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François

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Tout ce qui a été posté par François

  1. Très bonne interprétation.
  2. Cette histoire est démente et les détails fournis par Pregentil dans les messages suivants sont sidérants. Deux remarques cependant dont je souhaite qu'elles ne soient pas interprétées, à tort, comme des approches relativistes, voire dubitatives. 1) J'ai observé que le cinéma et la télévision US traitent les systèmes d'action sociale de manière extrèmement critique, souvent en les ridiculisant. Le problème est bien lié à la fonction même de ces organismes dans lesquels des fonctionnaires (ASE et juges) de bonne volonté, au moins au départ, se laissent peu à peu dériver vers une utilisation mal contrôlée de leur puissance et de leur capacité d'intervention dans la vie des individus, i.e. une dérive totalitaire caractérisée. On ne peut cependant réagir brutalement en défendant une suppression pure et simple car la fonction (je n'ai pas dit qu'elle doit être publique) reste nécessaire. L'existence de ratés par absence de détection de problèmes graves de maltraitances d'enfants ne peut pas être mis en balance avec les ratés dus à un interventionisme biaisé (le mot est faible) par les idées (idéologies?) personnelles. Je n'ai pas de réponse simple (simpliste?) à ce genre de problème, lié à la nature même du fonctionnariat, mais je sens que, compte tenu de la sensibilité du public à ce type de problème, il y a peut-être une voie de réhabilitation (dans le public) de la pensée libérale. 2) Nous sommes également confrontés à un problème plus général qui me frappe particulièrement lorsque, à la radio en particulier, un avocat défend la position de son client comme constituant une vérité d'évidence, alors qu'aucun point de vue alternatif n'est présenté. Cette gêne ne m'est pas particulière et j'ai relevé que ce fil la traduisait très clairement dans les réponses faites à Bruno Kant. Il n'en est pas (jusqu'à présent?) de même dans les commentaires sur l'affaire exposée par Pregentil, mais le fait que notre communauté puisse se sentir plus directement concernée n'y est sans doute pas étranger. Mais, là aussi, je n'ai pas de réponse à proposer
  3. Objection! votre honneur! le numismate, que ce soit comme historien, ou comme collectionneur, ne s'intéresse qu'accessoirement à la valeur de la matière première contenue dans la pièce. Je parlais d'une évaluation fondée strictement sur la valeur de l'or ou de l'argent contenus dans la pièce considérée, en réponse à la question initialement posée. e.g. si la pièce de 200 € contient pour 140 € d'or au cours d'aujourd"hui, je peux considérer que ce cours va monter dans les années qui viennent et spéculer qu'elle passera à 210 €. Le numismate spéculateur prendrra en considération des éléments non objectifs comme la rareté de la pièce et la demande qui pourront faire monter sa valeur alors même que le cours de l'or baisse. C'est un peu de la capillitraction sodomie de diptères, il fauit bien le dire
  4. Le problème est que ça change tous les jours. Je souhaiterais que tous les ardents défenseurs de l'or comme monnaie réfléchissent un peu à ce problème. Cela étant, la pièce intéressera donc, outre les numismates, ceux qui pensent que l'or montera un jour ou l'autre (oh les vilains pséculateurs ). On peut donc assister à un marché non officiel de ces pièces, avec une surcôte, comme pour le napoléon, en France. Je sens que la discussion pourrait être chaude Je ne la lirai sans doute qu'en diagonale, puisque, comme je l'ai indiqué dans ma présentation personnelle et rappelé quelques fois, je porte peu d'intérêt à la monnaie et que je me rattache aux écoles de l'économie réelle
  5. François

    Berti est content

    Cela étant, je suis avec beaucoup d'intérêt (enfin, quand je dis beaucoup, faut quand même pas exagérer), l'évolution du feuilleton de Lille qui a une certaine tendance à se relier à celui du sofitel de New York. Là ça risque d'être assez gratiné, en tous cas on peut l'espérer pour se distraire dans les longues soirées d'hiver qui se préparent. Quand je pense qu'on parlait de Berlusconi avec une certaine commisération/indignation rigolarde…
  6. J"ai connu (hélas pas de photo), en France, dans un lieu para-étatique: "Salle de lecture Accès interdit aux femmes, aux enfants et aux chiens" Cela n'existe plus
  7. En France, il est possible/souhaitable de remplacer le mot "capitaliste" par "ultra-libéral"
  8. A ce sujet, je suis toujours surpris de voir qu'un fait n'est jamais pris en compte lorsque l'on est surpris/choqué en ce qui concerne les interventions plus ou moins tardives des US dans les deux conflits mondiaux en Europe: il s'agit de l'importance de la population d'origine allemande au sein de la population américaine, puisqu'il s'agit de la nationalité la plus forte au sein du melting pot, devant les irlandais. Vous trouverez confirmation de cette remarque sur Race and ethnicity in the United States.
  9. Si je remonte dans le fil, Dans la pure tradition hispanique, Paulina Arcos de Carrión est, en terminologie française, née Arcos, épouse Carrión
  10. Illustration de ce mode de pensée, l'autre jour sur France Info, une dame du show biz dont je n'ai pas noté, et a fortiori pas retenu le nom, a expliqué: "je suis pour la solidarité, pas pour la charité"
  11. précepteur ?
  12. Pile au centre de la zone "libertarian". Cela est en adéquation avec mon sentiment de n'être ni de droite, ni de gauche, mais je reste très dubitatif sur les définitions que l'on peut donner de ces deux termes. Je ne me sens pas concerné par cette terminologie, et je préfère considérer la distinction "libéral" vs. "étatiste", en répartissant ces derniers entre "étatistes autoritaires" (e.g. UMP) et "étatistes totalitaires" (e.g. socialistes français). Ce n'est que du vocabulaire, et je ne me battrais pas pour le défendre si on me propose d'autres termes plus adaptés à ces différents concepts. Je trouve cette approche assez commode lorsque je me retrouve impliqué dans une discussion plus ou moins politique, car elle permet de prendre les interlocuteurs, de "droite" comme de "gauche", à contre-pied.
  13. Tout cela me rappelle une plaisanterie qui courait il y a longtemps. Pour la mise en oeuvre de la devise de la France, c'est simple: La liberté c'est la droite, l'égalité c'est la gauche. Pour la fraternité, les églises s'en occuperont.
  14. L'argent de John Kenneth Galbraith Je sais, Galbraith est un affreux keynésien, mais (1) il est loin d'être sot et (2) je trouve que dans ce bouquin il est très amusant et plein d'humour dans sa description historique du système bancaire US PS Je n'arrive pas à insérer le lien "imagé" vers la présentation du bouquin sur Amazon (je n'arrive qu'à avoir le lien vers la boutique Amazon). pou rinfo je colle la réf ISBN entre les deux balises.
  15. Bof! un petit "+ 1" par ci, et un petit par là et le 100° est vite atteint. Bon soyons sérieux et bienvenue
  16. Beaucoup, je crois, connaissent son nom.
  17. Pour info complémentaire
  18. J'ai souvenir que dans l'antiquité grecque on racontait l'histoire d'un athlète qui portait un veau; toujours le même, sur ses épaules en courant, tous les jours depuis la naissance de celui-ci. Quand il a commencé à porter un taureau, il était devenu très compétitif. Côté diététique, c'est pas terrible
  19. Que l'idée d'une commission soit peu acceptable parmi nous, c'est certain. Par contre le choix de Shakira en vaut un autre: C'est une personnalité assez attachante et qui a une côte énorme en Colombie. Sa fondation pour l'éducation des enfants pauvres est très largement alimentée sur son fric personnel. Quant à connaître la question hispanique aux Etats-unis, comme beaucoup de colombiens (et de latino-américains), lorsqu'ils ont les moyens financiers évidemment, elle a certainement une double culture et quasi une double appartenance. Tous les colombiens que je connais ont un frère, une fille, des cousins, et deux douzaines de copains installés aux US (voire au Canada).
  20. Sur le site de "Ville, Rail & Transport" (revue spécialisée dans les transports en commun), on pouvait lire hier Outre les nombreux commentaires que peut susciter cette info, j'aime bien cette manière de respecter les règles de la concurrence
  21. Et pourtant il semble qu'il n'y ait pas de pomme
  22. +1 Au début des années 60, le système militaire français comptait deux modèles de règlements de discipline: 1) le modèle de l'arme de terre (et je pense de l'armée de l'air) qui donnait à chaque détenteur d'autorité un droit de punir limité, en fonction de son grade; c'était le fameux "vous me ferez trois jours"; si la faute dépassait, du point de vue du dit détenteur de l'autorité, sa capacité, il pouvait demander une punition à l'autorité supérieure 2) le modèle de la Marine, datant du milieu du XIX° siècle, ne donnait un droit de sanction (dans certaines limites) qu'au chef de corps (le commandant sur un navire) qui accordait, normalement, une délégation limitée à son second, voire, sur de grands bâtiments à un officier nommé "chef du service intérieur". La grande différence tenait au fait que le gradé ou l'officier qui avait à se plaindre du comportement d'un subordonné, portait description des faits incriminés sur un "cahier d'infractions" et non, comme le croyaient d'ailleurs certains gradés mal instruits sur la question, sur un cahier de demande de punition. L'infraction était instruite, à charge et à décharge par un officier dont c'était une part des fonctions. Après instruction, et compte tenu du niveau de peine maximum encouru, le cas était soumis au commandant ou au délégataire (si ce niveau était inférieur ou égal à sa délégation). Les parties étaient obligatoirement écoutées toutes deux et la sanction énoncée compte tenu des circonstances, atténuantes ou aggravantes. Toute infraction devait être signalée, mais une sanction n'était aucunement obligatoire. Dans les années 70, je crois, les deux formes de règlement furent fusionnées sur le modèle Marine, avec, il faut le dire, une acceptation très difficile au sein de l'armée de terre, surtout évidemment auprès des moins gradés des détenteurs d'autorité. J'ai évidemment simplifié les modèles présentés.
  23. Je pense que vous confondez diffamation et injure: Mais ce n'est pas grave (et cela m'est assez indifférent, il faut bien le dire)
  24. Affirmation un peu rapide même si elle est largement et communément partagée. Je renvoie à diffamation ainsi qu'à diffamation en droit français qui montrent bien que les choses sont un peu plus complexes
  25. Cette remarque sur le gabarit m'amuse, de même que le fil sur les différentes formes de (sports de) combat. [mode vieux con qui raconte sa vie] Quand j'étais en formation sous l'uniforme (début des années 60), nous avons eu droit à une formation au close combat, ou plutôt à une initiation. Notre instructeur nous a surpris d'emblée: commando marine mesurant environ 1,65 m et devant peser 55 kg tout mouillé (ce qui n'a rien d'anormal pour un fusco - i.e. fusilier marin commando), il nous a dit que sa mission était de nous filer quelques "trucs" efficaces mais faciles puisque de toutes façon nous ne serions jamais des spécialistes (sauf pour ceux qui suivraient une orientation spécifique, type fusco, mais ce serait une autre histoire). Nous avons eu droit à 4 ou 5 séances assez savoureuses. Quand il nous expliquait un "truc" qui amenait l'adversaire à se tordre de douleur, voire à passer de vie à trépas, il l'agrémentait d'un "c'est bon" que nous trouvions assez plaisant. J'espère ne jamais en avoir besoin. [/mode vieux con qui raconte sa vie]
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