Atelier De Communication Libérale N°2 : Immigrés Africains & Islam

[ULYSSE]

Atelier de communication numéro 2 : L'intégration des populations d'origine africaine et la question de l'Islam de France.

Animé par Mamadou KARAMOKO, étudiant en Droit et en Communication Politique.

En complément de l'atelier de communication numéro 1, consacré aux réformes libérales,

nous ouvrons un deuxième atelier consacré à l'intégration des populations d'origine africaine et la question de l'Islam de France.

Cet atelier sera animé par Mamadou Karamoko, qui construira une équipe chargée d'organiser des rencontres avec la population, notamment dans le nord de Paris et dans les banlieues.

Monsieur Karamoko nous a été recommandé par un élu du Conseil d'Administration de l'Université Paris IV-Sorbonne.

Deux heures de discussion fouillée avec lui nous ont permis de percevoir la qualité de son engagement en faveur d'une vision libérale et positive de l'intégration des communautés.

Il y a quelques années, Martine Aubry, ministre socialiste, reconnaissait qu'une partie de la gauche avait vu dans l'immigré la forme politique nouvelle de l'ouvrier dans la mythologie révolutionnaire. L'échec des plans de révolution marxiste s'appuyant sur la figure de l'ouvrier, le refus des ouvriers français de se sacrifier à la cause de la "grande révolution prolétarienne", ont conduit certains cercles de gauche à penser que l'immigré pourrait devenir la nouvelle figure chargée de renverser "la société bourgeoise capitaliste".

Dans cette vision des choses, l'immigré et ses difficultés d'insertion sont exploités afin de "faire exploser le système".

On ne cherche pas à améliorer son sort, on cherche à exacerber les tensions. On ne cherche pas à faire baisser la délinquance, on l'excuse, voire on souhaite sa généralisation.

Dans le même sens, on avait vu certains magistrats marxistes déclarer que le délinquant était "une victime de l'ordre bourgeois", non pas un ennemi mais un allié pour renverser cet ordre.

Certes, ces courants révolutionnaires sont minoritaires. Ils sont néanmoins insidieux, et des éléments conjugués ont amené à ne pas chercher les bonnes solutions à l'intégration. Chez un certain nombre d'acteurs sociaux, de mouvements associatifs d'inspiration marxiste, très actifs sur le terrain, le but n'est pas d'insérer l'immigré "dans la société bourgeoise", celle-ci étant jugée mauvaise.

Aujourd'hui, des mouvements islamistes radicaux s'appuient également sur un rejet de la société française pour former de nouveaux types de révolutionaires. Dans un cas comme dans l'autre, marxisme ou islamisme radical, on retrouve la haine de la société libérale.

Face à tous ces mouvements dont le but est d'instrumentaliser l'immigré à des fins politiques pour changer la société, et qui ne représentent rien d'autre qu'une nouvelle forme d'esclavagisme ne cherchant pas l'épanouissement de la personne mais son utilisation, il est nécessaire de montrer que le modèle libéral, reposant sur le libre épanouissement de la personne et son libre accès à la création de richesses, peut être une chance pour les populations immigrées ou d'origine immigrée.

Il est nécessaire de proposer une autre vision de l'insertion que celle qui repose sur l'assistanat, a fortiori que celle qui repose sur l'acceptation de la délinquance, deux formes qui tendent à donner une image négative des immigrés.

Encourager l'esprit d'entreprise, remettre en valeur le travail et l'initiative, valoriser la créativité, construire des réseaux solidaires permettant au porteur d'une idée novatrice de trouver des partenaires afin d'accéder à la concrétisation de son projet… Autant de démarches libérales que nous souhaitons populariser au sein des populations.

C'est sur la base de cet esprit constructif de l'insertion, que Mamadou Karamoko animera des rencontres avec les populations d'origine africaine.

Parallèlement, une association visant à développer des solidarités entrepreneuriales favorisant la construction de projets d'entreprises sera mise en place, afin que les porteurs de bonnes idées ne soient pas écrasés par les difficultés menant à leur réalisation. Créer une entreprise reste une difficulté en France. La pérenniser plus encore. Cet atelier retrouvera à ce sujet les questions de l'atelier numéro un : des réformes fiscales, des réformes du droit du travail, des réformes sociales sont nécessaires en France pour faciliter le développement des entreprises. Sans création de richesses il n'y aura pas de progrès social.

Musulman libéral, Mamadou Karamoko tentera également d'ouvrir le dialogue à ce sujet pour favoriser l'intégration d'un Islam de France vivant en bonne harmonie avec la société traditionnelle, contre les tentations de radicalisation et contre les haines.

Voici le texte de présentation de Mamadou Karamoko :

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Face aux défis nouveaux et à l’évolution des mentalités, l’homme du 21e siècle perd parfois ses repères.

L’Afrique, berceau de l’humanité et des civilisations est consciente de sa part de responsabilité dans l’émergence et la résurgence des cultures humanisantes.

Parfois considérée comme le maillon faible dans le concert des nations, l’Afrique et les Africains ont le sacré devoir d’effacer tous les clichés négatifs qui leur collent à la peau.

Cette noble tâche ne pourra se faire sans dynamisme, sans engagement, sans un esprit d’ouverture et de prise de conscience.

Le monde bouge, les cultures se rapprochent, la mondialisation et la globalisation ne sont pas des vains mots et les Africains ont certainement leurs mots à dire.

Avec la naissance de l’union africaine et la création du NEPAD,nous ne perdons pas espoir !

Le réalisme et le souci d’efficacité nous emmènent à reprendre ce qui a marché chez les autres car rien de solide se construit dans le confinement.

C’est pourquoi les Africains qui ont ce souci majeur de sortir du sous développement et qui ont une vision du futur, à travers les échanges intercontinentaux ont décidé comme moi de s’organiser en vue d’être une vraie force de proposition.

Nous disons NON à l’assistanat qui enlève à l’homme toute dignité.

Nous disons OUI à l’initiative, à l’effort et à la démocratie vraie qui sont les seules alternatives pour les générations d’aujourd’hui et de demain.

Mamadou KARAMOKO

Longtemps attaché aux valeurs africaines et conscient des mutations transhumaines,

j’ai réalisé lors de mon adolescence que seuls les esprits ouverts sur l’extérieur pourraient faire le bonheur de l’humanité.

Originaire de la Côte d’Ivoire qui est et a été longtemps considérée comme un modèle d’épanouissement économique en Afrique, j’ai vite compris que les dogmatismes stériles et inconséquents n’avaient pas véritablement leur place dans notre continent.

La seule voie de progrès à mes yeux a toujours été le libéralisme économique teinté d’humanisme.

Lors de mes études de droit et de communication, mes discussions et mes prises de positions ont toujours été claires à ce sujet.

Membre de plusieurs associations africaines, acteur du développement local en France comme à l’étranger, je reste ouvert et prêt au dialogue qui constitue le seul gage d’un échange constructeur et porteur d’espérance.

Je prépare en ce moment une spécialisation en communication politique car je compte jouer un rôle dans la pratique politique en AFRIQUE.

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Pour rejoindre l'équipe de Mamadou Karamoko,

ou pour être informé des dates de ses premières rencontres publiques,

écrire à com@gouverner.com en vous présentant en quelques mots.

Vous pouvez également rejoindre l'atelier de communication numéro un, consacré aux réformes libérales et aux conséquences de la mondialisation : comment dialoguer avec la société civile face aux blocages structurels?

Compte tenu du grand nombre de personnes intéressées, cet atelier sera animé par une équipe élargie en voie de constitution.

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Pour devenir chef d'équipe, pour animer un atelier, pour proposer une nouvelle idée d'atelier de communication, écrire à com@gouverner.com en joignant un CV.

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