Tramp

C’est ce qu’on appelle le refus d’obtempérer. Évidemment que si. Ça indique la dangerosité considérée des actes en question.

Des infractions au code de la route qui se soldent par des amendes de 4e classe et un refus d’obtempérer. Il n’y a pas eu de délit de fuite.

Je l’ai déjà expliqué.

C’est de la pensée magique

Le problème c’est que les autres pays sont rarement enthousiastes à l’idée de récupérer des gens dangereux. Il suffit de venir et de ne pas repartir. C’est relativement facile. Tu prends un vol Marrakech-Paris avec un visa de touriste et tu ne repart pas une fois le visa expiré. Ou tu passe par la forêt Amazonienne si tu es sud Américain. C’est compliqué de surveiller ces milliers de kilomètres de jungle.

Tu ne peux pas les mettre seuls dans l’avion, ça pourrait être dangereux. Il doivent être accompagnés de policiers. Mais dans la plupart des pays, il est interdit pour les policiers étrangers de faire la police. Pour ça, il faut l’autorisation du pays en question. Et les relations France-Mali ne sont pas très bonne en ce moment. Et ça sous entend aussi qu’on a pu déterminer correctement la nationalité de la personne (qui n’a pas forcément des papiers).

On les envoie au Brésil ?

Appliquer le régime que l’Etat applique aux banques quoi.

Il existe encore des colonies : https://en.m.wikipedia.org/wiki/High_Representative_for_Bosnia_and_Herzegovina

Y a des associations écologistes maintenant

Les prisons, c’est le NIMBY ultime. Comme une usine seveso.

Il s’est passé quoi ?

En 2015, les syndicats de police coûtaient 54 millions au contribuable. https://www.bfmtv.com/amp/economie/economie-social/finances-publiques/ces-policiers-qui-preferent-le-syndicalisme-au-maintien-de-l-ordre_AN-201504200347.html

Explique nous donc ce que l’état d’urgence y changera.

Je sais pas comment ça ce passe en Amérique du Sud, mais en Europe, on n’accepte pas que les fonctionnaires d’un autre pays nous envoient des criminels.

c’est que le France a encore un peu de dignité

Il n’y va pas donc ils ne font rien. Si tu veux renvoyer quelqu’un dans un autre pays, il doit être accompagné par la police. Sauf que la police, ce n’est la police que dans ton pays. Par exemple : La police brésilienne en France, elle n’a aucun pouvoir. Ils ne peuvent pas se comporter comme la police française. Si tu veux que l’autre pays reconnaissent ta police comme la police, il faut qu’ils acceptent. Ca veut dire leur donner quelque chose en échange.

Il faut prendre en compte que la classe productive Français est viscéralement attachée à ses petits privilèges et allocs. En France c’est vraiment la grande fiction. Les Français veulent le statu quo.

Ça apporte des éléments d’analyse intéressants mais cette vision reste superficielle et ne prend pas en compte les tensions qui existent au sein de l’Etat (au sens large). Pour faire un parallèle avec le privé : beaucoup de gauchistes (et Bernie Sanders) dénoncent que la plupart des grandes marques de consommations appartiennent en fait qu’à deux entreprises et il n’y aurait pas vraiment de concurrence. Par exemple, Coca et Pepsi se partagent le marché des softs. Sauf que ce raisonnement ignore qu’au sein de Coca et de Pepsi, les différentes softs sont en concurrence entre elles. Et que finalement, pour le département Fanta, que Cola se casse la gueule, c’est peut être une opportunité. Etc. Les grandes organisations c’est le bordel et ça arrive à faire de la stratégie parce qu’à la fin, il y a un ou deux gars qui prennent vraiment des décisions (et qui ont la capacité à les mettre en œuvre). L’Etat y a pas ça. Ce qu’on a en France maintenant, c’est le résultat de l’inertie.

En même temps, on vit a une époque où le ministre de l’intérieur participe à des manifestations de policiers (contre la justice). Même dans l’éducation nationale ça n’a jamais dû arriver.

Il n’y a pas de stratégie, c’est quelque chose que l’administration est incapable de faire. Le système fonctionne sur du pas de vague et des transfers sociaux (dont notamment la politique de la ville) et l’usage de la force pour garder les racailles à l’écart.

Ils n’ont pas dissent sur le fond. L’avis de Thomas était que le cas en question était mort et que le Cour n’aurait pas dû le prendre et y donner son avis.

Je pense qu’un après midi aux comparutions immédiates du tribunal correctionnel de Bobigny devrait tordre le cou à cette idée. Si on y retrouve effectivement une justice soviétique dans son fonctionnement - expéditive avec des avocats en carton - il vaut mieux être un respectable homme d’affaire en costume cravate plutôt qu’un chômeur en jogging.

Si on ne veut pas que les policiers qui les accompagnent se fassent arrêter pour kidnapping, c’est notre problème. Je me rappelle des dernières pressions sur le Maroc. Le lendemain, des centaines de personnes traversaient à Ceuta. Quant à l’Algerie, à l’Afghanistan, à la Syrie, au Pakistan, au Mali ou à la Centrafrique… Les pressions actuellement elles fonctionnent plutôt dans le sens inverse : soit vous payez, soit on laisse tout le monde passer. Et évidemment, beaucoup n’ont pas de passeport et leurs pays va nier qu’ils en sont des ressortissants.

C’est le dernier jour.