ULYSSE Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Désolé Chitah :icon_mrgreen: (Au moins je ne parle pas de Serge Dassault) Comme quoi le MEDEF, fût-ce par défense d'intérêts catégoriels, peut être utile à la progression des libertés. Citation Le Medef savoure, les syndicats protestent François-Xavier Bourmaud [01 février 2005] Pouvoir clamer haut et fort : «mission accomplie !» Devant 4 700 adhérents du Medef réunis en assemblée générale le 18 janvier dernier au Zénith de Paris, Ernest-Antoine Seillière ne cachait pas son impatience de voir, enfin, les 35 heures réformées. Pour le président de l'organisation patronale, la proposition de loi des députés UMP marque donc l'aboutissement d'un long combat. En relançant la balle dans le camp des branches et des entreprises, le gouvernement et sa majorité répondent au souhait exprimé depuis sept ans par le Medef qui avait illustré son opposition à la loi Aubry d'un slogan choc : «Tout le monde ne chausse pas du 35.» Mais ce faisant, la majorité a dans le même temps rouvert la fracture avec les syndicats, contribuant à recréer le front uni qui avait volé en éclats sur la réforme des retraites. A l'exception de la CFE-CGC, représentant les cadres, toutes les centrales syndicales ont appelé à manifester samedi contre cette réforme. CGT, CFDT, FO, CFTC sont pourtant bien loin de partager la même analyse de la réduction du temps de travail. Et pour cause ! Avant sa mise en oeuvre par Martine Aubry, elle ne figurait pas au coeur de leurs revendications. «Il faut être honnête et admettre que c'est d'abord un choix politique», souligne Bernard Thibault, secrétaire général de la CGT dans son livre Ma Voix ouvrière. Même s'il précise que cette réforme a été «incontestablement perçue comme une avancée par le monde syndical». Marc Blondel, qui dirigeait alors FO, se montrait encore plus circonspect. Tirant un bilan des 35 heures après leur mise en oeuvre, il estimait que la réforme s'était faite «sur le dos des salariés». Finalement, seule la CFDT s'est affichée aux avant-postes sur cette réforme qu'elle avait largement contribué à inspirer. Les assouplissements qu'étudient aujourd'hui les députés ont en fait permis de catalyser les différentes revendications que les centrales exprimaient jusqu'alors de façon plutôt isolée. Hausse des salaires et pouvoir d'achat pour FO, défense des salariés face au pouvoir accru du patronat pour la CGT, défense d'une réforme «sociétale» en faveur de l'emploi pour la CFDT, défense de la vie de famille pour la CFTC : toutes ces revendications ont finalement réussi à s'agréger autour de la contestation d'une remise en cause des 35 heures. Signe que le mécontentement dépasse le seul cadre de la réforme du temps de travail, les fonctionnaires sont attendus nombreux samedi. Il n'est pourtant pas question de toucher aux 35 heures dans la fonction publique, du moins pour l'instant. Le gouvernement a opposé une fin de non-recevoir à la pression de Nicolas Sarkozy et Hervé Novelli. Mais les syndicats de fonctionnaires qui veulent absolument obtenir la réouverture des négociations salariales mettent en avant la défense du pouvoir d'achat. Ils ont chauffé leurs troupes le 20 janvier et espèrent réunir samedi secteur privé et fonction publique, chômeurs et retraités. Comme au printemps 2003 sur les retraites. http://www.lefigaro.fr/politique/20050201.FIG0160.html
Calembredaine Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 AK72 a dit : Comme quoi le MEDEF, fût-ce par défense d'intérêts catégoriels, peut être utile à la progression des libertés. <{POST_SNAPBACK}> Cette "réforme" des 35 heures a déclenché une tempête dans un verre d'eau. Beaucoup de bruit pour rien ou pas grand chose. Une usine à gaz pour contourner la Loi que peu de PME et TPE n'utiliseront pas, des heures supp toujours aussi coûteuses et la gauche qui démolira tout dès son retour au pouvoir. Pour une fois, je partage le point de vue de l'UDF pour qui cette réforme est inutile. Haaaa, si Chirac pouvait lui aussi se retirer de la vie politique :icon_mrgreen:
Coldstar Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=5284 Où l'on réagit sur des déclarations D'EAS
ULYSSE Posté 4 février 2005 Auteur Signaler Posté 4 février 2005 Bien sûr qu'il n'y a pas grand chose dans cette réforme. Elle est surtout faite pour couper l'herbe sous le pied de Sarko, en ne lui laissant pas le monopole de la réforme des 35 heures, symboliquement. Tout en allant moins loin que lui et Novelli ne le voulaient.
LaFéeC Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Seillières ou le MEDEF (auquel bcp de PME ne SONT PAS affiliées) se fichent de la liberté des salariés, de la liberté des individus. Supprimer les 35h les arrange, c tout.
Freeman Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Oui, eux voudraient imposer les 40 heures à tout le monde, sans liberté de choix. C'est là-dessus que nous libéraux, pouvons donner de la voix et nous départager du medef.
Legion Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 L'utilité du medef, c'est une utilité marginale
wapiti Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Ce slogan qui traine partout "libre de travailler plus pour gagner plus", m'énerve au plus au point, pourquoi on ne pourrait pas aussi être libre de gagner moins pour travailler moins ?
Invité jabial Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 wapiti a dit : Ce slogan qui traine partout "libre de travailler plus pour gagner plus", m'énerve au plus au point, pourquoi on ne pourrait pas aussi être libre de gagner moins pour travailler moins ? <{POST_SNAPBACK}> Parce que ça, la loi Aubry ne t'en empêche pas.
gem Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 wapiti a dit : Ce slogan qui traine partout "libre de travailler plus pour gagner plus", m'énerve au plus au point, pourquoi on ne pourrait pas aussi être libre de gagner moins pour travailler moins ? <{POST_SNAPBACK}> nan, ça c'est ridicule. Ce qu'on te demande c'est de travailler pour les autres, pas de travailler moins. Ou alors, à la rigueur, tu peut préférer faire travailler les autres, de préférence à ta place : ça c'est bien aussi, ça développe la solidarité et les relations sociales. Si tu veux seulement gagner moins, il suffit de ne plus travailler du tout, mais attention : pas tout seul dans ton coin comme un vulgaire clodo, non, ça c'est pas bien. Non, comme un bénéficiaire de prestation sociales, là ça va.
Etienne Posté 4 février 2005 Signaler Posté 4 février 2005 Et le pseudo-philosophe qui embraye : gem a très bien formalisé l'essence de l'intervention de l'Etat qui vise à mettre en perspective les activités qui permettent l'expression de l'humanité de l'homme.
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