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Prochaine Vague D'adhésion


Chitah

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J'ai repéré un truc que les journaux ne mentionnent pas. En effet, comme critères d'entrée dans l'UE, les journalistes parlent uniquement des critères bidons tels que: transparence, respect de minorités, etc… bref, tout ça,c'est du déjà entendu.

Ils ne parlent pas d'un autre critère, la fermeture de certaines tranches de la centrale nucléaire de Kozloduy

Voir notamment cet article très complet: http://www.balkans.eu.org/article5286.html

L’énergie est une pomme de discorde entre les deux pays[Roumanie et Bugarie]. Elle reste encore un sujet de controverses, mais un dialogue transfrontalier respectant les réformes voulues par l’UE a fait monter l’espoir d’amélioration des relations bilatérales.

Comme avec la pollution, la tension à propos de l’énergie s’est aggravée au début des années 1990. L’UE a exigé que la Bulgarie ferme six réacteurs de la centrale nucléaire de Kozloduy, en stipulant que cela était une précondition aux discussions pour l’adhésion.

L’UE a déclaré que les réacteurs étaient vieux et ne pouvaient pas être réhabilités. Cette exigence a été un choc pour la Bulgarie, qui produit plus de 40 % de son énergie grâce cette centrale située au nord du pays, près de la frontière roumaine.

Cette production n’est pas seulement importante pour les consommateurs bulgares mais aussi pour les exportations du pays, qui fournit de l’énergie à la Grèce, à la Turquie, à l’Albanie et à la Macédoine. Bucarest a profité de cela pour annoncer que Sofia bloquait l’exportation vers les Balkans de l’électricité produite par les centrales roumaines, en imposant des tarifs prohibitifs sur le transit de l’énergie sur son territoire.

[…]

En riposte, la Bulgarie a accusé la Roumanie de mener une campagne de diffamation et a dénoncé l’exigence de la fermeture de Kozloduy comme faisant partie d’un « complot occidental ». Le quotidien bulgare 24 Hasa, a déclaré en 1999 que des compagnies françaises et canadiennes avaient l’intention d’investir dans la centrale nucléaire roumanie de Cernavoda pour s’assurer que « la Roumanie remplace la Bulgarie comme fournisseur d’énergie pour les Balkans ». D’autres médias ont fait écho à cette spéculation.

Pour finir, la Bulgarie a consenti à fermer quatre vieux réacteurs de la centrale, mais elle est bien déterminée à ce que le marché régional de l’énergie ne tombe pas aux mains des Roumains. Elle a annoncé le projet de construction d’une nouvelle centrale à Belene, à 13 kilomètres de la frontière roumaine.

La Roumanie a réagi avec colère. En septembre 2004, des ONG roumaines ont manifesté contre le projet de la centrale de Belene en prédisant « un autre Tchernobyl ».

Bucarest s’inquiète de l’impact environnemental du projet et insiste pour que la centrale réponde aux normes européennes. Comme pour la querelle sur la question de la pollution, la clé de la réponse réside dans l’application des normes européennes dans les deux camps.

Quand elle rejoindra l’UE en 2007, la Bulgarie ne pourra achever la construction de sa centrale que si elle répond aux normes de sécurité. En même temps, la Bulgarie ne pourra pas continuer à stopper la pénétration de la Roumanie sur le marché de l’énergie des Balkans. Un signe révélateur de l’amélioration des relations entre les deux pays sur ce sujet épineux a été la formation d’un groupe commun d’experts pour analyser le projet de centrale nucléaire.

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