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TheRedBaron

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Tout ce qui a été posté par TheRedBaron

  1. Est-ce que Marx aime les marchés? Il soutient que dans le capitalisme, le travail devient une marchandise. C'est pourquoi le travailleur s'aliène dans le travail salarié. A-t-il raison? La division du travail requiert certainement une discipline, qui n'est pas innée. Par exemple, le travail à la chaîne de montage est peu humain. D'autre part, je pense, que l'homme est à même de maintenir sa discipline de travail, si il comprend qu'il y trouve avantage. Il peut s'adapter aux circonstances. Tandis que Marx soutient que l'homme est exploité sur le marché de travail, Durkheim prétend que l'homme perd sa morale dans le marché. Il éprouve une liberté sans limitations, qui est vide de sens. Durkheim désigne cette situation par l'anomie. Bien que j'admette que l'homme a besoin des valeurs, je mets en doute que le marché déracine les gens. La théorie de Marx est en fait surtout une narration. Marx ne présente pas une analyse des statistiques, qui prouve sa théorie. Le marxisme est tellement vague, que sa justesse n'est pas vérifiable.
  2. Je pense que le marxisme n'est pas vraiment raffiné. Il suppose que la société est dominée par la lutte des classes. C'est une théorie des conflits. Elle n'augmente pas notre compréhension de la situation. Je préfère la théorie d'Olson. Selon Olson il y a une lutte eternelle entre les groupes de pression, qui essaient d'extraire du rente de l'État. Il prédit, que les groupes de pression détruiront la société. Néanmoins, je pense qu'Olson est trop pessimiste. Chaque pouvoir crée son contre-pouvoir, et les groupes effectueront un équilibre social. Ici l'information impartiale des journeaux et de la télévision est naturellement indispensable. Encore une fois, je nie que les gens détestent les marchés. Mais le marché est surtout un réseau, tandis que les gens vivent par groupes. On est à même de s'identifier avec un groupe, même avec une organisation ou un métier (rôle), mais pas avec un marché.
  3. Je suis coupable, mais je ne suis pas le seul.
  4. Je ne suis pas sûr, que les gens n'aiment pas les marchés. En Allemagne la télévision émet le programme "Bares für Rares", où un téléspectateur essaie de vendre des antiquités à un groupe de marchands. Le BBC se spécialise dans de tels programmes. Il y a "Bargain hunt", "The antiques roadshow" et "Flog it!". Pendant le weekend, Berlin a des marchés aux puces en abondance. D'autre part, c'est vrai, que l'homme n'est pas un homo oeconomicus au sens classique. En général, il poursuit des rélations de longue durée, dans lesquelles il aime établir de la confiance dans ses correspondants. De plus, je pense, que l'économie institutionnelle tient décidemment compte des effets psychologiques. Les rôles de l'information asymmétrique, de la réputation, des espérances, et de l'opportunisme sont bien connus. Et finalement, les citoyens comprennent, que le marché est une construction sociale. Il dépend des institutions formelles et informelles. Par conséquent, c'est évident que les citoyens demandent à l'État d'intervenir en cas d'un échouement du marché. J'admets, que l'article au début du fil me semble être décevant.
  5. Il manque un être.
  6. Je ne suis pas sûr, que nos points de vue soient différents. Il y a toujours une interaction entre l'individu et ses groupes. Évidemment, l'individu n'est jamais autonome. Ses groupes l'encadrent. D'autre part, l'individu a sa propre génétique et ses propres expériences. Par conséquent, il faut qu'il cherche l'entourage, qui renforce ses qualités. Pour moi, l'autonomie est la situation, dans laquelle il est à même de réfléchir sur son bien-être, et de changer son sort. Je pense que l'autonomie est souhaitable, parce qu'il est primordial que l'individu puisse rendu responsable de ses actions. Mais c'est seulement une abstraction. Tout à la fois, je suis convaincu, qu'en réalité l'individu flotte au gré des vents. C'est-à-dire, personne ne peut clairement prévoir l'effet des actions et des incidents. Je suis d'accord, que l'évolution est le méchanisme préférable pour avancer. Néanmoins, l'évolution est indéterminée et peut aussi conduire à notre destruction. Donc, il faut qu'on réfléchisse sur l'évolution des groupes, et notamment sur l'évolution de la société. Notez, que souvent les groupes prennent des meilleures décisions qu'un individu isolé. Par exemple, dans le cas où un groupe expert (disons, un conseil) soutient que la société perde sa réciprocité, l'etat doit intervenir. Une telle intervention fait partie du contrat social. La société est un groupe réciproque. En d'autres termes, le capital social doit être maintenu, parce qu'il diminue les coûts de transaction.
  7. Dans l'État-providence, c'est presque impossible d'inventer un critère objectif pour la pauvreté. Marlenus a déjà écrit: "L'indice de pauvreté est plus un indice d'inégalité que de pauvreté réelle". Ensuite il a demandé: "Vaut-il mieux être considéré comme pauvre et gagner 1650€ par mois et ne pas être considéré comme pauvre et gagner le SMIC? C'est une question qui n'est pas si évidente que ça. Car nombre de personnes se sentent plus mal en gagnant 1650€ mais moins que ses voisins, qu'en gagnant le SMIC mais plus que ses voisins." En fait, la réciprocité est un besoin humain. Par conséquent, il faut que l'inégalité ne soit pas trop élevée. Chaque personne estime son indice de pauvreté au moyen d'une comparaison avec la situation de son groupe de référence. Ce groupe se compose de ses "voisins" au sens large. De plus, l'inégalité sera acceptée dans le cas où elle soit méritée. Voilà pourquoi j'ai suggéré de faire un sondage d'opinion publique sur le taux de pauvreté. Enfin, la pauvreté est définie dans la discussion politique. Pour moi, la question pertinente est: quel est l'indice d'inégalité, qui fait optimal la croissance économique et l'autonomie des individus?
  8. Encore une fois: en Allemagne le crédit hypothécaire est simplement un transfert temporaire d'argent, dans lequel aucune monnaie n'est créée. Peut-être c'est éclairant de définir la création de la monnaie. Une banque crée de la monnaie, quand elle crée un compte courant, qui met une somme due à la disposition de l'emprunteur. La somme créée est annihilée au moment où elle est amortie. Mais oui, j'ai bien répondu, bien que la réponse ne vous ait pas plu. Votre assertion est exagerée. C'est vrai que traverser la rue c'est la recette pour être renversé. Mais en général la vie passe en routine. Merci. La connaissance me manque pour juger votre propositions. Malheureusement c'est impossible de prédire l'avenir. En principe c'est souhaitable d'être neutre par rapport aux risques, notamment pour toute la société (au niveau macro-économique). Mais une telle méthode est presque impossible, quand on ne connait pas les probabilités. Du moins, il faut tenir compte des phénomènes irrationelles, telles que le comportement de la foule. D'autre part, il faut décidément réduire la chance d'un effondrement total du marché mondial des capitaux jusqu'au minimum absolu. Par conséquence, il faut que la société ait une aversion légère par rapport aux risques. Le meilleur résultat sera obtenu, quand les risques sont prises au niveau de la société (mondiale). C'est-à-dire, on doit assurer les risques à ce niveau.
  9. Bon, mais on ne peut pas calculer cette prime de risque. On ne peut pas légitimer son "prix". Disons: La direction est autorisée à utiliser les moyens de production.
  10. Ce sujet n'est pas vraiment pertinent pour notre fil. Néanmoins, j'admets que c'est utile à comprendre l'origine de l'argent. En Allemagne, les caisses hypothécaires prêtent leur capital. Ils obtiennent leur capital en vendant des lettres de gage. Il n'y a pas le risque, que le capital soit enlevé en dehors du temps ordinaire. Le capital des acheteurs des lettres est simplement transféré aux emprunteurs. J'ai simplement répété l'argument de Mister Bolognaise, qui a écrit: "Quand tu contractes un prêt, c'est littéralement l'équivalent d'une location d'argent". J'ai fait cela, parce que plus haut Cthulhu avait écrit: "Les acteurs investissant dans ce nouveau marché vont bénéficier de taux d'intérêts relativement élevés pour compenser leur prise de risques". Je pense, qu'un investisseur reçoit un dividende et pas un intérêt. Le taux d'intérêt est fixé au début, tandis que le dividende est aléatoire. Je n'ai pas une solution, qui pourrait éliminer des crises, telles que la crise des subprimes. Pour le moment, les banques faibles sont soutenues par leurs états. Je ne suis pas sûr, que l'Union bancaire soit un système digne de foi. Les social-democrats ont proposé de rétablir le systême de Bretton-Woods. Mais je pense, que la libéralisation du marché des capitaux a été une bonne idée, parce qu'elle a stimulé le développement des pays émergents. Quelle est votre solution?
  11. Dans notre fil on a soutenu, que le taux d'intérêt contienne un supplément pour compenser le prise de risques. Bien que je ne sois pas vraiment un expert, je pense que c'est impossible de prédire la conjoncture future. On ne peut calculer les risques que dans une situation équilibrée, parce qu'une telle situation permet de rassembler des données statistiques. C'est-à-dire, la récompense d'un risque est simplement une assurance. Pour une banque ou un assureur l'agrégation de tous les récompenses est simplement le coût de tous les pertes. Il est prévisible. C'est vrai, qu'il existe aussi du capital spéculatif. Mais vu que la spéculation est subjective, sa rentabilité ne peut pas être prédite. Bien que la rentabilité des spéculations soit fixée par le marché des capitaux, son niveau ne peut pas être justifié. Je suppose, que l'investisseur financier soit un actionnaire. Et l'actionnaire est vraiment le propriétaire des moyens de production. Parfois l'actionnaire est même représenté dans le comité de surveillance. Bien-sûr il peut vendre les actions de son entreprise (un entrepreneur peut aussi vendre son entreprise). Mais la vente crée une perte, parce que l'investisseur connaît la situation de l'entreprise. En cas qu'il veuille acheter des autres actions, il est obligé de rechercher leurs rentabilités.
  12. Je suis en train de lire "Théorie de l'organisation industrielle" de Jean Tirole. J'ai acheté l'édition française, parce que j'aime toujours lire la version originale. Maintenant je vois, que Tirole a écrit la version originale en anglais. Il n'a même pas fait l'effort de traduire son oeuvre en français. La France découvre-t-elle la langue anglaise?
  13. En fait l'hypothèque est un prêt extraordinaire, vu que'il ne crée pas d'argent. Le capital emprunté est utilisé pour bâtir un batiment. Le bâtiment même est le gage, qui couvre le capital prêté. En cas que les affaires suivrent leur cours normal, la valeur du bâtiment sera constant ou augmentera. Donc le risque peut être négligé. La crise des subprimes hypothécaires était exceptionnelle, et plus ou moins une reprise de la crise de 1929. Un tel risque n'est pas prévisible, et il ne peut pas être récompensé. C'est dommage, que notre fil n'ait pas vraiment discuté le rôle de l'investisseur. Les membres ont recherché l'origine des revenus du capital. En fait l'investisseur est le propriétaire des moyens de production. Par conséquent, il a droit au profit, c'est-à-dire au résidu. L'intérêt est simplement le coût du capital utilisé. C'est un coût du production. En cas que l'investisseur ait emprunté son capital, il doit passer l'intérêt au prêteur. L'investisseur n'est pas un rentier passif, parce qu'il dicte la mise en application de son capital. Il doit prendre garde de la conduite de la gestion. Graçe à l'investisseur l'application du capital (et en général, de tous les facteurs de production) sera profitable, parce qu'il a intérêt à faire maximal le résidu.
  14. C'est vrai. Un actionnaire a investi et par conséquent il est un propriétaire. La propriété donne droit à l'usage (y compris l'adaptation), à l'appropriation du résidu, et à la vente. L'actionnaire a une attente concernant le résidu futur, et le résultat est la rémunération de son jugement. Un bon actionnaire surveille les efforts de la direction. Peut-être le mot risque est un peu déplacé. Par exemple, on ne parle pas davantage du risque du mariage. Le prêt peut être le crédit bancaire ou l'achat des obligations. Il y a toujours un risque, par exemple le développement de l'inflation. Mais le risque de perdre sa mise initiale est minimal. La banque prête sur gage, qui doit avoir une valeur constante (de préference un lot de terrain). L'obligation est aussi protégée contre la perte, par la propriété de l'emprunteur. Un emprunt d'État est naturellement assez sûr. Bien entendu, il y a toujours le risque de manquer un placement alternatif. Mais ce cas est plutôt hypothétique, vu que la plupart des gens accepte des solutions satisfaisantes. Du reste, de nos jours les emprunts d'État allemand ont un intérêt négatif. Observez, que l'investisseur n'est pas la victime du risque. En fait il le crée soi-même, à cause des changements produits par son intervention. Le rente est simplement un coût inéluctable.
  15. Je vous souhaite bonne chance. Mais le marxisme est une narration, une idéologie, une doctrine. Par conséquent, c'est impossible de "réfuter" le marxisme. C'est une perte de temps. Bien entendu, la narration est peu fructueuse.
  16. Blague à part, Coleman a inventé le concept du capital social. Le capital social est un index pour l'habilité de bâtir un réseau social. Il exprime le degré de confiance dans la société. Bien que le capital social soit associé aux groupes, on l'utilise aussi pour l'état. Par example, Fukuyama soutient, que le capital social en France est plus faible qu'en Allemagne.
  17. Bravo! En fait, ce qui m'intéresse, c'est la psychologie sociale. Le groupe est primordial pour la survie de l'individu humain (et beaucoup d'autres espèces). Le groupe permet la division du travail, et il a l'avantage d'échelle. C'est-à-dire, il augmente la productivité individuelle. Dans le groupe on apprend plus vite (merci, Liborg!). Le groupe donne de la sûreté. En général, le groupe contribue à la stabilisation de l'existence. Par conséquent, on a besoin de rester dans le groupe, et on essaie de s'adapter. On s'identifie avec la morale du groupe. Et bien sûr, cette identification est un sentiment. La nature humaine est impropre à l'attitude parfaitement rationnelle. La vie est simplement trop compliquée. Par conséquent, l'homme caresse ses préjugés. Mais bien que son sentiment ne soit pas rationnel, le raccordement au groupe l'est. Notez bien, que le mariage il-même est un groupe. Donc l'amour peut simplement être la fixation au groupe. Ce thème est analysé par l'economiste Paul Frijters dans son livre "An economic theory of greed, love, groups and networks". Ici, "love" a la signification de dévouement. D'ailleurs, son métier est surtout l'économie du bonheur.
  18. Moi, j'aime aussi des doctrines évolutionnistes (mais c'est seulement une hypothèse, hein!). L'évolution sélectionne les individus les plus aptes à survivre. Ensuite il faut se demander: quelles qualités stimulent la survie d'un individu humain? Il est naturellement obligé de se reprodruire. Par conséquent, les qualités mâles doivent être attirantes pour les femmes. Et les femmes aiment des qualités, qui augmentent la chance de survie. Malheureusement, on ne connaît pas ces qualités. Etre fort ou être intelligent ne suffit pas. Peut-être les femmes simplement fuissent en face de défauts. Donc je me demande: un homme jaloux, est-il attirant pour une femme? Là, je ne suis pas sûr. Peut-être la jalousie est simplement le reflet amoureux d'une qualité attirante, par exemple l'avidité. Mais ça ne démontre pas, que la jalousie soit souhaitable. Peut-être les femmes adorent des hommes avides et peu jaloux. Du reste, le mariage monogame, est-il seulement une institution, ou est-il maintenu par un instinct?
  19. Ne m'écoutez pas. Les Allemands sont tous monogames, donc chez nous le problème ne se pose pas. Blague à part, l'analyse de la notion d'amour n'est pas plus ma passion prioritaire que celle de Liborg. La peur de l'abandon fait attentif, ce qui est avantageux. Le mariage constitue un groupe, et il faut justifier son existence. L'expulsion du groupe est toujours nocive.
  20. Bonne année 2018, la santé d'abord, le bonheur en famille et la réussite au travail
  21. Les épinards sont mieux pour votre santé, et ils sont à meilleur marché.
  22. Bonjour à vous, Par ma propre expérience, je pense qu'être jaloux est un piège. Dans de telles situations, j'ai une sensation de déprivation, mais en fait je ne suis pas disposé à m'efforcer d'acquérir l'objet. D'autre part, la jalousie dans tous ces formes signifie un désir, qui peut stimuler la compétivité. Elle peut inciter à se fortifier. Ceci est souhaitable, mais perfectionner soi-même prend du temps. Et le résultat n'est pas prévisible. Je suppose qu'une personne résolue n'est jamais vraiment jalouse. Elle connaît le monde, et elle sait encaisser ses pertes. Le modèle d'école de l'homme libéral se discerne par son attitude rationelle. Bien entendu, il a des sentiments et des émotions, mais il sait les brider. Il agit d'une façon réfléchie. Pourquoi est-ce que vous posez cette question?
  23. Je suis d'accord. Et avec ça?
  24. In Ordnung. C'est profitable d'analyser les institutions sociales, parce qu'ils sont assez durables. Donc ils stabilisent la vie sociale, et de ce fait c'est possible de prédire les événements. L'homme déteste ne pas avoir prise sur son destin. La plupart des sociologues juge, qu'on ne puisse pas échanger les biens et les rélations sociales. Ils seraient incommensurables. Selon moi, la méthode de Coleman est excitante, parce qu'il accepte la formation des prix pour les phénomèmes sociales. La réputation, la confiance, l'obligation, l'amitié, la morale etcetera ont un prix monétaire. Je pense qu'il a raison et que la psychologie sociale s'accorde avec son idée.
  25. Bien entendu, il y a des génies, qui étaient longtemps méconnues. Mais ils sont des exceptions. La plupart des prophètes seuls aspirent à des chimères, ou pire encore, à des doctrines. Un laïque peut apprendre plus d'un expert respecté que d'un excentrique. Il y a de la sagesse dans les nombres.
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