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Valeurs et société
Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Cognez vous la tête si vous voulez, mais prenez le cas des phobies par exemple. Isaac ASIMOV, pour ne citer que lui, était à la fois savant et conteur génial et pourtant atteint d'agoraphobie, à la fois ancré dans le réel et dans l'irréel. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Vous êtes cette part de vous qui vous rend propre, unique et indépendant de tout ça. Certes, mais le système que vous voulez meilleur, c'est le système des hommes. Si vous le considérez comme pouvant être mieux adapté aux gens tels qu'ils fonctionnent et même que vous voulez mieux adapté, c'est bien que vous voulez que ça change et nécessairement ce changement devra passer par les hommes. Maintenant, je ne dis pas que je veux que les hommes changent, je dis que j'espère que les hommes trouvent la volonté de changer de système quand il doit l'être, dans l'intérêt des hommes et ce qui vaut pour les hommes vaut donc aussi pour moi, puisque j'en fais partie ! Peut-être, peut-être pas………..J'observe que les personnes qui se sentent libres coordonnent leurs manière d'être au monde en coordonnant les temps sans préférence figée. Le parti pris du désaccord permanent n'est ni plus gai, ni moins stérile, parce que ne pas donner d'air et d'espace à la possibilité du "ou" c'est comme fermer la porte des possibles. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Le cerveau n'est pas qu'une machine à extraire et maximiser des informations du monde physique. Il est aussi capable d'inventer des informations qui n'existent pas dans le monde physique, de transformer des informations, bref d'imaginer. Heureusement d'ailleurs, parce que sans l'imagination que serions-nous ? A chaque instant, le cerveau peut se réorienter de plusieurs façons et cela de manière ultra variable. Et puis le cerveau n'est pas isolé du corps ni de l'âme, il y a une interactivité permanente entre les 3 qui sont récepteurs et émetteurs tout à la fois. J'ignore donc complétement dans quelle réalité exactement vous êtes ancré. J'essaie juste de vous comprendre et de me faire comprendre. Croyez-vous, aux vues de ce que vous écrivez, que l'homme sera petit à petit remplacé par des machines aux compétences programmées ? -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Il y a une dizaine d'année, j'avais écrit ceci : La liberté est-elle une chimère, une douce illusion ? Sommes-nous réellement libres ou volontaires pour le devenir ? Pouvons-nous y parvenir pour autant ? Au sens pur et étymologique, libre du latin liber, signifie indépendant. Indépendant : ne dépendre de rien ni de personne ? Nous disons « être libre », soit vivre libre. Pour vivre, nous devons considérer et contenter nos besoins, nécessaires à cette existence. Vivre libre, c'est disposer de nous-mêmes et des ressources terrestres moyennant la satisfaction de nos nécessités par nos facultés propres. Pour saisir l'être indépendant, sa liberté, il est ainsi nécessaire de comprendre le marché de ses nécessités qui correspondent aux besoins essentiels à notre existence. Il y a différentes variétés de besoins. - Le besoin vital, soit les nourritures alimentaires et spirituelles. - Le besoin matériel, qui peut être individuel et collectif à la fois. - Le besoin social, collectif par défaut, car il implique les échanges et permet de disposer de forces élargies par l'union de plusieurs. Pour le besoin vital, il faut alimenter et protéger notre corps et notre esprit. Pour le second besoin, matériel, nous devons disposer de matières premières, issues des ressources terrestres. Il s'agit enfin de répondre à notre besoin social : il faut nous organiser, de telle sorte que l'ensemble puisse cohabiter. Chercher des réponses collectives à des questions collectives, qu'elles concernent la survie ou le bon voisinage. Si une défaillance survient dans le contentement de l'un ou l'autre de ces besoins, alors l'édifice s'ébranle et s'écroule. L'individu est donc menacé si son premier besoin n'est pas couvert. Il l'est aussi s'il ne dispose pas des ressources nécessaires à la satisfaction de ses besoins. La société est en sursis si en son sein l'individu est insatisfait. C'est cette conscience essentielle qui pousse l'humain, la matière comme la société à s'agréger dans un tryptique, idéalement harmonieux. Mais c'est aussi cette conscience qui crée un état de dépendance entre ces éléments. L'individu ne peut donc envisager de liberté sans compter sur lui-même, sans matière, sans société. Il est lié à son corps, à son environnement immédiat, au reste des hommes. La Personne, pour prétendre disposer de toute son indépendance, est d'abord exposée à un ensemble complexe de devoirs qui nécessite de nombreux efforts. Elle ne peut envisager de vivre librement sans répondre à ses besoins. En conséquence, il est possible de dire que pour parvenir à éclore la liberté supporte des contraintes et des efforts contradictoires que nous devons connaître et apaiser, à chaque niveau (individuel, matériel, sociétal) Mais alors nous ne sommes pas vraiment libres, la liberté n'existe pas totalement, puisqu'elle reste un gigantesque mikado où tout est perpétuellement en déséquilibre ? Nous le sommes. La liberté est un trésor. Soit nous acceptons les conditions obligatoires d'une existence "tendant vers" la Liberté, soit nous abdiquons. Ce choix est probablement le plus large espace de liberté. Dans un cas comme dans l'autre nous demeurons totalement indépendants de tout élément pour décider de vivre, s'abandonner, mourir (sauf cas d'extrême maladie et de guerre). C'est cette liberté qui nous permet de vivre. C'est encore cette liberté qui détermine la façon dont nous voulons vivre ou ne pas vivre (et le combat que nous menons face à la maladie et à la guerre). C'est aussi cette liberté qui nous offre la force, la volonté de mériter son magot. La Liberté comme seule impulsion "étincelle de vie" (je le fais ou pas, j'y vais ou je reste…) Au demeurant la liberté est un joyau, puisqu'il faut sans cesse la conquérir et la défendre. Nous pouvons même constater sa valeur inestimable, car dans de nombreux cas extrêmes, des personnes supportent le pire et restent dignes. Elles disposent de la liberté qui dépasse les tourments de la vie, dépasse les horreurs. Contre l'erreur facile de ceux qui prétendent mâter, gouverner, terroriser, abandonner, sécuriser, assister, affamer, torturer, corrompre, embrigader, appauvrir, négliger, oublier…l'individu et l'humanité pour mieux les dompter. Cette illusion est forcément vouée à l'échec, car la personne et l'humanité sont définitivement libres, s'ils en ont décidé ainsi. Pour conclure, la nature de la liberté lui confère la magie d'un optimisme désinvolte, souvent pris à tort pour de l'utopie. Il n'en est rien puisqu'il n'existe pas une valeur plus pérenne que celle de la liberté. A condition qu'on veuille bien la considérer comme une valeur universelle et non comme un système politique, un catéchisme, que sais-je…Il est réaliste d'affirmer que la liberté est un moyen fondamental d'existence, qui en outre répond à notre raison au-delà de nos besoins. Et aujourd'hui j'ajouterai qu'il me semble que la liberté s'apparente à l'engagement. Extraits de Jean-Philippe Pierron, Professeur de philosophie, Auteur de « Le passage du témoin, philosophie du témoignage », Cerf, Janvier 2006. Exercice de la liberté, l’engagement en est une des plus hautes formes en ce qu’il concerne nos puissances d’agir et notre capacité d’initiative. L’engagement n’est pas renoncement à la liberté, comme le pensent l’inconséquent, le versatile ou le capricieux. Ils croient qu’être libre c’est faire ce que l’on veut dans l’inconstance du caprice. L’engagement participe d’un vouloir enduré, grandissant dans sa liberté au fur et à mesure du temps, parce qu’il y prend l’épaisseur de l’effectivité. C’est pour cette raison que l’engagement a à voir avec la promesse. On devient soi-même dans la continuation de ses choix et de ses engagements, on y construit une figure de soi dans une persévérance que l’on ne saurait assimiler à une perpétuation mortifère ou à une répétition mécanique. C’est pourquoi, également, l’engagement affecte l’estime de soi, précise et explicite l’idée et l’image que j’ai de ma capacité d’initier. L’exaltation de l’individu semble aller de paire avec une désaffection pour l’engagement. Car, dans l’engagement, s’il est question de soi, il est également question d’autre que de soi. Manière spécifique d’être au monde, l’engagement porte en germe le devenir du monde. L’homme est le seul être vivant par qui quelque chose arrive au monde. Il apporte la force de sa détermination dans l’océan de l’indéterminé, donnant au monde un avenir par sa puissance de faire advenir. Individualisme et engagement sont-ils compatibles alors ? La grandeur de l’engagement vient de ce qu’il fait advenir quelqu’un, un quelqu’un qui ne préexiste pas à son engagement. Car qui s’est engagé n’est plus le même avant et après s’être engagé. Tout engagement, dans le temps, est une révélation de soi devant l’autre. L’engagement raconte l’histoire de celui qui s’y est engagé, de telle sorte qu’il découvre après s’être engagé un visage de lui-même qu’il n’aurait pas imaginé. Ecriture de soi dans l’histoire, l’engagement inscrit une bio-graphie. Il relève de l’estime de soi : je suis devenu ce que j’ai engagé dans mes choix. L’engagé ? Un être libre. Un engagement suppose la liberté de se désengager parce qu’il exige une convocation de soi. C’est ce qui en fait à la fois la grandeur et la faiblesse. Grandeur de celui qui opte pour telle forme d’engagement, option qui ne tient qu’à lui de refuser. D’ordre existentiel et non contractuel, l’engagement est relation de soi à ses décisions que nulle loi ne peut forcer ou encadrer. Certes le droit, les habitudes ou les codes sociaux se chargent bien vite de formaliser ou de rabattre les engagements sur la forme du contrat, mais c’est là une dérive. Ce qui fait tenir son engagement, ce n’est pas la sanction légale ou la disqualification sociale du « cochon qui s’en dédit ». Tenir son engagement c’est interroger la justesse de l’idée que l’on a de soi, de ses capacités d’initiative sur le monde. Quel homme, quelle femme je veux être, faire advenir dans l’à venir de l’engagement pris ? Car l’engagement habite là, dans cet intervalle du soi et du monde. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Je constate que nous n'avons jamais reçu autant d'informations qu'aujourd'hui, que nous n'avons probablement jamais été autant savants qu'aujourd'hui ou du moins que l'accès au savoir et aux connaissances n'a jamais été aussi important qu'aujourd'hui. Sommes-nous mieux libres pour autant ? -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Pour ceux qui mettent en oeuvre un savoir, ce n'est à mon sens certainement pas sans y penser, mais plutôt sans le savoir. « ils ne savaient pas que c'était impossible, alors ils l'ont fait » Mark TWAIN -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Je vous lis et je prends la liberté de vous répondre et vous l'interprétez comme bon vous semble, mais il n'est vraiment pas dit que votre interprétation ne parle pas finalement de vous même en voulant me l'attribuer, ce à quoi évidemment, j'émets des réticences et vis versa. Quoiqu'il en soit, merci pour ces échanges et pour ces liens. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Of course ! Un jour peut-être, je serai sage, mais c'est pas encore pour tout de suite -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Yes et je me fais violence pour vous répondre alors que je pourrais très bien abandonner -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Oui mais enfin, dîtes à un analphabète que ce qu'il pense et ce qu'il est n'est que vulgarité et crétinerie, ne va pas l'inciter à apprendre à lire. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Le barbu dont tu parles a inventé le concept de liberté factice. Et réel, dans mon vocabulaire, ça signifie réalité. Donc si tu penses que la liberté n'est pas une réalité, mais qu'une formalité, tu es probablement plus proche que moi du barbu. Bon alors, puisque je suis nulle concernant la liberté, que je n'y comprends rien, que j'en ignore absolument tout, je me fais ton élève et attends tes réponses éclairées sur ces questions savantes. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Merci encore WBell, ce lien est très utile et très intéressant et je n'en connaissais pas du tout son existence, ni même je ne la soupçonnais. J'ai bien compris ce que Lucilio exprimait. Seulement, les manières cavalières, je m'en passe et je ne crois pas qu'elles aboutissent à quoi que ce soit de très constructif, toutes connaissances que l'on puise avoir du corpus. Il me semble que le libéralisme est assez important et en même temps assez critiqué et méprisé. Peut-être justement parce que ceux qui en connaissent le corpus veulent tellement gagner de temps à éviter de brûler du cerveau, qu'ils ne finissent que par en discuter entre eux, écartant tous les autres comme s'il s'agissait de barbares. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Merci WBell et je partage pleinement ce thème. Seulement ce que j'exprime, mal sans doute, ce n'est pas que l'homme n'est pas libre, il l'est, j'en suis persuadée, mais que la principale barrière à la liberté c'est l'homme lui même. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Le rapport avec le temps se situe dans la perception que chacun donne au temps. Certains sont tournés principalement vers le passé, d'autres privilégient le présent et d'autres encore ne jurent que par le futur. De tout cela résulte des intérêts fort divergents qui à mon sens ne vont pas en faveur de la liberté. Ou autre manière d'aborder l'inter-relation, peut-être sommes-nous d'accord ou en tout cas capables de l'être ! La première propriété privée que je respecte, c'est l'être. Pour faire court, l'être est social par nature, mais s'il ne possède rien, il n'est plus rien, puisqu'on ne peut donner que si l'on possède, hors dans l'échange il y a forcément recevoir et don. A partir de là aussi bien sur le plan matériel qu'immatériel, la propriété privée est fondamentale à la sociabilité des hommes, pour qu'ils puissent échanger et non se manger les uns les autres… -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Notre biologie, notre psychisme, notre inconscient etc. Tout cela joue un rôle que nous connaissons peu et sur lesquels nous pensons avoir une emprise par notre libre arbitre. Sans doute, mais vu le peu de connaissance que nous en avons, je doute que notre libre arbitre soit bien réveillé à ce sujet. Ensuite, nous recevons une éducation, qui nécessairement nous conditionne. Ensuite, les expériences que nous vivons nous conditionnent aussi et ce que nous apprenons également. Tout cela laisse peu de place à ce que nous sommes vraiment. Hors je crois que la liberté vient d'abord de l'intérieur et non de l'extérieur. Un changement de système ne change pas les hommes si les hommes ne se sentent pas libres, si les hommes ne prennent pas conscience de leur libre arbitre au-delà de tous les conditionnements. Et ce n'est visiblement pas facile pour les hommes de sentir libres et c'est bien là le problème. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Certainement, mais même dans un monde libre, la nourriture ne tombe pas du ciel. Il y a donc forcément nécessité de s'organiser pour se nourrir et pour bien d'autres choses encore. Le tout ne consiste donc pas seulement à faire une grande déclaration de liberté, il faut encore veiller sur cette liberté en permanence, sachant qu'elle est toujours menacée tôt ou tard. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
En gros, sachant que nous sommes tous conditionnés par des tas de choses, à hauteur de 95%, je ne crois pas une seul instant que nous puissions vivre dans des conditions optimum de liberté, si déjà chacun ne se libère pas autant que possible des conditionnements qui empêchent la liberté. Pour ça, il y faut bien un peu de méthode individuelle et un effort individuel de chacun, parce que ce n'est pas la collectivité qui va faire le boulot à la place de chacun. Je suis entièrement d'accord. Seulement justement ces institutions libérales fermement ancrées, n'existent pas et je n'ai pas vraiment l'impression que les mouvements actuels qui se prétendent "libéraux", soient sur la voie…. Une impression peut-être…. J'espère me tromper. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Tu peux toujours rêver et te gratter ! Tu te drogues à quoi ? -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Tout dépend ce que l'on entend par richesse et l'usage qui en est fait. C'est donc bien davantage selon les valeurs que l'on accorde à un ensemble décloisonné et cela reste objectif pour tout ce qui concerne les nécessités incontournables et très très subjectif par ailleurs, puisque associé à de nombreux paramètres enchevêtrés. Ceci dit quand les ventres sont affamés, ni la liberté, ni la sécurité ne les nourrissent et forcément la préférence de ceci ou de cela n'est plus pensée ni vécu de la même manière. Exemple : Les rescapés des camps témoignent quasiment tous qu'arrivé à un moment dans les ghettos, ils étaient frappés par une disparition quasi totale des qualités d'empathie et de compassion. Qualités dont les humains sont habituellement plus ou moins dotés naturellement lorsque nous ne vivons pas menacés par une pénurie alimentaire ou un danger de mort oppressant. Finalement, j'ai tendance à penser qu'une réelle liberté n'est concevable qu'associée à la paix pour former un équilibre. Je n'emploie volontairement pas le mot sécurité, parce que la sécurité c'est autre chose que la paix et l'équilibre. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Il y a une 3e option (il y en a toujours une !) : Etudier autant que possible et sans jamais s'arrêter les penseurs des siècles passés, écouter ce que les autres disent d'intéressant et penser l'ensemble en l'intégrant en mode 3 temps autant que faire se peut, puis devenir toujours et encore. Le tout se faisant dans une continuité, mais pas toujours nécessairement dans un ordre passé, présent, futur, le temps étant un espace libre et non rigide comme certains s'imaginent devoir le rendre. Si bien que l'on pourra comprendre que l'on puisse demander à un tout jeune s'il connait son alphabet et l'aider et l'encourager à l'apprendre si ce n'est pas le cas, donc en commençant par les bases, jusqu'à ce qu'il puisse voler de ses propres ailes. Mais on ne dit pas à quelqu'un qui vient de vous écrire convenablement qu'il retourne apprendre son alphabet, sous prétexte que la forme de ses lettres n'est pas un précis copié/collé du livre d'école de base. Pour la simple et bonne raison que la pensée n'a pas pour vocation à faire le singe d'un copié/collé standard, mais bel et bien de s'éveiller, de rester réveillée et d'apporter sa contribution, son enrichissement propre. CQFD -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Oui d'accord, je connais un peu l'Afrique aussi et franchement à choisir entre l'Afrique (de ce que j'en connais en tout cas) et l'occident eh bien je préfère l'occident. Même si je trouve l'occident plein d'imperfections et la France plus particulièrement en raison de son état que je considère trop je me mêle de tout, trop corrompu et assez inefficace. Il n'empêche que je suis quand même ravie d'être née sur le sol français et que je considère que c'est une chance, comparativement à bien d'autres endroits. Ce qui ne m'empêche pas de penser aussi en parallèle, que je suis ravie aussi, si dans d'autres endroits du monde, d'autres personnes vivent différemment qu'en occident et qu'ils s'en trouvent heureux tout aussi bien. Loin de moi l'idée que le modèle occidental est le meilleur à dupliquer partout. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Eh ben, elle est sympathique cette maison ! -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Ben oui, si l'homme blanc n'était pas venu…………. Mais il se trouve qu'il est venu ou peut-être qu'il était déjà là mais ailleurs, voire même il était déjà passé par là ! Bref, à l'arrivée, force est tout de même de constater que l'état s'est imposé et que c'est peut-être bien parce qu'après tout, nous en avons besoin et que c'est peut-être mieux avec que sans, évidemment sous certaines conditions et c'est bien là où finalement nous sommes très divisés. C'est bien là où nous sentons qu'il y a un progrès à réaliser, un effort à faire… -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Merci Poney. Oui c'est vrai, j'ai déjà entendu parler de ces zones de non droit, ces zones de résistance. C'est aussi le principe des pirates… Mais ces zones sont mouvantes, pas stables, les pirates se font toujours attraper et ravaler. Exemple la ville de St Malo. En même temps, c'est hyper intéressant, mais pas durable dans le temps. Il me parait donc difficile d'envisager une société comme celle là avec des familles, des enfants, s'il faut sans cesse se cacher, se méfier, se déplacer pour fuir. C'est peut-être jouable, peut-être un choix de vie, mais comme vous le dîtes, à mon sens, pas folichon à vivre. -
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Anthropo a répondu à un sujet de petitsablé dans Philosophie, éthique et histoire
Sûrement pas, mais ce que j'apprends c'est pas le voisin qui le tri, qui le digère et qui le transforme. Et puis au bout d'un moment, après les fondations, un édifice sort de terre et prend forme, avec ses spécificités propres et cet édifice continue de grandir, continue d'apprendre… Vous vous permettez de douter de mes fondations, de mes bases. Soit, mais je ne comprends pas bien sur quelles bases vous vous appuyez vous, pour douter des miennes et du coup, je doute des vôtres ! Chouette, nous sommes en plein doute ! Vous seriez plutôt vous, doute cartésien ou plutôt doute sceptique ?