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ULYSSE

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  1. L'expert mondial de la diète paléo, à propos de l'équilibre acides / bases : thepaleodiet.com Loren Cordain, Ph.D., the world’s leading expert on Paleolithic diets Acid / Base Balance Acid-Base Balance and Your Health http://thepaleodiet.com/nutritional-tools/acid-base-balance/ In the U.S. calcium intake is one of the highest in the world, yet paradoxically we also have one of the highest rates of bone demineralization (osteoporosis). Bone mineral content is dependent not just upon calcium intake but upon net calcium balance (calcium intake minus calcium excretion). Most nutritionists focus upon the calcium intake side of the calcium balance equation, however few realize that the calcium excretion side of the equation is just as important. Bone health is substantially dependent on dietary acid/base balance. All foods upon digestion ultimately must report to the kidney as either acid or base. When the diet yields a net acid load (such as low-carb fad dietsthat restrict consumption of fruits and vegetables), the acid must be buffered by the alkaline stores of base in the body. Calcium salts in the bones represent the largest store of alkaline base in the body and are depleted and eliminated in the urine when the diet produces a net acid load. The highest acid-producing foods are hard cheeses, cereal grains, salted foods, meats, and legumes, whereas the only alkaline, base-producing foods are fruits and vegetables. Because the average American diet is overloaded with grains, cheeses, salted processed foods,and fatty meats at the expense of fruits and vegetables, it produces a net acid load and promotes bone demineralization. By replacing hard cheeses, cereal grains, and processed foods with plenty of green vegetables and fruits, the body comes back into acid/base balance which brings us also back into calcium balance. The goal is to avoid a net acid load on your kidneys. The Paleo Diet recommends an appropriate balance of acidic and basic (alkaline) foods (i.e., lean meats, fish and seafood, fruits, and vegetables) and will not cause osteoporosis in otherwise healthy individuals. Indeed, The Paleo Diet promotes bone health. In addition to promoting bone demineralization, a net acid-producing diet also contributes to the following maladies and illnesses: calcium kidney stones, age-related muscle wasting, hypertension, stroke, asthma and exercise-induced asthma. -- Dr. Loren Cordain is a member of the faculty of the Department of Health and Exercise Science at Colorado State University. During the past two decades he has researched the effects of diet on human health and specifically examined links between modern diets and disease. He is the author of numerous scientific articles examining the link between diet and health, and has published three popular books, The Paleo Diet, The Paleo Diet for Athletes, and The Dietary Cure for Acne. Additional information and specifics may be found in the articles, books, and materials listed on this web site, and through The Paleo Diet Newsletter.
  2. Autre pilier du Paléo : l'équilibre acides-bases, dont certains se sont gaussés ici ! http://thepaleodiet.com/nutritional-tools/acid-base-balance/ "The Paleo Diet recommends an appropriate balance of acidic and basic (alkaline) foods"
  3. En bio c'est plus cher. La quantité idéale par jour c'est 30, 50, ou 100 grammes, selon ce que tu manges par ailleurs comme aliments complets. Le magnésium de l'amande est très assimilable (citrate et malate). 250 mg pour 100 grammes d'amandes. Faut bien mâcher pour les intestins, et ne pas retrouver des morceaux non digérés dans les selles. - Si ton budget est serré, il y a ça (non bio) : http://www.coradrive.fr/blois/tous-les-rayons/promo/epicerie-sucree/article/72531/wonderful-amandes-decortiquees-le-sachet-de-1kg.html Wonderful Amandes décortiquées le sachet de 1kg 7.49 €
  4. Le mot classique qu'aimait Mitterrand reste valable en toute circonstance : "N'offense qui veut !" Le problème n'est pas d'être vexé ou pas, mais uniquement de savoir si une discussion est stérile ou fait avancer la connaissance quelque part. Tant qu'il y a quelques personnes qui s'intéressent au fond des choses, discuter reste intéressant (on apprend à la fois par ce qu'on peut lire, et par ce qu'on recherche soi-même à l'occasion d'une discussion). Le débat ici n'a pas été à 100% stérile, puisque quelques personnes engagées dans des régimes lard-mayonnaise ont redécouvert les betteraves, le poisson, la vitamine D, l'importance des bases, le rôle du foie dans le métabolisme des acides gras… C'est le seul point qui compte. Pour le reste, on n'est pas vexé par des inconnus, et l'objectif n'est pas de se faire des amis.
  5. Les changements depuis le Paléo, c'est notamment l'introduction de certaines nourritures, qui ne sont pas très bien adaptées aux enzymes humaines. On les métabolise mal. Il y a des déchets, des perméabilités intestinales, potentiellement des réactions immunitaires, des maladies auto-immunes… Les enzymes évoluent sur des millions d'années, et pas à la vitesse de nos changements alimentaires depuis 2000 ans. C'est donc un argument fort des Paléos, mais pas incontournable, depuis qu'on a identifié le problème, et qu'on peut aider le métabolisme par différents moyens, sans forcément toujours supprimer les aliments récents. Ceux qui ne veulent pas renoncer aux grosses doses de lait prennent par exemple l'enzyme lactase pour digérer le lactose. De mon point de vue, il faut étudier le bénéfice / inconvénient au cas par cas, selon les choix de chacun (veut-on garder un aliment récent pour une question de goût, pour son intérêt nutritionnel, pour une raison de vie sociale normale… ?)
  6. Au sujet des enzymes, on voit aussi qu'il est possible de contourner certaines limitations historiques. Les paléos se fondent beaucoup sur les systèmes enzymatiques naturels, mais on peut maintenant absorber des enzymes permettant de métaboliser correctement ce que le Paléo métabolisait mal. C'est là où l'homme diffère du gnou. Le gnou qui passe à l'alimentation du lion, il n'a pas la science pour tenir compte des limites de son métabolisme, et prendre par exemple des compléments enzymatiques. Le complément enzymatique, c'est une possibilité offerte à l'homme moderne, pour dépasser ses insuffisances enzymatiques historiques.
  7. +140 Un point important du monde moderne, c'est qu'il y a des polluants chimiques, que l'organisme naturel ne sait pas traiter, qui n'existaient pas du tout à l'époque paléo, qui ne correspondent à aucun métabolisme de nos ancêtres. On est forcé de chercher de nouvelles réponses diététiques, pour réagir face à des polluants chimiques que l'organisme de nos ancêtres ne rencontrait pas dans la nature, pour lesquels il n'est pas préparé avec ses armes nutritionnelles de l'époque. Certains aliments, identifiés comme protecteurs, n'appartiennent pas du tout à l'arsenal alimentaire du paléo. Il faudrait que tu me donnes un exemple de billet pédagogique sur la nutrition, pour voir si c'est améliorable de ma part ou si l'on part d'attentes inconciliables. Le problème des forums, c'est qu'on répond souvent à un interlocuteur en particulier, et ceux qui suivent de loin n'ont pas le même angle d'intérêt, trouvent ça gonflant, parce que c'est un débat à deux qui s'insère dans un espace collectif. En répondant à l'interlocuteur en particulier, on se détache d'un souci de pédagogie plus générale.
  8. Chacun fixe son critère de performance : On peut vouloir courir le 100 mètres le plus vite possible, ou l'on peut vouloir vivre longtemps sans maladies. La nutrition n'impose pas un critère de performance, elle tente de répondre au critère désiré, en informant des conséquences potentielles pour d'autres critères (ex: risque de cancer en suivant tel régime qui améliore la performance au 100m, ou au contraire: risque de baisse de performance immédiate en suivant tel régime qui ne sollicite pas trop les organes et préserve du cancer, etc).
  9. Pas grave, il te reste Twitter, où tout se résoud en bons mots de 140 caractères, ça ne fatigue pas trop. On aborde des sujets qui sont contenus dans des dizaines de milliers de pages d'études. On fait déjà trop court, et la plupart des malentendus viennent de ce qu'on est forcé de faire trop court.
  10. L'échelle courte a sa valeur en nutrition. Tout ne repose pas sur ce qui fonctionne pendant un million d'années. Les performances des grands sportifs reposent aujourd'hui sur des régimes diététiques bien plus complexes qu'à l'époque paléo, avec une part de chimie artificielle, se mêlant à de la nourriture bio.
  11. Pas seulement dans un calcul des intérêts immédiats, mais par esprit de curiosité, je me refuse à copier de façon exacte un régime alimentaire datant de 2 millions d'années. Je souhaite suivre et participer à la découverte de nouvelles choses, et les expérimenter sur moi-même. C'est l'histoire de la vie intellectuelle, de ne pas rester immobile, avec une recette qui a fonctionné à une époque, et qu'on se refuse à changer. - La découverte d'un nouvel aliment est un événement instantané, qui peut produire de bons effets à l'échelle d'une vie. Produisant ensuite des effets plus importants au niveau de l'espèce, en dizaines de milliers d'années, ou plus. L'un n'exclut pas l'autre. Un homme supplémenté en omega-3 connait, à l'échelle de sa propre vie, des effets favorables : le cerveau est mieux nourri, de même que le système cardio-vasculaire. Ensuite, si pendant un million d'années les hommes se supplémentent chaque jour en omega-3, l'évolution pourra être encore plus spectaculaire, au niveau de l'espèce. Il en va de même pour d'autres substances qu'on identifie, qu'on ne connaissait pas à l'époque paléo. Le régime paléo résoud certainement beaucoup de problèmes, car il est équilibré, par définition riche en aliments complets puisque les aliments raffinés, appauvris, n'existaient pas. Mais il n'est pas indépassable. La suite de l'évolution de l'espèce humaine passera certainement par de nouveaux aliments (en partie enrichis ou artificiels). J'ai la curiosité de m'intéresser à cette histoire nouvelle qui s'ouvre, de ne pas en rester à l'époque paléo, aussi petite soit l'échelle de temps de ma vie. (Mais mon régime reprend beaucoup de principes paléo, sans être fermé à de nouvelles choses).
  12. Cela fait aussi partie des pistes, oui : http://www.lanutrition.fr/communaute/opinions/interviews/pascal-picq-la-cuisson-nous-a-donne-un-cerveau-plus-gros.html Pascal Picq : "La cuisson nous a donné un cerveau plus gros" Pascal Picq est maître de conférences au Laboratoire de paléoanthropologie et préhistoire du Collège de France (Paris). Il raconte comment, dès l’origine, l’alimentation a façonné l’évolution de l’homme.
  13. Il faut donc beaucoup pardonner à Rincevent. Comme il manque de glucose, son cerveau devient un peu rigide et manque de tolérance et d'ouverture d'esprit.
  14. " PASSEPORTSANTÉ.NET – En quoi l’acide gras oméga-3 DHA en particulier a-t-il été essentiel à l’augmentation de la taille du cerveau humain? Pr Cunnane – Bien que nous puissions trouver dans notre alimentation trois types d’acides gras oméga-3, c’est-à-dire l’ALA, l’EPA et le DHA, seul ce dernier se retrouve dans le cerveau : il est partie intégrante des membranes et est donc essentiel au fonctionnement des neurones et des synapses. De plus, il contribue à l’apport de glucose au cerveau. Le glucose étant le carburant de cet organe, il est essentiel à son fonctionnement et à sa croissance " http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Entrevues/Fiche.aspx?doc=cunnane_s_20050516 Ce qui est quasiment certain, c'est que divers changements alimentaires ont participé à l'évolution du cerveau, et qu'il est absurde de refuser les changements alimentaires. Il faut juste étudier leur intérêt, positif ou négatif (et parfois on ne peut pas le savoir à l'avance - surtout pour l'espèce humaine et l'évolution.) Certains changement alimentaires ont un impact pour la vie d'un individu, d'autres pour l'évolution de l'espèce à long terme. Les omega 3 du poisson ont à la fois un impact rapide pour la vie de l'individu, et un impact pour l'évolution de l'espèce humaine.
  15. Une piste expliquant l'évolution du cerveau suite à un changement alimentaire : la découverte du poisson : http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Entrevues/Fiche.aspx?doc=cunnane_s_20050516 "L’accès à ces aliments a permis à notre cerveau d’évoluer. En effet, ces nutriments ne sont pas présents en quantité suffisante dans les végétaux et la viande pour expliquer le fait que notre cerveau ait triplé de volume. En revanche, si aujourd’hui on installait des chimpanzés au bord de la mer et qu’ils se mettaient à manger des coquillages et du poisson, il y aurait de bonnes chances que leur cerveau grossisse nettement… en quelques dizaines de milliers d’années. C’est le temps qu’a mis notre cerveau à atteindre sa taille actuelle." Professeur Stephen Cunnane Chercheur au Centre de recherche sur le vieillissement, et professeur à la Faculté de médecine et des sciences de la santé de l’Université de Sherbrooke,
  16. (L'espèce humaine a évolué quand l'homme est sorti de la forêt, a découvert le poisson et les oméga-3. Le cerveau a pu évoluer, ces oméga-3 construisant de nouveaux réseaux neuronaux. Il est absurde de figer l'alimentation à un temps historique. Quelqu'un aurait pu refuser la consommation de poissons, au prétexte que cela ne correspondait pas à l'alimentation primitive dans la forêt.)
  17. Cela peut encore signifier que ce régime est performant, pour ceux que la nature n'a pas éliminés rapidement. Donc les individus avec des organes sans défaut, très performant, très résistants, qui ont passé la sélection des impitoyables premières années dans la nature. Dans nos sociétés modernes confortables et médicalisées, avec la survie de beaucoup de gènes faibles, ce régime est-il adapté à des individus moins forts et moins résistants ? - C'est une piste, l'histoire humaine, mais pas forcément le régime indépassable. Tout peut progresser. Il paraît que les processeurs à l'époque du paléo, c'était très lent et PaléoFacebook ramait.
  18. le régime paléo est fondé sur l'observation des premiers hommes, en supposant que notre système enzymatique est adapté à ce que mangeait l'homme à l'origine, ce qu'il a mangé pendant des périodes très longues, avant qu'on se mette à changer d'alimentation sans arrêt au gré des techniques récentes, du marketing, et des modes. Mais de fait, les premiers hommes ne vivaient pas très vieux (pas de système médical performant). Leur régime alimentaire leur convenait, mais pour une espérance de vie inférieure à 45 ans. S'ils avaient vécu 90 ans, auraient-ils vécu sans problèmes, après avoir mangé autant de graisses et protéines animales, par exemple ? Comment se faire une idée de la résistance des organes à ce régime, sur une longue période ? C'est le gros point faible du régime paléo. On manque de traces de ses effets pour une longue durée de vie.
  19. Oui mais on ne sait pas si c'est optimal. Ce qui est validé par l'évolution et la sélection naturelle, est une première piste, mais pas la piste définitive. Avec le progrès de la science, on peut aller plus vite que l'évolution, et découvrir de nouvelles diététiques, pas encore expérimentées par l'espèce humaine. En étudiant les grands principes métaboliques, et en construisant des modèles. Aussi, l'espérance de vie a changé. Comment évaluer la qualité du régime paléo, quand il faut vivre 50 ans de plus ? Il est observé que les protéines animales ne causent pas les mêmes problèmes, si l'on meurt à 45 ans ou à 90. Un régime de chasseur peut convenir si l'on accepte de mourir à 45 ans.
  20. Je suis l'équilibriste ? C'est pour que je tombe du fil comme l'équilibriste du prologue de Zarathoustra ? Il y a plusieurs principes d'équilibre alimentaire. 1. L'homme est omnivore, capable de métaboliser glucides, lipides, protéines. Chaque classe a son métabolisme, ses systèmes enzymatiques, ses déchets et ses voies d'élimination. En éliminant, en totalité ou en grosse partie, une des 3 grandes classes d'aliments, on demande à l'organisme de métaboliser davantage les deux classes restantes, par exemple les lipides et les protéines, si l'on enlève massivement les glucides. Est-ce que les organes peuvent traiter correctement cette augmentation de la métabolisation de ces deux classes ? Pour le corps, ce n'est pas la même chose de voir passer un peu de glucides, un peu de lipides, un peu de protéines (on peut discuter des proportions idéales), ou de voir passer presque aucun glucide, et beaucoup de lipides et protéines. Est-ce qu'il y a assez d'enzymes spécifiques à ces 2 seules classes ? Est-ce que les voies d'élimination des déchets spécifiques ne vont pas être encombrées ? Est-ce que l'organisme ne va pas être intoxiqué par un afflux de toxines spécifiques à ces deux classes ? Est-ce qu'il n'y aura pas des carences en éléments spécifiques à la 3e classe, celle qui est élminée ou trop réduite de l'alimentation ? Pourquoi supprimer une des 3 classes métabolisables par l'organisme ? (On connait les méfaits de l'abus des glucides raffinés, comme on connait les méfaits de l'abus des lipides raffinés, ou de l'abus des protéines. Les méfaits liés à un abus ne justifient pas d'éliminer les bons glucides complets. Harvard : "Mangez de bons glucides, et non "pas de glucides".) 2 : Un autre principe d'équilibre : l'équilibre acides-bases. C'est plutôt Rincevent le spécialiste, je n'en parle pas. 3 : Un autre principe d'équilibre : oxydants - anti-oxydants. Le métabolisme génère des processus oxydatifs, certaines substances, végétales en particulier, vont neutraliser les principaux dégâts, ce sont les anti-oxydants. 4 : Equilibre entre toutes les micro-substances nécessaires au métabolisme : vitamines, minéraux, acides gras essentiels, acides aminés… 5 : Equilibre entre ce qu'on ingère et ce qu'on peut métaboliser / éliminer correctement 6 : Equilibre entre ce qui est détruit chaque jour dans l'organisme, et ce qui doit reconstruire l'organisme (Métabolisme) 7 : Equilibre entre ce qui attaque l'organisme, et ce qui défend l'organisme (Microbes ou Cellules cancéreuses / Système immunitaire) … (Equilibre ne signifie pas égalité. Il y a des proportions optimales pour chaque catégorie. On pourrait aussi parler d'adaptation, d'adéquation. Les moyens de défense doivent être adaptés aux attaques subies…) Autant d'équilibres et principes d'adéquation pour que l'organisme reste performant avec le temps, répondant à toutes ses tâches, avec le moins d'inconfort pour le sujet. Ingérant, transformant, construisant, éliminant, réparant… …
  21. Le foie n'est pas soulagé quand il voit arriver en masse des acides gras sortant des stocks corporels. Il y a un effet bénéfique d'être maigre, mais il n'y a pas un effet bénéfique dans le processus d'amaigrissement (en cours), qui est lourd métaboliquement, et génère beaucoup de déchets. Pour prendre un exemple tout différent, en cas d'infection bactérienne, il peut être bénéfique, à terme, d'être débarrassé des mauvaises bactéries, mais ce processus lui-même, en cours, génére des toxines libérées par les bactéries lorsqu'elles meurent. On a vu des malades mourir, parce que les bactéries, en étant éliminées, libéraient leurs toxines en grand nombre. C'est pour cela qu'on ne conseille pas les méthodes trop brutales pour nettoyer les intestins des mauvaises bactéries, mais des méthodes progressives, et accompagnées d'éléments limitant les dégâts (par exemple, du charbon actif qui va absorber les toxines au moment où les bactéries meurent. Empêchant les toxines de circuler dans le sang.) Il ne suffit pas de maigrir, il faut aussi que le processus d'amaigrissement ne soit pas trop brutal pour les organes. Et il faut neutraliser les déchets du métabolisme avant qu'ils ne fassent des dégâts. Ensuite, quand tout cela est fini, et qu'on a maigri, le foie est soulagé, uniquement s'il ne reste pas encombré par des graisses qui se sont accumulées au cours de l'amaigrissement. On peut perdre ses graisses abdominales, et se retrouver avec des graisses hépatiques encore plus compliquées à éliminer. Elles ne donneront pas de symptômes graves avant dix ou vingt ans. Le foie souffre silencieusement. C'est pour cela que les spécialistes du foie conseillent de ne pas perdre plus de 1,5 kg par semaine. Pour que le foie puisse tout éliminer correctement.
  22. Certes, il y a une limite à la mauvaise alimentation, des degrés. (Et des différences génétiques, métaboliques…) En supprimant les glucides, Rincevent a une meilleure alimentation que ceux qui cumulent abus de glucides, abus de lipides, et abus de protéines, et se retrouvent obèses à 20ans, et diabétiques. Encore une fois, on est pleinement d'accord sur le rôle nocif de l'abus de glucides raffinés. Enfin il y a une marge entre ne pas être obèse / diabétique à 40 ans, et être en pleine santé durable avec le régime optimal jusqu'à 90 ans. Que Rincevent n'ait pas de problèmes de santé à 40 ans, ça ne donne pas beaucoup d'indications sur la validité de son régime pour vivre jusqu'à 90 ans sans maladies. C'est juste normal d'être en bonne santé à 40 ans, c'est ce qui arrive à la plupart des hommes qui ensuite ont des problèmes de santé à partir de 50 ou 60. Le but de ce fil est d'éviter ces ennuis qui arrivent à 50 ou 60 ans, pas de se contenter d'être OK à 40.
  23. Pas ta fiche DCRI sous les yeux, mais je ne crois pas que tu sois encore très vieux. Très rare d'avoir des problèmes de santé liés à l'alimentation avant 40 ans. Entre 40 ans et 90 ans, il reste 50 ans de vie, et c'est là que tout le poids de l'alimentation au fil des ans pèse durement. Un mec d'environ 40 ans dont les artères, le foie et les reins lâchent par abus de gras et de protéines, non. Mais quand il arrive à 50 - 60 ans, on en reparle.
  24. Les gens ne pratiquent pas tous Atkins sur la même période de temps. Pour certains c'est une fois, pour d'autres cela dure des années. Compliqué de compiler toutes les données. Les études se fondent surtout sur les principes généraux : abus de matières grasses et de protéines, avec les effets connus de ces abus (foie, reins, cancers, vieillissement, système vasculaire…). Le nouveau régime Atkins est plus équilibré, et a pour lui les études générales sur une alimentation équilibrée. L'évitement total des glucides dans la première version ajoutait des risques de carence en vitamines et minéraux. Mais cela peut aussi être masqué, parce que beaucoup d'Américains prennent chaque jour des compléments de vitamines et minéraux. On les trouve dans toutes les épiceries, à des doses très concentrées.
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