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Tout ce qui a été posté par Flashy
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Ca fait une décennie, hein. Je le percevais comme un homme brillant. Je le perçois toujours ainsi, d'ailleurs. Si je ne devais retenir qu'une idée, c'est que l'Etat ou l'Eglise ou une quelconque entité ne peuvent pas s'occuper du salut des âmes (ou la rectitude des pensées). Que cette liberté est inaliénable, et qu'une entité agissant à l'encontre de cette liberté et des droits les plus essentiels doit être anéantie (ce qui convenait à un révolutionnaire en herbe). Mais, au fond, Locke a mal vieilli sur de nombreux points. Portalis est plus percutant, et plus actuel sur toute la partie de son Discours préliminaire relative au rôle de la loi.
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J'ai lu les deux traités du Gouvernement Civil et la Lettre sur la Tolérance. Locke n'a pas fait de moi un libéral. Comme je l'ai dit, je le suis devenu a posteriori. L'avoir lu m'a sans doute fourni l'armature intellectuelle nécessaire pour être libéral, mais n'a pas suffi à me convaincre. Ce qui m'a définitivement convaincu, c'est ma vie professionnelle. Le constat cinglant, chaque jour, de l'échec de la bureaucratie, de l'étatisme, du constructivisme. Avec la maturité nécessaire, et plus de recul, les vieilles lubies marxistes paraissent puériles. J'en suis arrivé à la conclusion qu'un bon législateur était un législateur en faisant le moins possible. J'ignore si en l'absence de lecture libérale je serais devenu libéral. Par contre, je sais que sans mon expérience professionnelle, sans m'être frotté au crépis rêche de la réalité, je ne serais jamais devenu libéral.
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Je peux en faire, si vous voulez. J'aime bien quand tout est bien rangé.
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Il n'y a pas de secret pour convaincre. I. Une méthode - Savoir d'où l'on parle. A priori, ce n'est pas très difficile, mais il est toujours bon de rappeler qu'il faut avoir réfléchi au sujet qu'on souhaite aborder et ce quelque soit le support. - Savoir d'où l'autre parle. Moins évident, a fortiori quand on s'adresse à un public nombreux. On ne s'exprime pas de la même façon quand on veut convaincre un minarchiste ou un anarcap que quand on parle à un socialiste. II. Une forme du discours Sans bienveillance, pas de compréhension possible. L'être humain n'est pas rationnel : on détestera donner raison à un trou du cul, même s'il énonce une vérité. Respecter l'auditeur est essentiel. Être sympa et bienveillant suscite écoute et empathie, permettant un échange plus facile. Le propos ci-dessus fait bisounours. Il existe une variante : ensemble contre les autres. Mettez-vous d'accord avec l'auditeur sur le dénigrement d'un groupe, un comportement, un vice et pourrissez-le. La répulsion vis-à-vis de l'Etat ou du Gouvernement peut être exploité. Le point essentiel, c'est de créer une connivence, une proximité. La forme, c'est le fond qui rejaillit à la surface. C'est essentiel. On peut deviner d'où vous parlez avec votre choix de mot. Si vous voulez avancer masqué, notamment pour éviter de braquer autrui, choisissez soigneusement vos mots. De même, un style clair et agréable facilite la compréhension. Pour convaincre, il faut aussi plaire. L'attention humaine est limitée. Une formule, une maxime, une punchline qui permet de ramasser une pensée profonde en quelques mots sont efficaces. Portalis est notre Maître à tous, à ce niveau. Par exemple : - "Le législateur exerce moins une autorité qu’un sacerdoce." - "les lois sont faites pour les hommes, et non les hommes pour les lois." - "il faut laisser le bien, si on est en doute du mieux" - "en corrigeant un abus, il faut encore voir les dangers de la correction même" - "il serait absurde de se livrer à des idées absolues de perfection, dans des choses qui ne sont susceptibles que d’une bonté relative" - "Il ne faut point de lois inutiles ; elles affaibliraient les lois nécessaires" III. Fond du discours Je privilégie toujours, quand je parle à un non-libéral, les sujets consensuels. Je vais de l'évident au libéralisme. Ainsi, l'incompétence, le cynisme ou le vice des hommes politiques sont assez faciles à faire admettre. L'idée que le pouvoir corrompt tout également. De là, il est aisé de plaider pour une limitation du pouvoir des politiciens en leur retirant des prérogatives. Cela débouche sur la question : à qui les confier? Et là, une conversation s'engage. Dénoncer la bureaucratie, les organisations lourdes permet de marquer des points. En somme, j'énonce pas la thèse d'un bloc, avec de gros morceaux durs à avaler. J'y vais lentement, j'amène l'autre à moi.
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Coucou, les nouveaux : présentez-vous !
Flashy a répondu à un sujet de Copeau dans Forum des nouveaux
Je ne suis pas alcoolique. Je bois de l'alcool. C'est différent ! Il faut demander aux autres. Dans les pages précédentes, j'ai crû lire que les lopettes ne buvant pas d'alcool n'étaient pas appréciées en ces terres. Dès lors, il m'a paru opportun de préciser que, buvant de l'alcool, je n'étais pas une lopette. -
Pillars of Eternity est cool. J'attends d'avoir le nouveau Torment : Tides of Numenara avec impatience.
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@ Gio : La curiosité et une certaine appétence pour la philosophie. Ces auteurs sont des incontournables. Et je suis masochiste, j'aime lire ceux qui m'agacent, c'est encore le cas aujourd'hui (je lis de la littérature féministe, du Althusser et je m'aventure dans Libération, le Nouvel Observateur, le Monde chaque jour alors que je les vomis). J'aime aussi me cogner des trucs dégueulasses, par exemple des liasses fiscales, les utilisations de la réserve parlementaire, les rapports de la Cour des comptes. Je veux comprendre. @ laffreuxthomas J'ai du mal à faire court.
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Et j'ajoute une réflexion, peut-être que quelqu'un a des éléments de réponse : la formation que l'on suit a-t-il une influence sur notre disposition vis-à-vis du libéralisme? En effet, j'ai remarqué que les juristes et les informaticiens étaient, en moyenne, plus sensibles à certaines questions relatives aux libertés.
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Il y a une chose que je peux vous affirmer avec certitude : je ne suis pas né libéral. Je ne le suis pas devenu non plus dans l'enfance, ni dans l'adolescence. Voyez-vous, j'ai grandi dans un milieu très populaire, peuplé de syndicalistes (CGT ou FO), votant pour Lutte Ouvrière, le PCF ou le PS. Un environnement a priori peu libéral. A l'époque, le libéralisme pour moi se confondait nécessairement avec le capitalisme, ce dernier étant le Mal Absolu. Les guerres, les injustices, les malheurs de ce monde étaient dus au capitalisme et à l'ultra-néo-libéralisme. J'étais collectiviste, constructiviste, droitdelhommiste, convaincu (forcément) d'avoir raison. Un beau système bien rationnel permettra de résoudre l'ensemble des problèmes. Puis vinrent mes études de droit. Elles eurent une influence déterminante sur moi, pour une triple raison : 1. la première m'est personnelle : je suis intellectuellement curieux, très féru de philosophie. J'ai lu, bien sûr, les auteurs de Gauche (Lafargue, Engels, Jaurès). J'ai également lu Kropotkine ou Bakounine. Mais ce qui eut une influence déterminante, ce fut mon intérêt pour la philosophie classique. En effet, c'est à cette période que je me suis abreuvé de John Locke, de Rawls, de Bentham, de Burke, de Tocqueville. Locke avait ma préférence, d'ailleurs. Nietzsche acheva de me rendre particulièrement critique vis-à-vis de systèmes orgueilleux, comme le socialisme. D'autres auteurs, non cités comme des références libérales, m'ont aussi influencé. Par exemple, M. Crozier, que j'apprécie. Ou ma passion pour l'histoire (qui permet de relativiser). 2. la deuxième intervient dans le cadre de ma formation. En effet, en 1ère année de droit, nous étudions nécessairement le Discours de Portalis. Ce fut une révélation. Chaque phrase de son introduction sonnait (et sonne encore) à mes oreilles comme une maxime, l'énoncé d'une vérité d'autant plus frappante que je n'avais jamais pu la penser aussi clairement et distinctement. Pourtant, je ne devins pas libéral à ce moment-là, malgré tout ce bagage intellectuel. Je le devins plus tard, après la fin de mes études 3. la troisième s'appelle vie professionnelle. J'ai eu l'immense bonheur d'être confronté au RSI et d'exercer mon métier dans le domaine du droit social. Ces deux éléments permettent de grandement relativiser la vertu de notre protection sociale et la qualité de notre législateur. Notre système de protection sociale apparaît à mes yeux comme un vol. Notre législateur adoré m'apparaît comme un escroc, un clown ou un bouffon. Au choix. La pluie de textes stupides déferlant sur moi chaque mois, textes inspirés par une idéologie étatiste et constructiviste, m'a mis en colère. A suscité en moi la haine. Je ne peux plus voir en peinture un député ou un ministre. Je ne peux plus entendre un discours étatiste sans voir mon poil se hérisser. C'est devenu profondément viscéral. L'alternance, les changements de cap ne changeaient rien à la médiocrité, aux effets pervers : j'ai été contraint de constater que ce n'était pas un problème de personnes, ni même d'idées (Gauche/Droite) mais du postulat selon lequel l'Etat et le Droit sont des solutions aux problèmes de société. Chaque semaine, une taxe, une interdiction, une limitation de nos droits et de nos libertés. Etant masochiste, je lis également la presse. Je me souviens d'une époque où je pensais que la presse informait objectivement, et que le plus objectif des journaux était le Monde. Quelle profonde naïveté ! La dissonance cognitive entre ce qui est raconté par nos politiques ou la presse et ce que je peux constater chaque jour de ma vie est devenu un immense fossé me coupant définitivement de toute pensée étatiste. Combien de fois ai-je pu constater que les meilleures intentions aboutissent au mieux à des usines à gaz, au pire à des désastres? Je suis vacciné des bonnes intentions. Je suis vacciné de nos élites qui ont l'orgueil de croire savoir ce qu'il convient à chacun de nous. Vacciné de cette croyance naïve dans un progrès infini, et de la conviction que les problèmes viennent nécessairement de l'ignorance ou de la bêtise d'autrui. Vacciné, enfin, du manichéisme. J'en étais plus ou moins là dans mes réflexions quand j'ai découvert h16. Il ne m'a pas convaincu, il exprimait simplement ce que je pensais déjà.
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Il me semble avoir lu un ouvrage sur la synesthésie, d'Oliver Sacks je crois. Bref, ça existe. Même si c'est difficile à imaginer, comme pas mal de choses qui touchent à la neurologie.
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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
@ NoName Tu contestes quoi? Leur nombre actuel ou leur taux de natalité? Et tu préconises quoi? La création de ghettos pour s'assurer que chacun reste chez soi? C'est déjà le cas. @ Librekom Je ne préconise rien. A mon sens, c'est déjà foutu. Nous subirons les conséquences des choix faits il y a 40 ans. La démographie fera le job, quoiqu'on en pense (2x2x2x2 = 16 ; 5x5x5x5 = 625). Ce pays est trop perclus de socialisme et de collectivisme à tous les niveaux pour qu'une quelconque solution voit le jour. Le choix se fera entre le déni et le nationalisme. De même, la question d'ouvrir ou fermer les frontières me paraît oiseuse. Les gars qui fuient les pays en guerre continueront de fuir. Ils finiront au chômage (cf taux de chômage des sans diplômes) et travailleront de temps à autre au noir, qu'ils soient clandestins ou non. Leurs enfants auront un avenir bouché, le même avenir bouché qui explique l'émigration de tant de français à Londres, en Irlande, en Australie, au Canada et ailleurs. Eux, probablement, auront du mal à émigrer. Ils finiront aigris. Le seul levier que je vois est le retour de la prospérité, qui implique comme condition sine qua none une réduction drastique du rôle de l'Etat. Là, j'ai un grand nombre de propositions. Pourtant, je suis pessimiste : c'est pas gagné. Une préconisation, déjà, serait de pouvoir débattre publiquement du sujet, sur le fondement de données aussi complètes et objectives que possible. Autrement dit, autoriser les statistiques ethniques et religieuses. @ Tremendo : Hé bien, il ne reste plus qu'à attendre et observer pour voir si nous avons le profil d'un pays comme Singapour ou d'un pays comme l'Afrique du Sud. Tout va se passer à merveille, je l'espère sincèrement. Je crains, toutefois, qu'importer des ventres et exporter des cerveaux ne soit pas une stratégie gagnante sur le long terme. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
C'est en lien. La conception de la femme du migrant n'est pas nécessairement identique à la nôtre. Tout comme le processus de drague. Idem pour ses enfants. Il peut y avoir des frictions. Je ne vois pas en quoi l'intolérance des français compenserait l'intolérance des migrants. Il suffit qu'un seul des groupes ne veuille pas vivre avec l'autre pour que ça parte en vrille. Bref, on est foutus. -
[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
@ Anton_K Petite précision : les personnes d'origine africaine ne sont pas forcément mahométanes. Le christianisme représente entre 1/3 et la moitié de la population en Afrique de l'Ouest (le reste étant partagé entre les musulmans et cultes traditionnels). L'homophobie y est pourtant très partagé, peu importe la religion. Et je désapprouve. Avoir des voisins qui te méprisent n'est pas neutre. Des remarques désobligeantes, des regards, des moqueries, tout cela n'a rien d'illégal. Subir cela jour après jour, pourtant, n'est pas neutre. Je viens aussi d'un quartier "multiculturel". La vertu du multiculturalisme ne m'a pas sauté aux yeux. Effectivement, l'assimilation ne saute pas aux yeux ; le côté pacifique et harmonieux non plus. Les populations qui viennent ne sont pas libérales, il faut en être conscient. Elles représentent entre 1/5ème et 1/3 de la population totale. Avec une démographie dynamique, le jour où elles représenteront la majorité, la société ira-t-elle vers plus de libertés? Au vu des spécimens que j'ai pu côtoyer, j'en doute fortement. -
Que serait une bonne constitution libérale ?
Flashy a répondu à un sujet de Librekom dans Politique, droit et questions de société
En résumé, c'est ça. -
Pas besoin du féminisme pour rappeler ce fait. Le féminisme de grand-maman, c'était l'application du libéralisme aux femmes : elles sont des individus libres pouvant disposer de leurs biens et de leur vie. Le féminisme actuel, c'est du déterminisme, du déterminisme et du déterminisme. Le même mot renvoie à deux approches totalement différentes. Je confirme : le féminisme ne sert à rien. L'application du libéralisme aux femmes suffit à les émanciper ; les divertissements déterministes actuels sont du bruit, de la fureur et des larmes, aucune émancipation véritable ne saurait en découler.
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@ NoName : Ah mais ça, je suis totalement d'accord. Le féminisme ne sert pas à grand-chose, conceptuellement. Tout comme la plupart de leurs actions, concrètement. Partant de principes creux, de postulats faux, elles accomplissent des actions non-pertinentes qui aboutissent ou aboutiront à des échecs éclatants. Les seules actions ayant un effet notable sont justement celles où le féminisme tel qu'on le connaît est superflu.
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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
L'immigration est un fait. Il faut avoir conscience de plusieurs éléments : - le point de vue d'où on parle. Certains, ici, partent du global vers le particulier ; d'autres, du particulier vers le global. Ce n'est pas la même approche. - Le caractère concret ou abstrait de l'approche. D'un point de vue global et abstrait, les flux de migration sont une donnée indéniable, qui ne posent pas en soi de problèmes particuliers. Tout au plus, ces flux doivent-ils être régulés compte tenu d'autres données abstraites -place disponible, ressources, chômage, système de protection social-. Sur la place ou les ressources disponibles, l'Europe n'a aucun argument à avancer pour limiter l'immigration. Pour le chômage, des débats sont possibles. Le problème central me semble être le système de protection social. Faute de recensement exact, avec l'immigration origine par origine, le chômage pour chacune des origines, les cotisations et impôts versés, les sommes versées au titre des aides, le coût en terme d'infrastructures (Education, route, transports publics...), bref, une comparaison entre les dépenses et les recettes, ce dernier point n'a jamais pu être tranché de façon incontestable. D'un point de vue personnel et concret, l'immigration pose un double problème éthique : - Comment peut-on jeter la pierre à un homme ou une femme qui fuit la pauvreté ou la misère? Un français qui s'expatrie car son avenir en France est bouché a les mêmes finalités que les migrants traversant les mers et les océans. Ils ne méritent pas l'excès d'indignité dont on les accable, de ce point de vue. - Les indigènes ont-ils à changer au nom de la tolérance? Les immigrés ont-ils à abandonner leurs valeurs au nom de l'intégration? Les hommes ne sont pas des abstractions, ils viennent avec leurs espoirs, leurs rêves et leurs valeurs. Un immigré d'Afrique de l'Ouest sera, statistiquement, enclin à la haine de l'homosexuel ; certaines pratiques occidentales sont perçues comme des vices ailleurs (par exemple, la défense des droits des homosexuels est parfois perçu comme une tentative d'imposer l'occidentalisation à telle ou telle société traditionnelle). Comment, très concrètement, accueillir des gens qui méprisent voire haïssent les valeurs fondatrices de la société d'accueil? Une société multiculturelle n'est imaginable que si chacun peut supporter l'existence de l'autre (NB : ce que la novlangue nomme "vivrensemble"). De ce point de vue, il n'y a pas lieu de porter aux nuées l'immigré : tabasser untel ou untel est tolérable au bled, pas ici. Ou certains fonctionnements tribaux, qui dérivent parfois en mafia. La tolérance a ses limites. -
Mes doutes sur cette théorie partent d'un point très simple : Comment ses promoteurs ont-ils déterminés le régime alimentaire des hommes et des femmes ayant vécu il y a 750 000 ans? J'ai bien peur que cette détermination soit un postulat. De même, une femme sous-alimentée ne voit pas son génome transformé ; tout au plus, l'environnement dégradé va sélectionner les plus aptes à survivre. Mais la plus petite taille des femmes s'observe sur de nombreux continents, dans de nombreux peuples. Les mêmes tabous, les mêmes normes sociales s'appliqueraient en tout lieu et en tout temps et expliqueraient en conséquence la plus petite taille des femmes? Pourquoi, dans les sociétés matriarcales, le dimorphisme sexuel n'est-il pas inversé? Pourquoi, chez les primates, constate-t-on le même dimorphisme sexuel que chez les humains? Les primates sont-ils soumis aux mêmes tabous et normes sociales que les humains? D'après le documentaire en question, cette "discrimination alimentaire" perdurerait encore aujourd'hui, avec un ordre social "systématique", une "inégalité imposée", "une domination qu'on ne remarque pas tellement elle va de soi". Autrement dit, partout dans le monde, on impose aux femmes de manger de la salade, et aux hommes des pizzas. Bref : bullshit. Comme les autres conneries sur les numéros de sécu, le mobilier urbain hostile aux femmes, ou la grammaire comme déterminant de la culture du viol. Bull-fucking-shit. Le féminisme devrait se résumer à deux choses : - un égal accès aux responsabilités, avec une même rémunération, dès lors que les situations sont identiques (NB : autrement dit, toutes choses égales par ailleurs). - une répartition intelligente des tâches ménagères dans un couple, bref, gueuler sur son compagnon si c'est un odieux flemmard. Une fois ces deux objectifs atteints, elles devraient disparaître en laissant tranquille la grammaire, le mobilier urbain et les numéros de sécu.
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@ Poney : Laquelle? Dans ce documentaire, il y en avait une douzaine (de scientifiques, j'entends). Sa thèse consiste bien à dire que la petite taille des femmes résulte d'une domination multi-millénaire, invisible, qui les a impactée génétiquement et a modifié leur alimentation? Une forme de traumatisme inconscient hérité du fond des âges, une inégalité gravée dans les corps? Je trouve plutôt contestable, fut-ce en logique, de considérer que le dimorphisme sexuel est une inégalité...
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Il existe une thèse sur chacun des points : la guerre, la petite taille des femmes etc...Une connaissance, militante à Osez le Féminisme, me permet d'être au courant des dernières débilités du moment dans ce domaine. Vous voulez un lien vers la vidéo du documentaire exposant cette thèse? Ou vers un autre documentaire expliquant que la règle grammaticale "le masculin l'emporte sur le féminin" aurait un lien de causalité avec l'asservissement des femmes? Certaines font même un lien entre patriarcat et capitalisme. Mais le sujet ne semble pas être de disséquer la stupidité de chacune de ces thèses. En 320 pages, ça a déjà dû être fait à l'époque.
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Ma théorie sur l'existence du féminisme, qui découle d'une observation empirique très pointue de mon cercle amical (on notera la haute qualité scientifique de l'échantillon) : - certaines féministes le sont par souci d'équité. Elles ne sont ni les plus militantes, ni les plus bruyantes. Elles désirent simplement une rémunération égale à travail égal avec compétences égales, ce qui me paraît logique. - d'autres le sont par opportunisme. Elles sont atroces. Elles sont militantes, bruyantes. Le patriarcat est la cause de la guerre, de la petite taille des femmes, de la violence, de la délinquance, des violences faites aux femmes et aux enfants et se manifeste par l'urbanisme, les numéros de sécu, le prix des lingettes. La cause de leur opportunisme? A mon avis, le fait que ce sont de petites bourgeoises n'est pas innocent. Être communiste quand on est bourgeoise et qu'on aspire à le rester, c'est compliqué. Fort heureusement, en substituant le capitalisme/libéralisme par le patriarcat, on garde la même grille de lecture du monde (holiste et simpliste) et on peut se placer dans le Camp du Bien (ie des victimes). - les dernières le sont par pur cynisme. Duflot en est l'archétype : vous la critiquez pour sa médiocrité? C'est du sexisme. Cela marche aussi avec le racisme ou l'antisémitisme. Le succès du féminisme débile s'explique justement par sa débilité. C'est accessible aux simples d'esprit, numériquement plus nombreux. Ces simples d'esprit connaissent mal l'élégance, le doute et font preuve d'une grande intolérance à l'égard de ce qui ne va pas dans leur sens. Du coup, elles font beaucoup de bruit. Ce qui attire d'autres simples d'esprit. Quant aux problèmes rencontrés par les femmes, c'est un gros sujet. Il faudrait distinguer sujet par sujet.Certains me semblent réels, notamment les impacts d'une maternité sur une carrière.
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Libéralisation du transport de passagers
Flashy a répondu à un sujet de dexter79 dans Politique, droit et questions de société
Dans les coûts, vous prenez en compte les transports pour aller à l'aéroport? Par exemple Beauvais?- 1 576 réponses
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- libéralisation
- train
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(et 2 en plus)
Étiqueté avec :
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+1, c'est tout à fait ça.
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C'est mon boulot d'enculer les mouches. Le harcèlement de rue est pénible ; il n'y a pas lieu de le rendre illégal. On semble être d'accord. Lutter contre le harcèlement de rue implique de s'interroger sur ses causes. Une fois exclu les abstractions holistes (le patriarcat), il reste quoi?
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[Sérieux] Immigration : questions et débats libéraux
Flashy a répondu à un sujet de Salatomatonion dans Politique, droit et questions de société
@ Librekom : pas de soucis pour l'avatar Sinon, il y a toujours influence. Pas forcément en une décennie, mais sur le temps long les interactions impliquent nécessairement une influence, d'un côté comme de l'autre. Aux USA ou ailleurs. Après, que l'intégration ne soit pas, en soi, le problème central : j'approuve. A mes yeux, tout ça n'est qu'une question de flux, de stock et d'infrastructures. Une telle approche est peut-être trop dépassionnée pour un tel sujet.
