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ULYSSE

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Tout ce qui a été posté par ULYSSE

  1. Il faut distinguer la forme médicalisée de stéatose hépatique non alcoolique, qui est une forme grave. Et les cas plus courants de stéatose (du gras envahit progressivement le foie), qui se "contentent" de fatiguer le foie, et nuisent au confort de vie, surtout avec l'âge. La plupart des gens gras ont des débuts de stéatose. Ce n'est pas encore grave grave mais ça va peu à peu nuire à la qualité de vie. Un régime trop rapide peut l'augmenter au lieu de la résoudre. - Dans la société américaine, on va considérer qu'avoir un peu de foie gras c'est normal, c'est être un bon vivant. Mais on a tout à gagner à éviter ça, à chercher son plaisir alimentaire ailleurs que dans le gras (et les glucides raffinés, qui favorisent aussi la stéatose).
  2. Le premier régime Atkins a provoqué tellement de problèmes de santé, qu'il a été remplacé par ce qu'on appelle le nouveau régime Atkins. En gros, le premier régime éliminait les glucides, et ne limitait presque pas le gras ni les protéines. --> Gros pépins de santé au-delà d'une période très courte. Le nouveau régime Atkins n'élimine plus tous les glucides, seulement les glucides raffinés à IG élevé, et ne conseille plus de faire n'importe quoi avec les graisses ni les protéines. C'est fini les orgies de mayonnaise et de lard. Dunkan est très critiqué aussi pour ses conséquences sur la santé (trop de protéines et d'acides). Maigrir n'est pas le seul objectif. - Le jeûne limité à 24 heures est trop court pour nuire au foie. Même si des formes moins strictes semblent meilleures à d'autres points de vue.
  3. Un jeûne complet ne peut pas durer très longtemps. Dans ce cas, si le foie doit traiter une lipolyse importante, mais seulement pendant 24 heures ou 3 jours, ce n'est pas la même chose que de devoir gérer des afflux d'acides gras (corporels et alimentaires) tous les jours pendant un régime de deux mois. L'absence totale de graisses alimentaires pendant ce jeûne complet aide le foie à traiter les graisses corporelles. Mais j'ai lu plusieurs études indiquant que le jeûne complet est avantageusement remplaçable par des demi-jeunes, avec apport de jus de légumes limitant le stress oxydatif et les carences du jeûne complet. Voire apport de protéines si l'on ne veut pas perdre trop de masse musculaire. Des protéines faciles à métaboliser, comme des isolats de protéines sériques. Les jeûnes trop sévères ont tendance à transmettre au corps le message qu'il est nécessaire de stocker des graisses, en prévision d'un prochain jeûne. Le fameux effet yo-yo.
  4. Il faut déjà que l'acide gras arrive au lieu où il est nécessaire comme carburant. Si tu as de la graisse abdominale, et un besoin d'énergie au niveau du mollet, c'est par le sang que les acides gras vont arriver au mollet. Le foie ne transforme pas tout ce qui passe par lui dans la circulation sanguine. Il joue aussi un simple rôle de filtre, captant au passage des toxines etc. Quand il y a une grosse quantité d'acides gras libres transitant par le foie, une partie stagne dans les cellules hépatiques (c'est la stéatose), puis provoque avec le temps une fibrose, etc. S'il y a en plus du gras alimentaire à traiter, le foie va devoir produire beaucoup de bile, une partie de la bile peut l'engorger, etc. Les légumes protecteurs du foie aident souvent, soit la production de bile, soit son écoulement, soit la digestion des graisses restantes et la libération du gras retenu par le foie en cas de stéatose, avec également un effet antioxydant qui protège les cellules du foie de la fibrose. Certaines plantes comme le chardon-marie (principe actif : silymarine, marque Légalon en pharmacie) favorisent la reconstruction des cellules hépatiques. On les prescrit souvent pour les régimes. - Pour ce qui est du gras, tout n'est pas transformé en énergie. Une partie est évacuée dans les selles.
  5. Tu confonds deux choses : - les muscles peuvent utiliser les acides gras comme carburants - le cerveau ne peut pas. Il lui faut soit du glucose, soit des corps cétoniques produits par le foie De là, on dit que les muscles utilisent "directement" les acides gras. Pour autant, les acides gras qu'ils utilisent ce n'est pas immédiatement la graisse qui entoure le muscle, sans aucun passage d'acides gras dans la circulation sanguine et le foie. D'autant que les zones de stockage de graisse ne sont pas toujours proches des zones où l'énergie est nécessaire.
  6. Lors de la lipolyse, les graisses du corps sont converties en glycerol et en acides gras libres, qui passent dans la circulation sanguine, et transitent par le foie. Le foie transformera une partie de ces acides gras en corps cétoniques pour nourrir le cerveau (l'équivalent des 120 grammes de glucose qu'il doit consommer chaque jour). Mais les acides gras transitant par le foie ne se limitent pas à la partie qui est transformée en corps cétoniques. Pour les jeûnes d'épuration, dans les meilleurs conseils ce ne sont pas des jeûnes complets, mais des jeûnes accompagnés de jus de légumes … et en particulier de jus de betteraves. On peut compléter avec d'autres légumes protecteurs du foie, comme le radis noir ou le céleri Par exemple, le jus Breuss, conseillé pour les jeûnes épuratifs, contient : - 300 g de betteraves rouges, - 100 g de carottes, - 100 g de céleri (racine), - 30 g de radis noir, - 1 pomme de terre avec pelure de la taille d'un œuf de poule Aucun aliment solide, mais chaque jour 1/2 L à 1 L de ce jus. Tous ces éléments permettent un jeûne optimal, préservant la vitalité du foie, qui va fournir un gros travail de détoxination lors d'un jeûne (il y a aussi les toxines libérées par le gras du corps, j'en parlais plus haut). Dans toutes les méthodes d'épuration, on conseille toujours d'éviter les graisses et protéines animales, pour permettre à l'organisme d'épurer ses graisses et toxines corporelles sans être dans le même temps encombré par des toxines alimentaires, liées au métabolisme des graisses et protéines animales.
  7. [NB - Je ne dis pas non plus qu'il allait mourir. Mais on est dans un fil qui prétend chercher les meilleurs principes diététiques. Il pouvait se remettre de son régime ultra-gras, mais ce n'était pas un régime optimal et à conseiller.] Bye
  8. Déjà, dans un jeûne, le corps brûle son gras, mais ne reçoit pas en plus de grosses quantités de gras par l'alimentation. Dans le régime que je critiquais plus haut, il y avait à la fois régime, avec le gras du corps brûlé, et en plus, apport de beaucoup de gras dans l'alimentation. La somme de gras à traiter par le foie devenait beaucoup trop excessive. (Il faut bien avoir présent à l'esprit que le gras perdu dans un régime ne s'évapore pas. Il est traité par le foie. Perdre 500 grammes(*) de gras du corps en une journée, c'est comme si le foie recevait 1 demi-litre d'huile dans la journée. Si en plus on absorbe 100 grammes de gras parce qu'on a enlevé tous les glucides… Et cela pendant 1 mois… Tout ce gras ne sera pas correctement métabolisé, il va stagner dans le foie en partie.) - Ensuite, un bon jeûne, c'est aussi une restriction des activités, ce qui limite les besoins en énergie, donc le gras du corps brûlé chaque jour. Enfin, les jeûnes complets, sur de longues périodes, c'est assez contesté. Il y a quelques effets bénéfiques, mais d'autres négatifs. Même le jeûne complet d'une journée par mois a des éléments pour et contre, c'est pas tranché. Les jeûnes plus longs encore moins. Il semble qu'au jeûne complet, dans un esprit detox, il faut préférer la restriction calorique, sans trop de gras, et avec des compléments en vitamines et minéraux. Surtout si au départ l'organisme est un peu carencé en vitamines et minéraux, comme souvent dans l'alimentation moderne, le jeûne peut aggraver les problèmes, ou en tout cas ne pas aider à les résoudre. Le jeûne séduit par son radicalisme, mais les solutions radicales ne sont pas les plus optimales. Un demi-jeûne + beaucoup de graisses alimentaires, c'est pire que tout. —- Maintenant je suis parti, aussi merci de passer à d'autres sujets diététiques sans relancer ces vieux débats. [* Heureusement pour son foie, quand il dit avoir perdu 3 kilos en une semaine, ce n'était pas 100% de gras. Il y avait de l'eau et des protéines.]
  9. Juste sur ce point : pour le foie, il vaut mieux ne pas perdre plus de 1,5 kg par semaine. "Le seuil de perte de poids à ne pas dépasser serait d’environ 1,5 kg par semaine. Une augmentation de l’inflammation et de la fibrose a en effet été constatée lorsque la perte de poids excède 230 g par jour. La restriction calorique entraîne une stimulation de la lipolyse du tissu adipeux. L’augmentation du flux d’Acides Gras vers le foie augmente la stéatose et altère le fonctionnement mitochondrial." (Hepatic effects of dietary weight loss) (Tu as raison de perdre du poids, il faut juste le faire doucement. C'est con de surcharger le foie avec un afflux trop brusque d'acides gras, pour gagner 3 mois dans ton régime. Le foie fait partie des organes à ménager quand on veut une longue espérance de vie en bonne santé.) Ciao ++
  10. J'ai passé l'âge de jouer à qui est le mâle dominant du forum. Il y a d'autres lieux pour discuter diététique, sans vains combats de coqs, ce qui a toujours été le problème de ce forum. Je vous laisse avec les génies qui pensent, comme plus haut dans ce fil, que les vitamines B ne servent qu'à l'assimilation des glucides, et qu'on peut s'en abstenir dès qu'on arrête les glucides. Bonnes maladies à vous !
  11. C'est justement après les avoir lues, au fil des mois, que j'ai fini par renoncer à l'idée de ne plus m'exprimer ici, parce qu'on en arrivait à lire des délires qui allaient mener quelqu'un à pas mal d'ennuis hépatiques. J'ai connu quelqu'un qui avait suivi ce mauvais chemin alimentaire, avait eu des gros pépins, alors j'ai dit un mot pour inviter le gaillard d'ici à ne pas faire n'importe quoi avec son foie. Mais je constate aussi que certains ici n'ont pas changé, et que j'ai eu tort de croire qu'on pouvait revenir s'exprimer sans recevoir, de nouveau, des obus à la con. Pour être "libéraux", vous n'en avez pas moins votre pensée unique, et restez peu ouverts à un avis divergent. On ne compte plus les gens qui ont quitté ce forum pour cette raison. Bonne route !
  12. Reste avec tes propres certitudes, grand bien t'en fasse. Si je demandais le même genre de preuves pour vos propres certitudes sur la viande etc, vous seriez bien embêtés de les fournir.
  13. Quand on lit, plus haut dans ce fil, des gens, venir expliquer, sans rire, qu'on peut avaler des quantités énormes de graisses saturées, de sel, de protéines animales, et que cela ne pose aucun problème, c'est un peu fort de venir se moquer d'une diète équilibrée en acides et en bases, dont aucune étude ne conteste qu'elle est bonne pour la santé. La diète équilibrée en acides et en bases correspond à tous les modèles de la bonne santé. (= beaucoup de légumes, un peu de viande mais pas trop, un peu de graisses mais pas trop, un peu de produits laitiers mais pas trop, des graines complètes, pas trop de céréales, évitement du sucre raffiné, et pas trop de sel) Les seuls points de contestation, sont relatifs à la nature précise des pathologies que peut induire l'alimentation moderne trop acidifiante. Est-ce qu'elle provoque systématiquement de l'ostéroporose, etc ? Avec demandes de preuves absolues, quasiment jamais réunies dans les sujets alimentaires, où il y a trop de paramètres en jeu pour arriver à des preuves "scientifiques". Ceux-mêmes (dans les scientifiques) qui contestent que l'alimentation acidifiante provoque de l'ostéoporose, ne contestent pas qu'un régime plus riche en légumes est meilleur pour la santé, au moins pour d'autres pathologies. J'ai l'impression que, comme pour le sujet du climat, certains libéraux refusent tellement qu'on puisse limiter leur bon plaisir de consommation (viandes, fromages, sel…), qu'ils écartent toutes les argumentations gênantes. Et ils sont les seuls à se croire sérieux et crédibles sur le sujet. Tu ne voulais pas de sources genre "Science et vie", et tu me ramènes Wikipedia comme source unique à donner en référence… Là encore, à chacun son ridicule. Peut-être que les geeks, qui participent à Wikipedia, avec leurs habitudes de pizzas, ne sont pas les plus sensibilisés à la question acido-basique.
  14. D'après ce qu'on sait ou dit, les fruits sont mieux digérés seuls, en dehors des repas, notamment pour éviter la fermentation, oui. Le sujet des associations alimentaires est complexe, très dur de trouver des certitudes. Il y a le débat sur la fermentation, le débat sur le risque de mal absorber vitamines et minéraux selon les associations… Vaste champ d'incertitudes.
  15. Il faut ajouter un mot sur l'argument de type : "…is not supported by evidence and there is no evidence that an…" Au sujet du tabac, il a été prouvé que l'industrie du tabac avait financé des chercheurs, en ne leur demandant qu'une seule chose, pendant des années : publier des études expliquant "qu'il n'y avait pas d'évidence scientifique, que…" En abordant leurs études par un biais qui allait justement permettre de conclure cela. Quand on ne peut pas contester pleinement un problème (le danger du tabac, ou le danger de l'alimentation acide), et qu'on a intérêt à en diminuer l'importance (pour continuer à vendre des cigarettes, ou pour continuer à vendre des tonnes de produits laitiers et de viandes), on utilise un système retardataire : introduire un doute suspensif. Il est prouvé que l'industrie du tabac a utilisé ce principe, les documents ont été retrouvés et publiés. Il est extrêmement facile, dans le domaine alimentaire, d'arriver à des études scientifiques ou épidémiologiques biaisées, par lesquelles on établit "qu'on manque de preuves et d'évidences pour conclure…" Comme pour le tabac, les lobbys de la viande aux Etats-Unis, et les lobbys du lait en France, freinent autant qu'ils peuvent la progression des idées diététiques invitant à réduire la consommation de viandes et de produits laitiers. Servan-Schreiber racontait de quelle façon un sénateur américain avait perdu ses sponsors, et se réélection, pour avoir demandé au ministère de la santé américain d'inciter la population à manger moins de viande. Les lobbys de la viande aux USA avaient bloqué ses sponsors en représaille. Vous trouverez toujours des études pour dire : "on manque d'évidences pour conclure avec certitude que l'alimentation acide…" Reste à étudier de près la méthodologie des études, leur durée, leur fiabilité, et la source de leurs financements. - Ce que l'industrie du tabac a fait, il ne faut pas croire que les grosses autres industries alimentaires ne le font jamais : freiner la recherche objective et la publication des preuves, quand leurs intérêts économiques sont en jeu. - On n'a pas forcément besoin d'attendre des études randomisées sur 50 ans, pour se dire qu'une alimentation moderne qui apporte beaucoup plus d'éléments acidifiants que par le passé, peut poser des problèmes à la physiologie humaine, quand on sait que le corps a besoin de bases pour neutraliser ces acides. D'où vont venir les bases, si l'alimentation ne les apporte pas ? Sinon des réserves corporelles en bases. Ou sinon, par manque de bases, en laissant des acides non neutralisés infiltrer les tissus.
  16. La diète alcaline ce n'est pas la même chose que la recherche de l'équilibre acides-bases. J'en parle plus haut (à propos des articles de la Fondation Lance Armstrong). Et je dis plus haut que cette diète alcaline est justement controversée, voire dangereuse. La diète alcaline consiste à tenter de modifier le PH du sang, pour arriver à un terrain alcalin supposé bloquer le développement du cancer. Or, d'une part il n'est pas prouvé que le cancer ne puisse se développer en terrain alcalin (il fabrique lui-même un terrain acide). D'autre part, un terrain alcalin a d'autres aspects dangereux pour l'organisme. Enfin, modifier le PH sanguin par l'alimentation est presque impossible. L'organisme maintient un PH sanguin constant. Le problème de l'excès d'acides dans l'alimentation, ce n'est pas le risque au niveau du PH sanguin, qui va rester constant. C'est que pour maintenir ce PH sanguin constant, l'organisme épuise les réserves de bases de l'organisme = déminéralisation profonde. La notion d'acidose en diététique est différente de la notion courante d'acidose en médecine. En médecine, on parle d'acidose quand le PH sanguin est acide, c'est une maladie métabolique, rarement alimentaire. En diététique, on parle d'acidose quand le terrain est acide, avec accumulation d'acides dans l'organisme par l'alimentation, et épuisement minéral, même avec le maintien de la constance du PH sanguin. L'acidose diététique se traduit par un trouble de la minéralisation, pas par un trouble du PH sanguin. Cette déminéralisation a ensuite une cascade de conséquences pathologiques, les minéraux étant nécessaire pour un grand nombre de fonctions.
  17. Pour ceux qui éliminent le pain, il reste, pour les accompagnements, les galettes de riz complet soufflé. C'est désastreux au niveau de l'IG, et c'est acidifiant, mais en principe on n'en prend que de très petites quantités, donc ça compense. Une galette soufflée ne fait que 30 Kca. Il y a 13 galettes de riz dans un paquet de 100 grammes. A part le problème de l'IG, c'est mieux que le pain, meilleur pour l'intestin, et plus riche en minéraux. Et moins de grammes consommés. Pour manger l'équivalent d'une baguette de pain, il faudrait prendre 32 galettes soufflées, 2 paquets et demi ! Exemple : http://www.naturalia..._2118_9_313.htm Pour limiter le pic d'insuline, il vaut mieux ne pas les prendre seules, mais dans un repas avec du gras, qui va ralentir le pic glycémique. Donc du saumon par exemple, un peu de citron, et une galette de riz complet soufflé. C'est croquant, c'est bon.
  18. 1 : "Les acides faibles (acide citrique, oxalique, pyruvique, acétylacétique…) sont également dit volatils car, une fois oxydés, ils s’éliminent sous forme gazeuse par les poumons, en tant que vapeur d’eau et gaz carbonique (CO2). Cette élimination est facile à effectuer et n’est quantitativement pas limitée. Lorsque l’organisme veut intensifier l’élimination des acides volatils, il lui suffit d’augmenter les échanges respiratoires. L’oxydation des acides faibles ne se fait cependant pas correctement chez tout le monde." 2 : "Les acides forts proviennent principalement des protéines animales. Il s’agit notamment des acides uriques, sulfuriques et phosphoriques. Leur évacuation nécessite un travail important de neutralisation du foie et un travail non moins important d’élimination des reins. Ces derniers ne peuvent d’ailleurs pas éliminer plus qu’une quantité bien définie d’acides forts par jour, l’excédent s’accumule alors nécessairement dans les tissus. La consommation de protéines animales doit donc être contrôlée en conséquence."
  19. Biochimie humaine : Acid-Base Regulation The Merck Manuals http://www.merckmanu...acid&sc=&alt=sh (Merck & Co., Inc., is one of the world's largest pharmaceutical companies. Merck is committed to providing excellent medical information and, as part of that effort, continues to proudly provide all of The Merck Manuals as a service to the community.) —————-- Acid-Base Regulation Metabolic processes continually produce acid and, to a lesser degree, base. Hydrogen ion (H+) is especially reactive; it can attach to negatively charged proteins and, in high concentrations, alter their overall charge, configuration, and function. To maintain cellular function, the body has elaborate mechanisms that maintain blood H+ concentration within a narrow range—typically 37 to 43 nmol/L (pH 7.43 to 7.37, where pH = −log [H+]) and ideally 40 nmol/L (pH = 7.40). Disturbances of these mechanisms can have serious clinical consequences. Acid-base equilibrium is closely tied to fluid and electrolyte balance, and disturbances in one of these systems often affect another. Fluid metabolism is discussed in discussed in Fluid Metabolism, and electrolytes are discussed in see Electrolyte Disorders. Acid-Base Physiology Most acid comes from carbohydrate and fat metabolism, which generates 15,000 to 20,000 mmol of CO2 daily. CO2 is not an acid itself but combines with water (H2O) in the blood to create carbonic acid (H2CO3), which in the presence of the enzyme carbonic anhydrase dissociates into H+ and HCO3−. The H+ binds with Hb in RBCs and is released with oxygenation in the alveoli, at which time the reaction is reversed, creating H2O and CO2, which is exhaled in each breath. Lesser amounts of organic acid derive from the following: Incomplete metabolism of glucose and fatty acids into lactic acid and ketoacids Metabolism of sulfur-containing amino acids (cysteine, methionine) into sulfuric acid Metabolism of cationic amino acids (arginine, lysine) Hydrolysis of dietary phosphate This “fixed” or “metabolic” acid load cannot be exhaled and therefore must be neutralized or excreted. Most base comes from metabolism of anionic amino acids (glutamate and aspartate) and from oxidation and consumption of organic anions such as lactate and citrate, which produce HCO3−. Acid-Base Balance Acid-base balance is maintained by chemical buffering and by pulmonary and renal elimination. Chemical buffering: Chemical buffers are solutions that resist changes in pH. Intracellular and extracellular buffers provide an immediate response to acid-base disturbances. Bone also plays an important buffering role. A buffer is made up of a weak acid and its conjugate base. The conjugate base can accept H+ and the weak acid can relinquish it thereby minimizing changes in free H+ concentration. The most important extracellular buffer is the HCO3−/CO2 system, described by the equation: H+ + HCO3− ⇔ H2CO3 ⇔ CO2 + H2O An increase in H+ drives the equation to the right and generates CO2. This important buffer system is highly regulated; CO2 concentrations can be finely controlled by alveolar ventilation, and H+ and HCO3− concentrations can be finely regulated by renal excretion. The relationship between HCO3− and CO2 in the system can be described by the Kassirer-Bleich equation, derived from the Henderson-Hasselbalch equation: H+ = 24 × Pco2/HCO3− This equation illustrates that acid-base balance depends on the ratio of Pco2 and HCO3−, not on the absolute value of either one alone. With this formula, any 2 values (usually H+ and Pco2) can be used to calculate the other (usually HCO3−). Other important physiologic buffers include intracellular organic and inorganic phosphates and proteins, including Hb in RBCs. Less important are extracellular phosphate and plasma proteins. Bone becomes an important buffer after consumption of extracellular HCO3−. Bone initially releases sodium carbonate (NaHCO3) and potassium carbonate (KHCO3) in exchange for H+. With prolonged acid loads, bone releases calcium carbonate (CaCO3) and calcium phosphate (CaPO4). Long-standing acidemia therefore contributes to bone demineralization and osteoporosis. Pulmonary regulation: CO2 concentration is finely regulated by changes in tidal volume and respiratory rate (minute ventilation). A decrease in pH is sensed by arterial chemoreceptors and leads to increases in tidal volume or respiratory rate; CO2 is exhaled and blood pH increases. In contrast to chemical buffering, which is immediate, pulmonary regulation occurs over minutes to hours. It is about 50 to 75% effective; it does not completely normalize pH. Renal regulation: The kidneys control pH by adjusting the amount of HCO3− that is reabsorbed and the amount of H+ that is excreted; increase in HCO3− is equivalent to removing free H+. Changes in renal acid-base handling occur hours to days after changes in acid-base status. HCO3− reabsorption occurs mostly in the proximal tubule and, to a lesser degree, in the collecting tubule. H2O within the tubular cell dissociates into H+ and hydroxide (OH−); in the presence of carbonic anhydrase, the OH− combines with CO2 to form HCO3−, which is transported back into the peritubular capillary, while the H+ is secreted into the tubular lumen and joins with freely filtered HCO3− to form CO2 and H2O, which are also reabsorbed. Thus, reabsorbed HCO3− ions are newly generated and not the same as those that were filtered. Decreases in effective circulating volume (such as occur with diuretic therapy) increase HCO3− reabsorption, while increases in parathyroid hormone in response to an acid load decrease HCO3− reabsorption. Also, increased Pco2 leads to increased HCO3− reabsorption, while Cl− depletion (typically from volume depletion) leads to increased Na+ reabsorption and HCO3− generation by the proximal tubule. Acid is actively excreted into the proximal and distal tubules where it combines with urinary buffers—primarily freely filtered HPO4−2, creatinine, uric acid, and ammonia—to be transported outside the body. The ammonia buffering system is especially important because other buffers are filtered in fixed concentrations and can be depleted by high acid loads; by contrast, tubular cells actively regulate ammonia production in response to changes in acid load. Arterial pH is the main determinant of acid secretion, but excretion is also influenced by K+, Cl−, and aldosterone levels. Intracellular K+ concentration and H+ secretion are reciprocally related; K+ depletion causes increased H+ secretion and hence metabolic alkalosis.
  20. Une série d'articles sur le site de la Fondation Lance Armstrong. En tant que grand sportif, Armstrong est au courant de ce qui se fait de mieux en matière de diététique. Acid Alkaline Diet, les articles ici : http://www.livestron...-alkaline-diet/ (Certains articles traitent d'une diète particulière, la diète alcaline, qui vise à rendre l'organisme plus alcalin que le stade d'équilibre. C'est un autre sujet que l'équilibre acido-basique dont je parlais ici. Cette diète alcaline est beaucoup plus controversée. Elle part de l'idée, non prouvée, qu'un cancer ne se développe pas en milieu alcalin, mais vouloir dépasser l'équilibre acido-basique pour entrer volontairement dans une alcalose est assez dangereux. Donc, ne pas confondre ceux qui veulent provoquer un état alcalin dans l'organisme, et ceux qui veulent simplement corriger l'acidose moderne, en revenant à un équilibre entre acides et bases.)
  21. Les fruits sont acidifiants pour les sédentaires (qui n'ont pas assez d'échanges pulmonaires), et pour les gens dont le métabolisme est encrassé, par exemple par une acidification importante. Sinon, un jus de citron le matin à jeun, c'est le top. -- Dans le détail, il faut aussi distinguer l'effet local et l'effet global. Si le citron est basifiant, c'est après son passage dans l'estomac et sa métabolisation. Dans l'estomac il est bien acide, comme il l'est dans la bouche et l'oesophage. Chez certaines personnes, l'acidité du fruit peut poser problème au niveau local, avant que le fruit ne soit métabolisé et joue son rôle basifiant. Il y a aussi la question des associations alimentaires, celle de l'état des intestins, la flore intestinale…
  22. C'est de la BIOchimie, sors de la chimie. La biochimie respecte les lois de la chimie, mais génère des transformations métaboliques qui complexifient les problèmes. Et la biochimie a son propre vocabulaire, on ne peut pas toujours revenir aux bases du métabolisme. Les termes "faibles" et "forts" sont ici relatifs à l'organisme humain, et ne sont pas inventés par les auteurs de ce site. L'acide est nommé faible, quand il est facilement éliminé par le métabolisme humain. Il est nommé fort quand il est plus difficilement éliminé. Tous les termes sont relatifs à une vision biochimique des choses, classique et connue, non inventée. Il faut peut-être que tu t'achètes un livre de biochimie pour ne pas toujours revenir à la chimie, et partir du métabolisme.
  23. Cette page résume assez bien les choses. Elle est écrite par des docteurs en pharmacie : http://www.bio-et-nu...do-basique.html L'équilibre acido-basique Auteurs : Ana Carreteiro Docteur en pharmacie, Diplôme Universitaire d’Homéopathie Jacqueline Iché - Delmas Docteur en pharmacie, Diplôme Universitaire Phyto-aromathérapie(Besançon) Diplôme Universitaire Alimentation santé et Micronutrition(Dijon) Françoise Treilhou D.U. Nutrition, Naturopathe, Ecole Cenatho ————— Notamment, sur la façon dont les acides forts (protéines) vont déminéraliser l'organisme : Les systèmes tampons Pour maintenir le pH sanguin, l’organisme va mettre en œuvre des systèmes tampons très performants et d’autant plus efficaces qu’ils doivent faire front à de nombreux éléments perturbateurs, au premier rang se situe l’alimentation. L’action des systèmes tampons repose toujours sur le même principe : il consiste à neutraliser un acide fort en le liant à une base pour obtenir une substance neutre et un acide faible. sel minéral + acide = sel neutre difficile à éliminer , s’associe à l’eau et à la graisse pour former un dépôt résiduel. A cet effet le corps sacrifie en permanence des sels minéraux qu’il retire de la nourriture ou des réseves qui sont à sa disposition. Il récupère ses substances dans le cuir chevelu, les dents, les os, le sang, le cartilage, ce qui signifie un viellissement chimique du corps. Les minéraux acide sont le soufre, le phosphore, le chlore, le fluor, l’iode, la silice. Les minéraux alcalins sont le calcium, le sodium, le potassium, le magnésium, le cuivre, le fer… [NB : le sodium en tant que tel est alcalin, mais lié au chlorure (sel de table) il apporte des acides…]
  24. Explication ici de la distinction entre acides volatils (= acides faibles, faciles à évacuer par le poumon, c'est le cas des acides de fruits comme le citron) et acides non volatils (= acides forts, ne s'évacuant pas par les poumons, cas des protéines animales) : -- L’élimination des acides L’organisme va essayer d’éliminer les acides issus du métabolisme et de l’action des systèmes tampons, par les poumons, la peau, les reins. Les poumons assurent plus de 90% de la désacidification de l’organisme. Ils vont rejeter les acides « volatils », provenant surtout de la dégradation des protéines végétales (acides organiques faibles : acide citrique, oxalique, pyruvique) qui seront transformés en acide carbonique puis en gaz carbonique expulsé lors de la respiration. Cette voie d’élimination est rapide et adaptable d’où l’intérêt d’une activité physique et d’une bonne oxygénation. Les reins vont rejeter les autres acides « non volatils » (acide urique, acide sulfurique, acide phosphorique) provenant de la dégradation des protéines animales. Ce sont des acides forts. Cette voie d’élimination est lente et peu adaptable, car les reins ne peuvent éliminer qu’une quantité bien définie d’acides forts par jour. L’élimination par la peau est limitée : sueur odorante acide pouvant s’accompagner de prurit. http://www.bio-et-nutrition.com/L-equilibre-acido-basique.html
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