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Eagle

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Messages postés par Eagle

  1. Les villes de 50 habitants n'ont pas besoin de cinémathèques à 5 étages etc.

     

    Et que fais-tu de l'exception culturelle francaise et du droit a l'egalite d'acces aux cinematheques a 5 etages ? :P

     

    Plaisanterie mise a part, je suis evidemment d'accord avec toi... Le liberalisme pourrait ainsi venir d'en bas (niveau local), comme il ne vient pas d'en haut (niveau national) en France...

     

    Cela dit, connaissant le clientelisme exacerbe de tres nombreux maires en quete permanente de reelection, c'est pas gagne...

  2. donner plus de missions aux mairies, tout en diminuant leur nombre en les regroupant.

     

    Et pourquoi pas plutot donner MOINS de missions aux mairies, tout en diminuant leur nombre en les regroupant ? :)

     

    Il faut evidemment simplifier tres largement ce ridicule mille-feuille administratif typiquement francais, mais il faut aussi et surtout proceder a un large desengagement de l'Etat, qui n'a pas besoin d'etre toujours la au-dessus de l'epaule des individus pour tout controler a tout instant...

  3. La taxe sur les transactions financieres a diminue de 10% les volumes echanges a la Bourse de Paris...

     

    Cette taxe a rapporte deux fois moins que prevu en 2013...

     

    Les socialistes francais ne comprendront decidement jamais que trop d'impot tue l'impot... et l'economie !

     

     

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    http://patrimoine.lesechos.fr/patrimoine/placement/actu/0203423175982-la-taxe-tobin-francaise-a-reduit-de-10-les-volumes-662683.php

  4. Le problème des libéraux c'est qu'on n'est pas séduisant, on propose pas de vision sympa du futur. On n'émet quasiment que des plaintes et des promesses de baisser les impôts et de redonner du travail. Mais on ne dit jamais quel travail ou ce que les gens y gagneront de concret en terme de niveau de vie et de bien être.

     

    Contrairement aux autres politiciens francais, le choix des liberaux, c'est de ne pas vendre des reves, de ne pas promettres des reves, mais de vouloir mettre en place les conditions qui permettront a chaque individu de realiser ses propres reves, d'apres ses propres choix de vie...

  5. Le niveau de l'euro est élevé pour la France qui a une production de moyenne gamme et trop faible pour l'Allemagne et son haut de gamme. Ce sont juste les joies quotidiennes de la monnaie unique et d'un pays qui refuse de voir qu'une monnaie unique dans un marché commun entraîne des concurrences fiscales et économiques entre états. Les solutions sont connues et ne passent pas par une dévaluation.

     

    Le caractere "one size fits all" de l'euro a effectivement les consequences que tu exposes, et c'est d'ailleurs une des raisons qui avait pousse Thatcher a s'y opposer a l'epoque.

     

    La devaluation de l'euro dont je parlais sera liee au niveau trop eleve de la dette publique de la France, mais aussi de celles de l'Allemagne et d'un certain nombre d'autres pays europeens...

     

    S'il est vrai que le niveau de l'euro est trop eleve pour la France qui a une production de moyenne gamme, je pense aussi que Valls utilise cet argument pour vendre, de maniere positive, la future devaluation de l'euro liee a l'importance de la dette publique. Les deux phenomenes ne sont pas directement lies, mais Valls utilise l'un pour justifier indirectement l'autre dans sa strategie de communication...

     

    Plutot que de dire que les socialistes ont depense de maniere irresponsable pendant des decennies, ce qui sera la cause de la future devaluation, ils preferent la justifier a l'avance comme etant une bonne chose pour l'economie, meme si les mecanismes economiques sont evidemment plus complexes que ca...

  6. Les Allemands n'auront en fait pas le choix.

    Etant donne l'exposition de leurs banques sur la dette francaise et surtout, la taille de leur propre dette, ils n'ont pas d'autre choix que de laisser l'euro perdre de sa valeur.

     

    La question serait encore de savoir quelles contreparties les allemands exigeront du gouvernement francais s'ils acceptent cette forte devaluation de l'euro...

     

    Je sens que l'expression "perte de souverainete" va se retrouver frequemment dans les discours horrifies des politiciens francais dans les annees a venir...

  7. Exactement, la mauvaise dette rend la moins mauvaise dette plus attractive.

     

    La seule chose qui peut empecher une remontee des taux c'est une intervention massive de la BCE, s'engageant a acheter tout ce qui ne se place pas. Il me semble que c'est deja le cas mais dans des proportions plutot faibles.

    La BNS est aussi acheteuse, dans le but de maintenir le change EUR/CHF au-dessus de 1.2. Je ne sais pas non plus ce que ca represente en terme de volume sur la dette totale emise.

     

    Il me parait assez clair que c'est ce qui va se passer, la France ne pouvant pas etre "sauvee" a la maniere de la Grece ou de l'Espagne pour des raisons de taille d'economie. La question qui se pose est de savoir jusqu'a quel point l'euro pourra resister a une emission massive de cash par sa banque centrale (on parle ici de reelle injection de cash, pas simplement d'un QE ou d'un swap d'actifs).

    Etant donne la taille du probleme, il faudra soit un hair cut sur la dette (improbable a mon avis) soit un hair cut deguise via une forte devaluation de l'euro.

     

    Mais je suis presque certain d'un truc: rien ne se reformera en profondeur, cf la Grece. L'etat diminuera tout ce qu'il est possible de diminuer (retraite, remboursement secu, assurance chomage etc...) mais ne corrigera rien du tout en terme de domaine d'influence.

    Reste a savoir si la base revolutionnaire historique du pays renouera avec ses habitudes des siecles derniers.

     

    Mais je ne suis pas sur que les allemands soient tres chauds pour donner leur aval a une emission massive de cash par la banque centrale et encore moins a une forte devaluation de l'euro... Cette derniere plairait bien a Montebourg qui la reclame depuis des annees, mais assurement beaucoup moins a Merkel et aux autres dirigeants allemands...

     

    C'est d'ailleurs probablement pour cela que l'Allemagne se fait de plus en plus insistante sur la necessite de reformes structurelles en France, que ce soit par la voix de son gouvernement ou de la Fondation Bertelsmann...

     

    Mais je ne pense pas non plus que le gouvernement francais actuel soit pret a realiser de quelconques reformes structurelles... D'apres les derniers echos relayes dans la presse aujourd'hui, il semblerait effectivement qu'on se dirige en France vers des baisses des depenses sociales, notamment au niveau de la Secu, mais rien au niveau d'une redefinition du perimetre de l'Etat, ni de veritables reformes liberales qui transformeraient en profondeur le modele economique francais et permettrait de lui redonner un avenir plus radieux !

  8. Sauf que les taux d'interets sur le marche ne se decretent pas, ils representent la prime de risque sur l'investissement dans la dette d'etat du pays en question.

    Donc actuellement, soit la France continue son chemin vers plus de dettes, donc plus de difficultes economiques et les taux montent car la dette devient plus risquee. Soit le reste de l'economie repart et la cette meme dette devient de moins en moins interessante et les taux remontent aussi.

    Si l'on combine les deux options, il est extremement probable que la dette devienne de plus en plus difficile a placer dans les annees qui viennent et avec le gros du rollover a venir, ca risque de secouer un peu...

     

    Analyse tres juste !

     

    J'ajouterais que, si la France a beneficie de taux historiquement bas ces dernieres annees, c'etait non seulement a cause de la crise economique (qui rendait d'autres placements, notamment boursiers, peu surs), mais aussi parce que la dette de la France etait percue comme relativement plus sure que celles de la Grece, du Portugal, de l'Espagne ou de l'Italie...

     

    Mais, si des pays comme l'Italie se reforment en profondeur dans les annees a venir, et que la France refuse d'effectuer des reformes structurelles, la situation economique de la France se degradera encore, sa dette deviendra moins sure que d'autres et les investisseurs s'en detourneront pour lui preferer les investissements boursiers ou les emprunts d'autres pays plus credibles et plus surs, d'ou une tres probable remontee des taux d'interet...

  9. Voici une autre affiche de propagande du PCF datant de 1980...

     

    Il est interessant de voir qu'a l'epoque, ils faisaient systematiquement reference au monde ouvrier, dans la tradition marxiste du proletariat, chose qu'ils ont completement abandonne durant ces deux dernieres decennies, pour s'orienter davantage vers les bobos, les artistes, les fonctionnaires, les profs, les intermittents du spectacle, les beneficiaires des regimes speciaux, etc.

     

     

    image5.jpg

  10. Encore la faute des politiciens.

     

    A la place de Chirac, j'aurais envoyé les huissiers de Matignon chercher le fonctionnaire pour le relever de ses fonctions. Le problème : parmi eux se trouvent des potes de promo de Chirac, donc il a dû hésiter.

     

    Entierement d'accord, mais dans la fonction publique francaise, on semble plus enclin a sanctionner une personne comme Aurelie Boullet (alias Zoe Shepard) que ce genre de hauts fonctionnaires dont parlait Hayek's plosive...

  11. Un bon exemple de politicard deconnecte de la realite est le nouveau ministre de l'economie, Arnaud Montebourg...

     

    Lors de son voyage en Allemagne aujourd'hui, il vient de declarer :

    "La question des comptes publics est accessoire par rapport a la croissance. La croissance, c'est elle qui cree les emplois. Les comptes publics, ca ne cree aucun emploi, ca peut meme en detruire. C'est le message que j'adresse a mes amis allemands."

     

    Un bel exemple de keynesianisme, qui pourtant ne fonctionne pas en economie ouverte et encore moins dans un pays aussi surendette que la France...

     

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/couacs/2014/04/07/25005-20140407ARTFIG00264-premier-couac-a-bercy-entre-michel-sapin-et-arnaud-montebourg-sur-les-deficits-publics.php

     

    Il est a noter au passage que, pour aller en Allemagne, Montebourg et Sapin ont chacun voyage dans leur propre avion... Bel exemple de gaspillage des deniers publics, mais bon, cette question est "accessoire", alors ils en profitent, puisque c'est le contribuable qui regale...

  12.  

    Mais fort heureusement, les taux finiront fatalement par remonter et là il ne sera plus possible de maintenir l'actuel statu quo mortifère.

     

    C'est exact en effet...

     

    Mais, a ce moment la, quand les taux remonteront, il faudra encore voir quelles reformes seront faites exactement...

     

    Est-ce que les politiques raboteront juste a la marge les depenses sociales, les depenses de sante, etc., tout en continuant a augmenter progressivement la pression fiscale, pour tenter de perpetuer un systeme qui deviendra de plus en plus bancal ?

    Ou est-ce qu'ils feront enfin des reformes structurelles qui permettront a l'economie francaise de redemarrer reellement apres une douloureuse phase d'ajustement et d'assainissement ?

     

    Et comment la population encore largement habituee a ce modele socialiste reagira a ces situations, alors que les habituels mouvements extremistes jeteront forcement de plus en plus d'huile sur le feu ? Et quid des populations habituees aux systemes d'assistanat et autres trappes a pauvrete ?

     

    La societe francaise est largement scelerosee, bloquee et verrouillee a tous les niveaux par toutes sortes d'organisations (syndicats, agences, corporations, associations, EdNat, Secu, etc.). Dans quel sens vont-ils evoluer ou dans quelle mesure pourront-ils refuser toute evolution ?

  13. L'interview de Bartolone dans Le Monde aujourd'hui va tout a fait dans le sens de ce dont on parlait plus haut...

     

    "En premier lieu, l'Europe. (...) nous ne demandons pas un sursis, nous demandons du realisme. Il ne s'agit pas de ne pas se moderniser ou de ne pas assainir, mais les conditions de la remise en place ne doivent pas tuer l'objectif. Nous ne pouvons sacrifier la France a l'Europe liberale."

     

    http://www.lemonde.fr/politique/article/2014/04/07/claude-bartolone-ne-pas-sacrifier-la-france-a-l-europe-liberale_4396774_823448.html

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