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Tout ce qui a été posté par Noob
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Mais l'épidémiologie ne se limite pas à la modélisation, le but principal est surtout d'étudier l'évolution des maladies pour comprendre les facteurs qui les favorisent !! Si demain un épidémiologiste prouve que les modèles les plus simples sont ceux qui marchent le mieux pour faire des prédictions, il serait idiot de dire que les utiliser ce n'est pas faire de l'épidémiologie. Je comprends la question mais elle pose plusieurs problèmes. Typiquement s'il y a assez de brassage entre deux pays voisins il faudrait s'attendre à ce que l'épidémie y soit semblable. Ensuite le pourcentage de morts par rapport à quoi ? La population totale ou le nombre de cas ? Parce que ça me surprendrait beaucoup que le deuxième critère varie énormément, le facteur principale semble surtout être la quantité de cas dans la population. J'ai l'impression que c'est ça qui a permis une telle différence entre la Norvège et la Suède. Si on compare Norvège et Suède on a 160k cas pour 800 morts et 1,1M de cas pour 14k décès, normalisé par la population on a 4x plus de cas en Suède et 9x plus de décès. Et je n'ose pas imaginer ce que ce qu'on entendrait en France si il avait eu ce genre de résultat par rapport à l'Allemagne.
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Pour lutter contre des maladies non, mais ça peut informer l'allocation des ressources et servir d'avertissement. Oui et non typiquement dans certains pays les politiciens font aussi face au risque inversés, s'ils laissent l'épidémie filer et qu'ils se retrouvent avec 10x le nombre de morts du pays voisin, on va les juger responsables. A 2 semaine ou 10 jours près il y a eu des modèles qui ont bien fonctionné sur le covid. En gros ils inspectait surtout les dérivées pour comprendre si ça accélérait encore ou si ça freinait et pouvaient fournir des estimations raisonnables. Les autres plus raffinés et supposés voir plus loin ont effectivement tout loupé. Oui et non comme je le dis à Rincevent la population n'est pas vraiment libérale et elle risque de sanctionner les élus, s'ils n'en font pas assez. Mais surtout, donner une information sur le risque ne signifie pas prendre des décisions radicales. Tous les pays n'ont pas adopter les mêmes règles à partir du même type d'infromation.
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Oui et non. Par exemple pour la météo on est bien content de pouvoir prévoir le temps qu'il fera dans la journée avant de sortir de chez soi avec un parapluie. Pourtant personne n'a l'idée de compter sur la météo pour réserver ses vacances 6 mois à l'avance. La bonne science consiste avant tout à déterminer les caractéristiques des modèles et notamment leurs limitations. Et à la limite on a pas forcément besoin d'une cible précise pour prendre des décisions politiques. Si une étude avait prédit on a 99% de chance d'avoir entre 4000 et 400'000 morts en France à cause du covid, elle n'aurait pas forcément été super informative, mais elle peut donner une idée des différents risques. Du moment où on communique clairement sur les certitudes qu'ont peut avoir, il n'y a pas forcément de raison de se passer de ces outils, il faut juste ne pas leur tordre le bras dans tous les sens pour les forcer à parler. Après tout certains de ces modèles ont peut-être déjà été très utiles dans d'autres contextes.
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Justement, si la formulation des prédictions est du ressort de la science, leur vérification ne l'est pas. J'aurais été opposé à la critique des prédictions ou des modèles avant la fin de la première vague dans le but d'attaquer le confinement. C'est en fait l'exemple parfait de ce que j'illustrais. Si pour contester le confinement on s'était forcer à essayer de déglinguer les modèles, on aurait pas progresser sur la légitimité ou la pertinence des mesures, tout en prenant le risque de passer pour des noix sur un sujet ou personne n'a intérêt à se risquer. Oui mais dans ce cas il faut le faire avec la même qualité d'expert. Je peux me tromper, mais je ne pense vraiment pas qu'il soit possible de prouver scientifiquement que chacune des mesures préconisées par le Giec soient les plus efficaces ou les moins contraignantes possibles. Typiquement l'économie a une puissance prédictive faible, la seule chose que les économistes savent provoquer avec une grande fiabilité ce sont les pénuries.
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Sinon comment faire le lien logique avec la perte d'efficacité des NPIs ? Je suis d'accord mais là on sort du cadre de la promotion, non ? tu charies un peu quand même.
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Syndrome métabolique, diabète, résistance à l'insuline : les cibles préférées du coronavirus
Noob a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans COVID-19
Oui mais la qualité des infos a pas mal varié, même avec ta position il n'y avait pas de raison de poster certains trucs. Non justement tu te trompes. Moi je me fous partiellement* du choix que font les gens, je ne sais a priori pas dans quelle catégorie de risque chacun se situe et je ne considère pas l'immunité collective comme l'objectif à atteindre. La seule chose qui m'importe vraiment c'est que ces décisions personnelles ne soient pas biaisées par des informations objectivement fausses. *Dans le sens que pour moi une bonne partie des gens qui ne se feront pas vacciner ne le feront pas pour de mauvaises raison. A mon avis "il le faut" est un peu fort. A mon avis le bon critère c'est surtout le rapport bénéfice risque. -
Pourquoi ? Ils parlent bien de faire la promotion de médocs dont on pas la preuve, sous entendu à mon avis auprès du grand public. Les gens vraiment capables de comprendre les limites des premières évaluations sont aussi capables de rechercher par eux-mêmes les informations en question. Ensuite je suis d'accord que le but principal ne devrait pas être le respect des NPIs, mais simplement les conséquences sur l'épidémie.
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Syndrome métabolique, diabète, résistance à l'insuline : les cibles préférées du coronavirus
Noob a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans COVID-19
Ça c'est une évidence, mais justement à titre personnel c'est surtout ton degré de certitude qui me laissait le plus perplexe. Ben non en cas de mauvais covid, tu vas surtout y perdre. Ok, ici on saura que ça sert pas à grand chose, mais ça aura pas un impact fort en dehors de liborg. C'est surtout ta volonté ferme d'éviter à tout prix le vaccin qui me laisse perplexe. En plus pardonne-moi, mais si on considère ce que tu as posté ici à ce sujet, ça semble être bien plus qu'une question personnelle. Pas forcément placebo, mais pas forcément pertinent pour le covid non plus. -
Je suis un gros noob là-dessus, mais il me semble que la néoglucogénèse arrive surtout hors cétose non ? Genre dans un régime type lowcarb mais très riche en protéines et pas nécessairement super élevé en graisses. Si je me rappelle bien au-dela de 20% des calories en protéines le corps sort de cétose.
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Tu n'as pas rajouté du miel ou quoi que ce soit ? Il me semblait qu'un de ces meat doctors avait rajouté du miel parce que son niveau de testostérone c'était cassé la gueule.
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Il y aurait bien un lien entre la quantité de virus à laquelle on est exposé et la sévérité de la maladie. Etude sur des singes mais pas encore validée. https://journals.plos.org/plospathogens/article?id=10.1371/journal.ppat.1009865 C'est un truc que j'ai remarqué dans mon entourage. Chez les personnes entre 30 et 45 ans, c'est la personne qui ramenait le covid à la maison qui faisait une forme moins grave que son conjoint. Par contre difficile de quantifier l'impact réel de cette variable sur les hospitalisations ou les décès. Ça peut expliquer une bonne partie de la saisonnalité, mais à part ça, mystère.
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Depuis toujours. Sinon on appelle ça un sondage. Comme ici en l'occurrence. Et surtout ce qui est dit dans l'extrait c'est que l'accroissement de la population est une menace. La terre n'est pas surpeuplée aujourd'hui, elle pourrait le devenir si la population devait continuer d'augmenter pendant un ou deux siècles à ce rythme, sans progrès technique majeur d'ici là. Tu noteras la différence avec la proposition "la suisse est pleine comme un oeuf". En fait ce texte peut très bien coller au 4e cadran. Typiquement c'est vrai que dans les zones où l'agriculture a de mauvais rendement, l'accroissement de la population se fait au détriment de l'environnement. Ça ne signifie pas que Genève ou New-York soient surpeuplée. Et comme y fait allusion Jensen, le taux de fécondité dépend directement du degré de développement. L'indice fort que ce n'est que du blablatage c'est qu'aucune mesure concrète n'est proposée, ça impliquerait de prendre des risques. Et donc donc dès qu'un scientifique exprime une opinion qui ne découle pas directement de son expertise, elle peut être attaquée sans soucis.
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Dans quelle revue scientifique ? Avec quel degré de preuve ?
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Qu'il en pas le début d'une preuve et que le jour ou le paquet de pâte coutera 10x le prix actuel je commencerais à y réfléchir. Aussi que tous les problèmes éco sont à la fois un problème d'offre et de demande. Et donc pour commencer il faut arrêter de restreindre l'offre en limitant la construction en ville ou en fermant les centrales nucléaires. Qu'il commence donc par faire le ménage dans ses idées avant de formuler de nouvelles propositions. Pour enfoncer le clou j'utilise toujours l'expérience de pensée sur la ville du futur. Imagine l'humanité dans 2000 ans, à quoi penses-tu que ta ville ressemblera ? Et comment penses-tu que la transition se fera si on garde le code de l'urbanisme actuel ?
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Syndrome métabolique, diabète, résistance à l'insuline : les cibles préférées du coronavirus
Noob a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans COVID-19
Je reconnais que c'est pas top. Je dis de façon torturée, que parler de balance bénéfice risque pour la réduction de l'obésité est un peu particulier vu qu'il n'y a pas vraiment de risque associé. Ça ressemble plus à une balance dont un côté est cloué, la seule inconnue étant la taille du bénéfice à en tirer. Je veux bien, mais en l'occurrence ça reste quand même surtout des indices comme tu le dis. En tout cas pas de quoi dire que ça peut remplacer les vaccins. Non les mots clés dans ma phrases sont prouvé et mesuré. Aujourd'hui on peut dire que se faire vacciner réduit de x la proba de finir à l'hosto. Je sais pas à quelle autre option tu penses mais avec aucun autre médoc on a une telle description de l'effet. Il y a des facteurs aggravants (obésité, hypertension) dont on estime l'effet sur la gravité de la maladie, mais même les effets de leur correction ne me semblent pas vraiment encore bien quantifiés dans le cadre du covid. -
Ben justement faire croire qu'il y a conensus scientifique sur la surpopulation est trompeur, le même décrit assez bien le problème. Typiquement ce sont des politiciens qui parlent de surpopulation et il est tout à fait légitime de les attaquer.
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Mais je suis tout à fait d'accord avec ça. Oui, mais ce n'est pas ce que je dis non plus. Si tu veux convaincre largement au delà de ton camp idéologique je trouve simplement plus efficace de s'épargner de s'attaquer à ce qui est hors compétence et à ce qui semble faire consensus. Le risque étant de simplement passé pour un ignare qui n'a rien compris au problème. Pire ça peut être complètement contre productif. Suppose que tu as une description d'un problème A qui relève purement du fait scientifique. Tu as le choix entre dire A n'est pas un problème ou t'attquer aux solutions X, Y, Z de tes adversaires qui elles ne relèvent pas de la science. Si tu te bornes à essayer de prouver que A n'est pas un problème tu peux laisser entendre que les solutions X Y Z seraient envisageables si A était prouvé. Tout le temps et la crédibilité que tu consacres à nier A te reviendront dans la tronche si A se réalise et les solutions X Y Z passeront beaucoup plus facilement vu que ton camp aura perdu un de ces arguments principaux et en crédibilité. Si tu t'es gourré sur un fait scientifique pas pure idéologie pourquoi le reste de tes arguments tiendraient la route ? A mon avis le risque de se retrouver à poil dans l'arène publique est bien trop grand pour en valoir la peine. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut jamais s'attaquer au sujet scientifique, mais que dans ce cas il vaut mieux le faire en dehors du débat public. Plus précisément qu'il faut le faire à l'appui de travaux scientifiques et dans la littérature adéquate.
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Syndrome métabolique, diabète, résistance à l'insuline : les cibles préférées du coronavirus
Noob a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans COVID-19
Pas d'accord du tout sur l'équivalence avec le vaccin, tout tu moins sur les certitudes qu'on peut avoir à ce sujet. Mais de quelle balance tu parles ? Il n'y a pas de risque pour quelqu'un en net surpoids de se mettre à en perdre, à moins de considérer les risques du type troubles alimentaires. La balance est plutôt clouée d'un côté, c'est juste la taille du balancier qui est en question. Parler de mesures de bon sens quand on parle de régime ou de carences oui, mais la plupart des conseils de supplémentation ne vise pas simplement à corriger les carences. La plupart laissent entendre qu'une supplémentation en zinc ou en vit D bien au delà des seuils de carences continuent de diminuer les risques de covid grave ce qui n'est absolument pas prouvé. Et le bon sens ne signifie pas que l'effet de la réduction des carences serait important pour prévenir les covid graves. Ben confondre preuve et possibilité c'est vraiment faire le gland effectivement. Dire qqch comme le seul outil prouvé qui aujourd'hui a une efficacité mesurée est le vaccin, est vrai. Raconter que ça ne changera jamais est débile. Si on veut se risquer sur les pronostics dire un truc comme "il est fort probable que le vaccin rester la meilleure option pour prévenir des cas graves pour + de 80% de la population" est pas déconnant, mais ça reste un pronostic rien de plus. il manque un smiley hhh. Ok my bad alors. Mais dans ce cas, as-tu une estimation de ton risque ? Qu'est-ce qui te fais penser que la vaccination augmenterait ton risque plutôt qu'elle ne le diminuerait encore d'avantage ? Plus simple, j'ai juste mal compris le post de Nick. -
Syndrome métabolique, diabète, résistance à l'insuline : les cibles préférées du coronavirus
Noob a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans COVID-19
Justement ce ne sont pas des preuves suffisantes que ça suffira à te protéger. Tu améliores tes chances c'est sûr (et sans doute de beaucoup), mais pas au point de parler de risque 0. C'est pour ça que je parlais de cote, pour un risque 0 je serais prêt à perdre tout ce que j'ai sur un paris. -
Par collègues je voulais dire confrères. C'est à dire un type à Miami ou Paris. Et non tant qu'il n'a rien publié c'est comme s'il criait dans le vide. Au contraire le fait de court-circuiter les processus classique doit élever le degré de suspicion.
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Syndrome métabolique, diabète, résistance à l'insuline : les cibles préférées du coronavirus
Noob a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans COVID-19
Mais justement si tu es as zéro tu dois bien avoir des preuves plus que solides ? Parce que des gars avec le même degré de certitude que toi il y en a plein les hôpitaux. Je te l'accorde la plupart sont dans le pure déni, un type à l'IMC à 40 mais qui ne craint rien est juste tarte et je ne te compare pas à ce genre d'andouilles. Pour te donner un ordre d'idée si je disais que j'ai 0 risque de X je serais prêt à parier à 10'000 contre 1 ou plus. Est-ce que tu serais prêt de prendre un paris à 1000 contre 1, je ne te le propose pas, mais hypothétiquement quel genre de cote accepterais-tu ? -
Syndrome métabolique, diabète, résistance à l'insuline : les cibles préférées du coronavirus
Noob a répondu à un sujet de Nick de Cusa dans COVID-19
Et encore, à mon avis ça frise le déni. Prendre soin de soi est une très bonne chose, mais prétendre que ça puisse suffire est à mon avis une présomption risquée. Typiquement je serais étonné que les personnes ayant eu un niveau de vitd trop bas ne se soit pas vue prescrire une supplémentation, mais ça ne fait pas partie de ce qui a été étudié. Difficile de dire si c'est la carence elle-même ou si la carence et le covid grave ne sont pas les conséquences d'un même problème. -
C'est pas du sarcasme, tant qu'il ne décrit pas de façon précise dans une publication la population qu'il a traité et les résultats qu'il a obtenu ça reste au stade de l'a peu près. Si tu veux je peux redire "define 0", parce que si on en sait pas dans quelle condition ses patients sont avant le traitement il parle juste dans le vent. Pourquoi en parler à la TV plutôt que dans une revue médicale ? S'il a vraiment le soucis d'aider les patients plutôt que de passer à la TV, il devrait tout faire pour convaincre ses collègues. Court-circuiter les processus de validation fait perdre du temps à tous le monde. Et au sujet de ce vieux communiqué pourquoi ça ressort maintenant ? Ça sort d'où ?
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C'est vieux ça non ? Publié en février 2021 ? Please define "practically 100%". Parce que à ce compte là des gens "guéris" par le doliprane il y en a des millions.
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Oui et non, les traitements en développement sont des cocktails d'anticorps pour lesquels il existe aussi un vrai risque de résistance. D'ailleurs le premier anticorps sortis fin 2020 est déjà inefficace seul et a été retiré, maintenant il est combiné avec un autre. Mais oui on s'approche d'anticorps universels même s'ils seront pas donnés (1000-2000 balles ?). Une boite intéressante dans le domaine https://www.vir.bio/science/.
