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Suger

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  1. Tu peux développer, avec des exemples historiques stp? Je doute que l'expérience historique (même si elle est pertinente) soit suffisante. On peut trouver dans l'histoire des arguments à notre service, mais je suis sûr que cela marche dans l'autre sens également (dans le sens d'une intervention plus pousser de l'Etat). Pardon d'être ignorant, mais peux tu également faire la distinction entre les prérogatives régaliennes et non régaliennes stp. Juste pour ma gouverne.Merci.
  2. Bien sûr. Il est même plutôt doué ou je ne le suis pas assez et c'est pour cela que je m'en réfère à ce forum. Même si en un sens il n'en démord pas, il est honnête intellectuellement. Il est donc en mesure d'accepter des arguments quand ils sont recevables. Mais pour nous personnellement, il est important également de chercher à savoir tout simplement quelle place doit occuper l'Etat dans nos sociétés. Omniprésence, omnipotence, absence…? Je relance ainsi le débat…
  3. Je ne dirais pas que c'est une conversion que je cherche. Mais plutôt une véritable discussion. L'idée d'un leader charismatique, c'est moi qui la rajoute. Lui pense qu'il est nécessaire pour la France de mettre quelqu'un de fort et d'autoritaire à la tête de l'État. Il est vraiment partisan d'un colbertisme moderne et il y croit dur comme fer. Ce serait à l'État d'orienter l'économie en favorisant ou en défavorisant certains secteurs d'activités. Toute la différence entre lui et moi réside dans le fait que moi je vois l'individu comme étant premier dans l'activité économique et que lui voit d'abord l'État. Débat sans fin?
  4. Je vais tenter d'aller droit au but en espérant quelques lumières de votre part… Depuis pas mal de temps maintenant, je me heurte sans cesse à un ami (avec lequel je reste cependant en bons termes) clairement anti-libéral. Sa vision de l'Etat? Elle est simple. Il souhaite l'avènement d'un Etat à la tête duquel il faudrait placer une sorte de chef charismatique, un despote éclairé, saisissant en un seul acte pur les désirs et les voies d'accession au bonheur de tous ses sujets… Sorte de Général de Gaulle puissance 10 qui donnerait à l'économie et à toute la vie sociale les grandes orientations qui leurs manquent pour parvenir au Nirvana, au bonheur sans fin, à la vie heureuse… De son point de vue, il faudrait pour des économies entières, revenir à une sorte de Colbertisme, et même plus à un Etat fort qui sache imposer si nécessaire de manière autoritaire, les décisions qui relèvent de son pouvoir. M'opposant farouchement à cette "omnipotence de l'Etat" pour reprendre les mots de Mises, j'avoue qu'il ne se rétracte en rien et ne veux pas en démordre. Je ne peux me résoudre de mon côté à m'imaginer l'avènement d'un tel Etat dans la mesure où je ne crois pas en la force d'un homme seul qui réponde en même temps à toutes les aspirations des individus. De mon point de vue il s'agit là d'une pente glissante qui conduit tout droit (via l'autoritarisme) à des catastrophes. A la seule idée de me dire qu'il serait possible de tout concentrer dans les mains d'un homme, je suis pris de frissons… La problématique que je vous propose est la suivante: Quels arguments, peut-on avancer pour souligner les dangers de l'Etatisme? L'Etatisme est-il possible sans être dangereux? Bien évidemment, si Dieu était sur terre, je souhaiterais qu'il soit Président de la République… Mais jusqu'à ce que cela devienne réalité, les hommes devront se débrouiller entre eux. A mon sens, le danger de l'Etatisme réside justement dans ce qui est pour mon interlocuteur la force de l'Etat puissant dont il rêve. Comment un homme (ou un groupe d'homme) aussi intelligent qu'ils soient, pourraient prétendre à l'universalité dans leurs projets? Vous laissant sur ces interrogations, je vous passe le clavier…
  5. Salut, "Suger", 20 ans, étudiant en lettres modernes et sciences politiques. Je me suis interéssé cette année au libéralisme (essentiellement économique pour le moment). J'ai la chance d'avoir un professeur qui apparaît visiblement comme faisant déjà parti du mythe et cela de son vivant, j'ai choisi pour vous Monsieur Schweitzer. J'avoue que la cohérence de son discours m'a vraiment touché, impressionné même. En conséquence, je lis dès que j'en ai le temps, quelques ouvrages pour prolonger ma réflexion (Hayek, Friedman, Thatcher…). Si le temps me permettait de me plonger plus avant dans ce genre de lectures, je n'en serai pas mécontent. En plus de Monsieur Schweitzer, j'ai également comme autre professeur, le non moins talentueux Monsieur Naudet, professeur à la faculté d'Aix-Marseille. Un géant intellectuel également (en tout cas de mon point de vue). Voilà, pour l'instant, j'accroche aux idées libérales mais il me reste beaucoup de chemin pour mieux comprendre tout ça, étant donné que c'est un courant de pensé qui perce très peu en France (du moins, j'en ai l'impression) et quand j'y pense, je ne puis m'empêcher d'être nerveux à l'idée de savoir que nombre de lycéens en terminales ES, apprennent une succesion de bétîses dans leurs cours d'économie (j'en veux particulièrement au nombre d'heures assomantes sur Keynes que nous avions en terminale, je suis assez remonté contre cet auteur d'ailleurs). Enfin, je me calme un peu. A bientôt.
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