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Philiber Té

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Tout ce qui a été posté par Philiber Té

  1. Voyons ! Je suis d'accord. Le principal point positif de cette loi, c'est le volet concernant le racolage passif. Autrement, le discours n'a pas changé : l'État est là pour combattre la prostitution et les TdS.
  2. Non mais le tabou est moins pesant qu'auparavant.
  3. Je plussoie ! C'est d'autant plus facile d'en contacter aujourd'hui que certains étudiants et étudiantes ont recours à la prostitution pour payer leurs études et n'hésitent pas à en parler par la suite.
  4. Fais toi sponsoriser parle STRASS et les Roses d'Acier.
  5. Elle a vu un reportage sur RMC découverte et depuis elle est persuadée qu'une usine Tesla, ce sont des grosses bobines qui produisent de l'énergie libre.
  6. Les violences policières du moment seraient donc une stratégie pour satisfaire les promesses de recrutement de Valls ?
  7. Jusqu'à maintenant les bâtiments scientifiques de mon université avaient été épargnés par les manifestants... et aujourd'hui, vu qu'il pleut, ils ont décidé de venir déclencher l'alarme incendie chez nous !
  8. Les unes permettent de conclure que Charlie Hebdo aime traiter de l'actualité, des politiques et des religions. Si on s'intéresse à la manière dont est choisie la une, on comprend qu'il s'agit du meilleur dessin pour interpeller / choquer / faire parler du journal. Par contre, pour comprendre les idées défendues / attaquées par les auteurs de CH, il faut s'intéresser directement à ce qu'ils dessinent ou écrivent, et là il faut ouvrir le journal. Exemple : Philippe Val n'est pas un dessinateur, tu apprends peu de choses de lui en t'arrêtant à la couverture de CH et pourtant il a dirigé le journal pendant plusieurs années.
  9. Parce qu'on me ressort constamment cet article du Monde pour m'expliquer que Charlie Hebdo tape sur tout le monde, etc... Et niveau représentativité, c'est nul.
  10. Ce sont les unes qui le disent ?
  11. Tout à fait, ça fait partie des craintes des personnes avec qui j'ai pu parler. Le CDI est perçu comme une solution pour sortir de la précarité et ça ne rime pas forcément avec flexibilité. J'espère qu'on ne va pas faire la moitié du chemin du côté du travail sans rien toucher au reste : si ça échoue, il n'y aura aucune remise en question ou envie d'accélérer les réformes, on renoncera tout simplement.
  12. Et il vient d'où ? Car il me semble n'avoir jamais entendu parler de lui...
  13. Ah l'édito en anglais est gratuit mais en français c'est 50 centimes ?
  14. Outch, j'espère qu'on ne me sortira jamais son nom lorsque je parlerai du libéralisme.
  15. "Pour lutter contre la délinquance, il faut que l'État légalise le cannabis."
  16. Patrick Menucci le député-maire de Marseille.
  17. Comme facteur pertinent de ? Je n'ai pas compris ta phrase. En mauvais marxiste, je ne cherche pas l'égalité de fait mais je m'interroge tout de même sur les raisons qui font qu'il existe une variabilité entre les groupes qui ne s'explique pas simplement par la variabilité entre les individus. Ça me paraitrait difficile de m'arrêter à la situation d'un individu, puis d'un autre, etc... sans remarquer qu'elles partagent toutes des similarité. Le libéralisme assure l'égalité en droit, la société civile s'occupe de défaire les préjugés et les réflexes collectivistes. Je ne suis pas très au point concernant l'histoire de l'antiracisme en France ou ailleurs, mais j'ai cependant l'impression que SOS Racisme représente un vieux anti-racisme où on s'imaginait que nier les différences entre les individus et les inclure dans un gros paquet neutre suffirait à résoudre tous les problèmes. Ils en sont venus à refuser d'exprimer ou d'identifier les particularités et les identités même des individus en construisant des tabous sur certains sujets (comme s'il suffisait d'arrêter de mentionner la couleur d'une personne pour que les autres cessent de la voir). Pas étonnant donc de voir que les premiers concernés n'ont pas tous appréciés le fait de se sentir effacés. La question du port du voile a d'ailleurs été assez révélatrice sur ce sujet, puisque certains organismes veulent que celui disparaisse derrière une neutralité fictive, comme si une musulmane sans voile devient, comme par magie, une femme lambda échappant de fait aux discriminations. Très logiquement, les mouvements qui sont nés en réponse (et pour d'autres raisons) ont voulu affirmer leurs identités et les revendiquer. "Tous pareils, pas de discrimination" versus "Tous différents, pas de discrimination".
  18. Effectivement, si les journaux se sont intéressés à ce cas, ce n'est pas anodin. Et à côté de ça, les autres violences policières passent totalement sous silence...
  19. Merci pour vos réponses, je verrai quels autres contre-arguments on me sortira la prochaine fois. Ahaha, l'impôt c'est du vol, ça n'a jamais marché de mon côté. C'est un discours que je ressors très souvent : on doit choisir entre un système qui décide sciemment d'abandonner des gens sur le bas côté pour permettre à d'autres d'avancer, ou bien, on préfère un système qui permet à chacun d'avancer selon ses moyens. C'est pour l'instant la logique qui fait le plus tilter mes contradicteurs jusqu'à aujourd'hui, sur des sujets comme le SMIC, les privilèges, etc... Par contre, les gens sont beaucoup plus pessimistes qu'avant : ils ne croient plus à "l'espoir de voir sa vie s'améliorer", à la possibilité de "quitter un jour ce statut de précaire"... Des exemples parlants de système qui se sont relevés grâce à la flexibilité après la crise ? Je crois que j'en ai parlé sur ce forum mais ça fait partie des raisons qui me poussent à sérieusement envisager de m'expatrier. Et dans ma génération, parmi mes amis, j'ai l'impression que la rupture se fait de plus en plus forte entre ceux qui imaginent leur avenir à l'étranger pour profiter de nouvelles meilleures opportunités et ceux qui préfèrent rester manifester en France.
  20. Après l'éducation nationale, déléguons l'éducation de nos enfants à la police nationale ! C'est un peu navrant. Si la pression médiatique devient le seul moyen d'obtenir justice face à la police, c'est franchement que les recours "normaux" contre les abus, dérives, excès de zèle, etc. sont nuls.
  21. Bah justement, lancer des affirmations comme ça n'est pas très efficace... 1) On me sort l'exemple de l'Allemagne ou de l'Angleterre, où si les gens ont trouvé un travail, ils ne sont pas parvenus à améliorer leur situation (chiffres de la pauvreté vs ceux du chômage). Je me vois mal leur sortir que je préfère un pauvre payé par un client ou un patron plutôt que payé par mes impôts... 2) Ça c'est quelque chose de plus parlant déjà. Quiconque à pris un Uber, etc... 3) La fatalité, ça marche peut être pour soumettre quelqu'un à l'ordre des choses mais pour le convaincre de ses bienfaits c'est pas gagné. Faudra pas s'étonner si les manifestants imaginent qu'ils vont révolutionner le monde et abolir le capitalisme. 4) L'avenir radieux d'un monde où les gens travaillent et créent de la richesse, d'accord. Seulement, on va te répondre que cela ne va bénéficier qu'à certains et que les précaires stagneront. Est-ce que la flexibilité ne créé que de la précarité pour les travailleurs concernés ? Peut-on améliorer sa situation par la suite ou s'agit-il d'un cercle infernal ? Il y a un grosse perte de confiance et de vision à long terme une fois plongé dans la précarité, on peut comprendre l'inquiétude de certains et il faut y répondre avec des pistes sérieuses et pas uniquement des promesses... c'est compliqué.
  22. Oui mais ça personne n'a jamais soutenu le contraire ici, non ? Je me demande si les forces de l'ordre ne sont pas particulièrement virulentes en ce moment à cause de l'état d'urgence ? Ont-elles reçues des consignes pour effrayer les manifestants et les dissuader de se masser dans les rues ?
  23. On baigne dans l'étatisme et le collectivisme, c'est quelque chose de difficile à imaginer pour beaucoup de monde aujourd'hui de se passer de l'État pour régler des problèmes. "Tout le monde le fait, pourquoi pas moi ?", "Ce problème ne me concerne pas uniquement, il faut donc une solution qui emploie la collectivité.", "La solution n'est pas à portée des individus isolés, il est nécessaire de passer par l'État.", etc... Je suis personnellement convaincu que c'est possible de s'y employer sans se tourner vers l'étatisme mais je sais pertinemment que peu de personnes partagent cette conviction. Ça m'intéresse également. J'en reviens à une de mes questions précédentes : "Donc le piège, c'est que le racisme s'exprime à l'égard de groupes mais il ne faudrait pas l'aborder de cette manière si on veut lutter contre ?" Je comprends parfaitement que si on souhaite résoudre les problèmes d'individus, il faut s'attacher à analyser leur situation et à chercher des solutions à leur échelle (individuelle). Mais que faire lorsque la source / l'origine de ces problèmes se trouve à une plus grande échelle (du groupe / collective) ? On va surement me répondre que je me trompe mais si par hasard quelqu'un partage cette idée et à un avis à partager...
  24. Ce serait le comble de défendre l'état de droit et de condamner les violences policières mais d'excuser des écarts s'il s'agit de méchants socialos-cocos.
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