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Apollon

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Tout ce qui a été posté par Apollon

  1. La Bastille était quasiment vide, le gouverneur s'est rendu et la foule lui a placé la tête sur une pique et libéré les détenus de droit commun… Je suppose que wikipédia donne plus de détails.
  2. Les deux raisons sont confondues depuis longtemps. héhé
  3. C'est comme ça tous les étés il me semble. Pas pour des raisons hygiénistes mais pour éviter les meutes d'ivrognes.
  4. pfff Il n'y a pas pire aveugle que celui qui veut ne pas voir. ah c'est malin.
  5. ça dépend pour qui.
  6. Je ne dis nulle part le contraire. En fait je ne vois même pas le rapport avec ce que j'ai dit.
  7. Savoureux pour moi.
  8. Pas son nom d'usage. Tenter de le stigmatiser sur son second nom arabe qui coïncide avec celui d'un certain dictateur c'est juste minable.
  9. pfff ils n'ont pas pu s'empêcher de resservir le Hussein. Une chose est certaine : l'idolatrie d'Obama a justifié en réaction un fanatisme en sens inverse, qui ne vaut guère mieux.
  10. C'est en fait extrêmement primitif : il y a les gentils et les méchants. Si il y a un problème c'est la faute aux méchants. Mais les méchants ne se trouvent pas si facilement. C'est donc qu'ils se cachent. D'où la précipitation à lyncher le méchant dès qu'on réussit enfin à le trouver. En l'espèce, certains mots-clés ont déclenché quelques stimuli : armée, Amérique du sud, président de gauche renversé -> conclusion "critique". L'esprit critique© en géopolitique = zapper les raisonnements, écarter tout fait vérifiable, inventer des faits en supposant des groupes puissants et secrets qui auraient intérêt à les cacher, tenir les riches et les USA pour coupables, se moquer des récalcitrants comme naïfs et idiots utiles. Plus sérieusement, la permanence de l'instabilité politique en Amérique du sud et de l'émergence de caudillos est une régularité culturelle qui ne doit rien à je-ne-sais quel complot réactionnaire. Peut-être faudrait-il commencer à désacraliser les anciennes gloires locales à la Bolivar pour enlever aux élites, de Zelaya à son remplaçant, le grand rêve de servir d'homme providentiel.
  11. Jamais la constitution du Honduras n'a du être autant scrutée. Merci de m'avoir cité ces articles, j'avais seulement lu ceux du titre du président. Ces articles indiquent que le président qui contourne la règle d'alternance présidentielle s'expose à une qualification automatique du crime de haute trahison, qui permet lui-même une destitution automatique. Toutefois le président ne se représentait pas stricto sensu, il convoquait une assemblée. Il prétendait ne pas la convoquer dans le but de se représenter, tout au plus n'excluait-il pas une propre représentation ultérieure. C'est probablement un mensonge mais 1/ il faut voir que l'incrimination permet de dégager le président et qu'elle a pte été adoptée indépendamment des faits pour cette seule raison, pour des considérations d'opportunité et par l'opposition, 2/elle a conduit à renverser le président hors formes légales, qui certes n'existaient pas. Mais au final c'est bien la force qui a été décisive entre deux camps institutionnels violant la légalité. De même qu'il ne faut pas tenir Zelaya pour un grand démocrate du seul fait que les militaires l'ont expulsé, de même il ne faut pas dire qu'il n'y a pas de coup d'Etat du seul fait que Zelaya violait la constitution et s'opposait aux institutions. Ensuite je comprends qu'il est difficile d'admettre qu'on a affaire à un coup d'Etat et expliquer qu'il était préférable qu'il provienne du camp qui l'a fait. Voilà.
  12. Après réflexion, ça m'a bien l'air d'un coup d'état puisque : 1/ Le plus important : les formes légales n'ont pas été respectées. Il semble bien que ce soit les forces armées qui aient pris l'initiative de renverser le président et que c'est seulement plus tard que la cour suprême a apposé une justification. Que Selaya violait la constitution est une information inopérante quant au caractère de coup d'Etat ou non de la prise de pouvoir contre lui. 2/ Emploi de la force. 3/ Bénéficiaire et instigateurs sont des autorités constituées. Certes normalement c'est le titulaire du pouvoir exécutif qui renverse le reste de l'Etat. Ici c'est l'inverse mais le critère est bien rempli.
  13. On peut toujours se trouver un terrain commun de discussion. Dans le vice si nécessaire : parler des absents.
  14. On peut plaquer sur cet évènement la grille d'interprétation de l'éternel mythe de la révolution empêchée par les forces réactionnaires.
  15. Et vu que c'est une théorie irréfutable…
  16. Viré ? C'est Coty qui a appelé De Gaulle et puis la rédaction de la Constitution a été plus consensuelle qu'on ne le croit. S'il y a coup d'Etat on peut s'amuser à préférer le placer en 1962 quand De Gaulle viole la Constitution, tout en respectant sa lettre, pour permettre l'élection du président au suffrage universel direct, en en appellant directement au peuple, ce qui présidentialise le régime à l'encontre de la tradition parlementaire hostile à pareille évolution.
  17. D'où vient cette phrase ? Pas du fil en tout cas.
  18. Plausible mais je ne vois pas sur quoi se fonde cette explication. Il va de soi que le président exilé parle de putsch tandis que ceux qui l'ont viré disent s'appuyer sur les institutions, on ne peut se fier à la parole du camp qu'on préfère. Cette querelle peut se trancher objectivement si l'ordre dont tu parles est produit par une source fiable, la cour suprême elle-même par exemple. Et encore, comment savoir si ce n'est pas bel et bien un coup légitimé rapidement par des documents antidatés ?
  19. Plus exactement, pour être juste, le gouvernement avait exhumé un vieux décret pour court-circuiter le Parlement ; celui-ci -ainsi que la Cour suprême- dénonçait la pratique du pouvoir et appela l'armée par un message équivoque à s'assurer que l'état de droit était respecté, sans aller jusqu'à lui demander de destituer le président.
  20. Apollon

    Le cas de l'Iran

  21. Le problème de cette définition c'est qu'elle cumule les lapalissades. Un libéral est opposé aux "actions de l'Etat considérées comme illégitimes" mais c'est aussi le cas de tout le monde. Le débat porte en fait sur ce qui est légitime. "ce qui n'exclut bien entendu pas la défense de l'action étatique légitime" -> donc en résumé quand c'est bien c'est bien, mais quand c'est pas bien alors c'est pas bien. "dans la mesure de son existence" -> qu'est-ce que ça veut dire ? Mystère.
  22. Ce n'est que partie remise, la prochaine fois c'est toi qui paie les tournées et le sandwich gratuit.
  23. Apollon

    JA Xavdr

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