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Sociologie, tout n'est pas à jeter
TheRedBaron a répondu à un sujet de Rincevent dans Lectures et culture
Est-ce que vous savez, que Coleman a montré qu'on peut combattre les tendances oligarchiques? -
Sociologie, tout n'est pas à jeter
TheRedBaron a répondu à un sujet de Rincevent dans Lectures et culture
En général, un homme de science méconnu ne sait pas convaincre les gens. Oppenheimer, Talmon et Gumplowicz ont même réussi à manquer dans le livre "Économie et sociologie" de Cusin et Bénamouzig. Pour dire vrai, je pense que c'est plus sensé d'étudier le courant dominant. La sociologie m'intéresse grace à sa compréhension profonde des institutions. Il y a quelques ans, le sociologue J.S. Coleman m'a vraiment impressionné, notamment graçe à son livre "Foundations of social theory". Il a inspiré par exemple Gary Becker. Coleman utilise la théorie néo-classique pour décrire l'échange social. La société est simplement un marché équilibré pour les ressources sociales. Cependant, je suppose que cette idée de l'équilibre effarera tous les adhérents de l'école autrichienne. Peut-être, Coleman est effectivement méconnu ici. -
Pour les alsaciens je peux recommander Neue Institutionen-ökonomik. Un exemplaire d'occasion est disponible sur Amazon pour environ 12.40 euro. https://shop.schaeffer-poeschel.de/prod/neue-institutionenoekonomik
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Conditionnel: Si je gagnais au loto, je traduirais The calculus of consent. La public choice théorie est liée à la social choice théorie. Donc tu pourrais étudier tous les deux.
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@ Bonjour, Pas de réactions? Bon, alors je vais offrir mon opinion. Je pense que le livre de Steiner et Vatin vaut la peine. Souvent les auteurs résument la théorie économique concernant leur sujet. Ensuite ils présentent des études sociologiques, qui illustrent le chaos de la réalité (cependant sans réfuter la théorie). Par exemple, P.-P. Zalio discute la sociologie économique des entrepreneurs. Il explique les idées de Schumpeter, Mises, Knight et Kirzner concernant le type de l'entrepreneur. Ensuite il les compare avec le concept sociologique du reseau. L'activité entrepreneuriale est toujours encastrée et institutionalisée. Etcetera.
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@ Bonjour, Pour le moment je lis Traité de sociologie économique, sous la direction de P. Steiner et F. Vatin. Qu'en pensez-vous? https://www.puf.com/content/Traité_de_sociologie_économique
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Libéralisation du marché du travail et pauvreté
TheRedBaron a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
La différence du taux de pauvreté en France et en Allemagne est mince. Néanmoins, c'est vrai que la distribution des revenus est plus égale en France qu'en Allemagne. Mais il faut se rendre compte du charactère international de l'économie allemand. L'Allemagne est le champion de l'exportation, et essaye de maintenir sa puissance compétitive. C'est à dire, l'Allemagne et la France ont des structures économiques dissemblables. Par exemple, en France le budget d'État est rélativement grand. Et Tramp a naturellement raison. Les travailleurs les plus pauvres sont souvent les écoliers et les étudiants. Et la pauvreté n'est pas vraiment un problème, si elle est de courte durée. Et oui, la pauvreté est surtout un sentiment individuel. Donc on pourrait simplement faire un sondage d'opinion publique sur le taux de pauvreté. Peut-être le résultat d'un tel sondage est plus significatif qu'une donnée statistique. Je pense qu'en effet la situation allemande est préférable à cause de son moindre taux de chômage. Je crois qu'en général un poste à salaire précaire est plus agréable que le chômage. On est fier de son travail, c'est-à-dire, une identité et un environnement social. On est intégré - même si il y a des exceptions. D'autre part, tout est relatif. C'est vrai que le chômage français est toujours moins élevé qu'en Espagne, par exemple. L'économie espagnole est tout à fait défectueuse. -
Libéralisation du marché du travail et pauvreté
TheRedBaron a répondu à un sujet de Sanson dans Economie
Nous poursuivons le but de maintenir la qualité du forum. Par conséquent, il faut rendre crédible ses assertions. Donc, pourquoi l'insee est-elle bien classée pour le bidonnage? -
Syndicalisme et liberalisme
TheRedBaron a répondu à un sujet de Ultimex dans Philosophie, éthique et histoire
Voulez-vous vraiment débattre le mouvement des bonnets rouges avec un Allemand? En Allemagne, le syndicalisme des travailleurs a toujours été discipliné et organisé de manière solide. J'ai référé plutôt aux propositions catholiques, telles que l'encyclique Rerum Novarum. Cette initiative a échouée. Vous croyez en l'intelligence de la nuée ou en la sagesse des foules? Concernant l'entreprise cooperative, je pense que (malheureusement) elle a du mal à concurrencer des entreprises hiérarchiques. La dynamique économique est tellement capricieuse, qu'il faut toujours réagir vite. De plus, souvent l'hiérarchie est plus productive que le groupe démocrate, parce qu'elle pèse sur les travailleurs. Et finalement, les petits mutualistes ne sont pas à même de faire face aux risques et périls entrepreneuriaux. -
Syndicalisme et liberalisme
TheRedBaron a répondu à un sujet de Ultimex dans Philosophie, éthique et histoire
Donc vous proposez un système corporatif. En fait votre proposition confère un sentiment de logique et de charme. La faute ne réside pas dans l'idée elle-même. Malheureusement, on a fait de mauvaises experiences avec ce système. Les intérêts des employeurs et salariés sont simplement trop divergents. Par exemple, les salariés n'investissent pas vraiment dans leur entreprise, et par conséquent ils ont peu à perdre (en langue technique: la spécificité de leurs actifs est mince). En Allemagne, l'arbitrage n'a jamais fonctionné de manière satisfaisante. En réalité, quand on essaye d'arriver à la solution d'un conflit du travail, le plus souvent ça aboutira à une lutte pour le pouvoir. C'est à dire, du moins on a besoin de deux syndicats. En prônant le comité d'entreprise, j'ai supposé qu'il représente les salariés. De plus, il faut comprendre, que les intérêts des employeurs divergent aussi. Bien entendu, il y a certainement des chances pour coopérer. Pensez à la formation professionnelle, la collection et l'analyse des informations professionnelles, et la standardisation des produits. Par contre, c'est déplacé de centraliser l'achat des matériels, la politique des prix, la réclame, et l'établissement des entreprises, parce que tout cela crée un monopole, qui nuit aux consommateurs et aux sous-traitants. -
Syndicalisme et liberalisme
TheRedBaron a répondu à un sujet de Ultimex dans Philosophie, éthique et histoire
J'ai essayé de dire qu'on puisse s'imaginer un système où le comité d'entreprise s'occupe des conditions de travail. -
Syndicalisme et liberalisme
TheRedBaron a répondu à un sujet de Ultimex dans Philosophie, éthique et histoire
J'ai été militant volontaire chez le DGB, à savoir Ver.di. Mais j'ai toujours eu du mal à comprendre le rôle d'un syndicat. En fait, de nos jours il y a des comités d'entreprise, qui sont à même de négocier les conditions de travail. Le syndicat peut se limiter à soutenir les membres des comités d'entreprise. Je suppose que les travailleurs ont besoin de quelconque représentation collective, vu que le marché de travail n'est pas équilibré. La raison n'est pas très claire. Peut-être le niveau des salaires est trop élevé. Mais des salaires élevés sont aussi avantageux, parce qu'ils invitent à augmenter la productivité. De plus, on doit éviter que les salaires baisseraient trop pendant une récession. -
En général, le comportement d'un groupe est plus rationnel que celui d'un individu.
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Malheureusement, la rationalié des consommateurs est limitée. C'est pourquoi Demandred a attiré l'attention sur l'incohérence (inter-)temporelle.
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Je ne saurais vraiment (pas) où commencer. Bon, les substances engendrant la dépendance.
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Chaque transaction requiert des recherches, la collection des informations, des négotiations, des décisions, du contrôle, et le maintien du contrat. Dans tous les cas, la présence de l'état est indispensable, en quelconque forme. Je comprends que vous aimeriez apprendre quelques exemples. Mais la nécessité de l'état est tellement impérieuse, que je ne saurais vraiment (pas) où commencer. Néanmoins, je vais donner deux exemples, pour faire continuer le fil. Souvent, les citoyens découvrent que le marché fonctionne de manière indésirable. Par example, la qualité des produits est tellement pauvre, qu'elle est nuisible à la société. Malheureusement, un tel marché pourrait pourtant se répandre. Dans ce cas, l'état est appelé d'intervenir. Le deuxième exemple est déjà cité par Demandred, à savoir les effets des externalités. En fait, mon premier exemple s'accorde avec ce que Demandred appelle l'incohérence (inter-)temporelle.
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Quand on transforme une vérité en un dogme, on crée une caricature. Moi, je n'aime pas définir la vie, je préfère à la comprendre. D'ailleurs, c'est évident que la présence de l'état permet l'adjonction des institutions profitables, qui manquent sur un marché déréglé. Si l'on veut, l'état a aussi la possibilité de s'abstenir. Ici la qualité des institutions étatiques a naturellement d'influence. L'état lui-même doit être reglé, notamment par une constitution. La démocratie garantit la participation des citoyens. Et le pouvoir doit être partagé, à la façon fonctionelle (Montesquieu) et régionale (fédéralisme). Bien sûr c'est possible de prendre une position idéologique, qui justifie les cartels, quoiqu'elle soit extrême. Mais à l'égard politique, elle chassera les électeurs.
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Ce fil-ci me plaît, parce que Demandred a insisté sur le caractère institutionel du marché: La planification est simplement une institution économique. Tous les intéressés s'assemblent, et se décident à faire une certaine gestion collective. On préfère la coopération. On suppose que les coûts de l'organisation sont moins que les coûts de transaction sur le marché. La planification macro-économiqe est intimement liée à la politique kéynessienne. Malheureusement, cette politique a échouée pendant les années soixante-dix. Pour mieux dire, les attentes étaient trop vives. La planfication n'était plus à même de réduire l'incertitude, de rassembler l'information, et de contrôler les coûts politiques. De nos jours l'économie institutionnelle recherche les coûts de transaction et les coûts organisationnels. Le choix entre le marché et l'organisation integrée est simplement une question d'efficacité. Malheureusement, on a du mal à optimiser et la structure organisationnelle (à long terme) et la gestion de tous les jours (à court terme). Par exemple, combien d'efforts faut-il faire pour dessiner la structure? En général, on avance en tâtonnant. L'amélioration de la structure économique est un procès d'apprentissage. Donc, Demandred a raison en disant: Mais la réalisation de cette mission est extrèmement difficile, et le résultat est inconnu. Ce n'est pas à dire qu'on ne doit pas l'essayer.
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Le libéralisme a-t-il un avenir ?
TheRedBaron a répondu à un sujet de Johnnieboy dans Philosophie, éthique et histoire
Malheureusement, personne ne peut dire quelle est le meilleur organisation de l'État. Par conséquent, ce serait peu sage d'identifier les principes libéraux avec quelconque projet politique. Il faut que le mouvement libéral soit toujours à même de s'adapter aux idées les plus avancées. Je pense que l'idéologie libérale doit se borner à préciser son opinion de la nature humaine. Tous les idéologies défendent l'autonomie individuelle. Le libéralisme se distingue par sa prétention de la responsabilité individuelle. Il admet que chaque individu s'est formé au sein des ses propres groupes. Mais la volonté individuelle permet de quitter son cercle et de trouver un cercle plus convenable. L'individu est à même de réfléchir sur la justice, et de lutter en faveur de son intérêt personnel. Selon le libéralisme chacun détermine sa propre vie. C'est pourquoi le libéralisme se fonde sur les droits de l'homme. Il y a toujours le droit de quitter son cercle. Je pense que le pendant du libéralisme, c'est le communautarisme. Selon le communautarisme l'individu fonctionne graçe à sa communauté. Il est à même de découvrir soi-même, mais il ne dispose pas vraiment de soi-même. La communauté dicte à tous ses principes de la justice. Par conséquent, l'intérêt commun domine sur l'intérêt personnel. Il n'y a pas de droits universels. En fait, l'individu sera indéterminé sans sa communauté. -
Quant à la Standard Oil, quelle est votre source d'information?
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Votre remarque souligne que les nouveaus venus ne sont pas à même de battre le monopole existant. La technique de production du monopoliste est extrêmement effective. De plus, on ne sait jamais quand quelconque innovation réussit à remplacer le produit monopoliste. En attendant, le monopole peut nuire à l'économie nationale. Donc parfois l'intervention de l'état est indispensable. En fait, la promulgation des lois anti-monopolistes est parfaitement conciliable avec le libéralisme.
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J'admets que le prix permet aux producteurs et aux consommateurs d'échanger des signaux. Par exemple, le producteur réagira au cas où son profit serait en danger. Il sait que ses consommateurs sont mécontents, mais il a du mal à interpréter leurs signaux. Au cas où un tel malentendu créera une crise, la société entière subira les conséquences. Donc on a besoin des régularisations, qui réduisent les déraillements du marché. J'applaude Demandred, quand il dit: Bref les marchés sont imparfait pour plein de raisons et il faut bien trouver des moyens pour les aider à fonctionner correctement.
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Primaire de la Belle Alliance Populaire
TheRedBaron a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Le socialisme requiert une direction centrale. Vu que même l'économie Léniniste a échouée, le socialisme démocratique n'est évidemment plus une alternative croyable. D'autre part, c'est difficile de critiquer la social-démocratie, car on a du mal à définir son idéologie. Je pense que l'idéologie du troisième voie (en Allemagne on parle du centre radical) est compatible avec le libéralisme. Prenons la position d'Anthony Giddens. Il dit clairement que le socialisme a failli. En effet, il allégue que la dispute entre la droite et la gauche est obsolète. Tout le monde accepte la supériorité de l'economie de marché. Par conséquent, il prône le libéralisme social. En France, dans les années 80, Mitterrand a montré que le socialisme démocratique ne marche pas. Néanmoins, le PSF n'a pas encore accepté la politique du troisième voie (peut-être à l'exception de Valls et ses adhérents?). C'est pourquoi dernièrement je vous ai demandé votre opinion sur les préferences poliques des Français.- 728 réponses
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En premier lieu, il y a trois piliers, qui influencent les transactions dans notre société. Il s'agit du marché, de l'état et de l'ensemble des associations. Il y a toujours le danger qu'un de ces piliers aille exploiter la société. De nos jours, l'idée dominante est que le marché est encastré dans le tissu des institutions. C'est évident que les entrepreneurs aimeraient décreter les prix. C'est pourquoi ils poursuivent le but d'établir un monopole. Souvent, les avantages d'échelle favorisent le monopole, parce que les nouveaus venus ont du mal à rejoindre ce monopole. En fait, la plupart des marchés est soit un oligopole soit de la concurrence monopoliste. L'état essaye de combattre ce développement en introduisant des lois anti-monopolistes. Souvent les prix sont rigides. Les entrepreneurs donnent la préference à adapter leurs stocks sur le changement des prix. C'est évident qu'ils détestent des guerres de prix, qui minent leurs profits. De plus, la rigidité en bas des prix protège les investissements. L'entrepreneur préfère d'insister sur la qualité de son produit, en faisant de la réclame. Le consommateur cherchera le meilleur produit disponible sur le marché, mais la comparaison des produits requiert un effort. Souvent il est contraint à se fier à la réclame, même si elle ne contient aucune information utile.
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Primaire de la Belle Alliance Populaire
TheRedBaron a répondu à un sujet de Adrian dans Politique, droit et questions de société
Le mot est Rechtsstaat, c'est-à-dire le Staat des Rechts (génitif). Je pense qu'il faut protéger la société contre des doctrines, qui menacent notre bien-être. En Allemagne, on a simplement interdit l'adhésion au parti communiste. Il ferait évidemment mieux d'essayer de comprendre les motifs, qui causent l'attirance d'antan au PCF, et de les redresser. Surtout je pense qu'on ne peut pas combattre le communisme (ou d'autres courants extrêmes) en disant que "Nous n'aimons pas l'Etat (à des degrés divers selon la personne) parce que ce qui rend l'Etat unique, différent de toutes les autres parties de la société, c'est que le core business de l'Etat, c'est la violence (ou la menace d'icelle). C'est parfois nécessaire, mais c'est quelque chose qui est fondamentalement dangereux, et qui doit être limité le plus possible". Un tel point de vu ne calme pas le mécontentement, qui pousse une partie de l'électorat.- 728 réponses