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Miss Liberty

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Tout ce qui a été posté par Miss Liberty

  1. S'il est possible de ne pas se coller sur le front une étiquette qui empêchera les gens de prêter attention au discours et qui nuira à l'efficacité des actions, autant ne pas le faire. Ce sont les actions et les principes professés qui comptent! Si on se fait coller d'office l'étiquette, par contre, inutile de nier. Les spectateurs intelligents se concentreront sur le contenu, les autres sont définitivement perdus. En terme d'opinion hétérodoxe, la suspicion vaut preuve de culpabilité en France.
  2. Je conseille aux liborgiens de ne pas prendre au sérieux une liborgienne parlant des femmes. C'est généralement soit pour se moquer des liborgiens, soit pour se moquer des femmes. On n'est pas assez naïves pour croire pouvoir vous en parler sérieusement.
  3. Super. En fait je n'appartiens à aucun des deux genres. À partir de maintenant, je serai donc militante contre la tyrannie du genre
  4. Plus j'entends les liborgiens parler de ce qu'aiment les femmes, et moins j'ai la certitude d'appartenir au sexe féminin.
  5. Je crois que je vais me retirer de cette discussion
  6. POE, ça ne prend pas. On a bien vu que tu racontais n'importe quoi pour essayer de relancer le débat et faire fermer le fil. Jaloux, va. Mauvais perdant.
  7. Si Chitah nous lit, tu vas le faire pleurer. +1Je n'obligerai personne à vivre dans ma communauté si ses règles ne lui plaisent pas.
  8. Franchement, je crois que ça dépend beaucoup de l'âge et du nombre de frères et soeurs. Et de la relation avec la fratrie. Pour certains enfants, devoir encore et toujours s'occuper de leurs cadets sera insupportable. Pour d'autres, ils en seront fiers (là encore l'âge joue beaucoup - à partir de 10, 11 ans il y a parfois un orgueil contre les "petits" qui se développe) Certains seront ravis et fiers de pouvoir travailler 2h seuls pendant que leurs parents s' occupent des autres ou vvaquent à leurs occupations, d'autres trouveront rassurants d'être dans la même pièce que leur maman. Pourquoi mettre tout de suite une croix sur un choix d'éducation par crainte d'une mauvaise réaction? Pourquoi l'option par défaut (école municipale) serait-elle celle avec le moins de probabilité de mauvaises réactions? À l'échelle de l'humanité, notre système actuel est très récent.
  9. Et je ne parle même du moulin à vent "les opinions morales des gens". Si la loi concerne quelque chose qui relève de la morale, on peut difficilement limiter l'influence de la morale des gens. J'ose espérer que le jour où les députés voteront une expropriation des riches, on autorisera ceux dont la morale leur commande de respecter le droit de propriété de la prendre en compte, parce que croyez moi, ceux pour qui la morale commande de jouer les Robins des bois ne se géneront pas pour voter en conséquence.
  10. Reformulons : loin de moi l'idée de refuser que l'on parle de la religion catholique de certains défenseurs du texte. J'aimerais juste qu'on arrête les "les cathos ont imposé que" "l'Église a contraint les choix de", et qu'on s'oriente vers un "l'Etat a légiféré sur ... qui contraint les choix de ..." Pour une simple raison d'efficacité. Vous pouvez vous battre contre le pouvoir de l'Eglise si vous vous sentez une âme de Don Quichotte. Mais il faudra recommencer tout le travail les 99% du temps où les lobbys ou les mécanismes à l'origine de la décision seront différents, pour chaque loi, chaque lobby, chaque influence, chaque personne. Je suggère de commencer par ligoter l'Etat le plus possible, et couper l'herbe sous le pied de tous ceux qui comptent se servir de son pouvoir.
  11. +1 pour les deux Je suis catholique, certes. Mais je suis aussi libertarienne. Ultra-néo-extrême-libertarienne du point de vue de la plupart de mes amis catholiques. Tous ceux qui me connaissent ici le savent.
  12. Je quote celui-là : l'Eglise fait exécuter par la force de la loi. J'en déduis que c'est l'Eglise qui a décidé du vote de cette loi, qui en est entièrement et physiquement responsable. Comme je croyais bêtement que c'était un pourcentage de votes de députés espagnols qui avaient décidé en définitive l'adoption ou non de cette loi, je suis bien obligée d'en déduire que l'Eglise décide du vote chacun des députés espagnols, par exemple en leur mettant un pistolet sur la tempe. Tu commences à comprendre, ou il faut que je fasse un dessin? Cette loi a été adoptée parce que : 1. l'Etat espagnol a jugé que c'était de ses prérogatives 2. les députés légalement en place (ici, élus dans le cadre d'une démocratie représentative) ont tranché dans le sens de cette loi et non dans le sens inverse. Tout comme d'autres députés légalement en place avaient décidé l'inverse il y a quelques années (et non pas que le lobby des femmes voulant avorter avaient fait exécuter par la force de la loi leurs choix personnels) J'en déduis qu'on peut : 1. contester la légitimité de l'Etat se saisir du problème 2. contester le régime de la démocratie participative 3. la fermer sur la religion, qui n'a rien à voir avec le schmilblick.
  13. On ne m'a toujours pas dit comment l'Église avait réussi le tour de force de forcer les députés espagnols à voter le texte : ils avaient tous un pistolet sur la tête pointé par un prêtre en soutane, c'est ça?
  14. Il a joué là dedans, lui? Mince, je n'avais même pas percuté. Effectivement, ce sont d'excellents films.
  15. J'ai pas compris : le fait d'avoir un vagin est un meilleur atout pour ne pas rester seul que le fait d'avoir un pénis? Achète toi un vagin en silicone, mec.
  16. Ah bon? Chez moi sa présence est un indicateur de "mauvais film d'action sans scenario à fuir".
  17. Ecoute, Vincent, je crois que tu ne sais ni ce qu'est la religion catholique, ni ce qu'est la morale. La première est infiniment plus complexe que tu ne l'imagines, et la seconde bien plus simple. Je suis le conseil de NoName : restons en là.
  18. Je crois que tu as raison.
  19. Je sais bien quelle était ta phrase en entier. Mais cette phrase revient à refuser à quelqu'un de faire un choix moral. On revient au problème de la vie privée / vie publique : nos choix moraux influent les uns sur les autres, il est tout de même très rare que la morale ne concerne qu'une seule personne à la fois. On pourra retourner le problème dans tous les sens, il restera entier. Tu pourrais, par exemple, retourner le problème en disant que le choix moral d'une femme d'avorter (motivé par le fait qu'elle ne considère pas l'embryon comme un être humain) interfère avec celui du père de l'enfant si lui considère le contraire. Pas besoin de l'Etat et de la force publique pour faire surgir le problème.
  20. Je viens de tilter. Tu considères qu'on peut faire un choix moral sans considérer que le choix opposé est "inférieur"? Mais c'est l'essence même d'un choix moral, ça, non? C'est pour ça qu'on parle de "valeur morale". Je me trompe? D'ailleurs c'est (entre autres) pour cela que je dirais que le catholicisme n'est pas une morale, mais plutôt une relation personnelle du croyant avec Dieu : il ne s'agit pas d'établir une hiérarchie humaine entre les gens en fonction de leurs choix, mais de signaler que certains choix abîment la relation d'amour entre l'homme et Dieu. Par exemple, pour un député espagnol catholique, le choix de ne pas protéger les embryons menacés alors qu'il en a la possibilité est un choix qui blesse profondément sa relation d'amour avec Dieu. Ca n'est pas pour autant que son choix le rend "supérieur" à ceux qui ont fait le choix inverse. Enfin je ne trouve pas. C'est simplement la conséquence logique de sa foi.
  21. Si. Tu affirmes que les députés espagnols à qui on demande de voter pour ou contre la restriction de l'avortement ne doivent pas prendre un compte dans leur choix le fait qu'ils considèrent l'avortement comme un meurtre et le foetus comme un être humain ayant besoin de leur protection. Enfin, seulement si c'est leur religion catholique qui leur fait penser ça. J'imagine que si c'est pour une autre raison, tout va bien.
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