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Miss Liberty

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Tout ce qui a été posté par Miss Liberty

  1. +1 (sauf pour "on se souvient de la cagnotte Jospin", je n'ai fichtrement aucune idée de ce que c'est, j'étais trop jeune)
  2. Si je puis me permettre, 10% de (X+Y), c'est égal à 10% de X + 10% de Y. Quelques soient X et Y (y compris nuls). En d'autres termes : à partir du moment où on a la flat tax sur les revenus, qu'elle soit prélevée au niveau du foyer fiscal, de l'individu (à la source), au niveau de la ville, de l'entreprise... eh bien on prélevera exactement le même montant. Ce n'est qu'à partir du moment où le taux est fonction du revenu, et donc que la question devient "15% de X + 25% de Y, ou 15% de (X+Y) ?" que la question du quotient familial se pose. Donc oui, cent fois oui à la flat tax. Après, choisir de consacrer les 90% restants à 5 gamins ou à un voyage en croisière sera un choix de vie transparent pour l'impôt.
  3. ? J'argumente pour défendre l'arrêt de toute forme de solidarité, quelqu'en soit le bénéficiaire, et son remplacement par des dépenses microscopiques associées à des prélèvements microscopiques. Il y a quelqu'un qui lit mes posts de façon cohérente, ou tout le monde lit un post en oubliant le précédent?
  4. Ce que j'entends par là, c'est que le célibataire fait certaines activités que les jeunes parents ne peuvent pas faire, comme faire des festivals de musique rock. On peut aussi citer le fait qu'une famille prend beaucoup la voiture et consomme beaucoup d'essence. Bref, l'idée était de dire que c'est impossible de trouver un groupe qui ne profite pas du tout de l'Etat, ni un groupe qui ne paye absolument rien. C'est absurde de vouloir raisonner comme ça.
  5. Hein? Mais tu sais lire? Je ne comprends même pas le rapport entre mon message et le tien. Tu peux me l'indiquer, que je puisse te répondre? Je ne suis pour aucun privilège, je suis pour la suppression de tous lles cas particuliers et une flat tax basse pour chaque personne. C'est pas clair?
  6. Exact. Une amende de 40 à 80 fois le prix du billet, ça fait réfléchir.
  7. Je veux certes fonder une famille, mais je serais bien plus heureuse de le faire sans que l'Etat s'en mêle en payant crèche (mais en m'imposant un choix restreint de modes de garde), école (en m'imposant un programme), activités extrascolaires, et je ne sais quoi. Je préférerais largement qu'il me laisse mes sous et me laisse choisir comment les dépenser. Et qu'au passage il laisse ceux qui n'ont pas d'enfants decider de ccomment dépenser le leur. Mais dans la France actuelle, une individualisation veut dire de fait une hausse des impôts pour les uns sans baisse pour les autres et sans modification des dépenses (l'individualisation n'empêchera pas le financement des écoles et ne développera le financement d'activités de célibataires). D'ailleurs les dépenses loufoques existent aussi pour les célibataires : subventions aux concerts, aux transports, aux événements culturels, qui pourraient être plus fréquentés par les célibataires que par les familles. On coûte TOUS cher à l'Etat, pour de mauvaises raisons. En résumé : moins de dépenses, et aucun cas particuliers devant l'impôt. Si la santé, l'éducation, la culture, les transports etc. sont privés et que le public ne finance quasiment plus rien d'autre que la justice et la défense (interne et externe), tout le monde en bénéficiera à peu près de la même façon, et n'aura pas grand chose à payer pour son voisin.
  8. Il y a beaucoup de situations qui font que l'Etat ne sait pas évaluer la richesse de quelqu'un à partir de son seul salaire, et c'est pour ça que je suis contre toute forme de progressivité de l'impôt. En soi, le quotient familial est d'ailleurs injuste entre les familles, et je n'y suis pas favorable dans l'absolu (cf mon article sur contrepoints "Quotient familial ou contrôle social?") Mais on ne peut pas, sous prétexte que l'Etat ne peut pas penser à tous les cas particuliers, supprimer LE cas particulier auquel il a pensé on peut par contre demander qu'il arrête de vouloir lister les cas particuliers et qu'il traite tout le monde de la même façon.
  9. "En toute amitié" c'est criminel de classer quelqu'un qui gagne 2500 net par mois avec une femme et trois enfants (sans revenus) à charge dans la catégorie "riche" et de l'imposer plein pot. Tant que l'impôt sera progressif et que les taux seront prohibitifs, ça sera immoral d'individualiser la peine. Tout simplement parce que si l'impôt est progressif en fonction de la "richesse" ou non du contribuable, le nombre de personnes sur le salaire en question ne peut pas être oublié dans les critères permettant de déterminer à quel point le contribuable en question est "riche" (même si le terme "riche" est une vaste blague aussi pour un célibataire sans effet gagnant 2500 net par mois ) Par contre, si l'impôt ne prend pas en compte la richesse du contribuable, c'est-à-dire s'il s'agit d'une flat tax, cela me paraît juste de ne pas faire d'exception, et donc de ne pas calculer différemment en fonction de la situation et d'individualiser la peine. Mais de toute façon, soyons honnêtes, il n'y a rien de "juste" dans l'impôt à partir du moment où il finance tout un tas de trucs qui ne devraient pas dépendre de l'État. Certes, les célibataires financent les écoles des autres. Mais les malades avec une espérance de vie de trente ans financent les retraites des autres, les personnes qui n'ont pas le permis financent l'entretien des routes, les pacifistes financent l'armée, les aveugles financent les musées publics etc. etc. L'impôt, ça n'est pas quelque chose de juste.
  10. Ile-de-France + Nord Pas de Calais + Picardie + Haute-Normandie. Il n'y a pas que deux régions entourées sur cette image.
  11. Les films Hunger Games sont très fidèles aux bouquins, il y a des dialogues entiers tirés directement des bouquins. Bézhoukov a raison, c'est prévu pour "young adults" (comprendre grands ados, 15-16 ans), donc c'est logique que ce soit plus un divertissement agréable qu'un bon livre de SF.
  12. Non, l'univers est le même. Mais le 2 est beaucoup plus sombre que le 1, et aussi plus subtil (personnages, description de l'univers). Donc si tu as pensé ça du deux, tu penserais probablement que le un est aussi mauvais que Blanche Neige comme film de SF.
  13. +10000 C'est quoi ces horreurs?
  14. Bienvenue RotUndWiss. Ton pseudo sonne bien alsacien pour quelqu'un qui n'est sur Strasbourg "que pour les études" . Edit : ah tiens, je suis bête moi aussi, tu es alsacien... mais pas de Strasbourg. Bref, bienvenue.
  15. Je ne sais pas ce que tu entends par "se rendre compte qu'on est un objet de désir", solomos, mais je trouve ça confus. Je prends un exemple personnel, ma soeur, de bientôt 14 ans : - clairement, vu comment elle s'habille pour prendre le métro à 23h, elle n'a pas encore compris ce que c'était qu'"être un objet de désir" - dans mon souvenir, je n'ai commencé à comprendre réellement ce qui se passait dans la tête d'un homme ressentant du désir que vers 16ans. Avant, c'était très abstrait. Ou plus exactement, j'ai été confrontée au désir d'un connard de 50 balais vers mes 15ans, j'ai très bien compris "abstraitement" que sa façon de me parler n'était pas franchement innocente, mais je n'ai pas pour autant fait le rapport entre mon apparence et le fait que certains hommes pouvaient ressentir du désir. - et pourtant, les gamines comprennent bien avant treize ans que leur apparence est un atout de taille et apprennent à en jouer (ou pas). Et je trouve ça bien naturel. Donc je crois que treize ans, selon la définition, c'est soit trop tôt soit trop tard pour être conscient de sa propre attraction. Dernière chose : si un mec s' imagine que ma soeur est un objet légitime de sa convoitise parce qu'elle a plus que treize ans, il risque de finir au fond de la Seine.
  16. Je ne veux pas dire, mais le fait que celui qui désire soit un homme n'induit pas forcément que l'objet du désir soit une petite fille. Les pédophiles attirés par les petits garçons ça existe aussi. Je ne suis même pas sûre que ce soit moins courant. Et malheureusement c'est une pathologie qui ne nécessite pas de voir le gamin en maillot de bain, tout comme un adulte peut désirer un adulte même dans une situation où l'adulte en question ne s'est pas mis en valeur sexuellement. Donc l'interdiction n'empêchera pas le désir. À la rigueur elle pourrait éviter que l'enfant développe le sentiment d'être sexy, mais ça n'est même pas sûr : des parents assez cons pour faire parader leurs filles dans cette tenue trouveront d'autres expressions de leur obsession. De plus, pourquoi permettre à l'Etat de fixer l'âge où c'est ok d'être un objet de désir? Pourquoi 13 et pas 16 ou 18?
  17. De ce que mes grands-parents et mon père m'ont raconté de leurs maisons du Nord de la France des années 50, je crois bien que MatthieuD, ModernGuy et les autres ont raison et que la généralisation de la salle de bain est bien plus tardive. Je me souviens plutôt d'histoire de maison avec un sol en terre battue et les toilettes dans le jardin avec installation en grande pompe d'une salle de bain dans les années 60-70. En cherchant rapidement des chiffres de l'INSEE, il semblerait qu'en 1955 seulement 10% des logements sont équipés de douche.baignoire, et 25% de toilettes à l'intérieur.
  18. Je répondais à je ne sais plus qui qui demandait s' il y avait vraiment des conséquences dans la vie quotidienne quand on est pauvre en France. Et ma réponse était qu'être limité dans ses choix en permanence par l'argent était une conséquence de la pauvreté. Je n'ai pas démarré cette discussion.
  19. Tu as dû rater le début de la discussion : la question était de savoir si un pauvre avait une vie quotidienne différente car privée de choses importantes. Je vais quand même répondre à ta question, différente, de la façon la plus honnête possible. Nous sommes encouragés à ne pas porter d'importance aux biens matériels, et ne pas leur soumettre notre vie. Parce que faire passer l'aisance matérielle en priorité empêche de rechercher son salut en priorité. Mais figure toi que c'est justement beaucoup plus facile de ne pas porter d'importance à l'argent et de ne pas en faire sa préoccupation première quand il ne s'invite pas dans toutes les décisions de la vie courante. Et pour un pauvre, l'argent limite ses choix en permanence. Je n'ai jamais été pauvre à ce sens-là, donc je ne peux pas parler d'expérience. Mais j'ai déjà eu des problèmes d'argent sans porte de sortie immédiate dans ma vie, et je t'assure que cela bouffe une énergie folle, que cela accapare les pensées, et que ça n'est pas du tout évident de prendre ça comme occasion de sanctification. Et encore une fois : la façon dont on vit la restriction de ses choix ne change rien au fait qu'ils soient réduits.
  20. Les situations que j'ai décrites plus haut, je ne les ai jamais vécu. Mais je les ai vu vivre par des amis proches. Des amis chrétiens. Ils étaient tout à fait prêts à ne pas se plaindre, à tirer le meilleur de leur situation, etc. Tu serais surpris à quel point les pauvres peuvent être dignes parfois. Sauf que ça ne change rien au schlimblick. Ils n'étaient pas plus libres pour autant de changer leur situation du jour au lendemain. En tant que chrétiens, ils avaient intégré que cela ne définissait pas toute leur vie et que ça n'était pas la fin du monde. Mais aussi qu'il leur fallait faire avec les moyens du bord jusqu'à ce que la situation se débloque... et c'est faire ça avec le sourire qui est faire preuve de courage et de foi. Pas se bercer d'illusions. De la même façon que leur dire "non mais lol, sois courageux, tu pourras rencontrer des tas de gens sympas au bout du monde" aurait été insultant de ma part. Et complètement con. Par contre les aider à tenir bon malgré la restriction effective de leur liberté et mobilité, c'était nécessaire. Il y a des fois où j'ai l'impression de dire des évidences.
  21. Eh bien, non, on ne peut pas faire le tour du monde et rencontrer des tas de gens sympas avec "un peu de jugeotte". Quand on a une carte sans découvert avec trois euros dessus parce qu'on vit par des boulots d'intérim, qu'on attend le prochain boulot d'intérim en question et que la carte est refusée pour acheter un paquet de pâtes ou quand on est carrément interdit bancaire et qu'on ne peut pas s'acheter un carnet de tickets de métro parce que c'est le 28 du mois et qu'on est payé le 30 ou quand EDF a coupé l'électricté et France Telecom le téléphone pour cause de factures impayées ou quand on perd 4h par jour pour aller bosser en rer+bus+métro sans pouvoir changer sa situation parce qu'on n'a pas de quoi passer le permis ou encore quand on est criblé de dettes pour un emprunt sur une bagnole dont on a besoin ne serait-ce que pour aller à l'arrêt de bus le plus proche, et que chaque plein d'essence pour aller bosser ou chercher du travail augmente ces dettes ... quand on est dans ce genre de situation, quelque soit le prix du billet de train, d'avion, quelque soit le nombre de personnes prêtes à te laisser faire du couchsurfing chez eux à l'autre bout du monde, on est coincé le temps de se sortir de cette situation de merde. Ce sont des situations de merde, extrêmes certes. Mais c'est justement ça être pauvre. C'est la définition même de la pauvreté de ne pas pouvoir faire les choix que l'on voudrait pour des raisons purement financières. Je ne veux pas faire dans le cliché, mais vous êtes sûrs d'avoir déjà croisé des personnes réellement pauvres?
  22. Merci Je n'ai pas beaucoup de mérite, simplement comme je le dis dans ma dernière phrase, j'ai déjà vécu ces situations.
  23. La différence est au niveau de la qualité (un deux pièces dans un immeuble au lieu d'une maison avec jardin, ou des pates et des steaks LIDL au lieu de plats de Lafayette Gourmet), mais elle est aussi au niveau de la liberté et de la mobilité. Par exemple, si on propose à un pauvre une opportunité professionnelle quelques mois dans une ville à 2h de train (et 40 euros) de chez lui, il ne pourra pas la saisir. Il sera impensable de se payer les AR, l'hôtel sera hors de prix, et la possibilité de payer un deuxième loyer, même pour deux mois, ne sera pas envisageable. Un déménagement définitif sera compliqué aussi, il faudra déjà trouver moyen d'économiser pour la caution et les frais d'agence. Et encore, ce que je dis est vrai pour quelqu'un de classe moyenne inférieure aussi, pas seulement pour un "pauvre". Si un pauvre tombe amoureux de quelqu'un qui habite à 300km, même topo : ça ne sera pas possible de faire les AR, le risque pris en laissant tomber un bail ou un job sera beaucoup trop grand pour changer de vie sur un coup de coeur. Autre exemple : un pauvre qui tombe malade (et travaille dans le privé) aura intérêt à aller travailler quand même, parce que perdre 4 jours de salaire ne sera pas possible s'il veut pouvoir bouffer le mois suivant. Tiens, cela me fait penser à un autre luxe qu'un pauvre ne peut pas se payer : une bonne santé. Un bon gynéco ou spécialiste, ça peut être 40 euros de plus que les remboursements, ça n'est pas une dépense qu'on peut se permettre trop souvent quand on est pauvre. D'ailleurs, tous ceux qui ont été étudiants fauchés ici, réfléchissez : vous avez certainement été confrontés à une de ces situations au moins une fois.
  24. Précision importante : je ne trouve pas la dystopie proposée par Hunger Games crédible pour deux sous. Et je ne prends pas ça pour autre chose qu'un divertissement. Mais je trouve que l'univers est bien développé et bien cohérent, et que les personnages sont assez divers et approfondis. Cela rend le divertissement bien plus agréable.
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