Esperluette

Un peu. Principalement en situant les connaissances sous un angle éthique (une notion désuète, paraît-il).

* popcorn * Ah, un sujet sur le Grrrand Péril Vert, ça faisait longtemps.

Un ami d'enfance de mon père vient de passer nous transmettre ses amitiés et nous livrer ce cadeau. "C'est un cerf qu'on a tué à la chasse hier, pauvre bête, mais c'est la vie". Je plussoie.

Je pratique un super concept révolutionnaire du développement de soi, plein de spécialistes reconnus ont validé cette théorie et des études scientifiques démontrent son efficacité novatrice sur la santé physique et psychologique. J'en constate les bienfaits sur mes poumons et mon moral de convalescente. Faudra que je songe à monter un groupe de thérapie alternative, ensuite on en parlerait tous ensemble pour "échanger et partager". Puis le pognon coulera à flots dans mes profondes. Ca s'appelle : Va prendre l'air et active tes petits muscles. Exercice pratique : dans le jardin, ratisser plusieurs fois l'équivalent en feuilles mortes de son volume corporel.

http://www.maitre-eolas.fr/post/2009/10/25/Shimewaza

C'est bien mon avis. Encore que, dans une famille où les gens se signalent avant d'entrer, ce ne soit pas gravissime. L'ennui, c'est que les ptis mouflets n'ont pas encore intégré ce savoir-vivre.

Tu me prêtes de bien sombres desseins. Je pensais plutôt en termes d'immobilisation. De la porte de ma chambre, évidemment.

La baraque ne va pas tarder à se peupler de mouflets. Faut que je remette la patte sur le chatterton.

Soupe délicieuse composée de produits du terroir. Flambée dans la cheminée. Vieux fauteuil où se vautrer, ancien tabouret où allonger les pattes. Polar aux pages jaunies. Teh pwn.

Un poulailler dans le salon, anyone ?

A moi le Massif Central ! Le climat revigorant, l'absence de pollutions, le calme, les produits du terroir, la flambée dans la cheminée, mon père pour les promenades, mon cordon-bleu de mère pour faire la popote. Que demande le peuple ?

Je suis en train de me préparer des spaghettis à l'huile d'olive, avec des tomates fraîches en dés savoureusement mélangées à du foie de morue.

Oui je sais. Mon terrain de prédilection sont les entreprises s'occupant de jeux vidéo. Alors je leur étale ma life dans les consoles et les MMO, puisque leur service RH indique que ça constitue un avantage voire une condition. Et bien sûr que mes batifolages sur les RPG sont totalement non-pertinents quand je m'adresse à un service de tourisme. Mouais.

C'est fort aimable. Je cours le risque. Mon vrai nom figure dans des tas de coins où mon blog constitue une info parmi d'autres. C'est par le CV qu'on arrive à mon blog comme illustration de ce que je sais faire, je crois beaucoup moins à l'inverse. C'est déjà le cas, je modifie mon CV selon la boîte à qui je m'adresse. Mes anciens tafs de caissière ne présentent aucun intérêt pour traduire des JV et deviennent "Divers : emplois d'été". En revanche, quand j'expédie une bafouille dans un supermarché, ça se transforme en détails (durée, entreprises), et là j'élimine les 3 lignes où je caquette sur mon amour des JV. Et si je devais m'adresser à un organisme humanitaire, la simple ligne où je mentionne que je connais le Braille prendrait de l'ampleur pour expliquer mes activités aveuglophiles depuis 17 ans, tout en réduisant la part sur les JV. Toussa toussa. Expérience d'emploi en traduction à l'étranger : check. Résultat :

Je ne mets pas de photo sur mon CV (et les recruteurs ne le demandent pas : la nature du travail veut qu'on bosse dans un bureau discret, jamais en contact avec la clientèle). Je me présente sous mon nom de jeune fille, mais ça ne poserait aucun souci que je prenne celui de mon amoureux et mari, qui est français bien blanc voire pâlot. Mon CV ne mentionne pas l'islam, des dizaines de gens "neutres" l'ont relu et n'y trouvent rien à redire, si ce n'est que mon niveau universitaire effarouche probablement les gérants des supermarché chez qui je postule comme caissière. *** Ma situation sans originalité se résume, je pense, à cet adage commun : pas d'embauche sans expérience, pas d'expérience sans embauche.

Ben non. Enfin, si, il y a des gens me demandant des trucs que je sais pas faire (ex : relire directement en italien pour que la langue soit correcte et naturelle) ou me proposant l'expatriation. Ah, sans oublier des charretées de propositions pour bénévolat évidemment (mes salutations à Mme Rand, au passage). Mes messages de candidature, directs ou par sites interposés, plongent dans les abysses du silence intersidéral. Ah si, des fois quand même, je reçois un accusé de réception. Quels entretiens ?

Non, j'accepterais de bosser au SMIC comme traductrice, ce qui vu mon niveau étonne la dame : les gens qu'elle rencontre exigent bien davantage, à compétences comparables. Perso, j'estime que la loi des nioubes veut qu'on débute modestement et que les augmentations se négocient au fil de l'expérience. Ca me dérangerait pas forcément de bosser pour moins, si la légalitude le permettait, ce dont je doute.

En l'occurrence, abolir la viande tient davantage au bien-être des animaux qu'à celui de l'humanité.

Je constate que mon imagination est décidément mesquine. J'en étais à chercher un travail, je découvre des combines. Quelle naïveté. Je crois que ce qui m'atterre le plus dans cette histoire, c'est quand une dame a discuté avec moi de mon parcours et de ma recherche. Elle a marqué sa surprise en constatant que je voulais bien gagner le SMIC ("vous n'êtes pas exigeante, beaucoup de gens demandent davantage à niveau équivalent !"). Ensuite elle a évoqué l'apprentissage de la LSF en me signalant que cette formation, payée par le contribuable, constituait une quasi-garantie de décrocher une douillette place de… fonctionnaire. Des mois à m'activer pour dénicher un poste dans le privé et à discuter avec des gens intéressés à l'idée de m'embaucher mais qui concluent que ça leur revient trop cher (relire mes prétentions salariales) ou autres histoires de législations rigides. Une gentille dame me fait miroiter les perspectives d'étudier puis bosser aux crochets de l'Etat - et je doute que ce ne soit que le SMIC. Il y a quelque chose de pourri dans ce royaume, non ?

Allons, courage. Nous vaincrons la bureaucritude ! J'y suis allée ce matin, le monsieur a bien noté que j'avais travaillé quelques mois en Irlande. Donc faut que je demande une paperasse aux assedic irlandais ( ) et ensuite, si je travaille une seule journée en France ( ), je peux demander des sousous aux assedic. Mon imagination est bien mesquine : je n'avais pas envisagé de publier une annonce style "cherche CDD de 8 heures".

On dirait que j'ai été bien inspirée de reprendre un traitement de fond contre l'asthme : d'abord je respire plus aisément, ensuite mon entourage comporte plein d'enrhumés, grippés, anginés, bronchités. Et l'assassin royal, ça pwn.

Non, il commence par vi(t) et finit par dar(d) - ohohoh quel humour tout en finesse. Si je clame "les pigeons sont anti-sexy avec leurs pieds même pas griffus", est-ce un indice suffisant ? Edit : D'ailleurs, tu devrais trembler, je tue les pigeons à la louche. Crains.

Sur le serveur d'Aion où habite mon perso, une guilde s'intitule : "Epic Fail". Une légère dérision de bon aloi.

Qui sait ?

Indépendamment de la question alimentaire, je serais curieuse de savoir comment les "vegans" se débrouillent pour éliminer de leur quotidien les produits animaux (laine, cuir, médicaments testés sur les bêtes, toussa).