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Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Il y a une moral unique, quand tout le monde adhére à la même morale. Mais j'écrivais déjà, qu'une telle situation (morale unique ET volontarisme) est prèsque inconcevable. Peut-être c'est à peu près le cas au Japon, qui a une seule minorité ethnique. La théorie de la gène-culture co-évolution suppose, qu'il y a une concurrence entre les meme's. Cette concurrence avance l'innovation sociale. C'est pourquoi je supposais, que le libéralisme est en faveur d'une société pluraliste - comme les États-Unis (le fameux "melting pot"). -
J'ai lu "L'école autrichienne d'économie" de R. Fillieule afin de mieux vous comprendre. Il discute sur les théories de Menger, Von Böhm-Bawerk, Von Mises, Von Hayek etcetera. Ce n'est pas facile d'expliquer de telles théories anciennes, parce qu'ils sont privées des conceptions modernes, qui aujourd'hui sont connues par tous. Néanmoins, je pense que le contenu du livre est clair et ouvert à tous.
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Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Mon assertion n'était pas très claire. En fait l'État a toujours une morale unique, à savoir la constitution. Il faut que la constitution protège les droits d'homme. L'État est simplement un groupe, et les citoyens sont ses membres. Néanmoins, dans la plupart des états, la constitution (ou sa pratique) n'est pas du tout libérale. Pensez à l'Afrique, la Chine, l'Arabie. On peut prétendre, que les puissants imposent leur ordre au peuple. Mais le peuple se résigne à l'ordre existante, malgré le rôle exemplaire de l'Occident. Apparemment le libéralisme n'est pas l'ordre spontanée. Pour le moment, je ne vois pas comment on pourrait justifier le libéralisme à l'aide de l'anthropologie. Vu que l'homme est un être socialisé, le libéralisme doit être appris. Donc il faut, que le libéralisme saisit le pouvoir. -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
En fait, c'est Uwe Schimank, qui m'a introduit à Gehlen, dans le livre "Handeln und Strukturen". Il y a un an et demi, j'écrivais sur le forum: Mais peut-être la situation est plus complexe. Le libéralisme prône une société pluraliste. Il ne rejete pas une morale nationale unique, aussi longtemps qu'elle est choisie volontairement. D'autre part, une telle situation (morale unique ET volontarisme) est prèsque inconcevable. Lancelot a déjà écrit: Donc peut-être il faut que le libéralisme stimule le pluralisme, même si les gens n'ont pas besoin de cela. Le libéralisme n'accepte pas la dominance de quelconque morale. Il essayera d'éliminer la coercition informelle (par exemple, le don). Par conséquent, dans ce cas, l'ordre libérale n'est pas spontanée. -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
J'ai mobilisé Gehlen, parce qu'il est respecté par les sociologues. Et je crois, qu'il faut que le libéralisme se réconcilie avec la sociologie. Eh bien! Gehlen prône l'État fort, parce que c'est l'état, qui doit défendre ses institutions. Je ne suis pas sûr, que la critique de Gehlen soit anti-libérale. Il rejète l'état-providence, parce qu'il préfère le devoir au bonheur. Gehlen est hostile à l'autodétermination. Mais l'autonomie individuelle est indispensable pour remplir son rôle civil. D'autre part, j'admets que l'autonomie prônée par la génération de 68 néglige la responsabilité individuelle et les devoirs. Peut-être, il faut que l'individu soit simplement à même de choisir ses propres groupes. La façon de choisir ses propres règles dépend aussi du niveau de développement social. Elle est différent en Europe qu'en Afrique ou en Chine. Autrefois, en Europe on s'est habitué au suffrage en le couplant avec le tribut. L'idée du Washington Consensus (les mêmes règles pour tous) est fausse. -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Pour le moment j'adhère à la théorie de la gène-culture co-évolution. Le comportement des animaux est fixé par leur instinct. Mais l'homo sapiens a affaibli son instinct, et l'a remplacé par la socialisation. La socialisation inculque des routines, normes et institutions aux individus. Il y a une évolution des institutions (je crois, que Dawkins les appelle meme's), parce qu'ils diffèrent par rapport à leur éfficacité. Donc les institutions (plus exactement, les groupes) se trouvent en concurrence. Chaque groupe a ses propres institutions. Les meme's se répandent au moyen de l'imitation, et les institutions les plus couronnés de succès sont naturellement imitées le plus souvent. L'individu appartient à plusieurs groupes, et par conséquent la collection de ses meme's est unique. L'homme autonome choisit ses propres groupes. En principe, l'évolution des meme's est un processus spontané. Mais il y a aussi des meme's, qui sont forts, but néanmoins désagréables (par example le racisme). Là, les institutions traditionnelles peuvent intervenir (constitution, État). -
TheRedBaron est présent! Bonne année à tous!
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Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
On parle de l'anthropologie. L'homme n'est pas à même de choisir dans une situation vidée de normes. Il a besoin des règles. C'est pourquoi l'homme est un être socialisé (par la formation et l'éducation). Ses groupes et leurs institutions sont primordials pour survivre. Selon quelques sociologues (par exemple Arnold Gehlen) la perte des institutions menace l'humanité. Mais la conservation des institutions requiert une cohésion forte. Dans un tel groupe la sortie (exit) est prèsque impossible. Je ne suis pas sûr, qu'une telle coercition soit moins restrictive que la loi formelle. Donc, le libéralisme quelle coercition peut-il accepter? Je pense qu'il faut qu'une idéologie soit émancipatrice. L'idéal est l'homme autonome (droit à l'autodétermination). Malheureusement, la vie n'est ni simple ni précise. Il faut que la politique compte avec l'anthropologie. -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Non, et en fait je ne suis pas un amant de Mauss. Mais on ne peut pas ignorer ses études. Par exemple, considérons la citation: Mauss a montré, que le don se trouve dans les tribus primitives. Peut-être il fait partie de l'ordre spontané, mais il n'est pas un choix libre. Il est plûtot un comportement naturel du groupe, une tradition, et une obligation collective. Néanmoins, je doute, que le don soit réconciliable avec le libéralisme, parce que la morale collective coerce l'individu à donner. Donc, le libéralisme, est-il contraire à l'anthropologie? Ou est-ce que le libéralisme requièrt un siècle précédent des lumières? Du reste, je ne suis pas sûr, que le libéralisme insiste sur un ordre spontané harmonieux. -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
En effet, c'est l'argument de Binmore. Il calcule même la distribution de la nourriture entre cette personne et ses parents. -
Anthropologie libérale
TheRedBaron a répondu à un sujet de Troy89 dans Philosophie, éthique et histoire
Oui, le thème du fil est un peu curieux. C'est évident, qu'une idéologie doit être reconciliable avec l'anthropologie (comme science neutrale). Mais on ne peut naturellement pas faire contrôler une anthropologie par l'idéologie. Ça fait penser à l'anthropologie de l'homo sovieticus, qui a essayé de mettre les gens dans un carcan. Du reste c'est étonnant qu'on parle de l'anthropologie sans référer à la pensée de Mauss. Pour moi, l'anthropologie est la science de la nature humaine. Sur ce terrain, j'ai appris beaucoup de Ken Binmore (qui est un adhérent du philosophe écossais Hume). Il supporte la théorie de l'évolution humaine. Selon Binmore l'homme est un égoïst, qui désire réprandre ses gènes. Donc il se sacrifiera seulement pour sa famille. Sa survie dépend de l'appartenance à un groupe. C'est pourquoi il est un être empathique. -
A horse with no name - America
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Libéralisme municipal
TheRedBaron a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
La théorie de choix social étudie des systèmes électoraux, et ses problèmes, tels que le paradoxe de Concordet. Arrow a contribué beaucoup à la TCS. Pour le moment je ne peux pas proposer un programme municipal libéral. De plus, apparemment en France beaucoup de services publics sont la responsabilité du département. C'est plus important d'avoir connaissance des théories de gestion, et leurs applications. Il faut que la municipalité évalue en tout temps la nécessité de ses interventions. Par exemple, quand le revenu moyen monte, il est moins opportun de subventionner des services. D'ailleurs, la subvention des services crée des problèmes, parce qu'elle affecte la démande. Il faut appliquer la principe du bénéfice: qui bénéfie, paie. C'est mieux de combattre la pauvrété au moyen des transferts monétaires, parce qu'ils conservent la liberté du consommateur. L'organisation publique doit être efficient. Une organisation dépensière n'est ni équitable, ni responsable. C'est pourquoi la politique doit gérer au moyen des résultats (outcome) ou efforts (output), et pas au moyen des moyens (input). En général, l'intensité des efforts augmente dans une situation de compétition. Elle crée des incitations positives. C'est pourquoi la politique doit introduire quelconque concurrence dans la mise en exécution de son programme. Voilà, quelques idées. -
Libéralisme municipal
TheRedBaron a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Peut-être la théorie du choix rationel (TCR) est simplement la théorie générale, tandis que la théorie du choix public est son application dans le secteur public et la théorie du choix social est son application dans la politique. La TCR part du principe de l'individualisme méthodique. L'individu défend son intérêt individuel à la façon rationnelle. C'est l'anthropologie de l'homo economicus. Parfois il préfère de joindre un groupe, afin de réaliser son intérêt collectif. Selon la théorie du CP, la bureaucratie est motivée par son propre intérêt. Il a y une attitude perverse (moral hazard), qui nuit à l'intérêt commun. Pourtant, la nouvelle gestion publique (NGP) est aussi inspirée par le problème de l'agence (la bureaucratie est mieux informée que la politique) et par la théorie des coûts des transactions (parfois les coûts organisationnelles sont extravagants). Selon la NGP, ces arguments souvent justifient l'utilisation des processus marchands. Il faut que j'ajoute, que la NGP est toujours controversielle. Par exemple, Bartoli et Blatrix, dans "Management dans les organisations publiques", écrivent sur p.318: "La NGP est de plus en plus mis en cause. ... Le discours anti-bureaucratique qu'il véhicule est critiqué, et la supériorité supposée des méthodes issues du privé est mise en cause". Donc le débat continue. -
Libéralisme municipal
TheRedBaron a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Bon, mais la commune a ses propres responsabilités. Le conseil municipal est obligé de se justifier envers l'électorat. L'autorité publique doit rendre compte de ses actions à tous les citadins. Par exemple, la communauté n'a pas le droit de barrer son quartier pour les autres. Ça créerait une externalité négative (un effet externe) pour les autres. -
Libéralisme municipal
TheRedBaron a répondu à un sujet de Bézoukhov dans Politique, droit et questions de société
Pendant une décennie, j'ai essayé de trouver une politique social-démocrate pour la municipalité. Et j'ai failli. De plus, j'ai perdu ma confience en la solidité de l'idéologie socialiste - même si je pense toujours, que la politique de la troisième voie reste defendable. Maintenant je crois, que adhérer à une idéologie signifie plûtot une sens d'appartenance. On n'est pas toujours d'accord, mais on respecte l'opinion des autres, et on est à même de les considérer. Donc être (social-)libéral est une attitude, et pas le soutien d'une programme quelconque. Un maire libéral n'est pas obligé de projeter sa propre programme. Il doit simplement évaluer les alternatives disponibles, et faire son choix. Sur le plan municipal, il y a le choix entre la bureaucratie (l'administration traditionnelle) et le management public. Le management public est parfois appelé la nouvelle gestion publique (new public management) ou la gouvernance (public governance). Il est surtout basé sur la théorie du choix public (public choice). A propos, public choice est parfois désignée la théorie du choix rationnel (c'est confondant). Le management public est convaincu, que les organisations défendent leurs propres intérêts. Donc il faut que la politique apporte des incitations pour que les organisations gardent l'intérêt commun. L'intérêt individuel doit être réconciliable avec l'intérêt commun. Donc, le management public prône la décentralisation, l'autonomie des organisations, le marchandage, la remunération des résultats, la transparence, des choix pour les citadins, etcetera. C'est normal. La simple question est: êtes-vous disposé à vous engager dans le PLD? -
Je me suis bien trouvé de lire le livre "Microéconomie du marché du travail" de Cahuc et Zylberberg. Mais la matière est peut-être trop avancé pour un cours liminaire.
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Oui. Donc peut-être il faut inclure la théorie de la régulation, et l'économie des conventions, qui sont des idées français.
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Oui, ça inclût la théorie des droits de propriété. L'institutionnalisme, c'est aussi la théorie des organisations. De nos jours on analyse des organisations mixtes, qui combinent l'organisation et le marché. Ça a déjà commencé avec Ronald Coase. Essayez de leur expliquer l'idéologie de la propriété commune!
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La théorie des jeux est primordiale pour décrire des processus hors marché. Il faut comprendre pourquoi les gens coopèrent. Je suppose qu'un français doit dire quelque chose concernant la planification. Et on pourrait nommer le capital social (Bourdieu!). En outre, social choice n'est pas la même chose que public choice.
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Le libéralisme a-t-il un avenir ?
TheRedBaron a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Philosophie, éthique et histoire
Je suis un peu méfiant par rapport aux doctrines. J'aime la pensée de Ken Binmore (et peut-être de l'institutionnalisme), qui dit que les idées sont toujours en lutte afin de dominer la société. La morale sociale est le résultat d'un processus évolutionnaire. Les conventions défectueuses perdent, parce qu'ils ne sont pas imitées. Donc il faut bâtir sur le passé. -
Le libéralisme a-t-il un avenir ?
TheRedBaron a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Philosophie, éthique et histoire
Le libéralisme de gauche était le libéralisme du capital commercial et des commerçants, tandis que le national-libéralisme était le libéralisme de l'exploitation minière et de la métallurgie, et des petit fermiers. -
Le libéralisme a-t-il un avenir ?
TheRedBaron a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Philosophie, éthique et histoire
Voici un peu d'histoire allemande: En Allemagne le libéralisme s'est divisé en 1866. Une partie défend la liberté, tandis que l'autre partie pense que l'unité nationale doit précéder la liberté politique. La première partie est donc l'aile gauche, et la seconde partie est un groupe de national-liberaux. Le parlement (Reichstag) n'est pas encore autorisé de contrôler le gouvernement. Il est consulté sans engagement. Le Bundesrat était l'organe législatif, bien que le parlement soit à même de bloquer des lois. Le suffrage universel des hommes détermine la composition du parlement. Dans ce parlement, les libéraux sont souvent fracturés. Par exemple, en 1881 il a y trois partis libéraux de gauche. Ils essaient surtout de réaliser la vraie démocratie. Les libéraux de gauche prônent la collaboration entre travail et capital. Les national-libéraux sont en fait le soutien principal du gouvernement. Ils demandent la subjugation de l'église catholique à l'État (Kulturkampf). Mais en 1880 cette partie éclate. Le libre-échange international est leur point en ligitue. Le gouvernement allemand préfère une politique d'interventionnisme économique. En 1887, les national-libéraux commencent un cartel avec les partis conservatrices. Depuis 1890 le parti catholique (Zentrum) devient la force dominante dans la politique allemande. Le Zentrum a déjà en 1874 rassemblé 83% de l'électorat catholique. En conclusion: les libéraux allemands ont essayé de renforcer le rôle du parlement. Mais en outre, le mouvement libéral était toujours divisé. Il n'était jamais un parti populaire. Depuis 1918, les partis libéraux sont marginalisés. En fait le déclin des libéraux allemands fait souvenir des libéraux anglais. -
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
TheRedBaron a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
J'ai dû étudier la pauvreté, à l'avance. -
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
TheRedBaron a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
Le taux de pauvreté dépend surtout des transferts sociaux. Donc les pauvres sont des jeunes familles, souvent avec un seul parent, des agés etcetera. Aux États-Unis le taux de pauvreté est absolu. Il est calculé en utilisant les coûts minimaux de nourriture pour une famille. Le seuil de pauvreté augmente proportionnellement à l'indice des prix, et il n'est pas lié au niveau de prospérité. C'est vrai pour le taux de pauvreté relatif. Néanmoins, il faut se rendre compte des dimensions divers de la pauvreté. Par exemple, on peut avoir une santé pauvre. Ou on peut vivre dans un quartier pauvre, et pas être à même de déménager. Les dimensions de pauvreté s'accumulent souvent chez certains groupes sociaux. Par conséquent il faut que le soutien soit aussi multi-dimensional.