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Ronnie Hayek

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Tout ce qui a été posté par Ronnie Hayek

  1. Excuse-moi de ne pas être encore télépathe. Mes super-pouvoirs ne s'étendent pas encore jusque là, génie.
  2. Meuh non, ça ne me gênait pas ! C'est un rappel, voilà tout.
  3. De toute façon, le lecteur n'avait pas remarqué la différence. En fait, en arrivant ici, tu avais d'ailleurs repris un avatar longtemps utilisé par tocquesenhayek. Là, la différence m'avait sauté aux yeux. Mais, bon, HEC, merci de changer d'avatar.
  4. Fab est bien l'anar de l'astuce !
  5. C'est le gag du jour, ça ! Comment se fait-ce ? Internet est décidément un mystère pour moi.
  6. A quand l'ouverture de schizophrenes.org ?
  7. http://www.liberaux.org/wiki/index.php?tit…ysander_Spooner http://lemennicier.bwm-mediasoft.com/artic…ID=153&limba=fr
  8. Je ne défends pas le contrat social libéral, mais je pense qu'il faut bien le distinguer de la conception hobbésienne ou rousseauiste. Notamment parce que leurs racines et présupposés idéologiques diffèrent. Simple question de précision et rigueur scientifique, si tu veux (qui est l'un des objectifs du wikibéral). Historiquement, l'apport lockéen (notamment) est une réponse libérale à un problème posé en des termes absolutistes. Il est difficile de reprocher à Locke de ne pas avoir été anarcap, sans risque d'anachronisme. D'ailleurs, même le vieux Murray ne le lui reproche pas.
  9. Ceci dit, il faut bien distinguer l'approche libérale et l'approche absoluto-étatiste du contrat social, comme j'ai cru bon de le faire ici (à la suite de Nemo): http://www.liberaux.org/wiki/index.php?title=Contractualisme
  10. Marrant, quand j'ai ouvert la page, il y a d'abord eu une pub avec un boeing en train de décoller - encore un symbole qui te plaira, Taisei.
  11. Euh, je ne comprends pas: les cafés liberté ont tant de succès que ça que vous n'arrivez même plus à vous retrouver ?
  12. Inutile de te fatiguer, Thomas, l'intrus n'est plus là.
  13. Rien qu'en voyant le nom et l'avatar, on avait compris ! Mais quel est le lien entre Dubya et le libéralisme ?
  14. Illusion d'optique, à mon avis.
  15. Mises s'inscrit tout simplement dans la lignée du libéralisme classique. Ce n'est donc pas SON libéralisme. http://herve.dequengo.free.fr/Mises/Libera…ralisme_TDM.htm
  16. Pour Hayek, le ton peut paraître doctrinaire. Mais son contenu l'est nettement moins. Par ailleurs, le libéralisme n'est pas une doctrine gentillette et sirupeuse. Je veux dire par là que Mises, puisque tu le cites, avait pour ambition de faire comprendre ce qu'était le libéralisme en usant d'arguments rationnels. Pourquoi aurait-il dû faire semblant d'accepter des thèses contraires au libéralisme ? Pour faire plaisir à certains publics ?
  17. Non, c'est une erreur intellectuelle, à tout le moins, qu'il commet et qui trahit son ancienne appartenance au parti social-démocrate autrichien. D'ailleurs, le capitalisme ne prive personne de ressources, il les crée et permet leur valorisation par le jeu du libre-marché. De plus, parce que nos villes sont encore peuplées de clochards et de gens vivant misérablement, faut-il en incriminer le capitalisme ? Bien sûr que non. Nous connaissons l'origine de ce problème. Non, foin de relativisme, ce n'est pas "selon moi": c'est un fait. C'est bien pour cela que Popper n'est pas un libéral, mais un social-démocrate (respectable, évidemment). Tu nous fais le même coup - dans un genre voisin - que ceux qui prétendent que les néoconservateurs sont des libéraux en dépit de leur attachement à un Etat fort, de leur acceptation d'une dose importante de Welfare State, de leur bellicisme, etc. Or je sais bien que, pour toi , le néoconservatisme n'appartient pas au libéralisme. Hé bien, pareillement, le social-démocratisme centriste de Popper lui est aussi étranger. Le libéralisme est, certes, varié dans ses composantes. Mais sa définition n'est pas extensible au point d'y caser des auteurs que l'on juge sympathiques ou pertinents sur certains points. Tout d'abord, j'ai formulé un constat d'ordre général, pas spécialement à ton endroit. Ensuite, tu confonds deux plans, me semble-t-il. Cet essai sert à l'évidence la cause du libéralisme. Mais cela ne fait pas nécessairement de son auteur un libéral. Dans un autre domaine, l'essai important de l'historien économiste Gabriel Kolko, The Triomph of Conservatism (1963), a servi indirectement la cause des libéraux et libertariens américains en démontrant que le laissez-faire n'avait jamais véritablement existé aux USA et que le Big Business s'était allié au Big Government pour se développer. Mais son auteur n'en reste pas moins un marxiste avéré.
  18. Non, non, non. D'abord, le bon Karl est, par exemple, intervenu à la Chambre des Lords à la demande des sociaux-démocrates. Dans cette intervention, il prônait la censure à la télévision. Surtout, je ne vois pas quelles sont les conséquences "bien réelles" du capitalisme auxquelles tu fais allusion. Un fil "Capitalism and the Historians" a été ouvert dans le forum Lectures à ce sujet; je te conseille d'aller y jeter un oeil. Par ailleurs, dans le recueil La Leçon de ce siècle, il dit très clairement: Plus loin: Je précise qu'ici, Popper parle bien d'une liste de priorités POLITIQUES. Aucun libéral, qu'il soit classique ou anarcap, peu importe, ne considère que l'aide aux déshérités doive transiter par l'Etat. Aucun. De même, toujours dans ce recueil, il écrit une sorte de défense de l'Etat "minimal" (sic) paternaliste: Le problème avec Popper, comme avec Arendt, du reste, est que les libéraux les récupèrent et ont tendance à en faire l'alpha et l'omega de la réflexion politique, parce qu'ils se sont opposés au totalitarisme. Fort bien, et je salue évidemment leur travail, mais en dehors de cela, ce sont des penseurs démocratiques; pas des libéraux. En leur accordant ce dernier titre, c'est en quelque sorte considérer que tout anti-totalitaire est un libéral. Autant dire que Bernard Kouchner est libéral parce qu'il préface le Livre noir de Saddam Hussein…
  19. Popper était un social-démocrate, désolé de vous ôter vos illusions. Sa défense du "marxisme moral", je la trouve totalement à côté de la plaque. Comme Isaïah Berlin, par ailleurs, son propos témoigne d'une ignorance du phénomène capitaliste (Popper approuve la critique morale du capitalisme, de là sa fameuse phrase) et d'un manque de confiance dans la liberté. Cela n'enlève évidemment rien à ses mérites en tant qu'épistémologue. Mais disons que, comme philosophe politique, il est un peu faiblard.
  20. Le problème ? C'est qu'il considérait que le capitalisme était un régime d'exploitation, tout simplement.
  21. En l'occurrence, je pense que l'intéressé se considérait comme tel. Parlant de la critique marxienne du capitalisme, il écrit bien: in La Société ouverte et ses ennemis, t. 2, p. 141. Ton exemple de l'électricité californienne est quelque peu elliptique, je dois dire.
  22. … Mais, ce faisant, il exclut du débat des tas de gens, parmi les libéraux en particulier, qui n'acceptent pas l'existence de l'Etat. On reconnaît là le tropisme soc-dem de Popper.
  23. Evidemment, Popper biaise le débat. Il fait mine de croire que c'est cela la question politique à se poser. De plus, il feint de croire que la loi de la majorité (sous-entendue par son "pourquoi préférons-NOUS…") permet de légitimer l'existence de l'Etat. C'est comme s'il avait écrit: "Ne nous demandons pas qu'est-ce que l'économie dirigée, ni comment elle est apparue. Demandons-nous pourquoi nous préférons vivre dans ce type d'organisation sociale plutôt que dans l'anarchie économique."
  24. Et en quoi voyager plus ou moins qu'hier entretient-il comme tel un rapport avec la question de la liberté ? La question est seulement de savoir: le pouvoir politique contrôle-t-il plus ou moins les déplacements des voyageurs ? Je parle ici des Etats en général. Plus libres en quoi ? De plus, tu distingues trop nettement et arbitrairement la liberté économique du reste, en minimisant d'ailleurs les atteintes à celle-là. Si tu touches à la liberté économique, les libertés civiles sont restreintes, de même que la liberté de choix et les droits de l'homme, etc. Désolé, c'est un fait: comme Constantin l'a rappelé, la déresponsabilisation va croissant, et le pire c'est qu'elle apparaît presque légitime. On se plaint de l'intervention de l'Etat quand il vient puiser dans notre portefeuille, mais on trouve normal et juste (!!) qu'il aille piller les autres contribuables quand on rencontre des problèmes. Cela dénote, à tout le moins, un déficit sur le plan de l'éducation.
  25. Disons d'un "ordre spontané" libéral. Si l'on tient à conserver cette expression, je crois alors qu'il convient de toujours préciser de quel "ordre spontané" il est question afin d'éviter tout malentendu.
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