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Messages postés par Brice.A
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Il y a 7 heures, Vincent Andrès a dit :
Pour Heinlein,
certains auraient des sources numériques de ses bouquins ?
Torrent ou autre.
Je crois que j'en ai une bonne trentaine en format epub.
Je peux te les envoyer par mail dès que j'arrive à mettre la main dessus, si tu veux.
->MP
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Le 09/09/2017 à 15:32, Hugh a dit :
Intéressant:
Sur "google trends" j'ai cherché "Ludwig von Mises" et les endroits où il est très recherché sont (dans le monde entier): Brésil, Guatemala, Bolivie, Venezuela et Peru.
En Europe: Suède, Portugal, République Tchèque, Espagne et Austria.
France est la position 53° (entre 63), avec Russie et Maroc.
Intéressant !
A vérifier mais je me demande si ce ne serait pas en partie en lien avec les implantations du Mises Institute.
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il y a 1 minute, Lancelot a dit :
Ben oui du coup de mon point de vue il devient un personnage manipulateur, hypocrite, immoral (alors qu'au début il était amoral, ou du moins étranger à la morale humaine).
Je suis d'accord, le personnage devient plutôt malsain.
Je préfère quand il est sous la coupe de Jubal
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il y a 29 minutes, PABerryer a dit :
Ce phénomène se retrouve t il dans des pays comme l'Argentine ou les Philippines? Si c'est non arrêter vos explications de comptoirs, on dirait un journaliste d'Arte entrain d'expliquer l'économie libérale.
Remarque agréable, merci
On retrouve un très fort pessimisme en Argentine, ainsi qu'une société très hiérarchisée aux Philippines. Pour le reste, je n'en sais rien.
Dans le cas de la Pologne et du Portugal, je ne liais pas ces traits au catholicisme, je me contentais de citer les points communs.
En outre, je ne suis pas en train d'expliquer les causes de la potentielle proximité culturelle Portugal/Pologne, mais de citer les points communs relevés par une étude empirique d'un sociologue pour le compte d'IBM, le résultat étant surprenant.
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il y a une heure, Extremo a dit :
Seriously ?! Et pourquoi donc ?
En plus du catholicisme, je crois que deux des principaux points communs étaient le caractère désabusé/pessimiste et le fait d'accepter très facilement les inégalités et les hiérarchies sociales (trait que l'on retrouve dans l'usage des titres au Portugal). Bref, on sent que le déclin, puis Salazar, sont passés par là. Quant à la Pologne, je connais très mal, je ne sais pas d'où ça vient.
Pour revenir au sujet, les deux pays ont, selon le sociololgue, une dimension largement moins viriliste que leurs voisins respectifs. Mais je ne sais plus comment il définissait cette dimension. Je crois que cétait lié à l'esprit de compétition VS l'empathie. Ce qui expliquerait en partie le côté moins lourdingue avec les femmes.
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Il y a des pages intéressantes de Philippe Muray sur la littérature comme négation. Même si je ne partage pas sa passion pour Flaubert.
« Il faut dire merde à la société – sinon pas de littérature. Tout ce qu’on embaume sous le nom de « livres » ou de « grands écrivains » a dit merde, à un moment, au monde qui était contemporain de ces livres ou des écrivains."
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Je faisais l'innocent mais je suis Portugais, je voulais avoir votre avis sur la question
J'avais lu une étude comparative sur les cultures nationales, réalisée par un "sociologue du travail" (oui, ça fait peur) qui bossait pour IBM. Le résultat était assez amusant : si je me souviens bien, les deux peuples les plus proches culturellement étaient les Portugais et les Polonais.
Voilà qui confirme vos différentes idées sur l'importance du catholicisme au Portugal et le caractère non-méditerranéen. J'ajouterais le complexe face au voisin historiquement plus important, pour les deux pays, mais je m'éloigne un peu du thread.
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Le 02/08/2017 à 18:11, Gilles a dit :
En Allemagne, il n'y a franchement pas ces problèmes de harcèlement comme en France (à part à Cologne au nouvel an). Autant la plupart des nanas que je connaissais en France faisaient gaffe au danger de la rue et aux agressions sexuelles (particulièrement à Paris), autant ici c'est un plaisir de devoir parfois expliquer à une nouvelle Française que oui, elle peut se balade seule la nuit sans souci. La différence c'est juste la culture latine Vs culture orthodoxe et le respect associé.
On entend souvent que la différence tient à la culture latine. Ce que je ne comprends pas, dans ce cadre-là, c'est que le harcèlement de rue est quasiment inexistant au Portugal, et que les filles peuvent se promener à 2h du mat à Lisbonne, seules, sans aucun problème. Quelle est la différence entre le Portugal et les autres pays du pourtour méditerranéen ?
Le 08/08/2017 à 22:02, Wayto a dit :https://m.slate.fr/story/149598/personne-ecrit-de-manifeste-anti-diversite-google
Un bon article de SlateEn même temps l'auteur écrit également dans Causeur. On n'est pas dans du gros féminisme de gauche qui tâche.
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il y a 3 minutes, Solomos a dit :
Sur Paris intra-muros, il y a seulement Tir 1000 (métro Chevaleret) pour tirer avec des calibres standards.
ASCE je vois sur leur site que c'est air comprimé et 22LR only.
C'est bien pour débuter (et pour le porte-monnaie).
Merci, j'avais en effet loupé cette info.
Je débute, mais je préférerais tester autre chose que l'air comprimé...
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Quelqu'un connaît le club de tir ASCE à Gare de l'Est ? Je cherche un stand pas trop loin de mon travail et sur Paris ce n'est pas la folie...
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il y a 3 minutes, Bézoukhov a dit :
Vous avez lu Qu’est-ce que le conservatisme ? de Jean-Philippe Vincent ? La comparaison entre libéralisme et conservatisme fait partie de la promesse du livre. Pour l'instant j'en suis au premier tiers et c'est très intéressant.
Pour ceux qu'un livre "pour les nuls" intéresse, je viens de finir Introduction à la Politique Moderne de Philippe Bénéton
Le premier est sur ma liste en effet Je ne connaissais pas celui de Bénéton, je me le note, merci !
il y a 4 minutes, Bézoukhov a dit :Si je devais trouver une divergence entre les deux mouvements, j'irai probablement chercher dans la manière dont on appréhende l'égalité. Le conservateur, un peu dans la lignée de Tocqueville, considère que liberté et égalité sont incompatibles et souhaite conserver une forme, disons, aristocratique de l'autorité (ça ne veut pas dire que les chefs sont des nobles).
J'avais lu un texte de Nemo qui disait à peu près ça (Nemo déteste Tocqueville).
Sinon, j'ai trouvé ce texte assez intéressant sur le sujet : https://nicomaque.com/2015/02/13/tocqueville-et-les-fondements-philosophiques-du-liberalisme/
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Je viens d'écouter les trois premiers épisodes.
C'est intéressant, mais le journaliste est insupportable. Il est médiocre, ses questions tombent toujours à côté, et il ricane dès qu'il pense avoir saisi une contradiction dans une pensée qui le dépasse largement. Et je dis ça sans être le moins du monde randien.
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il y a 23 minutes, Jukebox a dit :
Quelqu'un ici a déjà lu Finkielkraut ?
J'avais lu ses livres sur l'amour et je l'ai vu en conférence sur le même sujet. Agréable, érudit, sans plus.
Par contre je n'ai jamais eu le temps de lire ses livres "politiques". Le coût d'opportunité est trop élevé...
il y a 10 minutes, PABerryer a dit :Un GK est infiniment plus constructiviste/etatiste qu'un Scruton.
+1
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il y a 2 minutes, Rincevent a dit :
Oui, le seul auteur conservateur qui soit encore plus proche est sans doute Oakeshott (au final, il y a l'épaisseur d'une feuille de papier à cigarettes entre Oakeshott et Hayek).
Pour le coup je connais mieux Scruton. Tu aurais un livre à me conseiller pour commencer Oakeshott ?
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il y a 22 minutes, PABerryer a dit :
Je suis dans le Green Philosophy de Scruton. C'est très intéressant mais je remarque aussi que c'est très très proche du libéralisme. Il y a une grande partie du conservatisme qui partage beaucoup de choses avec le libéralisme. In fine cela renforce mon impression que l'option progressiste de certains mouvement liberaux est un cul de sac.
Le conservatisme de Scruton est peut-être l'un des plus proches de nos idées. Est-ce que ça serait le cas avec un autre conservateur anglo-saxon pris au hasard ?
Si tu as des exemples de divergences que tu aurais identifiées entre libéralisme conservateur et conservatisme libéral à la Scruton, je serais très intéressé.
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Tout de même, cette volonté d'empêcher les garçons de jouer au foot...
De là à penser que les féministes françaises sont à la solde des Portugais et souhaitent que la France continue de perdre les finales de Coupe d'Europe, il n'y a qu'un pas (que je franchis allègrement, mais sans prendre trop de place).
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il y a 7 minutes, cedric.og a dit :
Tu considère ce sport comme barbare, et a forcieri leurs joueurs comme barbares. Tu discrimines cette communauté et c'est injuste. Il faut, dans le respect de la Citoyenneté et du Vivre Ensemble, instaurer l'obligation pour les filles, ainsi que pour le directeur, de jouer au foot.
Edit : et pour toi aussi. Na.
Je te trouve bien barbarophobe... Tu devrais avoir honte !
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Je propose d'augmenter le budget du Ministère de l'Education et de faire valoir le droit de préemption pour acquérir tous les terrains limitrophes des écoles publiques.
Ainsi, l'Etat stratège pourra installer des terrains de football pour celleux qui souhaitent pratiquer ce sport barbare, sans que le vivre-ensemble ne soit menacé.
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Personnellement je jouais au foot pendant la récré. En plus de ça je suis blanc, catholique, mâle cisgenre, hétéro et capitaliste.
Je vais de ce pas me livrer aux autorités.
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Il y a 3 heures, NoName a dit :
Honnêtement je trouve que le style de Rand est très supportable. C'est fluide et assez direct, ça en fait pas des tonnes, c'est juste très naïf par moment dans l'écriture.
C'est pas un grand style mais ça reste correct.
Après on dit que les personnages sont psychologiquement pas subtils etc... Mais des gens dont la psychologie est pas subtile c'est loin d'être rare
C'est plutôt le côté manichéen des personnages que je trouve légèrement lourd. On a de vrais héros parfaitement bons, qui ne font aucun compromis, et des méchants très méchants, lâches et laids.
On retrouve d'ailleurs ce problème chez le fanboy de Rand qui a écrit la célèbre fresque d'heroic fantasy L'épée de vérité. Comme quoi, le manichéisme lourdingue, en mode kalos kagathos mal compris, c'est fréquent chez les randiens.
(On ne dirait pas comme ça mais j'aime bien Ayn Rand)
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Il y a 4 heures, Johnathan R. Razorback a dit :
Je ne suis pas d'accord, les 100/150 premières pages ont une atmosphère étrange et vaguement oppressante, mais ensuite l'intrigue se met en place, les personnages se multiplient, et on passe plutôt à la partie "triller" du roman qu'à une ambiance apocalyptique (qui revient d'ailleurs plus loin, mais en beaucoup plus dynamique).
Je dirais même à la réflexion que le début est la partie la moins intéressante.
Je suis d'accord en partie : le début est la partie la moins intéressante. Mais si le style légèrement naïf est insupportable au lecteur dès les premières pages, je ne pense pas que la suite, certes plus dynamique, lui rende la lecture agréable.
De mon côté j'ai moins aimé la partie thriller, somme toute assez classique.
Par contre j'ai adoré l'ambiance apocalyptique (mais beaucoup plus dynamique, comme tu le dis bien) de la dernière partie.
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à l’instant, Johnnieboy a dit :
Je ne l'ai jamais lu donc je ne peux rien en dire. À part quelques extraits qui avaient l'air mauvais.
J'ai l'impression que c'est un livre qui s'apprécie dans ses longueurs. Il faut rentrer dedans pour aimer. Les extraits sont pourris parce qu'on n'est pas plongé dans l'ambiance.
Et pour le coup l'atmosphère apocalyptique est forte. Qu'on aime ou pas le livre, on en conserve toujours une forte impression.
Après, si on n'accroche pas au bout de 100 pages, je crois que ça ne sert à rien d'insister.
(dernier argument en faveur du livre : ça reste un superbe cadeau de troll à offrir pour l'anniv d'un ami gaucho)
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il y a 33 minutes, Johnnieboy a dit :
Le bouquin n'est pas un navet, aussi ? S'il ne parlait pas de nos idées, tu le trouverais intéressant ?
Je crois savoir qu'il s'agit d'un vieux débat ici, et que nous ne serons jamais tous d'accord.
Je ne sais pas si j'aurais aimé s'il ne parlait pas de nos idées, puisque j'aurais du mal à "m'extraire" de mes propres idées, justement.
C'est vrai que le style est lourd parfois (souvent?), mais le côté grande fresque, qui rappelle un petit peu la littérature russe, a son intérêt.
J'ai également trouvé un intérêt dans la description psychologique des collectivistes. Certes, Ayn Rand n'a pas la subtilité d'un Dostoïevski...mais aucun auteur contemporain n'a cette subtilité.
En tout cas, le film est une énorme bouse, et je crois que personne n'a jamais dit le contraire
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Le 22/07/2017 à 02:49, Rincevent a dit :
Ayn Rand a passé une bonne partir des dernières années de sa vie à faire cet exercice. Elle voyait notamment Francisco d'Anconia incarné par Alain Delon.
C'est drôle, j'imaginais justement Francisco d'Anconia avec la tête d'Alain Delon !
J'espère qu'un bon réalisateur sortira la Grève au cinéma, un jour. Parce que la version existante est un sacré navet !
Mes lectures du moment
dans Lectures et culture
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Je ne sais pas si ça répond parfaitement à ta question, mais ça reste intéressant pour ce qui est du blocage anti-libéral : http://www.institutcoppet.org/2013/01/25/pourquoi-les-intellectuels-naiment-pas-le-liberalisme-boudon