Morrissey Posté 3 mars 2005 Signaler Posté 3 mars 2005 Le Figaro_H a dit : Soixante-six personnes vont comparaître aujourd'hui à partir de 13h30 devant la cour d'assises de Maine-et-Loire, qui aura à juger pendant environ quatre mois la plus vaste affaire de pédophilie et d'inceste mise au jour en France. 39 hommes et 27 femmes renvoyés vont répondre d'infractions criminelles ou correctionnelles concernant 45 enfants, âgés de 6 mois à 12 ans au moment des faits, prostitués et abusés parfois par leurs parents ou leurs grands-parents.Cyrille Louis [03 mars 2005] D'importants efforts ont été consentis au cours de l'instruction dans l'espoir d'épargner les 45 petites victimes qui étaient âgées de 6 mois à 12 ans lorsqu'elles ont été abusées par des adultes (Photo AFP.) Protéger 45 enfants victimes tout en respectant les droits de 66 accusés adultes : c'est la tâche vertigineuse qui s'impose à la justice à l'heure où s'ouvre cet après-midi à Angers, devant la cour d'assises du Maine-et-Loire, le plus vaste procès de pédophilie et d'inceste de l'histoire criminelle française (voir ci-dessous nos éditions du 28 février). Un événement judiciaire hors norme dont l'organisation pratique, soignée dans les moindres détails afin d'éviter un naufrage comparable à celui d'Outreau, a mobilisé ces dernières semaines d'importants efforts. Il faut dire que les dimensions mêmes de ce procès, qui devrait durer environ quatre mois, en font un exercice à haut risque. Ainsi, depuis quelques jours, plusieurs avocats de la défense s'accordent à dénoncer le risque d'«amalgame» ou de justice «par paquet», craignant que les jurés finissent par se noyer dans le flot d'infractions reprochées aux 66 accusés. «Notre procédure pénale n'est absolument pas adaptée au traitement d'une affaire de cette ampleur», regrette ainsi Me Pascal Rouiller, conseil de cinq accusés dont l'un est notamment poursuivi pour «proxénétisme aggravé en bande organisée» et «viols sur mineurs de moins de 15 ans». «Songez en effet que les jurés devront se prononcer sur les faits reprochés à mon client au mois de juillet, soit plus de quatre mois après l'examen de sa personnalité par la cour – qui doit avoir lieu dès la semaine prochaine.» Soucieuse de conjurer ce risque de confusion, la justice innove en mettant, pour chacun des 66 accusés, une «fiche individuelle d'identification» à disposition des jurés. Sur ces documents destinés à la prise de notes, dont la confection devait s'achever hier, figureront systématiquement le nom et la date de naissance de l'accusé ainsi que sa photo et la qualification des faits reprochés – mais pas leur description détaillée, qui ne pourra être abordée qu'au cours des débats. «Autre particularité, complète le vice-procureur Hervé Lollic, la salle d'audience, spécialement conçue pour ce procès, a été dotée d'«îlots» réservés à un accusé (ou à un groupe d'accusés) lorsqu'il est entendu par la cour, afin que les jurés puissent identifier clairement la personne dont ils examinent les agissements.» Sur un autre plan, d'importants efforts ont été consentis au cours de l'instruction dans l'espoir d'épargner les 45 petites victimes qui étaient âgées de 6 mois à 12 ans lorsqu'elles ont été abusées par des adultes, entre janvier 1999 et février 2002. Au total, une quarantaine d'enfants – les autres étaient alors trop jeunes pour parler – ont en effet pu être filmés lorsqu'ils ont été entendus par les policiers puis par le juge. Grâce aux écrans installés dans la salle d'audience, ils devraient ainsi se voir épargner une nouvelle évocation, en public, de leur calvaire. Animé du même souci, l'avocat du conseil général du Maine-et-Loire, partie civile et administrateur ad hoc de 44 enfants, devrait demander cet après-midi un huis clos «aménagé» qui permettra à la presse, mais pas au public, d'assister aux débats. «Nous souhaitons en effet favoriser une prise de conscience collective tout en épargnant aux enfants la double peine d'être ensuite reconnus par leurs camarades de classe», justifie Me Alain Fouquet. Dans ce but, la plupart des médias sont convenus de désigner chaque accusé par son prénom suivi de la première lettre de son nom, tandis que de faux prénoms seront substitués à ceux des mineurs. Ultime particularité, les audiences se tiendront uniquement l'après-midi de 13 h 30 à 19 h 30. Afin, notamment, de permettre aux treize femmes détenues, qui ont dû être regroupées dans un établissement pénitentiaire de Nantes (Loire-Atlantique), à une centaine de kilomètres d'Angers, de faire la route chaque jour matin et soir pendant toute la durée du procès. <{POST_SNAPBACK}>
Ventura Posté 3 mars 2005 Signaler Posté 3 mars 2005 La France moisie existe. Je l'ai vue au procès d'Angers ! Charlie Hebdo s'attarde longuement dans le numéro d'il y a 3 semaines sur cette France là …
Chitah Posté 3 mars 2005 Signaler Posté 3 mars 2005 boubou a dit : La France moisie existe. Je l'ai vue au procès d'Angers !Charlie Hebdo s'attarde longuement dans le numéro d'il y a 3 semaines sur cette France là … <{POST_SNAPBACK}> Tiens je vais faire mon vilain en ce début d'après-midi. Les accusés, ils ont quoi comme genre de profil ethno-religio-national, juste pour savoir, non pas qu'il y ait dans mon esprit le moindre le lien entre un tel crime et de telles caractéristiques humaines, mais je m'interroge, je cherche à faire des constats, moi.
Ventura Posté 3 mars 2005 Signaler Posté 3 mars 2005 Chitah a dit : Tiens je vais faire mon vilain en ce début d'après-midi. Les accusés, ils ont quoi comme genre de profil ethno-religio-national, juste pour savoir, non pas qu'il y ait dans mon esprit le moindre le lien entre un tel crime et de telles caractéristiques humaines, mais je m'interroge, je cherche à faire des constats, moi. <{POST_SNAPBACK}> Ils ont le profils de beaufs salopards. Pas de méprise, je déteste cette France là, celle que décrit Flaubert ou Maupassant dans leurs romans et qui existe encore, ce type d'horreurs est là pour nous le rappeler !
Morrissey Posté 3 mars 2005 Auteur Signaler Posté 3 mars 2005 boubou a dit : Ils ont le profils de beaufs salopards. Pas de méprise, je déteste cette France là, celle que décrit Flaubert ou Maupassant dans leurs romans et qui existe encore, ce type d'horreurs est là pour nous le rappeler ! <{POST_SNAPBACK}> Boubou je t'aime bien mais là tu exagère, tu fais de ces acusées les reprsentant d'un partie de la population Française c'est absurde. Alors pour toi les beaufs sont tous des pédophiles en puissance, bonjour le collectivisme. L'expression Frances Moisie n'a aucun sens c'est juste une connerie de plus écrite par Sollers ( ancien Maoiste comme par hasard) mais c'est sur que l'on entend plus parler de ce qu'il se passe chez les beaufs que chez les notables, ça ne veut pas dire qu'ils vallent mieux.
Coldstar Posté 3 mars 2005 Signaler Posté 3 mars 2005 Citation les 45 petites victimes qui étaient âgées de 6 mois à 12 ans Putain, avoir des fantasmes sexuels sur un gosse de 6 mois
Chitah Posté 5 mars 2005 Signaler Posté 5 mars 2005 Morrissey a dit : c'est sur que l'on entend plus parler de ce qu'il se passe chez les beaufs que chez les notables, ça ne veut pas dire qu'ils vallent mieux. <{POST_SNAPBACK}> Exactement, je me souviens d'un dialogue que j'avais eu avec Zek, à propos des femmes battues: il semblait que l'etude que je lui proposai insistait au contraire sur le fait que les femmes battues se rencontraient souvent lorsque le mari était médecin, notaire, avocat. Il m'avait rétorqué que, comme par hasard, les professions "sympas" comme prof, intermittent du spectacle, ou les cracheurs de feu, eux, par contre, ne tabassaient pas leur femme!
LaFéeC Posté 6 mars 2005 Signaler Posté 6 mars 2005 N'emepche que ce genre d'affaire, où une bonne dizaine de femmes se retrouvent sur le banc des accusés foutent à mal les féministes au discours "les femmes sont de pov victimes…"
LaFéeC Posté 6 mars 2005 Signaler Posté 6 mars 2005 tiens, y'a pas d'arabes dans le box des accusés ??? (spécial dédicace !)
Ventura Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 Les suites d'une affaire gerbante qui m'avait particulièrement choqué à l'époque: http://fr.news.yahoo.com/050727/290/4iocl.html Dépêche REUTERS trouvée sur Yahoo! ANGERS (Reuters) - Après neuf jours de délibéré, la cour d'assises du Maine-et-Loire a commencé à Angers à prononcer les premières peines contre les 39 hommes et 26 femmes jugés pour viols, agressions sexuelles et proxénétisme sur 45 enfants. Eric J., 39 ans, considéré comme l'un des principaux organisateurs du réseau de pédophilie qui a sévi à Angers entre janvier 1999 et février 2002, a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle, dont 18 ans de période de sûreté. L'avocat général avait requis 30 ans de réclusion à son encontre. Après le prononcé de sa peine, Eric J., qui était jugé pour viols, agressions sexuelles et proxénétisme sur plusieurs mineurs et était passible de la perpétuité, a pris à partie son avocate. Plusieurs gendarmes ont dû intervenir pour le maîtriser et l'expulser de la salle d'audience. Jean-Marc J., 41 ans, frère d'Eric, également passible de la récidive, a été condamné à 26 ans de réclusion, dont 17 ans de sûreté. Franck V., 36 ans, et Patricia V., 32 ans, accusés de viols, agressions sexuelles et proxénétisme sur plusieurs mineurs dont leurs propres enfants, ont été condamnés respectivement à 18 ans de réclusion criminelle, dont une période de sûreté de 12 ans, et à 16 ans de réclusion criminelle. Le ministère public avait requis des peines de 20 ans et 18 ans de réclusion criminelle contre ces deux accusés, considérés eux aussi comme figurant parmi les principaux instigateurs du réseau. Philippe V., 59 ans, père de Franck et passible d'une peine de prison à perpétuité pour viols et agressions sexuelles en état de récidive, a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle, dont 18 ans de sûreté. L'avocat général avait requis 30 ans de réclusion. La lecture du verdict de la cour a débuté à 16h00. Les neuf jurés titulaires (5 hommes et 4 femmes) étaient logés et tenus au secret depuis le 18 juillet dans les locaux d'une école militaire à Angers, avec leurs sept suppléants, le président de la cour et ses deux assesseurs. Pour rendre ce verdict, le jury a répondu à 1.972 questions concernant la culpabilité des 65 accusés - un cas a été disjoint pour raison de santé.
timburton Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 Chitah a dit : Exactement, je me souviens d'un dialogue que j'avais eu avec Zek, à propos des femmes battues: il semblait que l'etude que je lui proposai insistait au contraire sur le fait que les femmes battues se rencontraient souvent lorsque le mari était médecin, notaire, avocat.Il m'avait rétorqué que, comme par hasard, les professions "sympas" comme prof, intermittent du spectacle, ou les cracheurs de feu, eux, par contre, ne tabassaient pas leur femme! <{POST_SNAPBACK}> Et il avait raison.
timburton Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 Chitah a dit : Tiens je vais faire mon vilain en ce début d'après-midi. Les accusés, ils ont quoi comme genre de profil ethno-religio-national, juste pour savoir, non pas qu'il y ait dans mon esprit le moindre le lien entre un tel crime et de telles caractéristiques humaines, mais je m'interroge, je cherche à faire des constats, moi. <{POST_SNAPBACK}> La proportion inverse que pour l'excision, autre sévice sur enfants ( enfin, sur filles, ça compte moins, tout de suite…)
Galaad Posté 27 juillet 2005 Signaler Posté 27 juillet 2005 timburton a dit : Et il avait raison. <{POST_SNAPBACK}> Bertrand Cantat n'exerçait pas une profession "sympa", peut-être ? Pardon, c'est du mauvais esprit.
Chitah Posté 28 juillet 2005 Signaler Posté 28 juillet 2005 Rocou a dit : C'est quoi l'intérêt de ce fil? <{POST_SNAPBACK}> Cela permet de dire que vraiment, c'est horrible ce qui s'est passé, et que vraiment, il faudrait plus jamais ça, et que vraiment, la vie est trop injuste, et que vraiment, s'attaquer à des enfants, c'est vraiment, mais alors vraiment, mais alors vraiment……. Si ça avait été des arabo-musulmans, il y aurait eu beaucoup de choses à dire, et de concepts à tirer. Personellement, je n'irai pas sur ce terrain qui consiste à tirer des conclusions essentialistes d'un faits divers. Laissons ça à qui vous savez.
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