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Theor

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Tout ce qui a été posté par Theor

  1. Rand n'est qu'à moitié libertarienne (tout au mieux minarchiste) et qu'à moitié individualiste. Elle ne met pas la barre bien haute en terme de loréalisme.
  2. Oui, quoique à titre personnel je distingue cette partie du reste de la morale. La vie, la liberté et la propriété sont les trois piliers de la dignité humaine et résument à eux seuls l'essentiel du droit naturel. La morale entend générallement régenter des aspects non fondamentaux sur des critères non objectifs, je ne lui accorde donc pas la légitimité que j'accorde au droit naturel.
  3. C'est un jugement moral, donc subjectif et sans valeur. La morale est liberticide et ne peut qu'être justifiée par le conservatisme. Une personne n'a pas à être jugée selon ses opinions ou ses envies si elles ne regardent qu'elles. Si tu es vraiment anarcap, j'imagine que tu le comprends très bien : vivre et laisser-vivre.
  4. Oui, surtout quand c'est un choix personnel de ne pas avoir d'enfant. Mon côté Ron Swanson.
  5. Aucun devoir envers sa famille, je regrette. On peut les aider (ce serait même naturel), mais rien n'en fait un devoir. Si l'on commence à vouloir s'inféoder aux autres dans le cadre de relations non choisies, il en faut peu pour dire "l'Etat t'a éduqué et a entretenu tes routes, tu as le devoir de l'aider en retour". Là aussi ça devient un système de servitude. Pour moi, c'est comme la solidarité : subie et imposée, je n'ai qu'envie de m’exiler. Libre, je suis plutôt généreux. Je préfère aider à l'indépendance et à l'autosuffisance, et rester sur ma montagne le reste du temps pour ne pas côtoyer les hordes de victimes qui composent la société (qui elles, évidemment, veulent du social et du vivre-ensemble).
  6. Sérieux, ils censurent politiquement le web ? Il y a une bonne raison pour ça, j'espère ?
  7. Chacun fait comme il le désire, tant qu'il n'impose pas sa vision aux autres. Je conçois qu'il y ait des libéraux pour qui la collectivité a une importance - famille, voisinage, Etat, Nation... D'autres attendent qu'on leur foute la paix et vivent à l'écart pour préserver leur individualité. Cela n'empêche nullement les interactions choisies avec la collectivité, mais il n'y a pas d'appartenance. Je reconnais à chacun le droit de vivre en communauté ou de s'identifier à une appartenance de groupe s'il le souhaite, l'essentiel étant que l'individu soit libre de choisir. Et que sa liberté de choix ne soit pas minimisée ou découragée.
  8. Pour te répondre, Tramp, j'essaye de vivre en accord avec mes principes. A moins de vivre en autarcie, on a besoin des autres, mais pas d'être avec eux ou de leur ressembler. C'est ce qui me dérange avec le concept de société et son côté Kumbaya-vivre-ensemble. Je ne supporte pas la culture d'entreprise, sa discipline, ses salaires fixes, ses relations, son côté étouffant. J'ai démissionné et me suis mis à mon compte. Je ne supporte pas les relations familiales, les repas en famille, les proches qui posent des questions sur notre vie. Je limite mes rapports avec ma famille au strict minimum. Je ne supporte pas la vie à deux, faite de compromis et de choix au plus petit dénominateur commun. Je vis seul et de la façon dont je l'entends. Je ne supporte pas la télévision, les lieux bondés, ou la médiocrité humaine de manière générale. Je vis un peu à l'écart, je n'ai pas la télé, j'évite les transports en commun et favorise le travail à distance. Au fil des années je suis parvenu à me retrouver et à être heureux, et mon dernier souhait serait bien de retourner dans le collectif sous prétexte que je serais trop fragile en ayant coupé les ponts, ou encore que je fais une crise de loréalisme. Je suis un individu libre et souverain, et je continuerai de me battre pour le rester.
  9. Dès lors qu'il s'agît d'un échange volontaire et d'une libre association, ça me va car l'individualisme est respecté. Si par contre on considère que l'individu doit faire parti d'un groupe ("vivre en société") et en adopter les valeurs (façon de penser ou de vivre), alors quelle que soit la taille ou la nature du groupe, l'individualité est niée et l'individu est asservi.
  10. Le concept de société tend à personnifier le collectif et nie donc d'une certaine façon l'individu. Or, autant je suis très favorable au libre-échange et à la coopération volontaire entres individus, autant je suis défavorable aux communautés, grandes ou petites. Lorsque certains insistent sur l'importance de "tisser du lien social", il faut comprendre : mettre des fers à l'individualisme et rattacher l'individu au collectif, donc le conformer. Pour moi, quand on aime la liberté, on n'aime pas le collectif. Pareil pour les identifications individuelles étroites du style famille, communauté, Nation : très peu pour moi. Il n'y a que des individus libres et souverains, tout le reste est déjà du constructivisme.
  11. Du coup, si le boxer est plus équilibré que le flat, pourquoi tous les flats ne sont-ils pas des boxers ?
  12. Je sentais qu'elle allait vous plaire, celle-là...
  13. C'est beau comme du constructivisme...
  14. Toi, t'as une tête à aimer Haskell.
  15. Gros +1. C'est d'une tristesse cette histoire...
  16. Pas forcément. Amuse toi à fliquer les routes, à mettre des panneaux tous les 10m, des obligations, des interdictions ou que sais-je encore un peu de partout, et que se passe-t-il ? La rébellion, les excès de vitesse ou les petites infractions, bref l'envie de retrouver sa liberté. Fais comme cette expérience aux Pays-Bas où la municipalité de Dratchen a supprimé toute signalisation dans sa commune : magnifique anarchie, tout le monde fait attention, aucune rébellion naturelle contre le contrôle, puisque le contrôle a fait sa place à la responsabilité individuelle. http://www.spiegel.de/international/spiegel/controlled-chaos-european-cities-do-away-with-traffic-signs-a-448747.html L'anarchie individualiste, ça marche mieux que tout projet de "société", et c'est bien plus éthique, plus moral, plus sain, et plus libre.
  17. Non. Dès lors que tu tolères la présence de la politique dans la vie d'un individu, il y a abdication d'une part d'individualisme, autrement dit tu contrôles et soumets l'individu à des choix collectifs. C'est incompatible avec l'individualisme, et pour tout te dire je suis même opposé au concept de société, qui est d'essence collective. Malheureusement, ce contrôle de la population plait a beaucoup de monde, alors que c'est lorsque l'individu devient contrôlé qu'il se rebelle et que les problèmes de société apparaissent vraiment.
  18. Pareil. Merci de rendre ça accessible au plus grand nombre.
  19. Libby Jacobson, de Ladies for Liberty. Tu devrais tomber très facilement sur la vidéo Youtube dont j'ai extrait cette capture. Par contre, pas le droit de fantasmer sur elle, j'ai un droit d'exclusivité.
  20. Tiens, un crush que j'ai depuis l'année dernière, cette charmante petite libertarienne US : Elle est peu connue, c'est juste un crush personnel. Elle est à la fois mon idéal féminin ET libertarienne, c'est dur de rester de marbre.
  21. Ah ben tu vois quand tu veux !
  22. "Projet de société" (ou en novlangue : "faire société"), c'est déjà une hérésie pour un libéral. Ca implique constructivisme, interventionnisme, dirigisme, coercition, et pouvoir central. Bref, l'anti-individualisme dans ce qu'il a de pire.
  23. Bienvenue ShamanFou. Heureux de t'accueillir parmi nous, n'hésite pas à consulter la FAQ et Wikibéral, et à poser des questions si nécessaire.
  24. Non mais lol, ces animaux...
  25. Mouai. A la limite, celle-là peut passer avec son petit côté Jessie Andrews (son quasi sosie X).
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