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Comment kitter la Sécurité sociale ?


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  • 2 weeks later...

Nous prônons tous la capitalisation mais c'est la libéralisation qu'il faut défendre.

Si, de force forcée, la France abandonne la répartition pour la capitalisation, le reste ne changera pas:

- les syndicat géreront toujours le magot (frais énormes, détournements, rendements dérisoires (négatifs?))

Tu compares avec quelque chose qui existe déjà et qui fonctionne mal :la PREFON ?

- on ne pourra pas sortir l'argent sous forme de capital

ça c'est normal, une retraite c'est une rente qui est versée régulièrement pas un capital

Ne pas confondre retraite avec jackpot.

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ça c'est normal, une retraite c'est une rente qui est versée régulièrement pas un capital

Ne pas confondre retraite avec jackpot.

 

Dans la plupart des cas de retraite par capitalisation que je connaisse tu as le choix de prendre la rente ou le capital.

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Dans la plupart des cas de retraite par capitalisation que je connaisse tu as le choix de prendre la rente ou le capital.

 +1. 

Dans les cours de finance que j'ai eu, on te reverse chaque mois une partie des intérêts et du capital accumulé. 

 

Aux USA, on peut revendre ses assurances vie.

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  • 2 weeks later...

Les remboursements de l'optique sont ridicules, mais les prix  pratiqués par les opticiens aussi. Les montures  bon marché, en dessous de 100 euros, sont du made in china à quelques euros. Il y  a trop d'opticiens  qui doivent s'entendre pour gonfler les tarifs, ils ont besoin de la surfacturation pour vivre avec quelques paires vendues par jour.  

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  • 2 weeks later...
  • 1 month later...
  • 3 weeks later...

Sur la Sécu :

 

(achtung, c'est L'Humanité au Goulag)

 

 

Assurance maladie: faire société, l'édito de Paule Masson
Mots clés : budget, marisol touraine,

L'édito de Paule Masson. Même amoindrie, la Sécurité sociale reste 
en France un puissant facteur de sécurisation de vie, 
un pilier du vivre ensemble

sante-depense.jpg

Cette fois-ci, l’assurance maladie paye cash et va supporter l’essentiel des coupes dans le budget de la Sécurité sociale présenté 
ce matin en Conseil des ministres. Près de 3 milliards d’euros en moins, alors que les besoins augmentent du fait de la vieillesse et des nouvelles pathologies, voilà qui mine un peu plus la capacité de la Sécurité sociale à bien remplir son rôle de couverture maladie. Certes, contrairement à la méthode Sarkozy qui consistait à faire payer toujours plus les malades, il n’est pas question cette fois de déremboursements ou de nouvelles franchises. Mais toute la logique de la présentation du budget est fondée sur 
un seul argumentaire: il faut «réduire le déficit», boucher «le trou». La ministre de la Santé, Marisol Touraine, 
se targue même d’un « effort historique ». Dans la course au toujours moins, l’actuelle majorité se dispute la palme avec la précédente. C’est assez affligeant. Car la Sécu mérite mieux que ça.

Ironie du sort, alors que l’administration américaine est à l’arrêt pour cause d’affrontement politique entre les démocrates et les républicains sur la mise en place, effective depuis le 1er octobre, d’un système d’assurance santé aux États-Unis, les Américains, eux, se ruent sur les sites d’inscription pour demander leur affiliation. Il s’agit pourtant d’une couverture minimale, bâtie sur la base d’une aide de l’État à contracter des contrats privés. Mais l’engouement montre à quel point le besoin est pressant. Au royaume de la concurrence libre, les assurances privées ont fait leur beurre sur le dos des malades. Et à l’entrée dans le XXIe siècle, près de 50 millions d’Américains ne bénéficient d’aucune couverture santé. Alors qu’outre-Atlantique le débat pousse à insuffler un peu de justice sociale dans le système, l’Europe, et la France avec, ne cesse de porter de rudes coups aux principes collectifs de protection sociale.

Comment voulons-nous faire société ensemble? Au fond, les débats sur la protection sociale ramènent à cette très actuelle question : celle des moyens que des hommes et des femmes décident de mettre en commun pour s’assurer solidairement des risques qu’entraînent les aléas de la vie, la maladie, la vieillesse ou encore la perte d’emploi. En France, l’assurance maladie est un peu la figure de proue du navire Sécurité sociale. Elle est universelle, donc protège toutes celles et tous ceux qui vivent sur le territoire, riches, pauvres, chômeurs, salariés, étrangers, en situation régulière ou non. Elle est assise sur un financement qui assure le principe de solidarité : chacun cotise selon ses moyens mais reçoit en fonction de ses besoins. D’année en année, de PLFSS en PLFSS, ce beau concept est sapé dans ses bases. Le paquebot est rongé par la rouille et bientôt la rouille atteindra la coque. À ne parler de la santé que comme d’un coût à réduire, Marisol Touraine contribue 
à ce qu’elle dénonçait en 2012 quand elle accusait la droite de « faire évoluer notre système de protection sociale vers une prise en charge accrue par les assurances privées ».

Il n’est pas encore trop tard pour changer 
de sens. Même amoindrie, la Sécurité sociale reste 
en France un puissant facteur de sécurisation de vie, 
un pilier du vivre ensemble. Nous livrons dans ces pages un chiffre à méditer: la France produit aujourd’hui quatre fois plus de richesses qu’il y a trente ans. Or, il y a trente ans, le déficit était inexistant. Soigner la Sécu est moins une affaire de réduction de dépenses que d’augmentation des recettes.

 

Je trouve ça interessant, cette sorte d'aveuglement.

Je m'explique.

A la lecture de ce papier, je me dis une chose : la Sécu pourrait encore survivre des années si le budget de l'Etat était bien géré. Je crois qu'on peut critiquer la Sécu pour un tas de raisons libérales bien connues, mais je pense que si elle s'écroule, c'est plus parce que l'Etat à géré son pognon comme une merde que pour des raisons intrinsèques au système de la SS. Vu que le pognon disponible pour l'Etat est de plus en plus important en volume face à celui disponible pour la seule Sécu, et vu que celle ci est en danger au point tel que l'Etat lui même rogne dedans, je vois qu'il est clair que la Sécu, l'Etat l'a suicidé tout seul, comme un grand, probablement à grand coup de néolibéralisme à l'insu de son plein gré. Du lol en barre.

 

Ca mériterait une petite blague de H16.

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si elle s'écroule, c'est plus parce que l'Etat à géré son pognon comme une merde que pour des raisons intrinsèques au système de la SS.

 

Ben justement non.

Le problème est bien intrinsèque : il y a déconnexion entre ceux qui payent et ceux qui bénéficient ; il y a assurance de remboursement d'un côté (bref, certitude de sorties de pognon d'un côté), et aucune certitude d'entrée de l'autre (les cotisants sont en nombre variable, ils cotisent de façon variable dans leur vie, etc...) . Une assurance traditionnelle lie directement le payeur et le remboursé, lie les remboursements aux rentrées de ce payeur, et permet simplement un lissage par groupe, par profils de payeurs, par calcul actuariel. Ce calcul n'existe pas pour la sécu. Ca ne peut que foirer. Le facteur Etat accélère ou ralentit (ralentit, dans notre cas) la déconfiture, change l’abscisse du point d'impact, mais pas son existence.

 

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Oui, je n'ai pas oublié tout ça (je l'incluais dans les critiques libérales), ce qui me venait en tête à la lecture de l'article, c'est que l'Etat a(vait) potentiellement le pouvoir de la garder encore sous perfusion pendant des années. Ils sont balaises pour ça (d'ailleurs, mais c'est un autre sujet, je pense que ces problèmes de dettes peuvent encore durer des décennies et qu'on est pas près de voir s'écrouler le bazar). Si il y a bien un domaine dans lequel l'Etat excelle, c'est tenir à bout de bras ses propres systèmes bien branlants. Mais quand je vois qu'il y a de plus en plus d'argent (meme si je n'ai pas attendu les collabos de l'Huma pour savoir que l'Etat avait de plus en plus de pognon dispo) et que le volume de ce pognon augmente plus vite que celui consacré à la Sécu, j'ai quand même bien l'impression qu'il l'aide à se péter la gueule.

 

edit : je disais bien "pourrait encore survivre si", non pas qu'il serait viable sans ça.

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A la lecture de ce papier, je me dis une chose : la Sécu pourrait encore survivre des années si le budget de l'Etat était bien géré. Je crois qu'on peut critiquer la Sécu pour un tas de raisons libérales bien connues, mais je pense que si elle s'écroule, c'est plus parce que l'Etat à géré son pognon comme une merde que pour des raisons intrinsèques au système de la SS. Vu que le pognon disponible pour l'Etat est de plus en plus important en volume face à celui disponible pour la seule Sécu, et vu que celle ci est en danger au point tel que l'Etat lui même rogne dedans, je vois qu'il est clair que la Sécu, l'Etat l'a suicidé tout seul, comme un grand, probablement à grand coup de néolibéralisme à l'insu de son plein gré. Du lol en barre.

 

Le volume des gaspillages quotidiens intrinsèques à la SS est quand même absolument colossal.

L'état n'arrange certes rien, puisque c'est lui qui couvre entre autres ces pratiques (les gaspillages au détriment du corps social ne sont, de loin, pas perdus pour tous ... sinon ils s'arrêteraient), mais les rats dans le fromage font un vache de boulot.

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Sur la Sécu :

 

(achtung, c'est L'Humanité au Goulag)

 

 

Je trouve ça interessant, cette sorte d'aveuglement.

Je m'explique.

A la lecture de ce papier, je me dis une chose : la Sécu pourrait encore survivre des années si le budget de l'Etat était bien géré. Je crois qu'on peut critiquer la Sécu pour un tas de raisons libérales bien connues, mais je pense que si elle s'écroule, c'est plus parce que l'Etat à géré son pognon comme une merde que pour des raisons intrinsèques au système de la SS. Vu que le pognon disponible pour l'Etat est de plus en plus important en volume face à celui disponible pour la seule Sécu, et vu que celle ci est en danger au point tel que l'Etat lui même rogne dedans, je vois qu'il est clair que la Sécu, l'Etat l'a suicidé tout seul, comme un grand, probablement à grand coup de néolibéralisme à l'insu de son plein gré. Du lol en barre.

 

Ca mériterait une petite blague de H16.

 

En tous cas le graphique qui illustre l'article est MAUVAIS. C'est fou.

 

On voit une courbe du PIB qui monte beaucoup plus vite que les dépenses de santé...

 

http://www.humanite.fr/sites/default/files/vignettes/sante-depense.jpg

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