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Tout ce qui a été posté par TheRedBaron
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Je n'ai pas lu The road to serfdom. Mais à la p.60 de LLL (1973) Von Hayek écrit: Et à la p.68: Ça m'a énervé un peu. C'est simplement faux. N'oublions pas, qu'après la Deuxième Guerre Mondiale la France a établi la planification centrale. Le résultat de ce système était les Trentes Glorieuses. Je ne suis pas un admirateur de Mitterrand ou Marchais, mais la France ne s'est certainement pas developpée en une nation totalitaire. De plus, les idées de Von Hayek sur les politiques publiques sont un peu datées. De nos jours, on accepte par exemple le modèle de la poubelle de March et Olsen (jadis, March a collaboré avec le fameux Herbert Simon). Selon ce modèle, les organisations publiques sont une anarchie organisée. L'ambiguïté, la confusion constituent des propriétés collectives du fonctionnement reél de ces ensembles. Il n'y a guère de consensus, l'opacité est forte, l'équivoque est généralisée. C'est-à-dire, l'ordre spontané existe déjà, et il n'est pas mis en danger par quelconque tendance totalitaire. Une autre petite critique: Mantzavinons, à la p.80 de Individuals, institutions and markets, cite Von Hayek: Mantzavinos constate, que: En effet, Von Hayek ne jète pas le pont entre l'existence de l'ordre spontané et les actions rationnelles des individus. Les individus ne sont pas à même de comprendre leur ordre. La création de l'ordre s'accomplit en dehors de leur conscience. Ça m'énerve aussi, bien que j'accepte le modèle de l'évolution des institutions. Donc, j'apprécie LLL, mais je pense qu'il faut réconcilier ses idées avec la science contemporaine. C'est normal. Le contenu d'un livre ancien n'est jamais actuel.
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L'état mine la société? Nous sommes tous damnés? The road to serfdom? Trois quarts de siècle après la parution de ce livre la démocratie est toujours là. Je suis sûr, que Von Hayek nous enseigne plus que ça. Apparemment, Von Hayek accepte la coercion, par exemple (p.92, j'avance): Donc l'ordre n'est pas complètement spontané.
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J'ai lu seulement soixante-dix pages, hein!
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Peut-être la crise bancaire? Du reste, de nos jours une intervention étatique a parfois la forme de public governance, c'est-à-dire, le management des réseaux. L'état est simplement un acteur parmi des autres, qui essaie de réaliser ses buts au moyen des négociations. Peut-être, pour Von Hayek c'est déjà un ordre spontané.
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J'ai maintenant lu les premières soixant-dix pages. Selon Von Hayek, l'ordre traditionel est formé à la façon spontanée. Il est juste, parce qu'il est évolué et par conséquence a prouvé son efficacité. Une intervention réfléchie a toujours des effets inattendus, de sorte qu'elle perturbe l'équilibre social. C'est pourquoi l'état doit s'abstenir d'intervenir dans l'ordre spontané. Bien sûr, Von Hayek présente un mythe. Est-il utile? Robert Merton a déjà en 1936 mis en garde contre "unintended consequences of intentional social action". Et C. Lindblom a constaté, que les politiques publiques utilisent le changement progressif (incrémental), afin d'éviter des développements indésirables. L'économie institutionelle dit que les institutions évoluent (path dependency). Donc, Von Hayek recueillit des applaudissements. Néanmoins, pendant une crise c'est naturellement nécessaire, que l'état intervienne. Von Hayek n'a pas encore analysé de telles situations, dans ces 70 pages.
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Critique du socialisme et dé-homogénéisation
TheRedBaron a répondu à un sujet de Atika dans Economie
Je pense que la planification échoue à cause du problème de l'agence. Voyez par exemple http://www.hgdewolff.com/ua141030.html Mais bien sûr ces problèmes sont tous liés. -
Je suis en train de lire Law, legislation and liberty de Von Hayek. Je pense, que c'est intéressant de discuter mes impressions futures, de temps en temps. C'est pourquoi j'insère ce fil.
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Marxisme et postmodernisme : les aventures de la superstructure
TheRedBaron a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Récemment, on m'a dit que la théorie critique est post-POSITIVISTE, parce qu'elle accentue la lutte pour le pouvoir dans les organisations. La structure des organisations n'est pas neutre ou rationnelle. Habermas essaie de repérer les rélations de pouvoir en plaidant en faveur du débat. Je suppose que la théorie critique n'adhère pas au pluralisme. -
Marxisme et postmodernisme : les aventures de la superstructure
TheRedBaron a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Je suis d'accord. Et le postmodernisme et le communautarisme nient l'existence d'une vérité universelle. L'identité de l'individu est fixée par la morale de son groupe. Mais le communautarisme prône la résignation au groupe, tandis que le postmodernisme est moins coercitif. En fait les postmodernistes radicaux même rejettent l'intervention étatique. -
Libéralisme municipal
TheRedBaron a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Et voilà, les experts (p.230 dans The public administration theory primer (2003, Westview Press) de H.G. Frederickson et K.B. Smith): -
Marxisme et postmodernisme : les aventures de la superstructure
TheRedBaron a répondu à un sujet de Johnathan R. Razorback dans Philosophie, éthique et histoire
Je ne suis naturellement pas un philosophe. Mais je suppose que le postmodernisme est apparenté au communautarisme. Peut-être le postmodernise apprécie plus l'individualisme que le communautarisme. -
Je pense que ce livre est surtout intéressant, parce que la théorie de la choix publique n'est pas vraiment à même d'expliquer la politique quotidienne. Elle est simplement trop abstraite. On a besoin de la théorie de l'administration pour faire ça. Par exemple, la théorie de la CP a probablement raison, en disant que les médécins extorquent un rente. Mais c'est difficile de trouver une solution viable pour ce problème. Bien que je ne connaisse pas encore la théorie de l'administration, j'espère qu'elle jette le pont entre la CP et la réalité. D'ailleurs, Bartoli et Blatrix ne s'intéressent pas pour la théorie de la CP.
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but=mais
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J'ai lu Management dans les organisations publiques, de Bartoli et Blatrix. Les auteurs ne sont pas des libéraux, but néanmoins le contenu est intéressant, et facile à lire.
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une déviation du normal = une déviance du normal. la conscience auparavante = la conscience antérieure
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conscient de ce, duquel je n'ai pas conscience? de ce, dont je n'ai pas conscience?
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Selon Binmore l'homme est simplement un être, qui essaie de reprandre ses gènes, et qui est à même de ressentir de l'empathie. C'est évidemment impossible de prouver sa thèse, mais elle est convaincante. Elle renvoie à l'évolution. La survie d'une espèce requiert la dissémination de ses gènes. Et sans l'empathie la vie dans un groupe est prèsque impossible. Donc, on peut interpréter la conscience comme la capacité de ressentir de l'empathie. Dans ce cas, la conscience est la notion, que les conséquences sont en rélation avec leurs causes. Elle est basée sur un point de référence, et elle connaît les conséquences d'une déviation du normal. Donc la conscience est déterminée par l'environnement (le groupe). En cas d'une migration vers une autre culture la conscience auparavante peut devenir un obstacle. Selon Binmore l'empathie humaine est innée. C'est concevable, que l'hônneté, la loyauté etcetera soient aussi innées. Mais ce n'est pas nécessaire, parce que l'empathie elle-même favorise de telles vertus. Peut-être je suis conscient que je suis conscient. Mais je ne suis pas conscient de ce, que je n'en ai pas conscience. L'ouvrier dans l'usine comprend, que son directeur ne partage pas les sentiments ouvriers. Mais il n'est pas à même de se mettre à la peau du directeur, de s'adapter à toutes les circonstances. Donc la conscience est un miroir, qui fausse. Et la conscience de la conscience admet peut-être son manque d'exactitude, mais elle ne montre pas les défauts de la conscience eux-mêmes. La conscience de la conscience est seulement une supposition.
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Je sais. Il a reçu le prix Nobel.
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C'est rigolo! Il y a un quart de siècle, j'ai lu "Honoring the self" de Nathaniel Branden. Maintenant son contenu est devenu subconscient. Peut-être il faut que je le lise de nouveau. Branden était un psychologue et un collaborateur de Ayn Rand. Ils fondaient le magazine The Objectivist, en 1962.
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En effect ce sont trois thèmes intéressants. (1) Je ne suis pas un philosophe. Mais je pense que la conscience est innée. C'est-à-dire, chaque individu est capable de ressentir de l'empathie, avec autrui, mais aussi avec soi-même dans le futur. Néanmoins, le don de l'empathie a ses limites. Par exemple, je suppose que l'ouvrier dans l'usine ne soit pas à même de ressentir les sentiments de son directeur. Cette defaillance est à la base des conflits sociaux. L'empathie est la réflexion sur ses propres experiences. Par conséquent, on peut développer des attentes. Si on n'est pas à même de se mettre à la peau d'autrui, on ne peut pas vivre ensemble. Là, il y a manifestement un problème, parce que on ne connaît pas l'effet de son comportement, et la responsabilité perd son sens. On peut dire que chaque personne est obligé de ressentir de l'empathie pour tous, mais c'est naturellement une mission impossible. (2) Selon la théorie de l'administration publique la politique se développe à la façon incrémentale. Il y a une dépendence du sentier suivi. J'admets que cette approche n'est pas très rationnelle. Je suis curieux d'apprendre l'opinion de Von Hayek sur ce sujet. (3) La gestion publique et la politique sont inséparables. Mais parfois c'est utile de maintenir une illusion. Le fonctionnement de la démocratie réquiert, que l'administration obéisse à la politique. Si l'administration gouvernait l'état, il serait une dictature.
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J'ai acheté Law, legislation and liberty de Von Hayek. C'est en englais, je suis désolé.
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Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Merci pour la recommendation! -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
C'est probablement vrai, mais c'est seulement une vérité abstracte. La subordination totale des églises au pouvoir politique modifie les croyances religieuses, parce que la réligion s'adapte et prétend que le pouvoir absolu du roi soit sanctionné par Dieu (du moins le christianisme). Chaque action du roi est sacrée (sauf si Dieu dit non). De plus, souvent l'État assistait les églises, qui par conséquent dépendaient de l'État pour leurs moyens (Je ne connais pas le Coran. Mais l'islam aussi dépend de la Turquie et de l'Arabie Saoudite). C'est impossible de subjuger le peuple sans quelconque morale, qui légitime le régime. Le pouvoir base sur une morale légitime ou sur le terreur. -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Bon, donc il faut qu'on restreint le pouvoir étatique, mais pas les forces sociaux. Les individus eux-mêmes sont à même de brider la société, parce qu'ils établissent leurs propres organisations. Il y a une compétition pour obtenir la hégémonie morale. Là, je ne suis pas sûr, que ça marche. Il y a des groupes, qui ne sont pas capable de s'organiser, et en conséquence peuvent être exploité. Pendant des millénaires, les églises ont uni la société. Mais ils dépérissent. Qui ou quoi va maintenant équilibrer la balance sociale? C'est concevable, que le resserrement de l'État fait prospérer les églises (un peu comme aux États-Unis). Mais même les églises n'étaient jamais capable d'adoucir la pire misère. J'ai vraiment mes doutes sur le niveau de charité des organisations privées. -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Je pense, que Hobbes a raison. Il faut que l'État prévienne la lutte de tous contre tous. Il allie le peuple en promulguant une morale collective. Je prône le patriotisme basé sur la Constitution. Mais il restent encore des problèmes. Par exemple, c'est concevable, que la Constitution interdit aux femmes d'accepter un emploi ou de passer un contrat. Une telle constitution, peut-elle être libérale? Ou supposons que la tradition restreint les activités des femmes. Peut-être on croit, que la nature féminine est incapable aux activités commerciales. On ignore les talents de la moitié de la population. Le libéralisme, peut-il accepter une telle société?