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Tout ce qui a été posté par Gio
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C'est comme si tu me demandais "j'aimerais me mettre à la littérature, tu me conseilles quoi ?" La BD c'est vaste. Si tu cherches de l'humour par exemple, le meilleur c'est Daniel Goossens.
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Ah mais ouais le vache j'avais même pas remarqué !
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Marrant, je l'avais commencé aussi il y a quelques mois, on lit décidément les mêmes trucs. Bon sauf que j'ai pas avancé depuis, car c'est un tropisme chez moi : j'ai tendance à commencer pleins de livres...mais juste à les commencer. Très Revelien en effet. Ça me fait penser au début du bouquin, un passage qui m'a marqué : "L'instinct de mon adolescence à la fois paresseuse et studieuse m'avait soufflé un conseil impératif qu'ultérieurement je n'ai jamais manqué de suivre : toujours s'adresser aux sources. Quand j'entrai en khâgne, un de mes aînés, qui devait devenir un de mes plus grands amis, René Schérer, m'enjoignit de suivre précisément ce même principe en philosophie, comme je l'avais fait dans les lettres. J'étais déçu par le bavardage assez creux du professeur en cette matière que j'eus en hypokhâne et en khâgne, Jean Lacroix, un "personnaliste" qui assuma ensuite, après la guerre, pendant une trentaine d'années, la chronique des livres de philosophie dans Le Monde. Je fus sauvé de mon accablement par Schérer, qui m'indiqua le chemin du vrai travail avec toute autorité du "bicat" (élève de quatrième année, hypokhâgne comprise, de préparation au concours, c'est-à-dire ayant échoué deux fois) s'adressant à un "carré" (élève de deuxième année ; l'élève de de troisième année s'appelait un "cube"). Il m'ordonna d'un ton sec : "Ne perds pas ton temps : plonge-toi dans la lecture directe et sans intermédiaire, de Kant et de Hegel, de Spinoza et de Leipniz, de Platon surtout." En effet, la plupart des étudiants commettaient l'erreur de croire que l'initiation aux classiques de la philosophie devait être filtrée par l'absorption préalable d'un bon cours ou d'un bon livre sur tel ou tel auteur, réputé trop escarpé pour pouvoir être abordé de front par un débutant. Venant de peiner plusieurs semaines à déchiffrer un ouvrage, alors fort estimé, sur Kant, je découvris, en me jetant dans la "Critique de la raison pure", que Kant, malgré sa lourdeur en tant que styliste, exposait sa pensée beaucoup mieux que ne le faisait n'importe quel commentateur, ce qui, somme toute, n'avait rien d'anormal. Cette supériorité de l'original sur la glose devient plus évidente quand le philosophe se double d'un écrivain. Platon ou Nietzsche étudiés de seconde main, quelle tristesse !"
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J'avais une amie qui en avait de tellement gros qu'elle a dû se faire opérer pour les réduire. (Problèmes de dos toussa.) Dommage...
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Et sinon pour te répondre sur le fond : les gens sont à même d'apprendre des métiers plus adaptés au temps dans lequel ils vivent. (Et notamment parce que ces méchantes machines facilitent grandement l'accès à la connaissance pour tous.) Ça a toujours été comme ça depuis que l'humanité existe.
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Tu commences à mettre de l'eau dans ton vin. On progresse.
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Pas besoin de les acheter : dans un monde où il n'y a pas besoin de travailler pour satisfaire des besoins, c'est-à-dire dans un monde où le travail n'a plus de valeur, les biens sont gratuits et accessibles immédiatement.
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Tu connais la Loi de Say ?
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Bis repetita : Pas besoin de travailler pour satisfaire des besoins ? Donc être chômeur n'est pas un problème (il aura de quoi vivre), et l'État-providence n'a pas de raison d'être.
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Ah, il y a des gens qui auraient des besoins à satisfaire dans la société d'abondance ? Donc il y a du travail à faire, donc le travail à une valeur.
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Tu es dur à la comprenette. C'est toujours le même sophisme que tu ressors. Si le travail n'a plus de valeur, alors être chômeur n'est pas un problème, et l'État-providence n'a pas de raison d'être. C'est comme si tu disais : "Il n'y a plus de problème, comment résoudre ce problème ?" Non. Ce sont des sophismes vieux comme le monde que tu reprends là. Ils ont été réfutés il y a des siècles par les économistes et depuis par la réalité.
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Essayons d'être un peu didactique. Je résume le raisonnement de shiva88 : 1) Dans la société d'abondance qui est la notre, le travail n'a plus de valeur. 2) Donc ça met pleins de gens au chomâge ! C'est un problème ! 3) Pour résoudre ce problème, il suffit de prendre aux capitalistes pour donner aux chômeurs. Ce raisonnement (vieux comme le monde et qui a été réfuté il y a des siècles) est faux à chaque étape, à commencer par la première : 1) Tant que l'humanité aura des difficultés à surmonter, des problèmes à résoudre, etc, il y aura toujours du travail. Parce que c'est la raison d'être du travail. On peut avancer (et c'est souhaitable) vers ce stade où la vie est plus facile, mais jamais atteindre un stade ultime où il n'y a plus de problèmes. 2) Quand bien même nous arriverions à un stade où il n'y aurait plus aucun problème à résoudre, aucun obstacle, aucune difficulté pour personne (chose impensable), alors le chomâge ne serait pas un problème ! A quoi bon chercher un travail si nous vivions dans un monde où il n'y a aucune difficulté à résoudre ? 3) Ce que tu préconises freine le développement économique, c'est-à-dire freine l'avancement souhaitable vers la résolution des difficultés et des problèmes de l'humanité.
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Okay, tu ne comprends décidément pas ce qu'on te dit. Répète après moi : le peak job n'existe pas.
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Shiva88, est ce que tu fais partie des gens qui dégueulassent partout où ils passent au motif que ça donne du travail aux femmes de ménages ?
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Bon puisque shiva88 ne réponds pas à ma question, je vais y répondre à sa place : ce n'est pas parce que le travail ne vaut plus rien que les gens que shiva88 évoque peuvent vivre sans travailler. Mais parce qu'ils peuvent vivre du travail d'autrui. Rien à voir donc. Confus son esprit est. shiva88, tu as un ordinateur n'est-ce pas ? Pourquoi est-ce qu'au lieu de discuter avec nous via ce forum, tu ne nous enverrais pas tes messages par courrier postaux ? Ainsi tu contribuerais à donner plus de travail à des gens qui nous feraient parvenir tes lettres. Si possible, mets ta lettre dans un coffre fort, comme ça non seulement ce sera difficile à transporter (plus de travail pour l'industrie du transport), mais difficile à ouvrir, (plus de travail pour gens qui fabriquent les outils dont nous aurons besoin pour d'ouvrir ce coffre fort). Et puis écris tes messages dans une langue rare et pratiquement inconnue, on devra payer des traducteurs, ça leur fera plus de travail. C'est vrai quoi, on se facilite trop la vie alors qu'il y a pleins de gens au chômage !
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Et ?
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Sophisme : Le jour où le travail ne vaudra plus rien, on pourra arrêter de travailler...personne n'aura besoin du chercher du travail. Et malheureusement ou heureusement, ce jour n'arrivera jamais.
