Aller au contenu

Flashy

Utilisateur
  • Compteur de contenus

    7 131
  • Inscription

  • Dernière visite

  • Jours gagnés

    48

Tout ce qui a été posté par Flashy

  1. Si t'as pas envie qu'on lise ton courrier, t'as qu'à pas en envoyer.
  2. Ah mais je suis totalement d'accord. J'y ajoute aussi l'Education Nationale, qui doit réussir à faire le job (ou les écoles privées, bref, qu'il y ait transmission du savoir et discipline à l'école).
  3. On a clairement pas le même vécu. Dans ma cité, il y avait 90% d'immigrés et de descendants d'immigrés. J'ai pu constater une très forte homophobie (j'ai vu un homo se faire tabasser, pour le reste ce n'était que des insultes), un antisémitisme délirant (propos négationniste en classe, je me suis déjà bagarré parce qu'on m'accusait d'être juif à cause de mes doigts et de mon nez), du racisme, y compris anti-blanc (mes parents sont de sales blancs qui votent FN puisqu'ils sont blancs), du victimaire à mort ("ça sert à rien, je vais me faire discriminer" : loser), de la haine anti-France (personne ne se sentait français). Pour compléter le tableau : la méfiance vis-à-vis de la réussite, l'effet "troupeau" qui m'a paru très tribal, une tendance à languedeputer et à s'embrouiller pour des broutilles tout à fait insupportable... Je vois à peu près dans quel environnement a dû évoluer Mohammed Merah. Et je ne tombe pas de haut quand je vois le succès de Soral et Dieudonné, qui me paraissent au contraire complètement en phase avec ce que j'ai pu observer. Alors quand, à la fac, des amies à moi, ayant grandi entre le 7ème arrondissement et le 15ème, m'expliquent que l'immigration est une chance et que les immigrés sont très gentils, victimes de préjugés et d'un odieux racisme (surtout de la part des gens de la campagne, ces arriérés consanguins buvant les mensonges de TF1 et votant FN, n's'pas), j'ai ri jaune. Ces clichés, je les vois reparaître ici aussi. Il existe, en France, des univers radicalement différents qui vivent côte à côte. Les immigrés et descendants d'immigrés que j'ai pu côtoyer à la faculté n'ont absolument rien à voir avec ceux de ma cité : soit qu'ils viennent de la bourgeoisie de leur pays d'origine (ou que leurs parents ont réussi en France), soit qu'ils ne partagent guère la contre-culture toxique régnant dans nos nobles cités (je vois mal comment on peut réussir en partageant cette contre-culture, de toute façon). D'où la différence fondamentale de sensibilité et ma lourde insistance sur les questions de sécurité, d'ordre et de culture. EDIT : attention, quand je parle de politique d'immigration, je ne dis pas que l'Etat a le monopole ou que c'est à lui de mettre en oeuvre les cours, l'accueil, l'information ou que sais-je. Par politique d'immigration, j'entends l'organisation de la société vis-à-vis de l'immigration, pas l'action des pouvoirs publics avec un ministère dédié etc.
  4. Les gens qui viennent d'un pays à forte religiosité sont souvent très religieux. Eviter de les attaquer sur des choses inutiles (car uniquement symboliques et n'ayant rien à voir avec la sécurité ou la prospérité), comme le voile, le hallal, leur foi en Dieu, c'est un premier pas vers un minimum de respect mutuel. Au collège, j'ai déjà été puni avec mes petits camarades fouteurs de merde, d'origine exotique, pour éviter de les stigmatiser. A Cologne ou ailleurs, il y a beaucoup de gêne à l'idée de condamner immédiatement : ça pourrait faire le jeu des xénophobes, donc on se tait, ou ou minimise si ce n'est plus possible de le taire. C'est profondément malsain. Donc on renvoie en Erythrée, en Syrie, en Afghanistan ou ailleurs ceux qui ne savent pas écrire ou qui ne savent pas parler français? Pour le reste, les options sont nombreuses et d'autres peuvent être crées à l'infini par ceux qui veulent s'y engager (réseaux "d'anciens" immigrés, liste d'adresse des agences d'intérim ou des boîtes ayant de gros besoin de main d'oeuvre non qualifiée, explications sur comment trouver un logement et autres mode d'emploi pratico-pratique). C'est un hic, on ne peut pas la répandre de force. On la met à disposition, notamment sur internet (qui est un formidable vecteur). Si les gens sont infoutus de s'informer ensuite, ce sera de leur fait. Et ils en subiront les conséquences.
  5. Un marché libre composé uniquement d'autochtones n'ayant pas à l'esprit ces données échouera. On prend les bonnes décisions quand on a connaissance des bonnes informations. Combien d'immigrés, s'imaginant un el dorado formidable, viennent en Europe pour ensuite déchanter sévèrement devant l'accueil "mitigé" qu'ils reçoivent et l'absence d'opportunités réelles? Combien d'autochtones, vivant à côté mais pas avec les immigrés, s'en font une image exaltée? Devenant ainsi inaudible auprès de ceux qui les côtoient différemment et en ont une image bien plus négative? Transmettre aux immigrés une image aussi fidèle que possible de la réalité ; tenir compte des immigrés tel qu'ils sont : ces deux éléments me paraissent importants pour éviter aux uns et aux autres désillusions et frustrations.
  6. En évitant d'attaquer les symboles sans tenir compte de la religiosité différente des populations. En brisant les communautés vérolées par le crime organisé. En punissant ceux qui refusent de comprendre que la violence, le vol, le pillage et les agressions de toutes sortes ne sont pas libres ici. Au bled, ils se feraient chopper et prendraient cher. Pas de raisons de se montrer magnanime avec les bandits, même s'ils sont "exotiques". De même, punir impitoyablement ceux qui importent ici les conflits de là-bas. Nous ne sommes ni en Palestine, ni en Israël. L'antisémitisme d'Etat et les théories du complot délirantes permettant à des dictateurs véreux de se maintenir au pouvoir dans certains pays du Moyen-Orient n'ont pas leur place ici. En informant ceux qui débarquent de leurs options, information différente en fonction des caractéristiques de la population - pas besoin d'informer les gens des possibilités d'apprendre le français s'ils sont déjà francophones ; de même, les modalités de l'information différeront en fonction du niveau de culture (et d'illettrisme...) de la personne concernée -.
  7. Je ne crois que ce que je vois.
  8. Une population ne parlant que swahili et anglais n'aura pas besoin des mêmes choses qu'une population parlant essentiellement français. De même, une population pouvant bénéficier de l'appui d'une diaspora ne sera pas dans la même situation qu'un groupe ne bénéficiant d'aucun support communautaire sur place ; de même, il faut voir la tronche de la communauté sur place : vérolée par le crime organisé ou pas? Efficace dans son intégration sur place harmonieuse ou, a contrario, participant à une contre-culture se bâtissant en opposition à la culture autochtone? Une population essentiellement pauvre, analphabète, avec des structures familiales radicalement différentes n'est pas identique au groupe des expatriés de multinationales. Les seuils de tolérance à la violence ne sont pas identiques d'une culture à l'autre non plus. La religiosité également. L'humour peut différer aussi : une caricature blasphématoire peut être perçue comme amusante chez nous mais peut être très gravement offensante dans d'autres cultures. Ou, pour un exemple moins marqué "musulman", le groupe des manginas québecois n'a pas le même sens de l'humour que le français moyen aimant faire du mauvais esprit. Ces éléments, dans une politique d'immigration un peu logique, il faut en tenir compte.
  9. Le nationalisme ne s'est jamais aussi mal porté qu'en ce moment, comme le démontre la Hongrie, la Pologne, la Russie, l'Inde, Donald Trump, le Japon, les scores des partis nationalistes en Europe.
  10. Tout à fait. My 2 cents : contrairement à un fantasme longtemps entretenu, peut-être que parmi les populations votant le plus FN on a beaucoup de gens qui fréquentent les étrangers et peuvent constater l'existence de "nuisances" du fait de leurs descendants, si ce n'est directement de la part des immigrés. L'ouverture des frontières pose donc question : non, toutes les populations ne se valent pas, chose que doit prendre en compte une politique d'immigration (c'est-à-dire la mise en place d'une politique permettant de satisfaire au mieux les droits des uns et des autres). Une ouverture des frontières "sèche" sans aucune autre mesure complémentaire me paraît donc hautement contestable. Par exemple, permettre aux gens de venir mais leur interdire de travailler (de droit ou de fait), ou permettre à des gens de venir mais interdire aux autochtones de se défendre/les stigmatiser s'ils énoncent des faits gênants. Cesser de dramatiser le symbolique, aussi. Et de faire fuir les cerveaux pour attirer des illettrés.
  11. 2017, c'est la bonne année pour mourir, non?
  12. Pourquoi voir ces résultats, puisque ce ne sont, par définition, des guerres préemptives? A moins que la Lybie menaçait d'envahir la France? Je l'ignorais. Guerre des six jours, Israël, 1967. Indice : la frappe préemptive israëlienne, en réponse à une invasion planifiée, a permis d'éviter que la guerre ne se déroule sur son territoire, a permis d'anéantir les forces ennemies et donc de terminer la guerre très vite. Pour le reste, une frappe préemptive au sens strict du terme rentre dans l'auto-défense. Donc je ne vois pas où est le souci. A moins de maintenir la confusion entre la guerre en Irak et la guerre préemptive, et de prendre pour argent comptant les stupidités bushiennes.
  13. Le web n'est-il pas réactionnaire et donc oppressif?
  14. Préemptif; c'est tout à fait liberhallal. Bush n'a pas fait de guerre préemptive, mais préventive (en prétendant qu'elle était préemptive). Pour qu'une guerre soit "préemptive" et soit donc considérée comme défensive, il faut pouvoir démontrer avec certitude qu'une menace directe et imminente d'invasion existe. Inventer des armes de destruction massive dont rien n'indique, même si elles avaient existé, qu'elles auraient pu être utilisées, ça n'a rien de préemptif. C'est du foutage de gueule. Quant à l'enfermement "préemptif", on n'enferme pas quelqu'un parce qu'on a un soupçon. On le surveille. Si on l'enferme, c'est parce qu'on peut démontrer avec certitude qu'une action terroriste est sur le point d'être commise.
  15. 1/ La personne qui a roulé sur des gens à Nice n'était pas fichée S. 2/ La psychopathie ou la sociopathie n'est pas liée à l'intelligence. 3/ Le "sale con", pour reprendre cette appréciation subjective que je ne cautionne pas, est-ce celui ressentant peu ou pas d'empathie, ou l'hystérique souhaitant enfermer des milliers de personnes au cas où? 4/ Les djihadistes ne sont pas des tueurs en série, et probablement pas des psychopathes en ce qui concerne les kamikazes (les psychopathes sont peu sensibles aux causes transcendantales et ne sont pas portés sur le suicide). Le plus probable est que les kamikazes soient des gens tout à fait normaux, c'est-à-dire tribaux, à la vision du monde étriquée, déprimés face à un monde qu'ils ne comprennent pas et cherchant dans une grande cause une réponse à un vide qu'ils sont trop faibles pour supporter ou savoir combler.
  16. En cas de mesures punitives prises contre les fichés S, l'attitude la plus logique à tenir pour les parents ou les proches est d'éviter de les signaler (pour éviter la perte d'emploi, le renvoi, le contrôle administratif plusieurs fois par semaine voire les camps...).
  17. J'ai des tendances sociopathiques. Tu comptes me faire quoi? 1% de la population masculine pourrait être qualifiée de psychopathes ou de sociopathes. On les colle au bagne à vie, au cas où? On fout pas quelqu'un au trou à vie parce qu'il pourrait être dangereux.
  18. ça me semble très improbable que des gens montent des milices. Il faut deux camps, après tout.
  19. On peut pas acheter ce qui fait partie du domaine public maritime, me semble-t-il. L'autre souci lié à "l'achat" de l'océan par une multiplicité de gens pourrait être lié à la circulation. Combien de servitudes? Comment les gérer? Les règles de bornage, aussi, peuvent s'avérer complexes à mettre en oeuvre. Un beau bordel en perspective. Le plus simple, pour sauver le poiscaille, c'est de créer quelques zones refuges. D'élever des poissons pour les relâcher. Et de ne pas manger de poisson soi-même.
  20. Je m'interroge plutôt sur les journalistes qui viennent interviewer la mère qui vient de perdre son gamin. Tu veux qu'elle dise quoi? Qu'elle l'aime plus? Quelle est l'information, dans cette interview? Qu'une mère aimait son fils, même s'il a commis une horreur, et qu'elle n'arrive pas à accepter que son petit ait pu faire un truc pareil? Wahou. Super information.
  21. T'as parfois des gamins qui partent en vrille malgré des parents plutôt présents qui, peut-être, n'ont pas su communiquer efficacement. De mauvaises fréquentations, un gamin qui se construit en opposition aux parents (en rejetant, par exemple, leur mollesse face aux blancs ou leur manque de religiosité ou que sais-je), c'est pas si rare.
  22. Ils m'ont fait le coup en stage aussi : j'avais oublié de mettre un truc sur l'ordi portable, le responsable sécurité me l'a piqué.
  23. J'ai pas jugé utile de le préciser : selon lui (eux, même). Moi, la République, je m'en tape. On pourrait avoir d'autres modalités d'organisation de la vie publique, ça me ferait ni chaud ni froid. Ce qui m'intéresse, c'est le résultat : est-on libre? A-t-on la possibilité de s'épanouir?
  24. Pour rappel : http://www.lemonde.fr/idees/article/2010/10/30/ligne-politique-par-veronique-maurus_1433279_3232.html
×
×
  • Créer...