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madaniso

Yabon Nonosse
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Tout ce qui a été posté par madaniso

  1. 1. Et bien, ça peut passer par des actions simples comme privilégier les services privés aux services publics (Quand on en a la possibilité). Choisir sa destinée en fonction de ses ambitions (Et pas forcément celles de nos parents ou de la société), avoir la capacité de se remettre en question régulièrement et de remettre en question ce qu'il y a autour de nous. C'est fatiguant mais nécessaire. Quand tu penses avoir fait le bon choix, soit certain que c'est ton choix et pas celui d'une influence extérieur qui veut te ralier à son mouvement (Ex: Le discours très séduisant des syndicats de mon entreprise qui d'un coup s'interessaient à moi il y a 2 semaines parce que c'était les élections). 2. Si, mais pour se faire comprendre, on est obligé de passer par ce canal. Je n'attache aucun importance aux responsables politiques, mais beaucoup d'autres personnes n'en sont pas capables, alors on doit s'adapter. 3. Et bien, je ne pense pas qu'à 5 ans, on peut être indépendant de ses parents, mais à 20 ans oui. C'est à cet age que je suis parti de chez moi, milieu rural pour venir à Paris. Les seules choses utiles que j'ai appris à l'école sont lire, ecrire et compter, programme de CP jusqu'au CM2. Tout le reste m'a freiné, n'était qu'illusion. Le collègue et le lycée m'ont programmé à ce que l'Etat attend de moi (le vote est sacré, la démocratie est la plus belle chose qui nous soit arrivée, l'esclavage, l'holocauste, les syndicats). Comme je n'étais pas forcément d'accord avec tout ça, je ne travaillais pas très bien et automatiquement, on m'a dit qu'il fallait que j'aille en filière professionnelle, blabla. Ensuite, en étude secondaire, j'ai voulu me dirriger dans une filière un peu différente de ma prédestinée mais on m'a mis des batons dans les roues (Pas assez de place, Ha bon ? Pourtant je paye mes impôts ? L'école pour tous c'est du flan ?) et j'ai dû me rabattre sur le privé avec un prêt étudiant. On peut se dire, c'est la vie, ce n'est pas facile. Mais non, il faut être capable d'analyser pour comprendre mes erreurs (Parce que j'en ai fait) mais aussi celle du système. J'ai un ami qui travaille dans une banque et m'a fait part du discours de son directeur. Son directeur lui explique que ce qu'il recherche chez les gens ce n'est pas des compétences mais une logique de pensée qui lui permette de postuler dans n'importe quelle service de son entreprise. Les compétences ? Il suffit d'une formation pour les acquérir. C'est exactement ce que je pense et pourtant en France, la majorité du budget de l'éducation nationale est destiné à l'école/lycée/universite et une poignée à la formation professionnelle. L'école nous condamne à un métier prédestiné alors qu'on pourrait se former toute notre vie pour avoir l'opportunité de faire plusieurs choses et surtout de faire baisser le chômage en s'adaptant aux besoins de l'époque.
  2. Pour Debord ça risque d'être un peu compliqué, c'est en recoupant plusieurs interview sur lui qu'il a été mis en lumière que Michèle Bernstein par l'intermédiaire de son père avait financé plusieurs projets pour Debord. Après, j'imagine que comme il avait lancé son petit business il pouvait être indépendant financièrement. Pour Max Stirner, Wikipédia suffit.
  3. Atteindre mon idéal est à la fois simple et complexe. Mon idéal est avant tout personnel donc je peux très bien me comporter de manière plus libéral au quotidien et cela me suffira. Après comme je l'ai dis au début, l'aspect politique ne m'interesse guère. A ce moment, il faudrait par exemple que je sois riche ou dans une situation financière confortable et peut être alors que pourrais diffuser la bonne parole sous forme de lobby (Pour baisser les impots par exemple). Si on regarde l'histoire de l'homme, il n'y a jamais eu de période ou les hommes étaient totalement libres les eux des autres en tant qu'individus. Il y a toujours eux des dominants et des dominer et même si nous arrivons a mettre en place un système libéral, ces libéraux représentant le peuple, deviendront un jour ou l'autre corrompu. La question est très complexe. Dans le livre la Grève d'Ayn Rand, les entrepreneurs libéraux deviennent des demi dieu, ils deviennent indispensables au système, mais la bataille tout au long du livre se passent entre les gentils entrepreneurs et les méchants politiciens. Le peuple lui attends et souffre tout au long de l'histoire et il ne s'est pas plus émanciper à la fin. La majorité des gens préfereront toujours répondre à une autorité que prendre réellement leur vie en main, car c'est quelque chose qui fait très peur.
  4. Oui Guy Debord, c'est assez compliqué à lire et effectivement il faut connaitre un peu l'univers autour pour bien comprendre mais en tant que débutant, ça m'a donné quelques clés. Par exemple, au niveau des révolutions socialistes, cela m'a permis de comprendre la nature première du socialisme. Comme pour le mot libéral, le mot socialisme est mal utilisé en France et dans le monde car une fois de plus, il mettrait en lumière l'inutilité du système politique en place. Vous connaissez peut être cette vidéo. Cette vidéo, c'est aussi le début de ma remise en question et comme il donne des exemples d'entrepreneuriat, ça m'a encore plus parlé. Debord comme Stirner sont des provocateurs et des idéalistes. La question qu'il faut se poser et que je me suis posé c'est de quoi vivait ces gens qui défendent une forme d'égoïsme ou balance des phrases comme "ne travaillez jamais". Ce que est troublant c'est que tout les deux à deux époques différentes se sont mariés avec des femmes très riches et les ont ruinés par la suite. Effectivement c'est très égoïste, mais ça renforce cette idée que tout les grands penseurs viennent soient de la haute société et peuvent se libérer du salariat pour devenir écrivain, soit ils se créer une situation confortable pour écrire en toute tranquillité.
  5. Bienvenue (Même si je me suis inscrit après toi !) Parler de libéralisme sur le thème de la sécurité, ça doit être très interessant. J'avoue que ça fait pas parti de mes priorités, mais c'est un très bon sujet.
  6. En France, maintenant que les hamburgers sont consommés par toutes les classes, je trouve qu'un concept haut de gamme ferait un carton. Après c'est toujours pareil, moins de monde, mais plus de marge. Parce que même si je fais pas parti de la haute société, il y a parfois, j'ai du mal au Macdo. Ils disent venez comme vous êtes...
  7. Bonjour à tous, J'ai trouvé ce forum un peu par hasard sur le web, les libéraux sont tellement rares en France et comme j'ai vu que le forum avait l'air sympa et très actif, je me suis inscrit. J'ai 26 ans et j'ai mis du temps à m'intéresser au libéralisme. Je vais raconter un peu mon parcours sur le sujet. Avant mes 20 ans, j'étais comme la majorité de gens à m'interesser à la politique et j'étais plutôt Centre Droit (2007 Bayrou au premier tour, Sarkozy au second). Bon j'ai été déçu, c'est ma première élection présidentielle à 18 ans et j'ai vu que beaucoup de promesses n'étaient pas tenu. En parallèle, j'ai commencé à lire grâce à mes études, des textes qui m'ont poussé à réfléchir. J'ai lu "La société du spectacle" de Guy Debord. Pas grand chose à voir avec le libéralisme, mais ça m'a permis de voir comment la société fonctionnait un peu, j'ai aussi lu, "La société de consommation" de Baudrillard, moins extrème mais tout aussi interressant. J'ai par la suite pris conscience que le monde politique était inutile et que les citoyens pouvaient se débrouiller par eux même, mais beaucoup préfèrent se reposer sur un guide (Même mauvais) que prendre leur vie en main, leurs responsabilités. A ce niveau là, je me prenais un peu pour un anarchiste mais les clichés du mec un peu "Peace ans Love" qui refuse de bosser ne m'allait pas du tout. J'ai donc laisser la question en suspens. Puis j'ai lu deux livres très importants. L'unique et sa Propriété de Max Stirner m'a permis d'assumer mes idées libérales et mes ambitions. Ce livre va parfois un peu loin, mais c'est tellement bon de ne plus se limite à la langue de bois du politiquement correct. En parallele, je me suis installé en région parisienne et j'ai fréquenté de jeunes entrepreneurs qui m'ont donné la fibre entrepreneuriale. Pour l'instant je suis salarié, mais j'observe les opportunités autour de moi ! J'aurai même un projet d'application mobile à vous soumettre dans un autre sujet pour libéraliser un peu plus le marché du travail. Avec des étoiles plein les yeux, j'assumais enfin l'envie de choisir ma vie et de réaliser que l'Etat est beaucoup trop présent dans nos vies. Je crois que je me débrouille pas mal en argumentation (J'ai vu une partie du forum sur ça). Par contre, je suis contre toute formation politique. Je ne vote donc plus depuis 2007. J'adore quand je dis ça autour de moi et qu'on me regarde avec des gros yeux. Certains disent que c'est une honte (On s'est battu pour ça blabla), d'autre que c'est trop facile pour critiquer derrière. Ba oui mais moi, je suis pas contre la droite ou la gauche, je suis contre l'homme politique, ce parasite. Donc la première chose avant de critiquer un système, c'est de s'en libérer. Et donc l'autre livre très important que j'ai lu est "La grève" d'Ayn Rand. Alors oui c'est romancer, mais très instructif. Autant je ne doutais pas de la puissance des entrepreneurs, autant je ne pouvais pas imaginer comment les politiciens peuvent être odieux. Je crois que c'est ce livre qui m'a permis de définitivement me libérer de la politique. J'espère avoir beaucoup de plaisir à parler avec vous, mais n'espérer pas de moi que je me batte pour faire changer d'avis des non libéraux. Nous ici savons ce qu'est réellement le libéralisme mais la plupart des gens partent déjà avec un avis très négatif et "vendre nos idées" se seraient pour moi refait de la politique, c'est donc en contradiction avec mes principes. Sauf si vous me proposer un autre système alternatif à l'Etat actuel. A bientôt !
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