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Gilles

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Tout ce qui a été posté par Gilles

  1. « Il faut que le capitalisme des entrepreneurs, remplace le capitalisme financier » Sarkozy, dans son discours d'aujourd'hui. Le soutien du PLD ferait-il déjà effet ?
  2. Pas une phrase, mais une image que je trouve bien résumer l'état de la France: edit: pourquoi le bbcode ne marche jamais, ici…?
  3. Avec ce stupide taux de pauvreté qui mesure l'inégalité plutôt que la pauvreté réelle, certainement. Mais à salaire équivalent, les Allemands vivent bien mieux que nous. J'ai vu des rapports parlant effectivement d'une certaine paupérisation, d'autre disant qu'au contraire les choses se passaient plutôt bien. Il faut vraiment être sur place pour pouvoir en témoigner, j'imagine… Ceci dit, s'il n'y a pas de smic, le système allemand comporte quand même des salaires minima par branche professionnelle.
  4. Ce qu'il y a, c'est que par hypocrisie ou ignorance, tous les petits socialistes sautent sur le mot "croissance" pour prétendre que Draghi demande la même chose qu'Hollande. Et bien sûr, tous les médias franchouillard suivent le mouvement avec des articles déformant les propos de Draghi à son exact inverse…
  5. En tant que membre du PLD, je suis dubitatif. Autant je comprends très bien que le but du PLD est avant tout d'essayer de grandir pour un jour avoir une force politique propre et des élus, autant moi-même je suis tiraillé entre l'envie de voter contre Hollande et celle de glisser un bulletin Bastiat2012, autant je partage les craintes exprimées ici. Quand j'essaie d'expliquer aux gens ce qu'est le libéralisme, un des points les plus importants consiste à critiquer le clivage gauche/droite et notamment à se désolidariser de l'UMP/Sarkozy. Si le rapprochement avec Bayrou me paraissait correspondre, l'appel pour Sarkozy me semble stratégiquement dangereux. D'autant que je serais curieux d'en connaître les avantages (si c'est juste pour prendre position, j'ai du mal à voir l'intérêt).
  6. C'est surtout qu'il a magnifiquement magouillé: il a reçu des rentrées d'argent exceptionnelles, venant d'une conjoncture favorable et de la privatisation d'entreprises publiques. Et sur ces recettes temporaires, il a créé de nouvelles dépenses permanentes. Ce qui fait que son budget a été officiellement en équilibre, mais dans les faits dès la manne épuisée ça s'est crashé, et le gouvernement suivant a tout pris sur le coin de la figure. Un très bel exemple de gestion purement court-termiste à la socialiste…
  7. Ouaip, on vient justement de me sortir le coup du "vous finirez ruiné(e) si vous jouez à un jeu équitable face à un adversaire plus riche", avec la ridicule approximation du pile ou face avec un adversaire qui a plus de moyens… « C'est pourtant ce que tu fais avec tes impôts, grâce à ton système. Un libéral, lui, dirait que c'est effectivement à l'entreprise d'assumer ses actes, plutôt que de les faire assumer par l'Etat »
  8. Dans l'idée d'une société plus libérale que celle qu'on a actuellement, où à défaut de ne plus avoir d'Etat on a déjà un meilleur contrôle sur celui-ci ? Mais ce n'était pas vraiment une hypothèse de société en soi, plutôt une expression, visant à dire que quitte à filer du fric à l'Etat, je préférerais au moins le voir utilisé pour quelque chose d'intéressant plutôt que pour les habituelles gabegies politiciennes. Parce que bon, imaginant mal Hollande virer libertarien au lendemain de son élection, j'imagine que je vais continuer à payer mes impôts pour un moment…
  9. What ? Encore une spécificité du régime parlementaire ?
  10. Suite de l'histoire de YPF, et début de la fuite des investisseurs: Tout ça pour des prunes à cause de… l'encadrement des prix: Si elle semble se « tirer une balle dans le pied » par cette opération, l'Argentine n'est même pas sûre de retrouver un excédent énergétique, prétexte à l'expropriation. Le manque d'investissements depuis six ans reproché à Repsol peut s'expliquer par un encadrement des prix de l'énergie, trois fois plus bas que chez les voisins, qui rendent les projets peu rentables. Les subventions à l'énergie, qui incitent au gaspillage, coûtent une fortune à l'Etat. Les coûteuses importations de pétrole ont fracassé le double excédent, commercial et budgétaire, qui constitue la clef de voûte de la politique économique de Buenos Aires. Le déficit public argentin a atteint 5,1 milliards de pesos au premier trimestre, un niveau quinze fois plus élevé que lors de la période équivalente de 2011. Comme l'Argentine est en pratique exclue des marchés financiers internationaux depuis son spectaculaire défaut de 2001, l'Etat devra emprunter aux fonds de pension et banques locales, quitte à assécher le marché du crédit aux entreprises. (source)
  11. Hm, c'est pas faux ça. C'est vrai que j'étais peut-être pessimiste, car je viens de me rappeler l'équivalent financement de l'ESA: comme ils disent, un ticket de cinoche par citoyen européen par an. 7,4€, précisément, leur budget est ridicule face à la NASA, donc ils font plus dans l'économique. Limite, y'aurait même moyen d'augmenter leur budget…
  12. Il faudrait surtout commencer par les réformes structurelles: si en commençant la baisse des dépenses on simplifie le droit du travail, l'administration, on baisse le coût du travail, on libéralise toutes les profession bloquées, etc, ça devrait fortement aider.
  13. Donc en fait ils peuvent faire un super combo nécropédophilie, si j'ai bien suivi ? (ou pédonécrophilie… encore un truc contre lequel il va falloir lutter en censurant internet, ça, ma bonne dame)
  14. Envoyer des robots sur Mars, ou étudier les galaxies n'a pas d'intérêt pratique direct, c'est sûr. Explorer les fosses océaniques non plus, de même que l'archéologie, l'étude de la Terre, etc etc. Quelle était la rentabilité d'envoyer l'Homme sur la Lune ? Le problème c'est qu'on parle là de recherches fondamentales qui n'ont pas de rentabilité autre que philosophique, donc une importance très subjective. Personnellement, si on avait des impôts libres, je serais ravi de payer pour ce genre de chose plutôt que pour les moult détournements gaspillages financiers de nos politiciens, mais j'imagine aussi que ce genre de financement variable n'est pas compatible avec les projets à long terme qui caractérisent la recherche fondamentale… Bref, y'a juste pas de réponse objective, je pense.
  15. Ils interdisent de prendre des vacances de plus de 4 jours, chez toi ?
  16. J'ai pas l'impression d'y avoir vu la question de la relance keynesienne. Ils disent que c'est bien d'aller chercher la croissance, mais c'est certainement plutôt sur la même position que Draghi, à savoir via des réformes structurelles… très probablement libérales. Après, dès que le mot "croissance" sort quelque part, Hollande accourt comme un chien à qui on jette un os, il serait capable de croire que The Economist le soutient tout comme il a affirmé que Draghi était d'accord avec lui.
  17. Il ne savait pas que j'étais libéral. Pour tout dire, au contraire, c'était une petite conversation sur le profil d'un ami particulièrement marxiste/communiste (sur lequel je n'avais une fois de plus pas pu m’empêcher de laisser quelques commentaires…) c/c: Ce serait le programme présenté en conférence de presse. D'après lui, de hauts fonctionnaires européens auraient anonymement participé à sa rédaction. Ce qui après le premier instant de surprise n'est pas si illogique, puisque les focntionnaires européens qui s'occupent du technique ne sont pas forcément orientés idéologiquement, sont des experts reconnus et peuvent être eurosceptique dès lors qu'ils voient de près les rouages technocratiques de l'UE. Donc contre rétribution financière et anonymat, ce n'est pas impensable de les voir faire une telle chose.
  18. Tiens, je viens d'avoir une discussion avec une personne connaissant un conseiller économique du FN, il paraît qu'en fait ils seraient assez libéraux, le programme affiché sur leur site web étant en totale contradiction avec le réel. Le conseiller en question voulait réduire la présence de l'Etat à 30% du PIB… étonnant.
  19. Ca dépend quel médicament. Les labos privés développent plutôt des trucs en marge, plus commerciaux. Par exemple des médocs de régime, des trucs de la vie courante. Et effectivement des trucs plus à court terme, sur lequel on pose un brevet pour 25 ans et qui fait vivre le labo pendant tout ce temps. Alors que les méthodes de lutte contre le cancer (pour rester sur le même exemple) sont des recherches à long terme, très progressives et finalement peu rentables à moins de découvrir un remède miracle qui se vendrait pour tous les types de cancers. J'agréée au raisonnement de Solomos. Cependant je reste sceptique sur la possibilité de remplacer intégralement ces recherches par le privé. D'ailleurs h16 a soulevé le point : on craint que ce n'est pas rentable, même pour l'Etat, donc on ne fait pas. Certes, mais un pour médicament dont le calcul de rentabilité est mauvais mais qui peut quand même améliorer la santé ou le traitement de patients, du coup on laisse tomber ? Bref, c'est un peu le même problème que celui de la recherche spatiale en pire (pour lequel j'avais d'ailleurs déjà ouvert le débat interrogatif sur ce forum sans réussir à avoir de conclusion): j'aimerais bien voir une solution 100% privée avec la même efficacité, mais je n'en vois pas actuellement. A la rigueur, ce que je verrais de plus proche, ce serait les laboratoires associés aux universités (qui pourraient donc être privées), celles-ci les finançant… pour le prestige. Mais là aussi, c'est une idée qui a ses limites…
  20. Tu vas faire gueuler des millions de Français qui t'accuseront d'être un infâme capitaliste qui vend la santé des gens.
  21. Sans être extrémiste à ce point, on peut cependant souligner l'apport de l'Etat dans la recherche spatiale. Même si la recherche fondamentale privée existe, on n'aurait pas eu, par exemple, autant d'études astrophysiques ou de robots sur Mars sans ce forçage public. De même que, par exemple, la plupart des nouveaux moyens de lutte contre le cancer viennent de labos publics et non privés (alors pourtant qu'un labo privé aurait tout intérêt à trouver, breveter et vendre un moyen efficace dans le domaine). Par contre, on peut intelligemment dissocier les choses. Par exemple aujourd'hui les satellites d'observation terrestre restent majoritairement étatiques, mais ils sont faits par des entreprises privées, qui peuvent en vendre les services. Il serait donc ici largement imaginable d'avoir un pur produit privé, comprenant fabrication, lancement et vente des capacités satellitaires au détail (ça existe déjà, mais ce n'est pas encore majoritaire). Il y a également d'énormes économies à faire rien qu'avec de la rationalisation des projets publics, j'en sais quelque chose (travaillant dans le privé et pouvant comparer au public). J'attends toutefois avec impatience le développement privé de l'espace, car la démocratisation spatiale ne peut se faire que par ce biais, et le jour où le privé aura conquis l'espace, alors l'Etat y deviendra enfin inutile. Et je m'étonne que personne n'aie souligné cette formidable actualité: Des entrepreneurs privés comprenant le PDG de Google et James Cameron préparent l'exploitation minière des astéroïdes. Comme quoi, ça arrive.
  22. Gilles

    Armageddon économique ?

    T'inquiète, c'est d'une logique irréprochable. Comme sur cette , par exemple. ça se voit que tout est logique et cohérent, ils sont bien d'accord, non ? (mais si, il le dit à la fin, l'Etat nomme les dirigeants des banques donc les banques contrôlent les Etats, c'est logique ! )
  23. Oui, le prix de la mise en orbite à la tonne reste prohibitif. Pour l'exploitation en futur lointain, il faudra passer par des bases spatiales. Petite correction sur le mot "Telecom": les satellites qu'on désigne comme tels regroupent tout ce qui a trait à la téléphonie, la télévision, la radio, etc etc (je pense que tu ciblais l'internet, non ?). Je n'ai pas de chiffre sous la main là tout de suite, mais certaines sociétés privées possèdent des satellites par dizaines. Je ne pense pas qu'elles en feraient autant si ça n'était pas rentable.
  24. Certes, pour l'exploration. C'est entre les deux points évoqués celui qui me posait le moins de soucis (d'autant que les projets d'exploration font souvent l'objet de critiques, par exemple l'ISS est loin de n'avoir que des soutiens dans le milieu). Ça nécessite de placer cependant un bémol sur ce même point: au vu du prix et du temps de ce genre d'opération, inaccessible pour le privé, Ça aurait repoussé fortement toute exploration. D'autant que sans vouloir être pessimiste, il n'y a pas grand chose à exploiter à proximité directe de la Terre: autant dire qu'il faudrait un paquet de fric pour prévoir dès le début une exploration spatiale rentable. Du coup, je verrais plutôt Ça en futur assez lointain, même si c'est effectivement un point intéressant à étudier (mais je ne doute pas du fait que dès que l'industrie spatiale sera assez développée, Ça se produira).
  25. Ca tombe très bien, je voulais m'inscrire ici depuis plusieurs jours pour poser exactement la même question. Quelques commentaires, donc: Les lanceurs publics en France: c'est faux. Ariane est développée par Astrium Space Transportation, branche du leader (privé, même si EADS est un groupe stratégiquement surveillé par l'Etat) européen de l'industrie spatiale. De manière générale, je pense qu'il y a un certain nombre de confusions qui sont faites: l'exploration spatiale n'est pas du 100% public. Tout se fait en partenariats public/privé. Pour une mission scientifique, le projet est conçu par l'ESA, puis passé en appel à projet de manière concurrentielle (et de plus en plus) auprès du privé. En France et en Europe (dans le domaine du spatial, ça revient à peu près au même), deux grands se partagent le gateau: Astrium et Thalès Alenia Space. Ces deux entreprise concoivent techniquement les satellites. Bien sûr, ces deux là dont aussi du spatial commercial: satellites Telecom (qui même en temps de crise mondiale se vendent assez bien), ou encore satellites d'observation terrestre, dont les capacités sont louées ou vendues aux clients. Parmi lesdits clients, on retrouve du privé et du public. Par exemple l'imagerie terrestre est très utilisée pour le suivi de catastrophe (public), l'aménagement du territoire (les deux), les surveillances météorologiques et climatiques (plutôt public), etc etc. Tout cela associé au tourisme spatial qui pointe le bout de son nez (et quel nez ! Une péninsule, oui), le spatial comporte donc une part grandissante liée au privé. Et c'est bien. Mais: j'en viens à la question que je voulais poser ici avant de voir ce sujet. Il y a encore une partie de l'exploration spatiale qui demeure relativement inaccessible au privé, et qui n'aurait jamais été developpée sans le public aujourd'hui. Principalement: - L'exploration spatiale. Et qu'on ne me parle pas de financer ça avec de la pub à la télé, ce genre de chose se chiffre en milliards. - La recherche scientifique spatiale. Je pense ici à toutes les études de l'univers, de sa constitution, de son fonctionnement, de notre système solaire, etc. Je ne veux pas ici parler en termes financiers car il est évident que "ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas" rendra toute tentative d'argumentation et de justification caduque. Mais que serions nous si nous n'avions aucune idée de ce qu'est l'Univers qui nous entoure ? Il y a là une richesse en terme de connaissances avec des conséquences psychologiques indéniable, surtout pour le 2e point. En terme de conséquences privées, il faut noter que ce développement public a poussé l'ensemble du secteur spatial à se développer, accélérant ainsi la venue du privé (disons que tout n'est pas noir ou blanc, donc). Voila voila, il y a matière à discussion. Je précise que ce point me taraude d'autant plus que je travaille moi-même dans la conception satellitaire, dans le privé (mais qui dépend donc pas mal de contrats institutionnels sur certaines choses). Et si je regarde d'un oeil plus qu'intéressé le développement du spatial privé et vois de l'intérieur les différences privé/public du domaine, je reste dubitatif sur la manière de faire de même pour l'exploration et la recherche, et j'aimerais bien y trouver une réponse liber-hallale.
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