Pax In Terris

La proposition 18 de Juppé (qui punit l'absentéisme scolaire) est très choquante quand on sait que la raison d'être principale de l'école publique a toujours été et sera toujours de permettre au gouvernement de faire passer, au milieu d'enseignements utiles comme la lecture et les mathématiques, une certaine dose d'endoctrinement.

Je vous encourage à écouter une émission de radio de "Lumière 101", datant de 2010, et consacrée au débat réserves fractionnaires vs réserves à 100%. http://lumiere101.com/2010/10/09/la-creation-de-monnaie-par-les-banques-est-elle-frauduleuse/ Je précise que je suis moi-même totalement d'accord avec Pascal Salin et François Guillaumat : je proclame les bienfaits des réserves fractionnaires.

C'est ce que je me suis dit tout de suite

Cette affaire me rappelle une émission que j'ai vue à la télévision il y a plusieurs années. C'était dans une série d'émissions consacrées à des reconstitutions d'enquêtes après des crashs aériens. Donc une de ces émissions évoquait le crash d'un avion de ligne en Russie avec de nombreux passagers il y a un certain nombre d'années. Il n'y avait eu aucun survivant. Mais l'avion n'avait pas été détruit, et on avait retrouvé les corps des passagers à leur place. Les enquêteurs eurent la surprise de retrouver le corps d'un enfant de 10 ans dans le cockpit. La suite de l'enquête suggéra que ce furent précisément les manœuvres inappropriées de cet enfant aux commandes de l'avion qui provoquèrent le crash. Pour en revenir à l'accident ferroviaire, je ne serais pas surpris si on apprend qu'il y avait au moins un petit enfant dans la locomotive et, plus précisément, aux commandes du train. Cependant, si l’enquête établit que le déraillement a été causé par un facteur extérieur au train, je retire ce que j'ai écrit.

Apparemment, il me semble opportun de rappeler ce que tout le monde sait, ou devrait savoir. La LMDE exerce simultanément DEUX activités : elle gère la Sécurité Sociale des étudiants. Et elle gère un système de complémentaire santé, toujours pour les étudiants. Ces deux gestions dysfonctionnent toutes les deux. En ce qui concerne la gestion de la Sécurité Sociale, il s'agit d'un duopole (avec une autre mutuelle) institué par la loi. Et en ce qui concerne la gestion de la complémentaire santé, ce n'est pas un duopole, mais ça y ressemble : * des accords, dont j'ignore les conditions, semblent conduire les établissements d'enseignement supérieur à faire office de distributeurs pour les contrats de complémentaire santé diffusés par les LMDE et l'autre mutuelle; * les contrats diffusés par la LMDE échappent à plusieurs sortes d'impôts auxquels sont soumis les autres organismes de complémentaires santé, ce qui empêche de fait ces organismes de proposer des contrats pas chers aux étudiants.

J'ai travaillé l'année dernière dans un collège. Et j'ai vu à plusieurs reprises des téléphones d'élèves sonner en plein cours. À chaque fois, ce sont précisément les parents qui appellent leurs enfants. Et ce sont bien les parents qui ont expressément demandé à leurs enfants de laisser leurs téléphones allumés au cas où ils les appelleraient. Et pourtant les élèves, tout comme leurs parents, ont signé le règlement intérieur, qui interdit la détention d'un téléphone allumé dans l'enceinte de l'établissement. Bref, ce ne sont pas les ados qui sont rebelles, ce sont les parents ou, du moins, certains parents.

pour répondre à ton détail : à ma connaissance, "les bleds" = "les blés", un peu comme "les clefs" = "les clés", si ce n'est que l'orthographe "bleds" ne figure plus dans les dictionnaires modernes, du moins avec cet ancien sens. Autre détail, un peu plus gênant : sur la couverture, et tel que le livre est référencé par Amazon, le nom de l'auteur est seulement mentionné comme "Condillac", alors qu'il eût peut-être été préférable de mettre le nom complet : "Étienne Bonnot de Condillac" Sinon, et cela n'a rien à voir avec ton édition, j'avoue n'avoir pas encore lu ce livre, mais par chance j'ai pu acheter il y a maintenant deux ans sur ebay et exceptionnellement pour pas cher l'édition complète du "Cours d'étude pour l'instruction du prince de Parme" (édition de 1821) dont tu publies le tome 3. Tu remarqueras qu'Amazon vend aussi un autre exemplaire, certainement de moins bonne qualité et édité juste avant ton édition :

Précisons que dans un système libre, si une banque est gérée de façon à perdre ses clients, ce sont les actionnaires de la banque qui sont les premiers ruinés, bien avant les clients restants. C'est précisément pour cette raison que cette mauvaise gestion ne risque pas vraiment de se produire, puisque les actionnaires veillent à ce que la banque soit bien gérée. C'est pour cela qu'un système libre est auto-régulé.

J'approuve ce qui a été écrit par Tramp.

La question des réserves fractionnaires est une question très mineure. Je regrette que beaucoup de libéraux se focalisent dessus, voire se déchirent à son sujet. Je me range à l'avis de Pascal Salin qui avait expliqué que l'existence de réserves fractionnaires libres ne pose de problème pour personne.

Le point clé qu'il faut comprendre à propos de la monnaie, c'est qu'il y a un énorme mensonge qui circule et qui est promu par les administrations publiques, à savoir qu'il existerait une chose unique appelée monnaie, et qu'il serait possible d'additionner pour définir une mystérieuse "masse monétaire" et de mystérieux "agrégats monétaires". En réalité, il existe de nombreuses notions qui sont de nature totalement différentes et mais que l'on appelle collectivement "monnaies". *Un coquillage ramassé sur la plage est une monnaie. *Un paquet de cigarettes est une monnaie. *Une pièce d'or avec l'effigie d'un particulier est une monnaie. *Une pièce d'argent avec l'effigie d'un particulier est une monnaie. *Un billet de banque émis par une banque nommée A et échangeable au porteur contre une chose (par exemple une pièce d'or ou un billet émis par une autre banque) qui n'est pas fabriqué par la banque A est une monnaie. *Un billet de banque émis par une banque nommée B et échangeable à un certain terme contre une chose (par exemple une pièce d'or ou un billet émis par une autre banque) qui n'est pas fabriqué par la banque B est une monnaie. *Un compte courant détenu auprès d'une banque nommée C et échangeable au porteur contre une chose (par exemple une pièce d'or ou un billet émis par une autre banque) qui n'est pas fabriqué par la banque C est une monnaie. *Un compte courant détenu auprès d'une banque nommée D et échangeable à un certain terme contre une chose (par exemple une pièce d'or ou un billet émis par une autre banque) qui n'est pas fabriqué par la banque D est une monnaie. *Un billet émis par une Banque Centrale et qui a la qualité de "cours légal" est une monnaie. [Nota bene : on appelle "cours légal" l'ensemble des dispositions légales qui punissent pénalement les gens qui refuseraient de se faire payer dans la monnaie désignée ainsi par le gouvernement] Toutes les choses ci-dessus sont des monnaies. Mais elles sont de nature différente et on ne peut pas les additionner. À noter que seule une monnaie ayant cours légale est véritablement susceptible de générer de l'inflation, lorsque cette banque centrale fait marcher la planche à billets. Les autres sortes de monnaie ne génèrent à ma connaissance pas d'inflation. Aujourd'hui, nous vivons dans un monde où la monnaie n'est pas libre et est contrôlée par le gouvernement, c'est pourquoi il y a inflation.

Gardons à l'esprit que les échanges se font dans tous les sens. Il serait totalement absurde de dire que ce sont les banques qui prêtent aux particuliers. En fait, il y a beaucoup de particuliers qui prêtent aux banques. Si la Banque de France détient aujourd'hui un stock d'or, c'est simplement parce que les particuliers ont prêté leur à la Banque de France, puis que le gouvernement est intervenu en 1914 pour édicter (à titre provisoire) que la Banque de France ne devait plus rendre ce qui lui a été prêté.

Pour le prix, effectivement tout le monde trouve cela très cher. Quand je dis "pas trop cher", je veux simplement dire qu'avec de la chance et de la patience on peut en trouver sur ebay moins cher que le prix neuf, même si cela reste assez cher. Quand à la raison pour laquelle ce n'est pas vraiment rentable je l'ignore. J'ai seulement observé que parmi les éditeurs indiqués il n'y en a qu'un seul qui semble rentable, à savoir Jean de Bonnot, car cet éditeur compte sur les économies d'échelle : il fait beaucoup de pub dans des magasines et il édite en masse uniquement des titres de livres très classiques pour être sûr de parvenir à les vendre au grand public. Sinon il y a aussi Diane de Selliers qui est le seul éditeur de la liste que j'ai donnée et qui parvient à vendre, ou au moins à présenter, quelques uns de ses livres en librairie : on peut notamment s'attendre à trouver au moins 1 livre de Diane de Selliers dans les grandes librairies : c'est comme ça que je l'ai découvert. On peut dire à propos de la non rentabilité que les éditeurs sont victimes de certaines choses, comme le "syndicat du livre", auquel je ne connais pas grand chose mais qui semble exercer un monopole sur certaines activités et qui rend certains métiers plutôt chers. Et puis rappelons que d'une manière générale les entreprises en France sont celles qui font le plus faible taux de marge de tous les pays industrialisés : en France il est plus difficile qu'ailleurs pour une entreprise d'être rentable.

Puisque je collectionne moi-même les livres, je me permets d'indiquer une liste d'éditeurs de livres de luxe. certains d'entre eux sont encore en activité. D'autres ont cessé leurs activités, car ce métier d'éditeur de livres luxe n'est pas rentable. Si on veut pouvoir en acheter pour pas trop cher, le mieux est d'acheter des livres d'occasion, par exemple sur ebay : on y trouve toutes les qualités, y compris bien sûr la qualité comme neuf mais beaucoup moins cher que le prix neuf. Voici donc la liste très loin d'être exhaustive: Jean de Bonnot Philippe de Maubuisson Arnaud de Vesgre Tallandier Michel de l'Ormeraie Diane de Selliers Union Latine d'éditions Heures claires Club du Livre Plaisir du Livre éditions de l'Odéon éditions de l'Ibis Le chant des sphères le Rameau d'or éditions du cadran Nisard Parmi tous ces éditeurs, on trouvera notamment beaucoup de littératire classique pas (excessivement) chère chez Jean de Bonnot.

Dans le cas d'une piste de ski, il n'est pas certain que tous les utilisateurs souhaitent bénéficier d'une protection. Je peux parfaitement imaginer que des gens s'aventurent sur les pistes à leurs risques et périls.

À propos de la venue d'Hervé Mariton, on apprend qu'il est candidat à la présidence de l'UMP et qu'en plus dans sa profession de foi http://www.herve-mariton.net/wordpress/textes/Document-orientation.pdf à l'attention de ses militants (de l'UMP) il fait l'éloge d'un «État stratège». Cela me fait d'ailleurs penser à un homme politique lyonnais, Denis Broliquier, qui aurait, paraît-il, déclaré à des libéraux qu'il était lui-même libéral, mais qui tient en public un discours étatiste.

Je viens de voir Plane 2 en 3D. J'ai trouvé ça très bien. Sinon, le mois dernier j'ai vu maléfique : un film très amusant, si ce n'est deux défauts: 1) il y a une scène, vers la fin, dans une salle où il y a un combat avec un dragon : on voit Maléfique perdre sa robe et se retrouver en pantalon moulant. C'est peut-être normal pour Angélica Jolie mais c'est inopportun pour ce genre de film. 2) le prince charmant ne semble être qu'une potiche alors qu'il devrait être le héros.

En effet, ces deux personnages sont des m'as-tu-vu très éloignés du libéralisme, même si Mariton s'en réclame lorsqu'il est au milieu de l'UMP.

À priori, je viendrai car j'habite à côté. (à moins, évidemment, que je ne trouve d'ici là du travail ailleurs). Mais je trouve aussi que les conférenciers laissent un peu à désirer. (en particulier ceux qui représentent l'UMP). Par ailleurs, je remarque sur le site https://www.eventbrite.fr/e/billets-universite-dautomne-pld-2014-12195165067 que le lieu prévu est le palais des congrès. Je n'ai guère l'habitude d'organiser des conférences à Lyon, c'est pourquoi je ne connais pas très bien les salles ni les prix pour la location. Mais je sais que toutes les salles du palais des congrès sont de très grandes salles. Y a-t-il beaucoup de participants prévus ?

Je suis actuellement en contrat très précaire (cdd de 12 mois qui peut être rompu à tout instant par décision de l'employeur, lequel est une administration publique). Je sais par ailleurs que dans un cdd de droit privé, le contrat ne peut pas être rompu par l'employeur: les contrats de droit privés sont plus protecteurs que les contrats de droit public. Dans un autre ordre d'idées, j'ai vu il y a quelques temps une émission à la télévision sur les fraudeurs, et l'émission montrait des employeurs qui osaient avoir recours à des autoentrepreneurs: du point de vue des sociétés de télévision et des agences gouvernementales de contrôle, une entreprise ne devrait jamais avoir recours aux services d'un travailleur indépendant, même s'il est autoentrepreneur. Toute entreprise qui a recours à autre chose qu'un salarié inamovible est réputé être en fraude. Heureusement pour les administrations publiques qu'elles se réservent pour elles-mêmes des solutions qu'elles interdisent aux employeurs privés.

J'ai voté La Terre du Milieu, Narnia, Poudlard, ainsi que Alagaësia et l'univers des BD Harkhanges

Je me suis posé la question, car j'ai cru comprendre que tu avais exercé des fonctions importantes dans l'association.

J'en profite pour signaler que je cherche moi aussi deux parrains.

Je ne vois aucune faute dans le titre.

Un peu de calme ! Certes en vertu du principe selon lequel nul ne doit s'enrichir grâce à l'assurance, l'indemnité que reçoit un client victime d'un sinistre sera toujours d'un montant inférieur à la valeur de ce qui a été perdu lors du sinistre. Et, de ce point de vue, le mot «gain» semble inapproprié. Cependant, si l'on s'intéresse uniquement au contrat liant l'assuré à l'assureur, l'assuré réalise effectivement un gain à l'occasion d'un sinistre car l'indemnité qu'il reçoit est d'un montant supérieur à la prime d'assurance que ce client avait payée à son assureur. Et de ce point de vue-là c'est un gain.