Aller au contenu

free jazz

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    11 323
  • Inscription

  • Dernière visite

Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. Merci de ne me pas me mêler à cette querelle de cour d'école, ce serait accorder trop de crédit intellectuel aux sycophantes de service. J'ai exposé mes arguments en ne suivant que mon propre entendement, ils n'engagent que moi même si je les juge supérieurs aux indignations qui tiennent lieu de réflexion à mes contradicteurs. Je regrette seulement pour ma part l'abaissement du niveau, quand je vois l'anti-racisme de comptoir proliférer au point de se croire parfois sur un forum socialo.
  2. Le clivage entre communautariens et libéraux est la disjonction politique montante aujourd'hui. Mais beaucoup de libéraux à courte vue ayant évacué la question des valeurs morale sont passés dans le camp du relativisme. Mis à part quelques libertariens américains ils n'ont pas intégré cette nouvelle ligne d'affrontement idéologique, pas plus qu'ils ne voient venir les attaques et remises en cause profonde de l'individualisme libéral par les communautariens, et encore moins celles des multiculturalistes, qu'ils considèrent avec bienveillance. Parfois je me demande même si sur le plan de la réflexion les libéraux ne sont pas complètement hasbeen par rapport aux enjeux politiques cruciaux de l'époque.
  3. De fait oui, puisque si l'instite demandait à un gamin d'enlever son jogging, sa casquette ou son maillot de l'OM, ce cas ne susciterait pas l'intérêt de la meute des vigilants. Tandis que s'il s'agit d'un maillot algérien, les parents pourront désormais saisir la Halde en prétextant une phobie à leur endroit. La Halde n'est justement pas un tribunal appliquant les principes stricts du droit pénal comme la présomption d'innocence, toutes les garanties juridiques protégeant nos libertés y sont systématiquement bafouées. C'est d'ailleurs en raison des privilèges exorbitants accordés à tel ou tel groupe que cette instance de rééducation et de répression des conduites est saisie.
  4. C'est évident, puisque la presse en est à mentir sur le prénom de la mère par peur de vexer quelque susceptibilité, elle a pu également occulter d'autres aspects. Je ne pense pas que tu sois bien placé en terme d'exemplarité pour te poser en arbitre des élégances et donner des leçons de bonne tenue du débat. Sur le fond ce fait divers n'a en soi pas grande importance. Son aspect symptomatique en revanche est plus intéressant. La passion de l'égalitarisme avance désormais armée de culpabilisation pourchassant les "phobies" à coups de flicage tous azimuts et d'autorités organisées en machines de pouvoir. On assiste à la banalisation des procédures arbitraires et des officines discrétionnaires, donc à la destruction des principes libéraux fondateurs sous les applaudissements des idiots utiles. A force d'accorder des droits spéciaux aux groupes communautaires les plus vindicatifs la démocratie se transforme peu à peu en tyrannie des minorités, attitude dont on a pu voir se déployer ici quelques aspects agressifs et dont la conduite accorde une centralité aux rivalités interethniques et à la concurrence victimaire. Ainsi exiger une tenue de classe correcte plutôt qu'une tenue de foot constitue désormais une « humiliation » et ouvre droit à une réparation pénale. Je dis donc qu'à ce rythme de criminalisation des "phobies" présumées, ce sont les principes de la démocratie libérale qui sont progressivement détruits, au profit de ceux d'une république bananière.
  5. Il y a bien une définition précise de l'identité française qui se fonde sur la citoyenneté. Mais ce non débat avait justement pour fonction d'éviter toute réflexion sur le vrai sujet : quels sont les droits et devoirs attachés à cette notion de citoyenneté? Je ne l'oublie pas, bien au contraire, l'exemple donné à ce jeunot consistant à l'empoisonner avec le virus de l'étatisme et la revendication de faux droits est une raison supplémentaire pour condamner le comportement liberticide des parents.
  6. Il y avait un esprit français que Nietzsche admirait et a très bien décrit, celui des moralistes, de Montesquieu, Descartes, Molière, Voltaire, Chamfort ou Flaubert. Une certaine idée de l'honnête homme, de la langue classique et au point de vue du caractère la fougue et l'impertinence du mousquetaire. Mais tout cela est bien mort, il faut le reconnaître. L'égalitarisme, l'inculture, l'hédonisme et la racaille triomphent. Aujourd'hui je ne me considère plus du tout comme français et si c'est affaire de papiers je les brûlerais volontiers. Le terme européen est encore ce qui me va le mieux.
  7. Ton approbation univoque pour la réaction des parents ne laisse guère de doute, d'autant que tu trouves en sus normal de violenter cette dame coupable de racisme c'est entendu. Or tenir un propos raciste est un délit en France, je ne te l'apprends pas. Aussi tu devrais manier cette accusation avec plus de prudence, la facilité avec laquelle tu l'utilises envers les uns et les autres pour jeter l'anathème pourrait t'occasionner un retour de bâton bien naturel. Le lecteur pourra se référer entre autres à ce post : http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…st&p=627390 Un autre exemple éclairant de ton 2P2M, sur le mode "la liberté d'expression c'est bon pour moi & mes potes mais très peu pour les autres" :
  8. Pour gagner en crédibilité quand on te met le nez dans tes contradictions tu pourrais te fendre d'un argument, au lieu de répéter Pavlov Pavlov comme un toutou bien dressé. Par exemple que penses-tu d'une société où les élèves, ou plutôt les apprenants en langage pédago, auraient le pouvoir d'envoyer leurs profs en stage de rééducation? Ne serait-ce pas un modèle de gouvernement par la peur?
  9. Soutenir la réaction des parents dans le procès intenté à cette instite revient en effet à approuver la criminalisation des opinions et à tailler en pièces les principes libéraux. C'est bien l'objet de ma discorde avec Chitah. J'ai relu le fil et je maintiens que la forme du propos de cette dame peut être qualifiée de maladroite mais certainement pas raciste, elle a perdu son sang froid et s'est excusée ainsi que la directrice d'école. Cela était déjà une concession remarquable à l'exercice de son autorité. Dans une société pacifiée les gens arrangent ce genre de différend de façon civilisée, par des règles coutumières ou de civilité. Mais faire fi de cette bonne volonté en portant l'affaire devant la Halde est bien le signe que les parents sont mus par une volonté ignoble de vengeance et de punition par des moyens étatiques. Le plus inquiétant finalement c'est la dérive de cette criminalisation, il ne faut pas s'étonner de la racialisation outrancière du débat en France, fruit pourri de toutes les officines de rééducation qui font commerce du ressentiment et de la calomnie avec l'argent du contribuable.
  10. Je ne comprends toujours pas pourquoi tu clames en permanence ton appartenance à cette identité arabe complètement fantasmée pour dénoncer un climat d'oppression, tout en accusant de noirs desseins ceux qui te prennent au mot. Sinon, mauvais le coup j'espère.
  11. En français c'est le mot correct. h16 avait fait un billet excellent et caustique à ce sujet : http://h16free.com/2009/04/29/550-delenda-est-la-halde Si tu aimes le régime de semi-liberté surveillée par un ministère de la vérité c'est ton droit. Je pense que tu sous-estimes la Halde ainsi que le problème de la liberté d'expression en général, puisque tu déclarais dans un autre fil que celle-ci n'était absolument pas menacée en France. D'abord parce que ça ne te dérange pas tant que ça qu'on touche à la liberté d'expression des autres, ensuite parce que cette officine flatte ton discours perpétuel sur la persécution imaginaire dont serait victime ta communauté, avec laquelle tu sembles t'identifier (ce qui montre un sens de l'indépendance assez restreint pour un individualiste) bien que tu ne la fréquentes pas et que tu ne mettes pas les pieds dans les quartiers. Cela dit je suis content de voir que tu découvres la réalité du racisme anti-blanc dans les banlieues. A l'avenir il faudra tâcher d'être cohérent lorsque le même genre d'autorité s'en prendra à ta liberté particulière et ne pas crier à la censure. Pour le reste tu parais assez peu au fait des enjeux intellectuels cruciaux chez les penseurs politiques contemporains, dont une majeure part traite du modèle libéral vs modèle communautarien, modèle multiculturel vs républicain, etc. J'ai des lectures à te conseiller dans ce domaine si tu veux. Si l'étiquette anarcap empêchait de dire des conneries ça se saurait. Tu cherches comme d'habitude à identifier un ennemi et à faire le malin.
  12. Tu devrais lire le début du fil ouvert pendant tes vacances forcées, la Halde a déjà commencé l'épuration des manuels scolaires. Et tu sais très bien que le mouvement propre d'une administration de ce genre est d'accroître son pouvoir de nuisance. Je ne sais d'ailleurs pas pourquoi tu t'éreintes à en diminuer l'importance ou à la défendre.
  13. Relis les échanges précédents. Mon argument portait sur les moyens employés par les parents et non sur les fins. Etablir ce distingo ne demande pas un grand effort intellectuel, mais permet d'éviter la confusion. La coercition est-elle légitime? Non. La dame a présenté des excuses publiques, si cela ne suffit pas la seule sanction juste devrait venir de sa hiérarchie. Si les parents ne sont pas satisfaits, ils peuvent changer de crèmerie. Les parents, en saisissant la Halde pour exiger une sanction pénale pour un propos maladroit, se comportent effectivement comme si leur appartenance à une communauté particulière leur conférait des droits spéciaux, montrant ainsi qu'ils ont intériorisé une norme ethnodifférentialiste récompensée par la société. Si tous les parents peuvent désormais utiliser la Halde lorsqu'ils estiment leur rejeton discriminé, on crée un précédent qui ouvre la boîte de Pandore. Ainsi ceux qui ramèneront des bulletins calamiteux pourront dénoncer leur prof, car après tout il n'y a pas de pire discrimination qu'une mauvaise note. La censure et le désordre ont de beaux jours devant eux. Un bel autoportrait en vérité. Après avoir fait du scandale autour de ce cas par ton indignation unilatérale, tu feins de t'étonner que cela suscite des réactions. Je t'ai connu en meilleure forme. Je n'écris pas pour être intéressant et si porter le fer contre la criminalisation des opinions peut te paraître un combat d'arrière-garde pour moi c'est fondamental. Si cela flétrit quelque sensiblerie mal placée, et bien tant pis pour ma réputation.
  14. Il y a au contraire un rapport étroit entre le développement d'un organe bureaucratique de délation et de répression des suspects avec la situation dans les ex pays soviétiques. Un de mes amis roumains me racontait comment sous Ceaucescu, les habitants d'un même immeuble étaient incités à écouter les conversations de leurs voisins pour les dénoncer. Je vais encore plus loin et c'est mon argument principal : la Halde et autres groupes d'oppression subventionnés qui prétendent traquer les discriminations exacerbent la xénophobie en créant des privilèges légaux. Il s'agit d'une machine à dresser les communautés les unes contre les autres dont le pouvoir exorbitant fonctionne en diffusant le poison du ressentiment dans la population. Au fond je ferais volontiers mienne la phrase de Zemmour, "la discrimination c'est la vie". Mais elle tombe malheureusement sous le coup de la loi.
  15. Je n'ai absolument pas parlé d'arabes ici, c'est toi qui fait le lien (inconscient?) avec la délinquance et les incivilités. Ma phrase s'applique aussi bien aux enfants d'immigrés chinois, indiens ou portugais. Si j'appliquais le même soupçon que toi j'en conclurais que ta réponse suinte le racisme ordinaire et le préjugé néo-colonial. Et de fait, les racistes sont ceux qui soutiennent de telles opinions. En cherchant à traquer de prétendues discriminations, ils traitent ces populations comme des enfants en créant des untermenschen légaux. On voit à quelle situation nous pousse le type de ressentiment cultivé par la Halde : tout le monde surveille les propos des autres et n'attend qu'une occasion pour le mettre à l'index, qui n'est pas sans rappeler l'époque des pays soviétiques où la dénonciation des mauvais communistes était récompensée par le Parti.
  16. Et les tchékistes de la Halde n'auraient pu se saisir de l'occasion. Illustration du double standard évoqué plus haut. Ceux qui ne passent pas leur temps à cracher sur leurs hôtes, s'habillent convenablement et ont une attitude civilisée n'ont aucun mal à être considérés et respectés. Pas besoin d'officine soviétique ni de loi sur les suspects. C'est d'ailleurs une insulte pire que "sale feuj" dans les cours des collèges de banlieue. Voilà, il faudrait même s'attendre à des applaudissements, vu le sentiment anti-français qui y règne. C'est aussi pourquoi je fais nettement la différence avec les vrais arabes.
  17. ça ne me choquerait pas plus que ça si mon gamin scolarisé en Algérie se pointait avec un maillot de l'équipe de France et entendait une telle réponse. Je ne crierais pas au racisme, à moins de dévoyer le sens de ce mot. Au surplus il ne me paraitrait pas anormal que l'instituteur lui demande d'enlever son maillot. Une salle de classe n'a pas vocation à se transformer en tribune de supporters de foot décérébrés. Il est vrai qu'on te reconnaît plutôt d'habitude parmi les supporters du Hezbollah.
  18. Le genre de second degré que n'aurait pas renié le bouffon Stéphane Guillon. Elle ne l'a pas agressé, mais a demandé qu'il enlève son maillot, ce qui est légitime en soi - même pour de mauvaises raisons. Un axio comme toi devrait bien faire la différence. Et ça ne justifie certainement pas de recourir à la coercition de la Halde. Encore moins de scalper la maîtresse ou de la gifler comme cela fut soutenu plus haut. On peut lui reprocher de tenir un propos excessif, mais comme le relève h16 la presse ne parle pas du tout du contexte, si elle a été poussée à bout, si le gamin est un poison, la goutte de trop etc. Dans certains collèges de Zep le prof est devenu une cible facile avec la complicité passive ou active des parents. Ici ce n'était probablement pas le cas, mais trois ans plus tard au collège le gamin aura carte blanche pour toiser ses profs et les menacer dès lors qu'il se clamera discriminé - parce qu'on lui aura demandé de ne pas mettre le boxon. La presse ne traite pas du tout des insultes xénophobes dont sont victimes les profs en banlieue, mais seulement des agressions les plus spectaculaires en bout de chaîne, c'est-à-dire l'arbre qui cache la forêt. La Halde exerce en effet son arbitraire à sens unique.
  19. Curieusement les journaux ne parlent jamais des insultes et violences racistes dont sont victimes les profs de banlieue. Le méchant y est toujours représenté par l'institution : l'instit, le flic, le patron qui n'embauche pas etc. Mais sans doute la Halde, organe qui fonctionne en accordant des privilèges légaux aux minorités les plus bruyantes, ne juge pas ce genre de plainte recevable.
  20. ça n'a absolument rien à voir. Il est parfaitement légitime qu'un prof puisse exclure du cours un élève qui refuse d'enlever un maillot de foot. Mais je te rejoins sur un point : ça ne sert à rien de faire semblant de débattre. Un honnête homme ne peut souscrire à la justification de la violence prônée par toi et Johnnieboy en guise de réaction. Pour autant ce n'est pas parce que vous êtes arabes et fans de foot que l'on peut se permettre de conclure à une violence atavique expliquant ce caractère. Ce serait s'abaisser au même genre de généralisation abusive à laquelle se livrent les paranos géignards qui voient du racisme partout.
  21. Tu fais les questions et les réponses, ton discours totalement circulaire et tautologique appelle toujours la même conclusion : ceux qui ne sont pas d'accord avec moi sont racistes ou islamophobes. Cette rhétorique du gémissement est en plus infalsifiable et auto-prédictive. Bref tu ne décolles pas du degré zéro de la réflexion.
  22. En collant une beigne à l'institutrice tu te comporterais effectivement comme une brute et par là-même tu te conformerais avec entrain aux préjugés xénophobes sur les arabes. On ne pourrait mieux faire pour étaler sa médiocrité panurgique.
  23. Quelle idée saugrenue - mais d'un politicien faut-il s'en étonner?- de croire qu'il y a besoin d'une loi pour respecter l'autorité de l'instituteur. Qui est déjà bien assez entamée par les pédagogues de l'EN et le laxisme des parents. Pour ma part je suis d'ailleurs favorable au port de l'uniforme à l'école et contre la mixité. Heureusement il y a le privé pour ça. Je n'ai au contraire rien contre les arabes que je ne confonds pas avec les maghrébins, mais se justifier c'est rentrer dans le jeu de la culpabilisation dont abuse Chitah, même si on le voit venir à des kilomètres avec ses gros sabots. Ta question n'a simplement pas de sens. Rédige une phrase de façon claire pour exprimer ta pensée.
  24. Je te rassure tes talents de futurologue sont inversement proportionnels à tes capacités d'amalgame. Nierais-tu que le milieu du foot soit un repaire d'abrutis violents excitant les instincts nationalistes? Il suffit de voir ce qui se passe autour du PSG, ou encore les destructions et saccages après chaque défaite de l'équipe d'Algérie.
  25. Vu que tu prends systématiquement la défense de la coercition d'Etat et du flicage des opinions en criant à la persécution, tu peux en effet t'attendre à ce que je prenne le contre-pied de tes pleurnicheries. Mais bien sûr les inquisiteurs sont ceux qui critiquent les procédés policiers de la Halde. Et la guerre c'est la paix. Saisir la Halde n'est pas une réponse, c'est une violence. Ainsi donc tu justifies la violence dès lors que l'école ne se plie pas à un caprice, sous prétexte d'une immunité dès lors qu'elle implique un grief communautaire. Toujours la même chanson du prétendu opprimé, mettant en avant une obsession ethnique. Non, je ne saisis pas la Halde. Ne pas porter un maillot de foot en cours me paraît parfaitement normal. Je ne colle pas non plus une beigne à l'institutrice parce qu'elle n'a pas cédé au gamin. Si je mets mes gosses à l'école publique (hypothèse complètement fantaisiste), j'en accepterai les règles. On constate encore une fois que la Halde et sa clique, en plus de s'attaquer à nos libertés fondamentales, sont une machine à dresser les gens les uns contre les autres. Au demeurant le climat d'intimidation est tel que les journaleux ont pris l'habitude de modifier les prénoms en relatant ces faits divers, par peur de se voir accusés de "discrimination".
×
×
  • Créer...