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shiva88

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Tout ce qui a été posté par shiva88

  1. j'ai déjà expliqué l'évidence, à savoir que non, la plupart de la population n'a pas le profil de Christian le winner qui est capable de se former et reformer rapidement dans des compétences complexes.
  2. C'est parce que la Suisse draine une forte concentration d'activités productrices due notamment à sa fiscalité avantageuse par rapport à ses voisins, la qualité de sa main d'oeuvre et son adéquation plus élevée avec les besoin d'une économie moderne. C'est un cas particulier, comme Singapour.
  3. Donc les interactions humaines se limitent au travail ? Ensuite, comme je l'ai déjà dit il n'y a déjà plus qu'une partie de la population qui fait un travail rentable. La société ne s'est pas effondrée pour autant. il y a un siècle les enfants et les vieux travaillaient, le travail était une nécessité pour tous. ça a complètement changé aujourd'hui. ça changera encore d'ici 20, 50 ou 100 ans.
  4. dans quels types de job ? à quel niveau de rémunération ? Dans quelle mesure ces jobs sont ils en concurrence avec les innovations technologiques ? Parce que bon, si ta boite veut engager des chomeurs pour tondre la pelouse devant la société, ces jardiniers sont en concurrence avec la tondeuse-robot. Le salaire devra être très très bas pour que ce soit rentable. Gagneront-ils de quoi vivre correctement (manger, se loger..)
  5. non
  6. Regarde la France : tu as facilement 20 % de chomeurs en comptant toutes les catégories de chomeurs. Tu as également une bonne moitié des fonctionnaires qui font un job bidon qui n'existerait pas dans une économie libre. Au total, tu dois avoir à peine 60 % de la population active qui fait un travail vraiment productif. Soit 30 % de la population totale. Seulement 30 % de gens qui font un travail utile, et le reste qui consomme sans travailler, ça parait totalement aberrant. Pourtant nous bénéficions d'un niveau de vie jamais atteint dans l'Histoire de l'humanité. Ce que j'essaie péniblement de vous expliquer, c'est que cette tendance ne va faire que s'accroitre à l'avenir. La société post-travail, elle est au coin de la rue. Il faut réorganiser la société pour tenir compte de cette révolution.
  7. C'est très simple : on entre dans une société d'abondance notamment grâce à l'industrialisation, la robotisation, qui implique que de plus en plus on peut se passer des travailleurs avec peu ou pas de compétences. Par conséquent, à partir du moment où l'on base l'accès aux revenus essentiellement sur le travail, toute une partie de la population va se retrouver sans aucun revenus (dans un système libertarien). Donc soit on laisse les choses comme ça et il faudra un état policier au service des possédants pour mater les pauvres, ou bien organiser des combats de gladiateurs pauvres où les riches jetteront des miettes aux vainqueurs. Ou alors on grandi un peu et essaie de trouver une solution tous ensemble.
  8. C'est pas très gentil de ne pas lire les liens que je donne, avec de jolis graphes et tout. Malky a également posté un lien intéressant. Ce n'est pas moi qui sort cette thèse de mon chapeau. J'aimerais bien qu'on aille un peu dans le détail des démonstrations exposées dans ces articles, plutôt que de poster des images de comics.
  9. Si tu veux un domestique, aucun problème, mais tu devras le payer correctement, c'est tout, et ça implique que ça te coutera probablement plus cher que d'installer un équipement domotique chez toi. C'est pour ça que je pense que ta solution est impraticable à grande échelle. En ce qui concerne la notion de "vol" : je pense qu'il faut réaliser que le changement de paradigme vers une société d'abondance "utopique" est en réalité DEJA en cours donc il faut incorporer des éléments pour organiser la redistribution. le libéralisme est dépassé dans ce paradigme, parce que les inégalités énormes qu'il créerait sans redistribution rendrait une telle société instable.
  10. c'est pour ça qu'il faut que cette allocation universelle représente un montant qui ne désincite pas les gens qui ont des compétences monétisables à travailler. Ce qu'il faut bien vous mettre dans la tête, c'est que dans les sociétés développées modernes, le plein emploi c'est terminé, libéralisme ou pas. il faut réaliser que la plupart des gens ne sont pas capables d'acquérir rapidement des compétences complexes, ce qui est une des exigences du marché de l'emploi moderne. Enfin je voudrais souligner un point de l'idélogie libérale : les libéraux qui appartiennent aux classes productives se plaignent que "l'état leur volent le fruit de leur travail pour le donner à des assistés" c'est en partie vrai, mais les revenus des classes productives proviennent de leur compétences propres mais aussi... de l'accumulation de capital scientifique et technologique par les générations précédentes qui permet à leur travail d'être si productif. Par conséquent, on peut comprendre qu'une redistribution raisonnable soit justifiable.
  11. Merci, la partie sur la robotisation va dans mon sens : La réponse de neuneu2k montre que les libertariens sont totalement clueless en ce qui concerne la révolution technologique en cours : qui pense sérieusement que les catégories de la population active qui sont en train d'être éjectés du monde du travail par la technologie et la robotisation pourront travailler comme domestique des classes productives ? Si c'est ça l'avenir selon les libéraux, je comprends tout à fait les gens qui votent socialiste pour toucher les allocations plutôt que de travailler comme larbin payé une misère. La solution c'est capitalisme avec une large liberté d'entreprendre avec une allocation universelle permettant à ceux dont les capacités sont obsolètes de vivre confortablement.
  12. je recommande à chacun de parcourir cet article qui donne des éléments précis : http://bigstory.ap.org/article/ap-impact-recession-tech-kill-middle-class-jobs
  13. Ce n'est pas "le travail" qui aura de moins en moins de valeur, c'est le travail peu ou pas qualifié. Au contraire les travailleurs très qualifiés et spécialisés (scientifiques, ingénieurs, financiers...) toucheront le pactole.
  14. mais qui leur fournit de quoi acheter ces biens alors ?
  15. Le truc, c'est que je ne vois pas pourquoi la demande de ces services augmenterait parallélement à la disparition des emplois industriels, et provoquerait davantage d'embauche dans ces secteurs. c'est même l'inverse car comme démontré dans mes articles les services sont également concernés massivement par les révolutions technologiques. Ce qui peut augmenter, c'est la demande de services pour les ultra-riches mais je ne vois pas de quoi occuper les masses laborieuses là-dedans.
  16. Elle sont arrivées en masse à partir des années 70 non ? développement du chômage de masse à cette époque là.
  17. oui, sauf que pour satisfaire ces besoins des machines conçues par une poignée d'ingénieurs, manoeuvrées par quelques techniciens dont les produits seront achetés par internet et délivrés par drones suffisent. Pas besoin de travailleurs humains, ou si peu.
  18. Pour te donner un exemple : la valeur du travail de la caissière de supermarché a beaucoup baissé depuis l'arrivée des caisses automatiques. Ce que tu m'explique c'est que pour retrouver du travail il faut que cette caissière de 45 ans deviennent spécialiste en logiciel SAP. Je te laisse méditer sur la pertinence de cette proposition.
  19. Oui mais "l'économie de la connaissance" comme on l'appelle, dans laquelle il faut acquérir des compétences élevées dans un domaine, par définition elle n'est accessible qu'à une minorité... ceux qui sont capables d'acquérir des compétences élevées dans un domaine.
  20. Vous présupposez tous que je propose des solutions réactionnaires et anti-progrès techniques à ce problème, alors que j'ai dit explicitement que ce n'était pas le cas.
  21. euh... si puisque qu'il faut bien qu'il ait de quoi vivre, le chômeur. Je me place du point de vue des êtres humains, pas de la défense d'un système abstrait. En même temps je suis pour un mix de solutions libérales et interventionnistes : virer tous les fonctionnaires improductifs, simplifier les procédures d'emploi etc... et en même temps garantir un revenu universel pour que ceux qui n'ont pas de compétences monétisables sur le marché du travail aient de quoi vivre confortablement (ce qui est déjà en grande partie le cas, et que notre niveau de développement permet largement d'offrir)
  22. je résume la thèse du peak job, puisque visiblement peu d'entre vous ont pris la peine de lire les articles que j'ai posté. Dans la période pré-scientifique industrielle, le travail de chacun était utile et nécessaire puisqu'on était en économie de subsistance, et les rares innovations ne posaient pas de problèmes de destruction d'emploi puisque leur impact sur la productivité était limité et très étalé dans le temps dans la période 1800 jusqu'au Trente glorieuses grosso modo, une fois que la révolution industrielle est enclenchée, on a des périodes de "chocs" de productivité qui sont constatés et qui entrainent des destructions d'emplois parfois brutales qui provoquent des réactions comme celles de Luddites. (je sais bien que vous les libéraux vous aimez comme ce Bastiat voir ce qu'on ne voit pas, mais à force de vous prendre pour des voyants extralucides vous ne voyez pas ce qu'on voit, à s voir que dans "destruction créatrice" il y a "destruction" et le coût nécessaire pour se reformer pour un nouvel emploi est parfois trop important) Cependant les "chocs" sont absorbé parce que la hausse de la productivité n'est pas encore massive et que le travailleur moyen est encore "rentable" à partir des années 70-80 on rentre dans une société d'abondance où la valeur du travail diminue de manière accélérée au fur et à mesure des innovations technologiques. D'où également la présence d'état-providence massifs dans la quasi-totalité des pays développés pour occuper et subvenir au besoin de ceux qui ont perdu leur valeur sur le marché du travail. Et d'où l'enrichissement massif des élites capitalistes, scientifiques, financières, managériales.. qui tiennent l'appareil productif en essayant de se passer de plus en plus d'ouvrier et de travailleurs intermédiaires (ce qui est le fonctionnement normal du système, c'est leur job). le slogan "une usine sans ouvrier" vient de là. La robotisation ne fait qu'accélérer le phénomène et on voit de plus en plus que le secteur des service est également concerné. Cette explication permet de sortir par le haut des débats libéralisme-socialisme etc... et de proposer de nouvelles solutions basée sur cette réalité.
  23. Je l'ai déjà écrit : je ne souhaite pas répondre au peak job par des politiques du genre partage du travail, gel du progrès technique, embauche de fonctionnaires inutiles etc... mais par l'acceptation généralisée du fait que de plus en plus seule une petite élite aura un travail rémunérateur à l'avenir, et donc qu'il faut embrasser la société d'abondance en abandonnant petit à petit l'éthique du travail et en établissant un état providence avec un revenu pour tous. L'un des autres avantages du RSA c'est qu'il écarte du monde du travail beaucoup d'individus qui y feraient plus de mal que de bien.
  24. Euh.. je ne veux pas paraître désobligeant, mais je pense que ton emploi n'existerait pas non plus dans une société avec un Etat minimum... je doute que ce soit bankable dans une société libertarienne...
  25. Euh... tu es au courant qu'il y a des dizaines de millions de personnes dans le monde développé qui font précisément cela à l'heure où nous parlons, et qui n'ont aucun problème pour manger, se loger, se vêtir, se divertir, avoir des enfants, un smartphone, une voiture ?
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