Gio

Ne jamais dire jamais.

Pour Keynes, je pense oui. Pour Rawls...probablement aussi. De toute façon il y a dans l'article des précisions pour chacun des deux.

Sophie Heine est toujours aussi belle, mais malheureusement toujours aussi peu libérale.

Je connais cette théorie.

Pas du tout, en se permettant de parler du caractère de ses adversaires, Piketty admet implicitement qu'on parle du sien.

Piketty, peut se le permettre, il a un caractère exemplaire, comme en témoigne son ex-femme. Essayant probablement de se racheter, au moins sa femme actuelle, il ne la frappe pas.

...et qui démissionna en 1981 pour se consacrer à son magazine d’opinion Economia y Sociedad dans lequel il fut un des plus fervents défenseurs d’une transition démocratique et des droits de l’homme.

Et puis en plus, Friedman n'a pas travaillé au Chili sous Pinochet. Comme il l'avait fait en Chine, il a donné quelques conférences à l'université catholique du Chili (qui l'avait invité) et a rencontré Pinochet (à la demande de ce dernier, qui voulait connaître son analyse de la situation économique) pendant 45 mn. End of the story.

Je sais que ça date. Tu penses que maintenant il serait plus gentil ou plus méchant avec Friedman ?

La photo qui illustre l'article est choquante. Elle montre des femmes minces avec des cheveux longs, et leur tenue est rose. Ce sont des stéréotypes sexistes. Et elles sont blanches qui plus est.

Un masque japonais du XVIIIe siècle trait pour trait le portrait de Jacques Chirac

Vous avez compris, vous êtes donc aussi coupable que moi.

Sironimoooo !

Piketty à propos de Milton Friedman : http://www.liberation.fr/tribune/2006/11/20/vive-milton-friedman_57741 L'article entier est un délice.

Je me contenterais de citer Lucilio : Tu fais ce que tu veux tant que tu fais pas chier le voisin. Fastoche, non ? Donc, la nana, elle porte la burka, si c'est son plaisir. Et ta "liberté à n'être pas agressé par la vision d'un tel accoutrement", tu la mets dans ta poche et ton mouchoir par-dessus. C'est ce que j'avais dit aussi.

La liberté de l'esclavagiste potentiel est limitée par la liberté de "l'esclave" potentiel. Si par liberté on entend ce que je disais, à savoir qu'elle s'arrête là où commence celle d'autrui.

Tu crois vraiment qu'il y a eu un moment où on ignorait pour de vrai que les esclaves étaient des êtres humains ? Et puis la définition de la liberté c'est tout simple : Le droit de faire ce que l'on désire avec ce que l'on a, dans le respect du droit d'autrui de faire ce qu'il désire avec ce qu'il a.

Évidemment s'il y a ambiguïté sur ce qu'est un être humain... C'est pourtant simple : Est un être humain tout mâle blanc hétérosexuel qui possède un capital.

Au même endroit que le tien.

La liberté des uns s'arrête à celle des autres. End of the story. Dit autrement : il est erroné d'analyser la liberté en partant de l'individu, la liberté est un rapport entre les êtres humains.

Bastiat (L'État, La Loi, Sophismes économiques, Ce qu'on voit et ce qu'on ne voit pas, Harmonies économiques...) et Revel (La Grande Parade...). Surtout si tu aimes la langue française bien maniée. Sinon Mises. (Pour commencer je recommande Politique économique, réflexions pour aujourd'hui et pour demain. Court et efficace.)

Je suis Tango.