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Dniz

Yabon Nonosse
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Messages postés par Dniz

  1. Si vous êtes un surhomme, je vous soumet le raisonnement suivant:

    Je possède une maison qui, pour moi, vaut 100000 euros. J’apprend qu’elle sera inondée dans 100 ans. Je la revend à un acheteur qui l’achète 100000 euros. Cet acheteur est indifférent à cette future inondation.

    Résultat: Je n’ai rien perdu. Mon acheteur ne perdra rien puisqu’il a acheté la jouissance de cette maison pendant 100 ans seulement. Ses héritiers ne perdront rien non plus puisqu’il savent qu’il ne possèdent cette jouissance que jusqu’à une date limite.

    Donc aucun propriétaire d’une maison, qui sera inondée dans 100 ans, ne subira de perte de son capital. Ni les propriétaires successifs de cette maison. Donc, aucune inondation climatique prévue à long terme ne causera de destruction pour aucun propriétaire. Contestez-vous mon raisonnement?

    Ce qui n'est toujours pas entré dans votre tête, c'est que le problème de la hausse totale n'est pas le problème principal. Ce qui va se passer pour le nouveau propriétaire, c'est qu'une tempête un peu forte détruira sa maison avant les 100ans. En je le répète, non pas parce que forcément les tempêtes deviendront plus fréquentes et plus violentes, mais simplement parce que la mer plus haute signifie une puissance destructrice plus forte et une zone atteinte plus étendue…

    Et l'été prochain par rapport à cet été ?

    ça, c'est de la météo…

  2. reprise du post du sujet épinglé:

    Liste (à compléter) des facteurs qu'il est nécessaire de comprendre pour comprendre (et donc prédire) le climat de la Terre:

    http://wattsupwiththat.com/2012/01/21/the-ridiculousness-continues-climate-complexity-compiled/

    Eh pourtant, malgré toute cette complexité, je suis sûr à 99% qu'il va faire plus chaud cet été qu'aujourd'hui… Je dois être un surhomme :-)

  3. Bioman, soigne ton orthographe, tes interventions sont très pénibles à lire. Merci.

    Juste pour ajouter mon grain de sel après les messages de Lucilio et Timur, quand on s'intéresse aux vies des musiciens célèbres des époques pré-enregistrement, on s'aperçoit que certains n'ont rien à envier aux vedettes d'aujourd'hui.

    Franz Liszt, fut rapidement richissime, ses concerts faisaient salle comble, des groupies s'évanouissaient (ajoutons qu'il était extrêmement beau) sur son passage. Niccolò Paganini est devenu immensément riche grâce à ses concerts également (et lui était très laid).

    Et pourtant, pas de taxe, pas d'hadopi mais de nombreux plagiats! (cela dit, tous les artistes sont des copieurs, Mozart en tête qui d'ailleurs ne s'en cachait pas étant en adoration devant Haydn)

    En effet, mais à l'époque, on ne pouvait pas écouter Paganini ou Liszt dans son salon… Les interprètes tenaient le couteau par le manche, si je puis dire… (a propos de couteau, les castrats c'était un business florissant au 18e siècle)

  4. Ce qu'il s'agissait de montrer dans une perspective historique c'était que la rémunération des musiciens n'était pas liée aux droits d'auteur, et d'ailleurs pas du tout à quoi que ce soit comme un commerce de biens culturels, rien de plus, notamment pas de prendre ce mécénat pour exemple en ce qui concerne la provenance des fonds.

    Ensuite, le modèle du mécénat ne suppose pas de ponctionner le contribuable, il est d'abord et avant tout privé. D'autre part, s'il on considère que la noblesse vivait des prélèvements et les utilisait comme bon lui sembler, on ne peut pas appeler ça de l'argent public au sens moderne, les sujets n'étant pas des contribuables. Ce type de mécénat avait bien plus à voir avec un mécénat privé, du point de vue des pratiques.

    Loin de moi l'idée de défendre les subventions publiques aux artistes, je vous prie de le croire.

    Même si il y a probablement de bien meilleur spécialiste que moi sur l'organisation politique à la renaissance, il me semble bien que l'on peut rapprocher certaines pratiques avec le capitalisme d'état actuel. Je pense par exemple au Médicis à Florence. Riche famille de banquier, mais qui de facto exerçait également le pouvoir politique, ce qui aidait forcément pas mal le bon déroulement des affaires…

    Ensuite, en ce qui concerne la diffusion des œuvres imprimées (les partitions), qui étaient le seul support à l'époque, l'état y a dès le départ mis son grain de sel, avec par exemple en France le statut d'imprimeur du roi (Attaignant, 1538, par exemple). Il me semble bien que certaines exclusivités et privilèges étaient liés à ce statut. Pareil avec Susato à Anvers… Il s'agissait là d'un embryon de droit d'auteur, bien que l'auteur de la musique n'y soit pour rien dans l'histoire.

    Finalement, je ne pense pas qu'il faille s'imaginer que les compositeurs de l'époque vivaient de commandes. Pour ce qui est de la période du 15e au 17e siècle, les compositeurs étaient attachés aux chapelles qui produisaient de la musique religieuse. Même si il faisait des musique pour certains évènement particulier sur commande (un exemple amusant, le motet de Dufay commander par les villes Suisse de Berne et de Fribourg pour célébrer leur rapprochement… encore une commande d'Etat !), la grande majorité de la production était des messes et motets religieux pour les offices (comme plus tard Bach et ses cantates…), et ils pondaient de la musique au km, 3000 opus pour Lassus, 2000 pour Palestrina (dont 105 messes) pour ce qui a été conservé. Mais ils accordaient de l'importance à la diffusion de leurs œuvres et considéraient l'impression et la diffusion comme un leg à la postérité: les fils de Lassus ont fait paraître une énorme quantité de musique à la mort de leur père. On peut donc considérer les musiciens-compositeurs du 15e au 16e comme des fonctionnaires qui s'occupaient de la musique pour les cours des princes… Ils n'étaient pas payé à la tâche (une commande), mais touchaient un salaire régulier.

  5. Si je puis me permettre, il me semble que dans ce fil y a certains biais en ce qui concerne la perspective historique du problème. Une période que je connais bien c'est la Renaissance. Si la musique c'est développée à l'époque, c'était (comme pour la peinture du reste) grâce aux largesses des nobles ou de l'église. Et ces largesses étaient financée par l'impôt. C'était donc de la culture subventionnée, qui du reste ne profitait pas du tout aux "contribuables" !

    Un exemple frappant, ce sont les chapelles vocales qui servaient aux offices religieux. Les musiciens et compositeurs (je pense à Dufay, Josquin, par exemple) se faisait ordonner prêtre et touchaient des prébendes de patelins où ils n'avaient jamais mis les pieds.

    Ensuite, les rois s'attachaient les services des meilleurs musiciens (Louis XIV et Lully par exemple), entretenaient des orchestres énormes pour l'époque, pour leur propre prestige et le faste de la cour, toujours financé par l'impôt…

    Bref, je ne vois pas trop comment on peut prendre en exemple les méthode de rémunération des musiciens de ces époques là, sauf à souhaiter une culture d'état au service des élites politiques…

  6. Il y a quelques pages, la discussion portait sur le réchauffement rapide de l'arctique, et sur le caractère excptionnel de ce réchauffement à l'échelle de l'holocène (la période interglaciaire actuelle). J'ai présenté de nombreuses références qui étayent ce fait.

    Une étude de plus vient de sortir:

    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0031018212000259

    "The most recent sediments, we recorded an increase in the planktonic taxon Cyclotella radiosa. This shift of the last century is the most ecologically unique in the Holocene record and is indicative of longer ice-free summers consistent with modern climate warming."

  7. Au cas où l'euro devrait connaître une période de forte inflation (certes, il s'agit d'une hypothèse d'école absolument gratuite), quelles monnaies seraient susceptibles de s'apprécier le plus sûrement :

    le franc suisse, qui décrochera de l'euro pour s'envoler dès que la Banque centrale suisse décidera d'arrêter les frais

    la couronne suédoise

    le dollar australien

    le dollar canadien

    des monnaies émergentes plus exotiques?

    Arrêter les frais ? la BNS a fait 13 milliards de bénefs en 2011, dont 8 milliards grâce à ses positions en monnaies étrangères…

    http://www.snb.ch/fr/mmr/reference/pre_20120113/source/pre_20120113.fr.pdf

  8. Le rapport que je cite parle du coût de construction des digues. Dans mon bref résumé, j'ai choisi de ne pas en parler pour simplifier la question. Mais, sans même parler du coût des digues, la responsabilité individuelle de chaque propriétaire, et de son assureur, est largement suffisante pour absorber la totalité du problème financier. Le coût social d'une élévation d'une augmentation du niveau des océans est donc NULLE.

    Si on croit que la mer montera, on revend sa maison. Si on y croit pas, on assume son risque et son profit. Le propriétaire de la maison investira moins en travaux durables sans sa maison inondable.

    J'ai tout de même du mal à suivre votre raisonnement. Vous traitez le problème comme une menace naturelle. Or on discute d'un phénomène qui a pour origine une cause humaine. C'est un peu comme si vous nous disiez que le coût économique des cambriolages est largement supportable, que les gens n'ont qu'à bien s'assurer, augmenter la sécurité de leur logement, ou aller s'installer dans des zones où la criminalité est plus basse, mais que celà ne servait à rien de dépenser plus dans le maintien de l'ordre pour attraper les voleurs…

  9. Que lis-je ? "cloud-free longwave downward radiation". La belle affaire ! On sait depuis longtemps que dans les univers secs le CO2 influence significativement le bilan radiatif. Ce n'est plus du tout le cas dans les univers humides et en outre le cycle de l'eau engendre des nuages dont les scientifiques qui ont ma préférence quant à leur intégrité et leur hauteur de vue nous disent que l'effet est une rétroaction négative sur les températures.

    On doit certainement avoir le même phénomène au Sahara … dont la surface se réduit lentement au profit de la végétation (OK cela dépend des régions mais là je parle en global).

    Lisez mieux ! L'évolution de la couverture nuageuse est totalement pris en compte dans les études que je vous ai proposé. Et l'humidité de l'air également: c'est du reste un puissant facteur d'amplification de l'effet de serre induit par les GES.

    Et comme d'habitude, vous ne nous montrez pas les études dont vous parlez. En fait je vois très bien à quelles études vous faites allusion, celles de Lindzen: sans compter que ces études ont été fortement remises en cause, c'est totalement hors sujet, il ne s'est penché que sur la rétroaction des nuages dans la ceinture équatoriale !

  10. C'est vrai. Vous avez raison mais…

    Ca ne prouve rien. Lorsqu'il y a un cycle de hausse, il est clair que les années ont tendance à battre des records. Cela ne nous dit rien en ce qui concerne l'origine du réchauffement.

    Beh non… Pour d'autres régions du monde, je dis pas. Mais pour la Suisse, à cause d'un réseau d'observation très pointu de la radiation atmosphérique (DLR), le réchauffement récent a directement être pu relié à l'augmentation de l'effet de serre.

    Lire par exemple:

    http://www.agu.org/pubs/crossref/2005.../2005GL023624.shtml

    "However, high correlation of increasing cloud-free longwave downward radiation with temperature (r = 0.99) and absolute humidity (r = 0.89), and high correlation between ERA-40 integrated water vapor and CRU surface temperature changes (r = 0.84), demonstrates greenhouse forcing with strong water vapor feedback."

    Ou:

    http://www.slf.ch/ueber/mitarbeiter/homepages/marty/publications/Philipona2004_IncreasingGhE_GRL.pdf

    "the increase of cloud-free longwave downward radiation (+1.8(0.8) Wm2) remains statistically significant and demonstrates radiative forcing due to an enhanced greenhouse effect."

    La conclusion est intéressante:

    "The resulting uniform increase of longwave downward radiation manifests radiative forcing that is induced by increased greenhouse gas concentrations and water vapor feedback, and proves the ‘‘theory’’ of greenhouse warming with direct observations."

    Autre fait intéressant, le rôle des aérosols… Le réchauffement en Suisse et en Europe centrale a été considérable ces 30 dernières années, bien plus rapide que ce qui serait attendu du simple fait du seul forçage CO2. En fait, la diminution de la charge en aérosol a joué un rôle:

    http://content.imamu.edu.sa/Scholars/it/net/ruckstuhl_grl.pdf

    "Mainland Europe’s temperature rise of about 1!C since the 1980s is considerably larger than expected from anthropogenic greenhousewarming.Here we analyse shortwave and longwave surface forcings measured in Switzerland and Northern Germany and relate them to humidity- and temperature increases through the radiation- and energy budget. […] With anthropogenic aerosols now reaching low and stable values in Europe, solar forcing will subside and future temperature will mainly rise due to anthropogenic greenhouse gas warming"

    Une présentation bien illustrée de ces études:

    http://vorschau.emetsoc.org/fileadmin/ems/dokumente/annual_meetings/2010/AW6_Philipona.pdf

    Il va s'en dire que l'année record de 2011 en Suisse ne fait que corroborer ces études…

    Ce que nous savons, c'est que le rythme de réchauffement est moins rapide que ce qui est prévu par les modèles.

    Affirmation gratuite, sans aucune référence…

  11. Et alors ?

    Quand c'est une année froide, c'est juste une année froide, quand c'est une année chaude c'est le signe tangible d'un réchauffement climatique.

    J'ai bon ?

    Une année froide, on ne sait plus ce que c'est. Si je reprends les données suisses, l'anomalie 2011 (base 1960-1990) est supérieure à 2°. Il n'y a plus eu d'année en dessous de la moyenne trentenaire depuis 1985 (-0.3°). Pour trouver une année 1° en dessous des normes, il faut remonter à 1956. Ne cherchez pas une année à 2° en dessous des normes, il n'y en a aucune dans les annales suisses qui sont compilées depuis 1860.

  12. "Tellement vrai" que cette année mon agriculteur d'oncle a eut une excellente récolte de cerises et de pèches alors qu'en 2003 il en était réduit à troquer… Sur FR3 tout à l'heure, un producteur d'huile d'olive s'est plaint d'une année trop froide en plus de pluies torrentielles cet automne…

    Les mensonge apparemment mieux c'est gros plus ça passe chez certains.

    Les rhumatismes de ma belle-mère semblent pourtant bien indiquer un fort réchauffement !

    Plus sérieusement, pour ceux qui veulent plus d'infos, météofrance publie chaque mois un bilan climatologique:

    https://public.meteofrance.com/public/donnees_gratuites?DONNEES_GRATUITES_PORTLET.path=donneesgratuitesbc

    Tous les mois de 2011 ont été au dessus des normes, sauf juillet…

  13. Ce n'est pas pour être "de la news", c'est pour vous montrer que votre bulletin météo suisse, c'est du flan, vide, creux et que je trouve dommage que vous en soyez réduit à ça.. ^^

    Cdt

    C'est clair: contre une année record depuis le début des mesures, vous n'avez qu'à opposer une année "la plus froide" depuis 20ans…

    le record de l'année la plus chaude est tombé également pour la France:

    http://www.lexpress.fr/actualites/1/actualite/2011-annee-la-plus-chaude-depuis-plus-d-un-siecle-selon-meteo-france_1065748.html

    "PARIS - L'année 2011 a été en France l'année la plus chaude depuis le début du XXe siècle, battant haut la main le précédent record de chaleur datant de 2003, selon un bilan provisoire réalisé mardi par Météo France pour l'AFP."

    Au niveau mondial, 2011 a été l'année marqué par un épisode "Nina" la plus chaude depuis le début des mesures:

    http://www.realclimate.org/images//wmo_gcs_fig_1.jpg

  14. Nouvelle esbaudissante : le très digne Christian Science Monitor, que l'on pourrait difficilement prétendre être un repaire d'ultra libéraux ou d'anti écologistes primaires, ni un refuge de scientos déjantés développant des approches exotiques, propose en plein Durban un diaporama résumant 2011 … en une multitude de spectaculaires manifestations hivernales records : neige, froid, etc. avec leurs impacts sur les activités humaines : annulation de vols, déploiement de lits pliants dans les halls d'hôtel, déneigement de voitures, route impratiquables, etc. à des endroits ou le climat est habituellement plus clément pour la saison concernée. Le diaporama est intitulé going to nowhere et sa première diapo représente en photo un panneau lumineux géant affichant le message winter weather advisory.

    http://www.csmonitor…s/Going-Nowhere

    La météo n'est pas le climat, mais après des décennies de propagande réchauffiste, cela fait du bien d'avoir aussi un peu d'air frais dans les medias mainstream. Par contre si un cycle de refroidissement de quelques décennies se produit (ce que je crois), cela fera flamber la facture du chauffage et des services de voirie…

    J'en ai aussi des news :-)

    http://www.meteosuisse.admin.ch/web/fr/climat/climat_aujourdhui/retrospective_annuelle/bulletin_climatologique.html

    Bulletin climatologique annuel 2011

    "Avec un excédent thermique de 2 degrés, l'année 2011 en Suisse fut marquée par la température moyenne annuelle la plus élevée depuis le début des mesures en 1864. Elle fut aussi nettement trop sèche sur l'ensemble du pays et extrêmement ensoleillée. Les 4 premiers mois de l'année furent exceptionnellement doux et extrêmement secs. Le printemps 2011 fut le plus chaud depuis le début des mesures il y a quelque 150 ans. Au Tessin, des journées tropicales furent enregistrées en avril déjà. Après un été caractérisé par un temps changeant avec des températures nettement trop fraîches en juillet, la Suisse connut son deuxième automne le plus chaud depuis le début des mesures. Le mois de novembre fut même caractérisé par des records de sécheresse au Nord et des records de chaleur en montagne. Dans les stations d'altitude, de grandes quantités de neige tombèrent en septembre et en octobre, puis à nouveau vers la mi-décembre où la neige fut aussi observée pour la première fois en plaine. "

  15. Rien à voir avec une hausse du niveau des océans prétendument due au réchauffement climatique antropogéno catastrophique.

    Si, relisez les documents scientifiques que j'ai mis en lien. Hausse du niveau des mers => augmentation de l'intensité et de la fréquence des inondations côtières.

    Même en attribuant l'élévation du niveau des océans au CO2 antropique (ce qui est grotesque puisque cette élévation se tasse ces années ci et qu'elle était bien plus forte il y a quelques milliers d'années),

    En effet, sous l'influence des forçage orbitaux, la terre s'est réchauffée, les calottes glaciaires ont fondues et le niveau de la mer est montée. Actuellement les GES exercent également un forçage qui a sorti la terre de son équilibre radiatif. C'est donc le même genre de phénomène qui est en jeu. Lors du dernier interglaciaire, il y a 120'000 ans, le niveau de la mer était de 6 à 9m plus élevée, ce qui prouve qu'il existe un potentiel important de hausse supplémentaire…

    cela représenterait quelques centimètres depuis un demi siècle. Or les inondations auxquelles vous faites références se comptent en mètres.

    Relisez les documents, 50cm de niveau en plus, ça fait toute la différence…

    Des inondations spectaculaires il y en a depuis la nuit des temps.

    Et il y en aura plus dans le siècle à venir…

    Je connais deux interventions humaines qui ont une influence significatives sur les inondations et le CO2 n'en fait pas partie. Les équipement hydrauliques permettent de les réguler en partie, et les défrichement des taillis décloisonnent les garrigues et autres plaines laissant les eaux se ruer trop vite sur les lits de rivières qui saturent alors et débordent. Ces années ci, le nombre et la force des cyclones est globalement stable, même s'il y a des fluctuations dans un sens ou un autre dans un océan ou un autre.

    A nombre de cyclone équivalent, les dégâts sur les côtes seront mécaniquement plus étendu et plus fréquent si le niveau de la mer monte, ne serait-ce que de quelques dizaines de cm…

    Quant à l'Australie vous faites sans doute référence à cette grande inondation de janvier 2011 venue d'une part de pluies issues d'un puissant … refroidissment el niña et d'autre part d'une mauvaise utilisation ou mise à jour des installations hydrauliques engendrée par des considérations écologistes. Soit dit en passant des précipitations des décennies passées sont comparables (1974) ou plus fortes. Ainsi au lieu d'investir dans la régulation hydraulique "coupable" de menacer la "quiétude" de la vie sauvage, il a été investi … dans la désalinisation en prévision de terribles sécheresses à venir. En outre les installations hydrauliques en place ont été sous-utilisées et je crois me souvenir (à vérifier) qu'a joué un rôle majeur dans cette sous utilisation la crainte superstitieuse de précipitations encore plus grandes, crainte véhiculée notamment sous l'influence de climato alarmistes (vous savez, ceux qui disent que ça se réchauffe à cause du CO2 qui réchauffe tout et que si ça se refroidit c'est aussi à cause du CO2 qui dérègle tout). Oui, l'écologisme et son réchauffisme tuent d'innocents être humains.

    Je n'ai pas lié les inondations australienne de 2011 au réchauffement, j'ai simplement illustré ce qui risque de devenir plus fréquent à l'avenir. A niveau plus élevée, les fleuve auront plus de mal à évacuer les surplus d'eau vers la mer. J'ai donnée plus haut une estimation des risques pour l'Australie:

    http://reg.bom.gov.au/amoj/docs/2006/church.pdf

    Une estimation pour Cairns:

    "The ARI [Average Recurrence Interval] curve for the enhanced greenhouse climate indicates that increasing cyclone intensity could increase the height of the 1-in-100 year event from 2.5 m to 2.7 m. In addition the areal extent of overland flooding more than doubles from approximately 32 km2 to 71 km2 and encompasses much of the Cairns downtown region. "

    20cm de plus, 2x plus de surface innondée…

    "The analysis for Cairns suggests that changes to cyclone intensity under enhanced greenhouse conditions would cause a considerable increase in the risk to infrastructure in Cairns by 2050. This increased risk is further enhanced by sea-level rise and the risk will continue to increase through the 21st century (and most likely beyond) as sea level continues to rise."

    Plus loin

    "Analysis of extreme levels for the two longest records, Fremantle and Fort Denison, indicate a decrease in the ARI (i.e. increase in frequency) by factors of about three for extreme sea levels from the pre-1950 period to the post-1950 period. That is, a detectable reduction in the ARI of sea levels of a given value has already occurred, consistent with increased regional coastal flooding and beach erosion."

    La hausse du XXe siècle a déjà des effets mesurables, les prévision pour les quelques dizaines de cm supplémentaires au XXIe siècle est donc basé sur des observations, et pas sur des modèles.

  16. Vous ne faites que confirmer ce qui est écrit dans l'article que j'ai mis en lien:

    "Relative sea level rise (RSLR) due to climate change and geodynamics represents the main threat for the survival of Venice, emerging today only 90 cm above the Northern Adriatic mean sea level (msl). The 25 cm RSLR occurred over the 20th century, consisting of about 12 cm of land subsidence and 13 cm of sea level rise,"

    "The period from 1890 to 2007 is characterized by an average rate of 0.12 ± 0.01 cm/year. We demonstrate that linear regression is the most suitable model to represent the eustatic process over these 117 year. Concerning subsidence, at present Venice is sinking due to natural causes at 0.05 cm/year. The RSLR is expected to range between 17 and 53 cm by 2100,"

    La subsidence est bien entendu pris en compte dans l'étude. Arrêtez de prendre les scientifiques pour des idiots…

    Si j'ai pris l'exemple de Venise, c'est pour montrer le risque supplémentaire d'inondation côtière induit par une hausse du niveau de la mer, même minime…

    Les zones exposées aux cyclones sont particulièrment à risque (cf Katrina).

    Lire par exemple cette étude:

    http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0143622810000573

    Influence of potential sea level rise on societal vulnerability to hurricane storm-surge hazards, Sarasota County, Florida

    "To examine the potential effect of sea level rise on community vulnerability to future hurricanes, we assess variations in socioeconomic exposure in Sarasota County, FL, to contemporary hurricane storm-surge hazards and to storm-surge hazards enhanced by sea level rise scenarios. Analysis indicates that significant portions of the population, economic activity, and critical facilities are in contemporary and future hurricane storm-surge hazard zones. The addition of sea level rise to contemporary storm-surge hazard zones effectively causes population and asset (infrastructure, natural resources, etc) exposure to be equal to or greater than what is in the hazard zone of the next higher contemporary Saffir–Simpson hurricane category."

    En gros, un ouragan de catégorie 2 fera des dégats au moins équivalents aux ouragans de catégorie 3 actuellement. Et les ouragans de catégorie 2 qui touchent la côte sont plus nombreux…

    Bah ouais mais il a un article visé par les pettis copains pairs qui dit l'inverse alors taïaut.

    Bah non… raté !

  17. Aah, noon, plusieurs cm, noooon aaaaaaaaah.

    Justement, quelques centimètres font une énorme différence dans la fréquence et la gravité des inondations côtières Relisez les articles que j'ai mis en lien !

    Par exemple Venise:

    http://www.springerlink.com/content/f121075417614286/

    "The RSLR is expected to range between 17 and 53 cm by 2100, and its repercussions in terms of flooding frequency are associated here to each scenario. In particular, the frequency of tides higher than 110 cm, i.e., the value above which the gates would close the lagoon to the sea, will increase from the nowadays 4 times per year to a range between 20 and 250."

    17cm en plus, et c'est 5x plus d'inondation à Venise

  18. Bah si, matière d'examen de François Gemenne, pas vraiment un sceptique.

    C'est écrit noir sur blanc "le réchauffement est du a 95% a cause du rejet de CO2 anthropique". Clair, net et limpide. Que dans un rapport suivant, pour faire sérieux, ils en parlent (de Cloud, de l'Albedo et compagnie), suite aux nombreuses critiques, je n'en doute pas. Mais c'est pas sérieux pour un balle.

    Clair et limpide ? La phrase que vous citez n'est même pas dans le résumé pour décideur !

    http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/fr/spmsspm-2.html

    "Depuis la publication du TRE, la compréhension des influences humaines sur le réchauffement et le refroidissement climatique s’est améliorée, et c’est avec un degré de très haute confiance[7] que l’on peut affirmer que l’effet global moyen net des activités humaines depuis 1750 a été le réchauffement, avec un forçage radiatif de +1,6 [de +0,6 à +2,4] W m–2"

    "Très haute confiance" c'est 90% et pas 95% … Et comme c'est tourné, celà ne veut pas dire que 95% du réchauffement est du à l'homme, celà veut dire que les activités humaines ont très probablement provoqué un réchauffement net, en addition à d'éventuels effets naturels.

    Plus loin, on trouve ce résumé, qui va dans le même sens:

    http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg1/fr/spmsspm-5.html

    "L’essentiel de l’accroissement observé sur la température moyenne globale depuis le milieu du XXe siècle est très probablement dû à l’augmentation observée des concentrations des gaz à effet de serre anthropiques"

    Toujours 90% de confiance dans cette affirmation (très probablement), et celà ne signifie toujours pas que 95% du réchauffement récent serait du au CO2…

    En fait, la dernière estimation est plutôt de 75% (paru la semaine dernière)

    http://thingsbreak.files.wordpress.com/2011/12/anthropogenic-and-natural-warming-inferred-from-changes-in-earths-energy-balance.pdf

    "Our results show that it is extremely likely that at least 74% (+/-12%, 1sigma) of the observed warming since 1950 was caused by radiative forcings, and less than 26% (+/-12%) by unforced internal variability. Of the forced signal during that particular period, 102% (90-116%) is due to anthropogenic and 1% (-10 to 13%) due to natural forcing. The discrepancy between the total and the sum of the two contributions (14% on average) arises because the total ocean heat uptake is different from the sum of the responses to the individual forcings. Even for a reconstruction with high variability in total irradiance, solar forcing contributed only about 0.07 C (0.03-0.13 C) to the warming since 1950 (see Fig. 3c)."

  19. Ensuite, votre argument sur les cyclones ne me convainc pas. D'une part, il est contestable que leur cause soit le réchauffement climatique. D'autre part, Une maison solide et bien construite résiste beaucoup mieux à un hypothétique cyclone. Là encore, c'est d'abord un problème de cout économique. La sécurité des gens et des biens est toujours une affaire de cout économique.

    Rahh, mais vous persistez à ne pas comprendre. L'augmentation de la menace d'innondations côtières n'est pas principalement du fait de l'augmentation du nombre de cyclone (ou de tempête, ou de fortes pluies), mais du simple fait de l'élévation du niveau des mers !

  20. J'ai visionné une bonne partie de la vidéo de Madame Anny Cazenave. Elle commence en disant que 25% de la population vite en zone côtière et que les conséquences d'une élévation du niveau des mers serait désastreuse. Cette introduction à sa conférence est de nature purement économique. Ce n'est pas le thème de sa conférence. Néanmoins sans preuves économiques, une telle déclaration est sans fondement sérieux.

    Pour vous un désasrte est une notion purement économique ? Des centaines de morts à cause d'innondation côtières (Katrina 2005; Xynthia 2010; Australie, Thailande 2011), les exemples ne manquent pas: pour vous ce ne sont pas des désastres ?

    Je souhaite savoir si une étude financière aurait été faite sur la valeur commerciale des zones ayant un risque d’être inondées sur Terre. Sans parler de cette évaluation financière de la valeur foncière actuelle de ces zones, il est anti-scientifique de parler de "conséquences désastreuses". Une telle étude économique n'exige aucun matériel scientifique. Elle peut être faite avec des moyens financiers peu importants.

    Décidément, vous ne lisez pas les papiers que je mets en lien :-( . Pas besoin d'avoir fait des hautes études en économie pour se rendre compte, par exemple, que Venise innondé plus de 100 jours par an, c'est un désastre, humain, économique, et culturel… Pas besoin non plus d'avoir un doctorat en économie pour voir que si les zones côtières du New-Jersey sont innondés 20x plus souvent qu'aujourd'hui, ça va pas être très sympa… Vous avez aimez Australie 2011 ? http://www.lemonde.fr/asie-pacifique/article/2011/01/12/australie-le-cout-des-inondations-pire-que-celui-de-katrina_1464394_3216.html http://fr.wikipedia.org/wiki/Inondations_au_Queensland_(2010-2011) eh bien le temps de retour d'un tel évènement va être divisé par deux !

    Il faudra ensuite comparer la perte de cette valeur foncière et le coût des mesures anti-réchauffement. Il faut aussi inclure la plus value foncière du au réchauffement sur le globe. Et évaluer la moins-value causée par la seule hausse des températures. Ces études économiques sont mile fois moins coûteuses que les recherches climatologiques actuelles. Ont-elle été faites?

    Si ces études économiques ont été faites, je n'en ai jamais entendu parler. C'est bien étrange de ne pas informer le citoyen des motivations des dépenses pharaoniques que l'Etat engage dans cette aventure. Comprenez que toute cette affaire me semble suspecte. Je constate dans d'autres domaines que les politiciens mentent, sont ignorants des lois de la science économiques, et sont avides de pouvoir et ont une fierté mal placée. Je ne fais donc aucune confiance dans les déclarations des politiciens. Je ne fais non plus aucune confiance, a priori, dans les déclarations et rapport du GIEC, fonctionnaires nommés par les politiciens, par un Etat.

    Dniz, ces études économiques d'évaluation des coûts et avantages du réchauffement ont été faites?

    En ce qui concerne l'évaluation des dégats potentiel sur les côtes, je vous ai déjà donné quelques liens. Il y a des centaines d'études sur le sujet. Sur google scholar, une recherche avec les mots "coastal flooding" et "sea level rise" donne 4000 résultats:

    http://scholar.google.ch/scholar?q=%22coastal+flooding%22+%22sea+level+rise%22&hl=fr&btnG=Rechercher&lr=

    Sinon, la partie II du rapport du GIEC, c'est justement ça: l'évaluation des risques potentiels. Pour l'élévation du niveau de la mer, c'est par ici:

    http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg2/en/ch6.html

    Peut-être que vous ne faites pas confiance au rapport lui même, mais vous pouvez utiliser la bibliographie:

    http://www.ipcc.ch/publications_and_data/ar4/wg2/en/ch6s6-references.html

  21. C'est juste que :

    1) je connais quand même la méthode scientifique, c'est aussi mon job mais dans une autre branche

    2) et que j'ai lu le rapport du Giec et qu'il se fait que cette stat est péremptoire

    3) que "tout le monde sait" qu'il y a un tas de paramètres qu'ils n'ont pas pris en compte, du soleil aux nuages.

    Et ça, c'est pas juger le boulot d'un chimiste, c'est avoir deux connaissances et demi en statistique (Raaah, comme quoi, la sociologie ça aide).

    Donc, 95%, un "kr kr kr" s'impose presque.

    Non, vous n'aver pas lu le raport:

    1.5.2 Model Clouds and Climate Sensitivity

    http://www.ipcc.ch/p.../ch1s1-5-2.html

    2.4.5 Aerosol Influence on Clouds (Cloud Albedo Effect)

    http://www.ipcc.ch/p.../ch2s2-4-5.html

    3.4.3 Clouds

    http://www.ipcc.ch/p.../ch3s3-4-3.html

    7.5.2 Indirect Effects of Aerosols on Clouds and Precipitation

    http://www.ipcc.ch/p.../ch7s7-5-2.html

    7.5.3 Effects of Aerosols and Clouds on Solar Radiation at the Earth’s Surface

    http://www.ipcc.ch/p.../ch7s7-5-3.html

    _______

    1.4.3 Solar Variability and the Total Solar Irradiance

    http://www.ipcc.ch/p.../ch1s1-4-3.html

    2.7.1 Solar Variability

    http://www.ipcc.ch/p…s2-7.html#2-7-1

    2.7.1.3 Indirect Effects of Solar Variability

    http://www.ipcc.ch/p…h2s2-7-1-3.html

  22. Pour le peu que je me suis interessé à la question climatique, je pense en effet qu'il y des changements peut-être anormaux ces derniers temps, par rapport à ce qu'on avait l'habitude de voir, mais que c'est du à 95% à l'Homme et au CO2 (GIEC), j'en rigole encore.

    Je n'ai pas la capacité de juger le travail des scientifiques, n'étant pas du tout de la branche, donc je n'ai aucune raison de croire un coté comme l'autre.

    Does not compute

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