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a455bcd9

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  1. http://www.lyoncapitale.fr/Journal/France-monde/Actualite/Dossiers/Wikipedia-a-la-loupe/Wikipedia-projet-inspire-par-une-philosophie-ultraliberale Voir aussi : http://en.wikipedia.org/wiki/Jimmy_Wales#Political_and_economic_views
  2. a455bcd9

    Marché de l'énergie

    En fait ça semble bon : Pour l'électricité : Au-delà de la première année, application du tarif public en vigueur(3) (hors promotion) : 5% de remise sur le tarif réglementé du kWh HT. Abonnement identique à celui du tarif réglementé. Pour le gaz : Au-delà de la première année, application du tarif public en vigueur(3) (hors promotion) : 1% de remise sur le tarif réglementé du kWh HT pour le tarif Base(3). (3) En cas d’évolution du tarif public en vigueur hors évolution du tarif réglementé, Direct Energie le notifiera à ses clients concernés au moins 4 semaines avant son application. Source : http://particuliers.direct-energie.com/fileadmin/Metiers/Espace_Client/grilles_tarifaires_part/grille_nouveaux_clients_particuliers_juil13.pdf
  3. J'ai écrit ça pour un ami, si ça peut intéresser quelqu'un... : https://fr.wikipedia.org/wiki/Utilisateur:A455bcd9/Bac_%C3%A0_sable
  4. a455bcd9

    Marché de l'énergie

    Bonne nouvelle ! Au revoir EDF/GDF du coup. Sinon pour le parrainage : si ça t'intéresse, ça m'intéresse aussi
  5. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Si ce n'est pas de la mathématisation c'est quoi ? On exprime à l'aide de l'abstraction mathématique (dans le cas de la mécanique quantique, avec des matrices et des vecteurs) une réalité bien plus complexe et qui a été théorisée auparavant (mais les maths restent un outil et c'est la théorie qui fait tout). La logique formelle aussi c'est de la mathématisation pour moi (là encore, si tu as des trucs là-dessus je prends ^^). Modéliser la liberté c'est vrai que c'est pas forcément la meilleure façon d'exprimer mon propos. En fait si tu regardes le paradoxe de Sen ( http://en.wikipedia.org/wiki/Liberal_paradox et http://www.jstor.org/discover/10.2307/1829633?uid=16782192&uid=3738016&uid=2&uid=3&uid=67&uid=16735784&uid=62&sid=21102152163753 [inscription et consultation en ligne gratuite]) il définit un critère de « libéralisme minimal » (d'abord avec des mots puis avec des quantificateurs mathématiques) : A social choice function respects minimal liberalism if there are at least two individuals, each of whom has at least one pair of alternatives over which he is decisive. That is, where regardless of other individuals' preferences, the social planner will not select the decisive individual's least preferred outcome from that pair. For example, there is a pair such that if he prefers to , then the society should also prefer to . Mathematically... (cf. l'article Wikipédia au dessus, les formules ne passent pas). À l'aide de cette définition (évidemment biaisée) il prouve qu'on ne peut pas avoir un système de société à la fois libéral (en ce sens), qui aboutisse à un optimum de Pareto et qui soit universellement transposable. Je te laisse deviner les conclusions que l'on peut en tirer si l'on n'est pas libéral... Mon interrogation est donc : si on définit le libéralisme différemment [se rapprochant le plus possible de « la liberté des uns s'arrête là où celle des autres commencent », de la souveraineté de l'individu et du respect de la propriété privée] ne pourrait-on pas arriver à la conclusion inverse ? Alors peut-être que c'est impossible mais je ne crois pas en l'impossible, à moins qu'on me le prouve. (S'il y avait un rapport entre l'intelligence et le fait d'être à l'X ça se saurait ) Sinon au risque de me répéter, je partage les conclusions de Bryan Caplan sur l'École autrichienne et la mathématisation : More than anything else, what prevents Austrian economists from getting more publications in mainstream journals is that their papers rarely use mathematics or econometrics, research tools that Austrians reject on principle. They reject mathematical economics on principle because of the assumptions of continuity and differentiability. These objections were examined in section 2.3 and found wanting. Similarly, Austrians reject econometrics on principle because economic theory is true a priori, so statistics or historical study cannot "test" theory. Fair enough, but as section 4.2 argued, econometrics and other empirical work can play a more modest role: to help determine how big (or trivial) various theoretically relevant factors actually are. In short, the principled Austrian objections to mathematics and econometrics (M&E) fail. This does not mean, however, that M&E are immune to a weaker criticism: to wit, that they simply have not delivered the goods. When Mises wrote Human Action in 1949, economists' use of M&E was still in its infancy. There is now nearly fifty years' worth of research using M&E. The science of economics has made progress, but how much of it is due to the use of M&E? Let us consider the question empirically. Here are a few of the best new ideas to come out of academic economics since 1949: Human capital theory Rational expectations macroeconomics The random walk view of financial markets Signaling models Public choice theory Natural rate models of unemployment Time consistency The Prisoners' Dilemma, coordination games, and hawk-dove games The Ricardian equivalence argument for debt-neutrality Contestable markets Formal mathematics was the main language used to present these ideas in academic journals. But was math instrumental in the discovery of these ideas? Or did the journal articles merely take an interesting intuition and then work backwards to determine what mathematical assumptions implied it? Out of the whole list, there are few plausible cases where mathematics was more than an afterthought: maybe Idea #2, and possibly #3. Even there, intuition, not math, probably played the leading role.[57] The contributions of econometrics to economics are similarly meager - particularly because econometrics has "crowded out" traditional qualitative economic history. The popularity of econometrics has made it very difficult to do research in any period lacking convenient "data sets"; it has also enforced an uneasy silence about any topic in economic history (like ideology) that is difficult to quantify. When simple econometrics failed to yield universal agreement among informed economists, this merely provided the impetus for econometric theorists to supply increasingly complex estimators and other tools. Truly, this is a case of looking for car keys underneath the streetlight because it is brighter there. The root cause of disagreement is simply that causation and correlation are different, yet almost everyone tends to interpret a correlation as causal if they find the results plausible, and as spurious if they do not. Better experimental design - including the method of "natural experiments" - is a step back in the right direction, but it is only an uneasy beginning. My own view is the econometrics is not useless, but must become a subordinate tool of the economic historian rather than vice versa. Friedman and Schwartz's A Monetary History of the United States is close to the optimal mix - careful historical analysis supplemented with econometrics, rather than vice versa.[58] M&E have had fifty years of ever-increasing hegemony in economics. The empirical evidence on their contribution is decidedly negative. This does not mean, however, that working economists ought to immediately cease to employ M&E in their work. This has been the Austrians' main response, and it has led to their extreme isolation from the rest of the economics profession. The simple fact is that M&E are the language of modern economics, much as Latin was the language of medieval philosophy. These professional languages waste a lot of time and make it difficult for laymen and academics to communicate. But once mastered, even dissident scholars can use these tools to speak their minds. http://econfaculty.gmu.edu/bcaplan/whyaust.htm
  6. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Oui mais de combien augmente le prix d'équilibre ? Les types qui pensent ce genre de politique se disent qu'avec un euro d'APL il peut y avoir 0,1 € d'augmentation de prix mais que ça fait quand même 0,9 € dans dans la poche du locataire (bien sûr on ne prend pas en compte le fait que ces 0,9 € lui ont été enlevés par l'impôt ou que l'euro investi dans les APL serait bien mieux investi par les promoteurs immobiliers pour construire...). Là le papier montre que 50 à 80 % des aides sont absorbées par les hausses de loyer. Si déjà le grand public savait ça (et si les politiques eux-mêmes le savaient...), ça ferait longtemps que ce genre de politique ne serait plus menée.
  7. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Par ailleurs la modélisation ne sert pas qu'à prévoir (d'ailleurs en physique toujours il y a des phénomènes qu'on ne peut pas et qu'on ne pourra jamais prévoir [c'est la base de la cryptographie quantique, qui au passage ouvrirait un champ nouveau à la liberté : des communications inviolables...]) elle sert aussi à expliquer les faits a posteriori (c'était par exemple le cas du papier sur les APL et les logements : on sait tous que les prix des logements ont augmenté mais grâce au modèle choisit on montre que l'augmentation est due, au moins en partie, aux APL).
  8. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Ça c'est quand on résout rapidement, parce qu'on sait que ça marche. Mais ceux qui formalisent la théorie ne font pas les choses à l'arrache. Évidemment, comme en économie. Si on reste dans les modèles et qu'on ne prend pas le temps de les critiquer, de se demander s'ils sont applicables ou pas alors on va droit dans le mur. Et on a besoin de la théorie et de l'expérience pour comprendre les modèles, pour les vérifier, les valider, les construire. Bref c'est un échange permanent.
  9. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Non Darwin n'a pas eu besoin d'un modèle mathématique en 1858 pour expliquer l'évolution. Néanmoins, c'est la théorie synthétique de l'évolution qui a achevé de convaincre tout le monde en 1930. Puis à partir des années 1970 les modèles mathématiques et les simulations numériques ont permis des avancées énormes. Les particules ont quand même des possibilités de choix, qu'on modélise par l'aléatoire. La mécanique quantique n'est par exemple pas du tout déterministe et elle traite des phénomènes très complexes (par exemple, je simplifie, mais lorsque j'envoie une particule sur un mur à deux trous, si je regarde les trous alors je sais par quel trou elle est passée [et il est unique] alors que si je ne regarde pas les trous je sais qu'elle passe par les deux trous... ^^). Et encore une fois en physique, le raisonnement arrive toujours avant la mathématisation : on constate quelque chose, on raisonne dessus puis on construit un modèle qui à partir des hypothèses voulues débouche sur ce qu'on a constaté. Et cette mathématisation permet de conceptualiser, de quantifier, etc. (Jusqu'à ce qu'on se rende compte que le modèle est insuffisant et qu'on en crée un nouveau). (L'histoire de la mécanique quantique est vraiment intéressante de ce point de vue là). D'ailleurs pendant longtemps en physique aussi il n'y avait aucun modèle, aucune mathématisation et on pensait que les phénomènes étaient trop compliqués. On se contentait de les observer, de les décrire, on avait des théories (et elles étaient bonnes), mais pas de modèles. Puis on a mis des années et des milliers de pages pour expliquer ce qui paraissait une évidence pour certains. Regarde la démonstration du théorème d'Arrow ou du théorème de Sen et tu comprendras la différence... Hayek rejette la mathématisation sous-prétexte que l'économie traite de phénomènes trop complexe. Il dit par exemple que la biologie a le même problème ( https://docs.google.com/document/d/1Na7GnrqwJOMkPUGc5LMaQFeO8ZrMJLOiiwYo7eTeCC0/edit ) pour la biologie est très mathématisée. Pour s'opposer à la mathématisation de l'économie il dit qu'en physique tout facteur d'influence est observable ou mesurable alors que ce n'est pas le cas en économie ( http://www.nobelprize.org/nobel_prizes/economic-sciences/laureates/1974/hayek-lecture.html ). Or en physique il y a des facteurs qu'on ne sait pas mesurer et qu'on ne pourra jamais mesurer (et c'est démontré qu'on ne pourra jamais le faire). Enfin bon, dans toutes les sciences les modèles servent à montrer des évidences et ils ouvrent la voie à de nombreux progrès. Se gausser parce qu'un chercheur démontre en 40 pages ce qui est une évidence est à peu près aussi débile que si on avait ri à la figure de Newton lorsqu'il a prouvé qu'en lâchant une pomme elle tombait ! Pour finir la critique que fait Bryan Caplan de l'École autrichienne me paraît intéressante (sur le point des maths, dernière partie) : http://econfaculty.gmu.edu/bcaplan/whyaust.htm
  10. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    1. Bel esprit de déduction, je suis en première année. En effet Hayek a définit l'École polytechnique comme la source de l'orgueil scientiste et du socialisme moderne (la grande classe quoi...) ( http://archive.org/details/counterrevolutio030197mbp The source of the scientistic hubris: l'École Polytechnique). Wilhelm Röpke a dit a peu près la même chose. Encore une fois, c'est un parti pris, j'en mesure toute les limites, mais force est de constater que ce parti pris est partagé par la plupart des économistes (ou des personnes se définissant comme tel) actuels. Et la meilleure façon de contrer leur opinions et d'utiliser leurs outils, leur façon de penser (tout comme pour convaincre un socialiste des bienfaits du libéralisme on peut lui montrer en un premier temps que les sociétés libérales sont plus égalitaires et plus prospères que les autres...). Sur la mathématisation des sciences sociales : http://www.scienceshumaines.com/les-sciences-sociales-sont-un-humanisme_fr_22958.html 4. Oui, c'est ce que je disais : ces modèles ne font que montrer des évidences pour les libéraux mais leur atour mathématique leur donne une visibilité et une légitimité bien plus grande aux yeux des économistes et dirigeants politiques.
  11. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    1. J'ai quand même lu quelques auteurs Autrichiens et c'est justement ce qui m'a amené à réfléchir sur la CPP, d'où mes questions. 2/3. Pour moi les maths sont la reine des sciences et toutes les sciences peuvent être vues sous le prisme des maths. C'est d'ailleurs de plus en plus vraie quand on voit la mathématisation de la physique (la mécanique quantique c'est de l'algèbre), de la biologie (des modèles probabilistes partout) ou encore de la mécanique (de tenseurs en veux-tu en voilà ). Mais quand je disais maths c'était au sens large. Le théorème d'impossibilité d'Arrow pour moi c'est des maths ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9or%C3%A8me_d%27impossibilit%C3%A9_d%27Arrow ) alors qu'il n'y a aucune équation (c'est juste des définitions avec des quantificateurs de chaque notion si me je souviens bien). Mais ce n'est qu'une opinion personnelle et c'est aussi une question de goût (autrement dit, j'aime les maths ). 4. Quand je disais que les idées libérales gagneraient à être modélisées c'est que l'économie est vue aujourd'hui comme une science au sens « on fait des modèles, on fait des calculs à partir de nos modèles et on justifie ce qu'on veut justifier avec ». C'est comme ça qu'on peut justifier qu'il est bon que tout le monde paie un impôt pour financer tel ou tel « bien public » ou encore que les « externalités négatives » nécessitent une intervention de l'État. Néanmoins ce n'est pas pour cette raison qu'il faudrait rejeter en bloc toute « mathématisation » de l'économie. Les outils de la science économique sont quand même assez puissants et permettent par exemple de montrer [évidence pour les libéraux] que les aides au logement conduisent à une hausse des loyers ( https://sites.google.com/site/pierrecahuc/Fack2005.pdf?attredirects=0 , ce qu'on voit, ce qu'on ne voit pas...). De même la théorie des marchés contestables a tenté de montrer, des années après les penseurs libéraux, que ce qui définissait le mieux la concurrence c'était l'entrée libre et non la multiplicité des producteurs. Et dans les décisions économiques prises aujourd'hui, il est fait référence à la théorie des marchés contestables et non pas à Rothbard (par exemple ici : http://www.economie.gouv.fr/files/2012_07_28_Secteur_postal_et_concurrence.pdf ). J'estime donc qu'il temps que les libéraux s'emparent de ces modèles et construisent les leurs. Des modèles permettant d'établir que la liberté individuelle est nécessaire à l'activité économique (A Hayekian Economic Model of Thinking : http://www.bursedoctorale.ro/public/documente/articole/1330083719_A%20Hayekian%20Economic%20Model%20of%20Thinking_OVIDIUS%20UNIVERSITY%20ANNALS%20ECONOMIC%20SCIENCES_Coca_Veronica_FEAA_Vol%20XI%281%292011.pdf ). Par exemple les libéraux ont critiqué le paradoxe de Sen, notamment sa vision de la liberté. Mais est-ce que des libéraux ont tenté de modéliser la liberté différemment que ne l'a fait Sen afin de démonter sa théorie ? Enfin bon, je ne dois pas être le seul à penser ça vu les liens que j'ai donné dans mon message précédent. (L'économie expérimentale offre aussi des possibilités intéressantes, par exemple pour montrer toutes les limites de la rationalité des agents : http://www.bos.frb.org/economic/wp/wp2005/wp0510.pdf )
  12. Il y a aussi la une récente de The Economist : http://www.economist.com/printedition/covers/2013-06-01/uk Et l'article qui va avec : http://www.economist.com/news/leaders/21578660-young-britons-have-turned-liberal-both-socially-and-economically-politicians-need-get
  13. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Je ne vois pas pourquoi les Autrichiens n'auraient pas leur place. Au contraire, ils doivent reprendre leur place, et ça passe par la critique puis la reformulation des modèles actuels voir la création de nouveaux modèles. D'ailleurs après quelque recherche, je viens de trouver des travaux qui ont l'air intéressants : « For example, Louis Makowski and Joseph M. Ostroy, 'Perfect Competition and the Creativity of the Market', Journal of Economic Literature (June 2001) 479-535, attempt to revise and restore the usefulness of the perfect competition model by modifying it to incorporate many of the Austrian and related criticisms of the model's assumptions, especially the notion of the economic actor as a passive price taker; another instance is the development of a new instutionalism that emphasizes the role of preperty rights, transaction costs and contract theory; see Eirik G. Furubotn and Rudolf Richter, Institutions and Economic Theory: The Contribution of the New Institutional Economics (Ann Arbor, MI: University of Michigan Press, 2000). And there have been atempts to bring together Austrian views on the nature of the market process and a spontaneous order with the recent developments in what has come to be called complexity theory; see Edgar Peters Patterns in the Dark: Understanding Risk and Financial Crisis with Complexity Theory (New York: John Wilay, 1999) and David Simpson, Rethinking Economic Behaviour: How the Economy Really Works (New York: St Martin’s Press, 2000). » (Richard M. Ebeling, Austrian Economics and the Political Economy of Freedom) Voilà quelques liens (tous ne sont pas Autrichiens) : Makowski, Ostroy : ftp://ftp.uibk.ac.at/pub/uni-innsbruck/wirtschaftstheorie/stocker/mikro/05_perfectcompetition_jel2001.pdf Perfect Competition and the Creativity of the Market Gale : http://www.econ.nyu.edu/user/galed/lectures.html Rethinking the Edgeworth–Walras Convergence on Perfect Competition à la Debreu–Scarf : http://economix.fr/pdf/workshops/2011_competition/W3Alvares.pdf A short critique of perfect competition model from the perspective of austrian school of economics : http://www.rebe.rau.ro/RePEc/rau/journl/WI11/REBE-WI11-A11.pdf A Computing Simulation of the Evolution of Contestable Markets : https://ieeexplore.ieee.org/xpl/login.jsp?tp=&arnumber=5303285&url=http%3A%2F%2Fieeexplore.ieee.org%2Fxpls%2Fabs_all.jsp%3Farnumber%3D5303285 (un marché contestable tend naturellement vers une situation de monopole) Competition market power and antimonopoly policy a hayekian perspective : http://www.iamo.de/forum2005/files/Wandel.pdf Sur le choix Tom Sawyer and the Construction of Value :: http://www.bos.frb.org/economic/wp/wp2005/wp0510.pdf
  14. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Je pensais à modèle ou théorie scientifique au sens des équations, des maths, des matrices, des quantificateurs, etc. Et je voulais juste savoir si un tel modèle existait (simple question, je le rappelle...). (Et après j'ai rajouté que si un tel modèle existait alors ça serait bien utile pour convaincre ceux que ni la pensée libérale, ni les faits ne peuvent convaincre, à savoir les économistes eux-mêmes) Sinon j'ai commencé à lire la préface écrite par Méra (« Pour Rothbard, la libre entrée sur le marché demeure le seul et unique critère pour s’assurer que la concurrence est au service des consommateurs. Le marché libre est simplement caractérisé par la « libre concurrence », c’est-à-dire le droit de tout un chacun d’entrer sur n’importe quel marché dans le respect des droits de propriété caractérisant une société de libertés. »). Si je comprends bien la pensée de Rothbard c'est la théorie des marchés contestables avec 20 ans d'avance ? Dommage qu'il ait fallu attendre autant de temps. C'est pour moi justement la preuve que les idées libérales gagneraient à être modélisées pour passer d'un marché de niche (nous, les libéraux convaincus) à la pensée mainstream.
  15. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Non je ne crois pas, c'est juste que la perte de surplus est moins importante (autrement dit, c'est « moins pire » ). Et puis les prix discriminants ça ne fonctionne que pour les biens non revendables. Par contre à la limite où le monopole fixe une infinité de prix différents (autant qu'il y a de consommateurs) alors là ça doit marcher.
  16. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    D'habitude on donne à persuader et convaincre des sens différents ( http://www.philonet.fr/reperes/persconv.html ) même si dans la pratique ils sont synonymes... Pour le reste j'ai bien sûr exagéré en distinguant tant « modèle scientifique rationnel » de « croyance idéologique irrationnelle ». C'était juste pour dire qu'on avait besoin de modèles scientifiques. Oui, je tiens cela pour acquis (une idéologie, peut-être, et je l'assume ). Oui je me suis fourvoyé mais ça n'empêche que la CPP est bien pratique pour saisir les mécanismes de base de l'économie, se poser des questions, etc. http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quilibre_g%C3%A9n%C3%A9ral ? Apparemment la théorie de l'équilibre général permet de justifier l'existence de monopoles dans certains cas par exemple : http://irving.vassar.edu/faculty/rr/Research/monopoverCE.pdf http://koara.lib.keio.ac.jp/xoonips/modules/xoonips/download.php?file_id=28985 http://www.maxwellsci.com/print/ajbm/v4-373-375.pdf (Je viens de trouver ça donc je l'ai pas encore lu...) Je pense que la meilleure manière de combattre un adversaire c'est d'utiliser les mêmes armes que lui. noob : le monopole diminue toujours le surplus collectif (dans la théorie).
  17. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Dans le modèle de la CPP en cas de monopole il y a sous-production et perte de « surplus collectif » donc le monopole ne répond pas à la demande qu'il y aurait en cas de « concurrence parfaite ». Ça ce sont les conclusions qu'on peut tirer du modèle. De là certains estiment qu'il faut empêcher les monopoles, blablabla. Après pour ce qui est de ce que je pense moi je n'ai rien contre les monopoles tant qu'ils ne sont pas institués d'une façon ou d'une autre par l'État... Et c'est là que la théorie des marchés contestables offre une nouvelle approche par rapport à la CPP ( https://fr.wikipedia.org/wiki/March%C3%A9_contestable ) Ha j'ai oublié : bein pour ton exemple, je suis tout à fait d'accord. Mais encore une fois mon intervention dans ce topic c'était pas pour demander « est-ce que l'État doit empêcher les monopoles » ou « est-ce que l'État doit financer les prétendus « biens publics » » mais pour savoir s'il existe des théories et modèles qui permettait de prouver que la meilleure allocation des ressources possibles (là encore, en quel sens ? Je dirais optimum de Pareto et maximisation du surplus collectif) était celle d'un marché libre.
  18. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Évidemment que j'ai besoin d'avoir tous les détails, à quoi bon faire les choses à moitié ? En fait ce ne sont pas « mes » propos. C'est juste la thèse dominante dans le monde économique actuellement et c'est ce qu'on enseigne dans tous les cours d'éco (là c'est le cours de l'École polytechnique), c'est justement ça le problème. Et c'est pourquoi je demandais s'il y avait un modèle concurrent. D'ailleurs tu parles de la physique et le parallèle est bon. Tout le monde apprend d'abord à utiliser un modèle sans frottement : c'est très pratique (car facile à calculer), ça permet de comprendre les choses au début et dans de nombreuses situations ça donne de bons résultats (i.e. proches de la réalité), mais dès qu'on pousse il faut rajouter le frottement solide, puis le frottement liquide, puis... Et ce n'est pas du tout sans intérêt alors que ça date du XVIIe siècle (Newton est mort en 1727). Donc à chaque fois on raffine le modèle précédent ou on en invente un nouveau et c'est ça qui fait élever le niveau de la physique.
  19. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    D'abord tu auras remarqué que j'ai toujours pris soin de placer le terme bien public entre guillemets, tant cette notion me paraît difficile à cerner (voire « bidon » par contre pour « violences faites aux femmes » je vois pas le rapport...). Ensuite, tu bien réponds à la question « qui paye », mais pas à la question « combien chacun paie » et « qui paye-t-on ». Enfin, le problème c'est que si chaque commerçant décide de payer la somme qu'il juge nécessaire alors on arrive à une sous-production du « bien public » (i.e. une route de moins bonne qualité, ou un réseau routier moins important) par rapport à la situation où l'État prend à chacun la somme nécessaire pour maximiser l'utilité de tous les agents ( https://sites.google.com/site/pierrecahuc/eco311/Eco311Amphi7_2013.pdf?attredirects=0&d=1 pages 26 à 33). Mais je pense que cette conclusion est peut-être due à une imperfection du modèle est c'est pourquoi je demandais dans mon premier message s'il y avait des modèles concurrents (à la théorie de l'utilté espérée et à celle de la concurrence pure et parfaite).
  20. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Évidemment, contradiction dans les termes si on prend en compte l'étymologie du mot impôt. Mais là le principe c'était de dire : la mairie veut construire une route et elle fait une levée de fonds auprès des citoyens pour le financement. La conclusion c'était juste sur l'importance que la pensée libérale s'exprime dans le domaine de la science économique (et la nécessité de créer de nouveaux modèles pour penser l'économie).
  21. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Je vois où tu veux en venir. Mais pourrais-tu donner ton raisonnement complet et expliquer comment, d'après toi, les « biens publics » (la voirie par exemple) devrait être financés ? Car là, le problème est le même pour les commerçants : ils auront tous tendance à dépenser moins pour la voirie si on met en place une contribution volontaire.
  22. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Le modèle de la concurrence parfaite permet de comprendre la loi de l'offre et de la demande et il montre que, dans une certaine situation (idéalisée certes, mais par exemple pour certains produits comme les farines toutes les hypothèses sont vérifiées), le marché conduit à une allocation optimale des ressources et au meilleur prix possible. Le modèle permet aussi de faire des expériences très intéressantes là-dessus (on recrée des marchés avec des individus et on voie qu'à termes les prix convergent), expériences qui réussissent même à convaincre certains étatistes des vertus du marché (c'est du vécu). En fait pour les biens publics (la voirie était un exemple) comment le gérer d'un point de vue libéral. Je ne vois rien d'autre que : la mairie fait un appel d'offre pour la construction auprès de sociétés privées et accorde le marché au meilleur. Marché ensuite financé par l'impôt et/ou d'autres méthodes (par exemple la société qui fait la voirie se voit accorder l'exploitation publicitaire ou met en place des péages, etc.). Oui, la raison, c'est les maths. Si tu dis : « Demain il va pleuvoir, alors le sol sera mouillé » c'est rationnel car fondé sur l'expérience : tu sais qu'à chaque fois qu'il pleut, le sol est mouillé juste après. Et tu as connu de nombreuses expériences comme cela (i.e. beaucoup de pluie). Tu en déduit donc que la probabilité que s'il pleut demain le sol soit mouillé est grande. Autrement dit, c'est des maths appliquées... (L'autre façon de le prouver c'est de modéliser la pluie et l'évaporation et de montrer que l'évaporation n'est jamais immédiate). Et justement, les modèles cherchent à convaincre. Tandis que l'idéologie et tous les ouvrages de philosophie économique cherchent à persuader. Je parlais d'une contribution volontaire pour remplacer l'impôt. Autrement dit d'un impôt volontaire. Le problème c'est que justement, pour beaucoup le libéralisme est juste une croyance : pourquoi la valeur de liberté serait placée au-dessus des autres, en particulier au-dessus de l'égalité (ou de la protection de l'environnement...) ? Au nom de quoi la liberté serait LA valeur fondamentale de l'Homme ? Je ne vois pas vraiment le rapport. Dans ce cas là on profite d'un service sans l'avoir payé certes. Mais le problème du free rider pour les « biens publics » c'est que, pour reprendre l'exemple de la voirie. Si on demande un contribution volontaire aux citoyens pour la construction on arrive à une sous-production par rapport à la situation où l'État demande à tous les citoyens de financer le projet à part égale, alors que dans les deux cas l'utilisation est la même ( https://sites.google.com/site/pierrecahuc/eco311/Eco311Amphi7_2013.pdf?attredirects=0&d=1 ). Vincent Andrès : je me renseignerai sur ça, ça peut être une bonne piste.
  23. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Oui, pour concevoir le modèle il faut étudier la réalité d'un point de vue qualitatif. Et cela les Autrichiens l'ont merveilleusement fait. Mais pour étudier la réalité d'un point de vue qualitatif, il faut un modèle, car la réalité est trop complexe. Le modèle est donc bien une représentation simplifiée de la réalité. (« En effet, nous possédons déjà un modèle complètement réaliste : c’est le monde réel lui-même. Or ce ‘modèle’ est trop compliqué pour être compréhensible. … Ce n’est que lorsqu’un postulat simplificateur aboutit à un modèle qui fournit des réponses incorrectes aux questions auxquelles il est censé répondre que son manque de réalisme peut être considéré comme une imperfection. … Sinon son manque de réalisme est alors une vertu. Dans ce cas, le postulat simplificateur permet d’isoler certains effets et d’en faciliter la compréhension. ») Merci, je lirai ça ! Sinon le modèle de la concurrence parfaite n'est pas erroné. Il permet juste d'obtenir des conclusions intéressantes selon certaines hypothèses (pour aborder l'économie ce modèle est quand même très pratique). Et par extension, quand ces hypothèses ne sont pas respectées (c'est-à-dire tout le temps) certains considèrent qu'il y a « défaillance du marché » et que l'État doit intervenir. Pour le dernier point, l'État peut très bien intervenir sans diminuer le bien-être. Par exemple si pour construire la voirie une mairie s'appuie sur une contribution volontaire des citoyens. Le problème c'est qu'en général chacun donne moins que ce qu'il faudrait... (free rider) En fait si je me pose toutes ces questions c'est parce qu'actuellement pour convaincre que le libéralisme est « bon » il y a trois manières : * idéologique, on lit tout von Mises, Hayek, Rothbard, Ayn Rand, etc. et on est convaincu. Cela relève de la croyance je dirais. * utilitariste, « ça marche très bien ailleurs », « les pays les plus libéraux sont les pays les plus... » au choix : démocratiques, prospères, libres, développés, etc. C'est sûrement un bon argument pour convaincre les foules, mais pas pour convaincre « en profondeur ». * rationnel, mathématique : là il n'y a rien et la majorité des modèles sont Keynésiens (ISLM par exemple). Or ce sont les économistes qui dirigent le monde (je retrouve plus la citation d'Hayek où il dit quelque chose dans le genre ). Enfin je dis ça mais je viens de trouver : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quilibre_g%C3%A9n%C3%A9ral Ça semble répondre en partie à mon problème...
  24. a455bcd9

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    Pour étudier la réalité, il faut toujours la modéliser. Et la meilleure manière de « combattre » un modèle est d'en proposer un nouveau.
  25. a455bcd9

    Etat De L'art En Économie

    Oui j'en ai lu quelques-uns (Hayek en particulier). Néanmoins je partage à chaque fois tout à fait les critiques formulées mais l'auteur ne propose rien pour remplacer ce modèle (qui est quand même la base de l'économie actuelle, le premier cours de tout étudiant en éco, et qui a quand même le mérite d'expliquer pas mal de chose). Disons que la concurrence pure et parfaite c'est la mécanique classique et que j'aimerais bien savoir si l'économie a déjà trouvé sa mécanique quantique ?!
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