteurs, c’est la licence légale. Ce qu’oublient de dire ces élus, c’est que si la licence légale signifie effectivement le téléchargement gratuit, ce qui est séduisant, elle implique aussi la création d’une taxe sur les abonnements à Internet, qui serait redistribuée par on ne sait qui et on ne sait trop comment, afin de financer la création. Je m’oppose fermement à ces idées de taxes sur les nouvelles technologies.

tf1.fr :  L'offre légale, dans sa forme actuelle, est-elle la seule solution positive au p2p ? Excluez-vous d'explorer d'autres voies ?

Arrêtons de diaboliser le p2p ! Le peer to peer est non seulement parfaitement légal, mais aussi particulièrement utile. Les nouvelles applications de téléphone sur Internet, la voix sur IP, comme la téléphonie mobile de troisième génération, reposent essentiellement sur la technologie du peer to peer. Entraver le peer to peer, c’est freiner le développement d’Internet.

Je crois au contraire qu’il faut promouvoir ces nouveaux modes de diffusion de la musique. Le disque vinyle a vécu. La cassette magnétique lui a succédé puis s’est éteinte à son tour. Le CD, qui l’a remplacée, aura bientôt vingt ans… Les jeunes sont maintenant en demande de nouveaux modes de consommation de la musique. La diffusion sur les téléphones mobiles rencontre un grand succès. Elle représente déjà près de 10% du chiffre d’affaire du disque ! Je crois aussi au développement de plateformes de téléchargement sur Internet plus attractives, c’est-à-dire moins chères, plus ergonomiques, et surtout interopérables.

Il est vrai qu’il faut plus d’imagination et d’énergie pour développer de nouvelles technologies que pour créer une nouvelle taxe ! :icon_up:

tf1.fr : Comme le demande la pétition, le gouvernement est-il prêt à étudier toutes les options possibles, imaginables ou imaginées, plutôt que de faire perdurer un conflit entre des positions radicales et fermées ?

C’est ce que le gouvernement fait. Il reste surtout à l’écoute de l’ensemble des acteurs du secteur. C’est dans cet esprit que j’ai réuni autour d’une même table dès les mois de mai 2004 les opérateurs Internet et l’industrie musicale, qui s’invectivaient jusqu’alors par voie de presse, afin de travailler ensemble à des solutions partagées. Ces discussions, qui n’ont pas été faciles, ont précisément permis d’abandonner les positions radicales et fermées, pour accepter de conclure cette Charte du 28 juillet 2004, qui est une première en Europe.

Mais si vous parlez de l’option de la licence légale, c’est-à-dire de la création d’une taxe sur les nouvelles technologies pour financer la création musicale, qui n’a été mise en place nulle part dans le monde, il faut le souligner, elle doit à mon avis être écartée. Je remarque d’ailleurs que les députés socialistes qui ont signé la pétition n’ont pas reçu l’approbation du PS, très divisé une fois de plus. Il faudra un jour que le PS décide s’il est pour ou contre la licence légale.

tf1.fr : La baisse de la TVA sera-t-elle un jour effective ? Ne pensez-vous pas que cette mesure ne suffira en rien à rééquilibrer le secteur du disque ?

Le gouvernement a réitéré sa demande auprès de la Commission européenne d’obtenir une baisse de la TVA sur le disque. Mais je pense effectivement que ni la question de la TVA, ni celle de la piraterie numérique, ne suffisent à expliquer à elles seules la crise de l’industrie du disque. La crise du disque me paraît être liée d’une part à l’absence d’un relais de croissance suffisamment puissant après le CD, et d’autre part à une crise des talents et de la production musicale. TVA et peer to peer sont des boucs émissaires un peu trop faciles…

Christophe ABRIC & Renaud PILA

Avez-vous des précisions sur ce nouveau tour de passe-passe appellé licence légale dont il parle?

Posté

Notons que cette idée est partiellement appliquée en plus de la condamnation des téléchargements avec les taxes sur les CD vierges et autres iPod.

Posté

Vous connaissiez cette campagne…

communism.jpg

A une certaine époque de l'autre côté de l'Atlantique, cela n'aurait peut-être pas été que de l'humour.

Posté

Voir aussi là:

http://permanent.nouvelobs.com/special/20050202.UNE0016.html

et ici:

http://permanent.nouvelobs.com/multimedia/…02.OBS7753.html

Sur cette dernière page, je trouve que le comble de la débilité revient haut la main… aux "oui mais":

Jack Lang:

Le gouvernement, qui a massacré le programme pour les arts à l’école du gouvernement Jospin,

mais bon, on connaît le pendant démago de NPAT depuis longtemps.

Bruno Sriracha (manager de Lofofora)

Nous pensons qu'il est bon de pouvoir télécharger gratuitement tout ce qui découle de grand capital, de l'auteur à succès ou du bourré de fric, et de faire payer pour des interprètes, auteurs, compositeurs dont le catalogue n'existe plus que par le biais du téléchargement car les supports ne sont plus commercialisés

:icon_up:

J'aime bien aussi l'immense hypocrisie de Pascal Nègre, qui dénonce un modèle "soviétique" mais qui court pleurer pour qu'on légifère quand il perd du pognon. Connard.

Posté
Et il faut bien aussi reconnaître qu’Internet ne peut être une zone de non droit. En vertu de quel principe une infraction, au motif qu’elle aurait lieu sur Internet, devrait-elle être protégée contre toute poursuite ? Mais il faut aussi que ces poursuites soient mieux ciblées, et concernent prioritairement la toute petite minorité de pirates qui font commerce des téléchargements illicites.

(…)

Internet remet en cause la frontière traditionnelle entre contenants et contenus. Les opérateurs de contenus sont liés au contenant, et les opérateurs de contenants ne peuvent plus se désintéresser du contenu. Il faut inventer de nouveaux modèles économiques.

Selon moi l'internet facilite simplement certains piratages mais après tout:

- faut-il taxer les photocopies sous prétexte que…

- faut-il obliger les vendeurs de photocopieurs ou les tenanciers de photocopieurs à surveiller ce que les gens photocopient? sont-ils complices?

Vous en pensez quoi?

Posté
Selon moi l'internet facilite simplement certains piratages mais après tout:

- faut-il taxer les photocopies sous prétexte que…

- faut-il obliger les vendeurs de photocopieurs ou les tenanciers de photocopieurs à surveiller ce que les gens photocopient? sont-ils complices?

Vous en pensez quoi?

Que tu ferais bien de te renseigner au sujet de la photocopie…

Un indice: reprobel. :icon_up:

Posté

Un petit point sur le sujet :

Le France est très attachée au droit de copie privée permettant à tout un chacun de copier librement une oeuvre si la copie reste utilisée dans un cadre familial limité.

Donc, interdit de se faire de blé avec la copie, mais surtout, INTERDICTION DE METTRE LA COPIE A DISPOSITION D'AUTRUI.

Les condamnations correspondent non pas à un téléchargement (car le téléchargement est considérée en France comme de la copie privée) mais à la mise à disposition d'autrui des oeuvres (30 gigas, soit environ 10.000 chanson dans le cas du prof de région parisienne)

La tendance du législateur d'aujourd'hui est donc de contourner ce droit (qui s'avère trop sensible) en attaquant la face sud du problème par la contrefaçon. L'objectif serait de considérer tout changement de format comme une contrefaçon. Donc, si tu copies une chanson, en modifier le format de base du fichier (d'un CD vers un MP3 ou un WMA), c'est de la contrefaçon.

Cette piste s'adressant à toute forme d'oeuvre intellectuelle, je vous déconseille dès lors de scanner une photo ou de compresser un fichier word !

Posté

Alors, là, il y a vraiment matière à discussion. Le changement de format est-il assimilable à de la contrefaçon? Quoique la question puisse s'avérer plus complexe qu'il n'y paraît, j'affirmerai que non!!!!!

Posté
Alors, là, il y a vraiment matière à discussion. Le changement de support est-il assimilable à de la contrefaçon? Quoique la question puisse s'avérer plus complexe qu'il n'y paraît, j'affirmerai que non!!!!!

Je ne parle pas de changement de support mais de format.

En fait, le principe est que tout changement de l'oeuvre originale est de la contrefaçon. Lorsque tu fait une copie de CD à l'identique, le format reste inchangé. Mais, lorsque tu choppe une chanson sur un CD et que tu en fait un fichier MP3, tu changes la forme de l'oeuvre. Même si le fond est identique.

Si tu achètes un MP3, tu peux le copier à l'infini en MP3, mais tu ne pourras plus le transcrire en ATTRAC ou en WMA.

Posté

Moi j'ai tendance à penser que le pirate, c'est l'industriel de la musique. S'il voulait garder sa propriété intellectuelle, il n'avait qu'à le faire, au lieu de la diffuser partout (et de payer pour ça, d'ailleurs). Est-ce que je diffuse partout mon numéro de carte bleue, moi ?

Ce qui rentre dans mes oreilles/mes yeux est à moi, et j'en fais ce que je veux. Y compris le reproduire, par tous mes moyens technique. Tant que je ne fais pas croire que c'est du Johnny ou du Miyasaki, où est le problème ?

D'ailleurs, la même chançon est vendue plus chère sur un CD que sur une cassette. C'est bien la preuve que de l'avis du vendeur la chanson ne vaut rien, et qu'on te vend le support. L'effort marketing & publicitaire est un autre signe qui ne trompe pas

Posté
D'ailleurs, la même chançon est vendue plus chère sur un CD que sur une cassette. C'est bien la preuve que de l'avis du vendeur la chanson ne vaut rien, et qu'on te vend le support.

Je vois bien ce que tu veux dire, mais on peut toujours te rétorquer que la chanson vaut une fraction, et pas tout à fait rien. La différence de prix CD/K7 n'est explicable que par le changement de support, mais ça ne suffit pas pour démontrer que le prix de la K7 est fonction à 100% du support et 0% du contenu.

Posté

Comme d'hab, on accuse l'autre de ses conneries, on fait en sorte que l'Etat s'y melle et que le contribuable paye.

On nous bassine avec la baisse des ventes de l'industrie du disque (sans nous dire à quel périmètre on est), on fait l'amalgame avec la création…

Par contre, vous aurez peut-être remarqué qu'avec l'apparition d'une concurrence sérieuse à l'industrie du disque, les prix ont enfin commencé à baisser…

Posté

Pour ma part, la concurrence, ça commence même avec le site Amazon. Je peux y acheter des CD directement chez Caïman_amérique, par exemple. Comme j'y trouve des albums à moins de 10 €, même les 2.50 € pièces de frais de transports ne me font pas reculer: c'est déjà plus compétitifs que la grande distribution.

Et encore, je ne parle pas des distros spécialisées, où ça peut être encore moins cher.

Posté
Je ne parle pas de changement de support mais de format.

En fait, le principe est que tout changement de l'oeuvre originale est de la contrefaçon. Lorsque tu fais une copie de CD à l'identique, le format reste inchangé. Mais, lorsque tu choppe une chanson sur un CD et que tu en fait un fichier MP3, tu changes la forme de l'oeuvre. Même si le fond est identique.

Si tu achètes un MP3, tu peux le copier à l'infini en MP3, mais tu ne pourras plus le transcrire en ATTRAC ou en WMA.

Le format informatique, c'est l'équivalent du support matériel. et même plus : physiquement, on peut même affirmer que C'EST un support matériel (microscopique et logiciel certes, mais matériel). C'est comme si tu disais qu'il est permis de faire une copie en vinyle d'un disque vinyle, mais pas d'en faire une cassette audio. C'est absurde.

Il y a déjà eu ce type de débat sur le statut des serveurs internet : techniquement, en informatique on ne fait jamais de transfert, on fait des copies et ensuite (parfois) on détruit les originaux. Certains ont donc arguer que le transit était une forme de contrefaçon, et que les fournisseurs internet était des contrefacteurs… Cette interprétation débile n'a pas tenu, non pas parce qu'elle était débile, mais parce que les fournisseurs internet ont fait prévaloir leur intérêt.

Le simple stockage sur ordinateur est évidemment concerné, puisque le stockage implique des passages en mémoire vive, et donc des copies (sans parler de la gestion du disque dur, en fonction du système de fichiers utiliser, mais là je n'y connais rien). La simple lecture sur un dispositif électronique (une platine CD) est également concerné : pour des raisons techniques, il y a un court stockage d'une petite partie la chanson.

Tout cela est absurde.

Posté
Le format informatique, c'est l'équivalent du support matériel. et même plus :  physiquement, on peut même affirmer que C'EST un support matériel (microscopique et logiciel certes, mais matériel). C'est comme si tu disais qu'il est permis de faire une copie en vinyle d'un disque vinyle, mais pas d'en faire une cassette audio. C'est absurde.

Il y a déjà eu ce type de débat sur le statut des serveurs internet : techniquement, en informatique on ne fait jamais de transfert, on fait des copies et ensuite (parfois) on détruit les originaux. Certains ont donc arguer que le transit était une forme de contrefaçon, et que les fournisseurs internet était des contrefacteurs… Cette interprétation débile n'a pas tenu, non pas parce qu'elle était débile, mais parce que les fournisseurs internet ont fait prévaloir leur intérêt.

Le simple stockage sur ordinateur est évidemment concerné, puisque le stockage implique des passages en mémoire vive, et donc des copies (sans parler de la gestion du disque dur, en fonction du système de fichiers utiliser, mais là je n'y connais rien). La simple lecture sur un dispositif électronique (une platine CD) est également concerné : pour des raisons techniques, il y a un court stockage d'une petite partie la chanson.

Tout cela est absurde.

Imagines simplement de décider de passer d'un WMA à 128 kbps à une fichier WMA à 96 kbps, tu supprimes une partie des informations du fichier d'origine, donc c'est de la contrefaçon !

Lorsque tu changes le niveau de compression d'une photos, tu fais apparaître du bruits sur la photo et tu fais de la contrefaçon.

Et lorsque tu chopes un texte en .txt et que tu le transferes en .doc, j'en parle même pas.

Mais, je crois qu'ici, nous sommes conscients que la loi peut être vraiment d'une absurdité sans bornes.

Posté
Je vois bien ce que tu veux dire, mais on peut toujours te rétorquer que la chanson vaut une fraction, et pas tout à fait rien. La différence de prix CD/K7 n'est explicable que par le changement de support, mais ça ne suffit pas pour démontrer que le prix de la K7 est fonction à 100% du support et 0% du contenu.

J'exagère sans doute, mais pas plus que le marchand. Si tu cherche une solution mathématique au problème du calcul du prix de la chanson en fonction du prix des supports enregistrés, je suis certain que tu n'en trouvera pas. J'interprète cela en disant qu'on ne vend pas une chanson, mais bien un support matériel. Tant que tu ne reproduit pas ce support matériel, et que tu ne fais pas croire que c'est une production original, je ne vois donc pas de problème

Posté
Imagines simplement de décider de passer d'un WMA à 128 kbps à une fichier WMA à 96 kbps, tu supprimes une partie des informations du fichier d'origine, donc c'est de la contrefaçon !

Lorsque tu changes le niveau de compression d'une photos, tu fais apparaître du bruits sur la photo et tu fais de la contrefaçon.

Et lorsque tu chopes un texte en .txt et que tu le transferes en .doc, j'en parle même pas.

Mais, je crois qu'ici, nous sommes conscients que la loi peut être vraiment d'une absurdité sans bornes.

Je crois que la conformité à l'original est plutôt une circonstance aggravante de la contrefaçon qu'une circonstance atténuante.

Tiens, des références. doit de copie privé et droit à rémunération associé et décison correspondante Décision n° 1 du 4 janvier 2001 de la commission prévue à l'article L. 311-5 du code de la propriété intellectuelle relative à la rémunération pour copie privée, NOR:MCCB0000005S, J.O. du 07/01/2001 Pages : 336/337

idem pour les disques durs (sauf erreur)

Posté
J'exagère sans doute, mais pas plus que le marchand. Si tu cherche une solution mathématique au problème du calcul du prix de la chanson en fonction du prix des supports enregistrés, je suis certain que tu n'en trouvera pas. J'interprète cela en disant qu'on ne vend pas une chanson, mais bien un support matériel. Tant que tu ne reproduit pas ce support matériel, et que tu ne fais pas croire que c'est une production original, je ne vois donc pas de problème

Rappelez-vous une chose : vous êtes dans un système capitaliste, le prix d'un bien est fonction de l'offre et de la demande, un point c'est tout.

Je crois que la conformité à l'original est plutôt une circonstance aggravante de la contrefaçon qu'une circonstance atténuante.

C'est peut-être aussi pour ça qu'ils comptent réformer la loi.

Posté
Rappelez-vous une chose : vous êtes dans un système capitaliste, le prix d'un bien est fonction de l'offre et de la demande, un point c'est tout.

Certes, mais encore faut-il être d'accord sur la chose (et c'est fondamental : c'est une cause de nullité de la transaction).

Or on te vends du polycarbonate après avoir fait de la pub sur ce que tu es sensé voir ou entendre en glissant cette chose dans un appareil ad hoc…

Si le résultat n'est pas celui qui est prévu, tu as certainement droit à un remplacement / remboursement. Est-ce pour autant qu'on t'a vendu ce résultat ?

Posté

L'internaute condamné possédait aussi 500 CDs originaux ! Vraiment, c'est à croire que l'industrie du disque fait tout pour se faire détester.

J'avais vu un site parlant de cette licence légale, le truc c'était "créons une taxe et hop tous nos problèmes sont résolus" et il n'y avait absolument RIEN sur comment répartir l'argent collecté (limite c'était pas leur problème). J'ai du mal avec ces gens qui espèrent surtout faire payer les autres. Je paye déjà la taxe sur les médias vierges et je sais très bien que les artistes que j'écoute ne toucheront jamais le moindre euro.

Posté

Je vais ré-écrire un point que j'ai déjà cité ailleurs sur ce forum.

Je connais quelques commerçants qui payent des droits d'auteurs à la SACEM mais à qui la SACEM n'a jamais demandé la moindre liste des oeuvres diffusées.

Ces montants sont des forfaits. Payés même si les commerçants passent des oeuvres libres de droits.

Une question complémentaire : les radios payent les droits d'auteurs sur les oeuvres diffusées. Mais les commerçant payent également des droits d'auteurs lorsqu'ils diffusent ces radios. Ne s'agit-il pas d'une double facturation ?

Vraiment, c'est à croire que l'industrie du disque fait tout pour se faire détester

C'est également ce que commencent à se dire certains producteurs qui lèvent un peu le pied sur le sujet.

Au fait, il existe des sites diffusant de la musique libre de droit (si vous n'utilisez pas les oeuvres dans un cadre professionnel)

Posté
L'internaute condamné possédait aussi 500 CDs originaux ! Vraiment, c'est à croire que l'industrie du disque fait tout pour se faire détester.

J'avais vu un site parlant de cette licence légale, le truc c'était "créons une taxe et hop tous nos problèmes sont résolus" et il n'y avait absolument RIEN sur comment répartir l'argent collecté (limite c'était pas leur problème). J'ai du mal avec ces gens qui espèrent surtout faire payer les autres. Je paye déjà la taxe sur les médias vierges et je sais très bien que les artistes que j'écoute ne toucheront jamais le moindre euro.

apparemment, il avait aussi un mauvais avocat ! :icon_up:

Invité jabial
Posté

Comme d'habitude, la gauche surenchérit sur la droite dans le mercantilisme…

Posté

Bon, ben j'ai plus peur d'aller télécharger qq morceaux moi.. Vu que c destiné uniquement à mon PC…

Sans dec' j'ai été impressionnée par les campagnes genre "tu telecharges, tu reçois un mail direct" et apres amende.

Surtout que je garde qqpart chez moi un article de 2003 expliquant que les majors se félicitent de l'augmentation des ventes en ligne.

Ils se félicitent d'un coté et pleurnichent de l'autre.

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