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Gio

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Tout ce qui a été posté par Gio

  1. Bin si. Le principe même du positivisme juridique c'est de rejeter tout forme de transcendance quant au droit.
  2. Le droit c'est ce qui est juste. A partir du moment où les positivistes rejettent toute transcendance quant au droit, il nient toute dimension objective à la Justice.
  3. Elle se dit : l'inverse choquerait tout le monde. Donc pourquoi cette photo ne choque personne ?
  4. J'aime bien, Poney est très blasé à chaque fois !
  5. Pour être exact ils considèrent que la Justice n'est pas quelque chose d'objectif...donc que c'est quelque chose de totalement relatif, dépendant seulement des caprices des hommes à un moment donné. Ce n'est pas qu'une question sémantique de savoir ce qui est du droit ou non. Et Marx en tant que philosophe est bien un positiviste sur le plan du droit. Son matérialisme historique, c'est du positivisme.
  6. Gio

    Alcools

    J...Je ne bois pas d'alcool... Comment ça nonossage requis ?
  7. Une interview très zintéressante de Monique Pinçon-Charlot, auteur de "La violence des riches" : http://www.bastamag.net/article3432.html
  8. Gio

    Supa Playlist!

    Je l'ai trouvé dans la même playlist. Et il y avait aussi : http://www.youtube.com/watch?v=xOm2xrACC-Q
  9. Ma copine, qui est assez anti-féministe, se demandait pourquoi ce genre d'image ne choque personne :
  10. Je n'ai pas de citation là tout de suite car je n'ai pas de livre de lui ou de ceux qui l'ont critiqué, j'emprunte à la biblio. Mais nul besoin de citation. Je n'ai pas dit que pour Kelsen le bien n'existe pas, j'ai dit que pour Kelsen et pour les positivistes en général, la justice et le droit peuvent être considérés indépendamment de toute transcendance. (C'est le principe même du positivisme...) Par conséquent, n'importe quelle législation (y compris soviétique et nazi) peut être considérée comme étant du droit. Mais si tu veux un exemple plus évident, il y a Marx.
  11. Le positivisme suppose que la justice, c'est ce qui est décrété juste par tel tyran ou telle majorité...
  12. Gio

    Supa Playlist!

    Bin merde alors. Et celui là ?
  13. Bin si justement. Beaucoup de gens s'imaginent donc par exemple que le droit de propriété est une pure convention inventé par les législateurs. Partant, que ce droit est modulable à souhait, selon les desiderata politiques. Les législations nazis et soviétiques sont des conséquences pratiques du positivisme.
  14. Existe t-il une VF ou STFR ?
  15. Ah oui purée c'est désert.
  16. Gio

    Supa Playlist!

    Pourquoi ce morceau n'est pas un gros tube ?
  17. En principe c'est un pléonasme. C'est Hégélien de gauche qui est un oxymore à la base.
  18. Je vais paraphraser Lucilio hein, mais bon, vu que tu insistes. Le droit pour les positivistes, c'est l'ensemble des règles qui régissent une société. Or quand on a dit ça on a rien dit, car le droit fondamentalement, c'est "ce qui doit être". A partir du moment où les positivistes et les jusnaturalistes ne s'entendent pas sur la source et la définition du droit, il n'y a pas de compatibilité possible. Les positivistes, par définition, refusent l'idée d'un droit antérieur à la convention, c'est à dire antérieur à la loi, pour simplifier. Par conséquent pour eux, n'importe quelle règle peut être du droit. Une législation nazie ou soviétique peut être du droit. Considération parfaitement incompatible avec le droit naturel.
  19. La Belle Verte, toute mon enfance, je l'ai vu pleins de fois, mes parents avaient la cassette ! (Je crois même que j'étais allé le voir au ciné à l'époque de sa sortie.) De mémoire c'était plutôt drôle. C'était surtout une comédie. Sinon si vous êtes atérré par ce passage de Volem Rien Foutre Al Païs, regardez le en entier, vous allez halluciner tout du long ! C'est un classique des libertaires !
  20. Je crois que la majeure partie des gens lit assez peu de livres politiques ou philosophiques (et encore moins économiques). C'est donc l'audiovisuel qui a tendance à se substituer à la pensée écrite, et en particulier chez les jeunes. Or j'ai déjà insisté sur ce point à plusieurs reprises, mais au niveau de l'audiovisuel, et surtout des documentaires, les libéraux ont un matériel très très pauvre, du moins pour ce qui disponible en français. Alors qu'il y a des quantités industrielles de documentaires anticapitalistes dont certains sont très très connus, il n'y a pratiquement pas d'équivalent libéral. (On manque de moyens !) Dans mon entourage, pas mal de gens accordent une place essentielle aux documentaires dans la constitution de leur convictions politiques. Sur Internet, les jeunes s'en abreuvent, ces films tournent beaucoup et jouissent d'une excellente réputation sur les sites de critiques et dans les médias (Télérama, Radio France...) Beaucoup pensent certainement y trouver de bonne foi une pensée "critique" de notre monde. Ces films utilisent généralement les mêmes biais (souvent conspirationnistes) : ils partent d'une hypothèse préalablement établie et cherchent ensuite tous les faits qui pourrait confirmer la thèse, en omettant tout ce qui pourrait la contredire. Quand on voit à quel point les gens peuvent être sensibles à n'importe quelle bêtise pourvue qu'elle soit assénée dans un documentaire, c'est désespérant ! Pire : on dirait que toute vidéo qui tape sur la finance, le capitalisme, les banques etc, est vouée à avoir du succès, même si les arguments sont biaisés ou faux. Et s'il y a un complot ou une théorie jamesbondesque derrière tout ça, c'est encore plus alléchant pour les jeunes ! Ces films sont fréquemment cités en référence dans les débats sur Internet. La liste très loin d'être exhaustive, d'autant plus que je me suis limité à ce qui a été traduit en français. Il est intéressant de remarquer que bon nombre de ces documentaires ont été diffusés sur ARTE, la seule chaîne que les gens sont fiers de dire regarder. Attention Danger Travail de Pierre Carles, 2003 (Voir le film) Bowling for Columbine de Michael Moore, 2002 (Voir le film | Critique en anglais) Capitalism : A Love Story de Michael Moore, 2009 (Voir le film | Topic Liborg) De la servitude moderne de Jean-François Brient, 2009 (Voir le film) Food, Inc. de Robert Kenner, 2009 (Voir le film) Goldman Sachs, la banque qui dirige le monde de Jérôme Fritel et Marc Roche, 2012 (Voir le film) Inside Job de Charles Ferguson, 2010 (Topic Liborg) L'affaire Coca-Cola de German Gutiérrez, 2009 (Voir le film) L'Argent dette de Paul Grignon, 2006 (Voir le film | Topic Liborg) L'île aux fleurs de Jorge Furtado, 1990 (Voir le film | Topic Liborg) La grande Pompe à phynances de Jean-Michel Meurice et Fabrizio Calvii, 2012 (Voir le film) La Stratégie du choc de Michael Winterbottom et Mat Whitecross, 2010 (Voir le film | Critique de Norberg) Le Bal des vautours de Jean-Michel Meurice et Fabrizio Calvi (Voir le film) Le bien commun - l'assaut final de Carole Poliquin, 2002 (Voir le film) Le Cauchemar de Darwin de Hubert Sauper, 2005 (Voir le film | Topic Liborg) Le Monde selon Monsanto de Marie-Monique Robin, 2008 (Voir le film | Critique de l'AFIS | Topic LIborg) Le rêve américain de Tad Lumpkin, 2010 (Voir le film) Les nouveaux chiens de garde de Gilles Balbastre et Yannick Kergoat, 2012 (Ma critique) Let's make money de Erwin Wagenhofer, 2009 (Voir le film) Mondialisation, quand le FMI fabrique la misère, 2008 (Voir le film) Notre poison quotidien de Marie-Monique Robin (Voir le film | Critique de Anton Suwalki) Prêt à jeter de Joan Ubeda, 2011 (Voir le film | Critique de Delaigue | Topic Liborg) Sicko de Michael Moore, 2007 (Critique de Aurel | Topic Liborg) The Corporation de Jennifer Abbott et Mark Achbar, 2004 (Voir le film | Topic Liborg) Un autre monde est possible de Keny Arkana, 2006 (Voir le film) Volem Rien Foutre al Païs de Pierre Carles, 2007 (Voir le film | Ma critique) Water Makes Money de Leslie Franke et Herdolor Lorenz, 2011 (Voir le film | Topic Liborg) We Feed the World de Erwin Wagenhofer, 2007 (Voir le film) Zeitgeist : The Movie de Peter Joseph, 2007 (Voir le film) J'en oublie sûrement. Je pense qu'on est pas encore assez agressif face à cette désinformation. Du côté des documentaires à tendance libérale ou favorable au capitalisme, nul besoin de faire une liste, ce sera très court, vu qu'il n'y a presque rien. Il y a bien sûr la série Free to choose qui a pris un sacré coup de vieux. Les deux documentaires de Johan Norberg : Globalisation is good (introuvable en français) et Overdose (sur la crise). Sinon les documentaires du libertarien revendiqué Alex Jones (End of Liberty, Freedom to fascism...) qui puent le conspirationnisme et sont assez peu représentatifs. Et puis éventuellement La grande arnaque du réchauffement climatique...
  21. Toujours pas un cas isolé. Ils en font même des films. Tu n'as pas vu Attention Danger Travail ou Volem Rien Foutre Al Païs ? Plus que jamais.
  22. Le problème c'est justement que les positivistes n'ont pas vraiment de définition du droit, ou plus exactement ils ont une définition tautologique du type "les règles qui régissent une société", ainsi que le rappelait justement Lucilio.
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