Hello à tous.
J'ai toujours aimé la politique, et il y a quelques années encore, par instinct familial sans doute, je penchais au centre/gauche de l'échiquier politique Français… N'ayant jamais fait d'études d'économie (mais plutôt le parcours sciences dures), je n'en comprenais que peu les mécanismes sous-jacents, et évidemment à chaque fois sous l'angle keynésien-sans-le-dire assez communément présenté comme unique vérité.
Néanmoins, je n'arrivais pas à lier cette lecture avec les expériences collectivistes/socialistes qui se sont toutes soldées par des échecs dans mon pays d'origine.
D'un naturel curieux, et ayant marre de ne pas comprendre la moitié des débats des "experts" tv et radio, je me suis mis à utiliser Internet pour apprendre par moi même: je n'hésite pas à dire que j'ai beaucoup appris sur un certain nombre de forums, non seulement les bases de l'économie, mais également les différences entre vision keynésienne/monétariste/autrichienne, ainsi que des vidéos didactiques, des -extraits de- textes d'auteurs classiques, etc…. je ne serai jamais assez reconnaissant à tous ces débatteurs plus ou moins pédagogues qui se lançaient dans l’arène virtuelle.
Internet est vraiment une invention merveilleuse et émancipatrice pour l'ignorant qui prend le temps de s'y pencher un peu.
C'est clairement la vision économique autrichienne qui m'a le plus frappé par son bon sens et logique, et j'apprécie particulièrement sa grande méfiance envers les agrégats, et sa vision sur l'épargne.
Bref, ce que j'ai appris ne fait pas de moi un économiste, par contre je suis aujourd'hui suffisamment armé pour :
- voir les failles de tous ceux qui prétendent nous gouverner, et qui au fait nagent dans un brouillard keynésien en permanence, parfois traversés par un éclair de bon sens.
- comprendre les enjeux, et voir que les débats en France sont souvent entre le keynésien socialiste et le souverainiste keynésien socialiste sur les bords… j'ai maintenant ma réponse sur mon ressenti de fadeur des débats en France: ils sont d'accord sur le fond, seule la forme est soumise à débat.
- être déprimé, comme toute personne ayant ouvert les yeux sur un certain nombre de choses.
Je me définis aujourd'hui comme libéral de gauche, attaché à la suppression des privilèges des insiders au dépends des outsiders de notre pays, et convaincu que le libéralisme est la chance des pauvres, qui n'ont souvent que leur cerveau, contre les castes et autres privilégiés élevés sous le paravent étatique et nourris au biberon de la dette, tout en étant les pires hypocrites larmoyants sur le sort des "pauvres", voués évidemment à le rester. Les pauvres n'ont
pas besoin de pitié, ils ont besoin de liberté, notamment celle de se constituer une épargne…
Bon, j’arrête ici ma présentation, déjà trop longue.