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free jazz

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Tout ce qui a été posté par free jazz

  1. C'est une des faiblesses de la théorie libertarienne, non élucidée dans l'article de Lemieux : la confusion entre autorité et pouvoir, toute autorité y étant exprimée selon le paradigme de la violence, ce qui a pour conséquence une approche hypercritique des autorités naturelles et des institutions civiles émergentes (le mariage ou la famille par exemple) ; la confusion aussi, entre pouvoir et violence légale, comme si le pouvoir était nécessairement fabriqué par une entité oppressive et aliénante (l'Etat), non une propriété de la volonté et du désir humains, le fluide naturel des rapports sociaux - ce dernier point étant une des conclusions de l'article. J'ajouterais une distinction insuffisante de la part d'obéissance qu'il y a dans tout consentement, d'où une surévaluation du contrat pour parvenir à un monde sans exploitation, débarrassé d'une organisation spoliatrice ou agressive. Comme si la spoliation pouvait se réduire à la compétition pour le bénéfice des biens publics. Lancelot : tu n'as retenu de l'analyse de Lemieux qu'une actualisation de la critique hobbésienne sur la production de sécurité et l'instabilité de l'anarchie. Mais tu as écarté le principal, qui porte sur les illusions méthodologiques de la théorie essayant de déduire le droit du principe de non-agression. Je te remets le passage en question:
  2. La DDHC de 1789 est un vieux papier réactionnaire. La preuve, elle n'avait pas prévu le droit au mariage pour tous.
  3. Je crois qu'il y a un roquet accroché à mes basques. Que fait la SPA? Si ça continue quelqu'un risque de marcher dessus par mégarde.
  4. Les Zinrocks.... Je vois surtout que tu as pris le pli du déni par l'usage du conditionnel. Comme s'il existait des tunisiens qui ne seraient pas racistes à l'endroit des noirs. D'ailleurs la Rokhaya est la première à puer la xénophobie, elle est tellement haineuse envers la France. Si tu veux on peut aussi parler du djihadiste tunisien qui vient d'être arrêté au Canada, après que la police a déjoué son projet d'attentat contre la ligne Toronto-New York.
  5. Au secours. http://www.parisdepeches.fr/32-Economie/2048-France/7994-Inegalite_salariale_premieres_entreprises_sanctionnees.html J'attends maintenant les premières condamnations d'agences d'adoption pour non respect de la parité avec les homos.
  6. free jazz

    Bar du football

    C'est parce qu'ils avaient une équipe un peu trop multikulti. Moment de faiblesse qui sera vite corrigé avec leurs nouveaux jeunes prodiges : Reus, Götze, Hummels, Kroos... S'inspirant d'ailleurs en cela de l'equipe d'Espagne.
  7. free jazz

    Bar du football

    C'est vrai que j'ai toujours eu la préférence pour le foot rital, et les clubs allemands en second best. C'est vrai aussi que je voyais la Juve mieux résister. Même ce Barça ne m'a jamais totalement convaincu (trop de fioritures). Voilà 10 ans que j'observe la montée en puissance de Dortmund, quand ils avaient des joueurs tchèques, et maintenant polonais en plus de leurs jeunes talents locaux. Qu'on ne vienne pas me dire que la rigueur et la discipline allemande sont un mythe, Dortmund c'est l'exemple d'un énorme travail collectif. Et ce n'est pas faute d'avoir annoncé cette domination européenne de l'Allemagne, qui suit d'ailleurs la politique et l'économie. Il faut bien avouer que le jeu allemand est devenu beaucoup plus stimulant, offensif et dynamique ces dernières années, qu'à l'époque où il était purement athlétique. En plus ils ont su garder leur réalisme légendaire : le foot est un jeu qui se joue à 11...
  8. D'accord. Moi aussi, j'ai une préférence pour les républiques italiennes de la renaissance. Il n'en reste pas moins que la réalité nationale existe, et qu'elle résiste envers et contre toutes les tentatives de la faire disparaître. De ce point de vue l'Europe des régions serait peut-être un moindre mal. Cependant, je te fais remarquer que les règles d'acquisition de la citoyenneté ne seraient pas de nature différente de celles de la nationalité. Si tu n'es pas convaincu, essaye donc de devenir citoyen de Singapour avec un casier judiciaire. édit : en fait elles sont probablement beaucoup plus restrictives dans des Cités Etats.
  9. Même en suivant ta démarche de déconstruction de la nationalité (Derrida et ses émules s'en sont amplement chargés me semble-t-il), et en détachant la citoyenneté de la nationalité, mon objection sur la conditionnalité par héritage ou mérite n'est pas entamée par cette disjonction. Sans rentrer dans les détails, j'entends bien ta volonté de déconstruire la notion de citoyenneté telle qu'elle est apparue depuis la Révolution française comme associée à la nation. Je note tout de même que tu remplaces simplement le fétichisme de la Cité-nation par celui du citoyen universel dans le village global, qui me paraît relever encore davantage d'un fétichisme ancien remis au goût du jour. Au fond c'est le vieux rêve du cosmopolitisme, celui de citoyen du monde (pourquoi pas), professé par les barbus stoïciens de l'antiquité puis par Kant et le mouvement des Lumières, avec son projet de paix perpétuelle. Il me semble éminemment abstrait dans la mesure où il suppose un progrès moral infini. Le droit planétaire devrait être conçu selon les principes de l'hospitalité universelle, ce qui n'est pas possible étant donnée l'absence de réciprocité dans les Etats inhospitaliers. Il ne tient pas compte des peuples en tant que communauté politique. Or on voit aujourd'hui dans les difficultés et tourmentes de la construction européenne, que c'est quoiqu'on en dise, une réalité tenace et persistante. Commençons donc par essayer de construire une citoyenneté européenne avant de rêver à une citoyenneté universelle. En ce sens, l'humanité est encore une abstraction. Partout sur la planète, il y a des peuples avec des lois et des coutumes divergentes. Enfin dernière objection : même dans une perspective kantienne de confusion entre la citoyenneté et le droit des gens, l'étranger peut prétendre à un droit de résidence, mais les hôtes de la Cité ont le droit, en tant que communauté politique, de ne pas lui donner plus de droits civiques qu'il est convenu de donner à un invité de la Cité.
  10. Tout à fait, je suis favorable au bannissement des criminels étrangers, et à la déchéance de la citoyenneté pour les crimes particulièrement graves. Si tu penses que la citoyenneté ne s'hérite pas ni ne se mérite et qu'il faut accueillir n'importe qui sans condition, idée généreuse j'en conviens, alors il faut conclure comme Jacques Attali que chaque cité n'est qu'un hôtel de passage. Et aller plus loin, en proposant l'asile politique à tous les criminels ou terroristes de la planète.
  11. Chitah : c'est un fil sur le droit naturel, pas une annexe du monde diplo, merci de ne pas trop déborder.
  12. Pas vraiment et pour cause, j'ai suivi le même cheminement intellectuel que lui, en me posant les mêmes questions quant à la critique de l'approche libertarienne naïve (relation violence et obéissance), tiraillé entre l'exigence de réalisme et mon intérêt pour le droit naturel.
  13. Parce que Mamadou n'ayant pas hérité de la qualité de citoyen, il doit d'abord faire la preuve qu'il la mérite, par son talent et sa bonne volonté, qui sont incompatibles avec un dossier de criminel récidiviste ou d'escroc notoire. De la délinquance en col blanc (évasion fiscale), je dis pas.
  14. Je confirme : troll un peu trop gros pour ne serait-ce que chatouiller la critique de Lemieux. Pour y répondre quand-même, c'est simple : j'utilise ma puissance armée pour t'imposer ma volonté, à toi qui es faible et désarmé, action justifiée par un motif humanitaire quelconque, comme t'apporter la démocratie par exemple. Mais le point le plus important dans l'analyse de Lemieux, c'est surtout que vouloir réécrire le droit et reconstruire les institutions à partir du principe de non agression est une chimère intégrale. On l'a encore vu récemment avec les diatribes de Xara sur le mariage. Le « principe de non-agression » me fait penser au « principe de non-gravité ». Un monde sans agression est aussi souhaitable qu’un monde où on pourrait vaincre la pesanteur à volonté.
  15. Quelques citations de l'excellent et dense article de Pierre Lemieux, où il montre l'articulation entre la réflexion sur la violence et le rôle d'arbitrage qu'il faut accorder au droit naturel pour sauvegarder le processus de civilisation tout en limitant les abus de pouvoir. Article important à mes yeux dans la mesure où il tente d'adapter la théorie libertarienne aux critiques réalistes en la déniaisant, en la vaccinant contre ses tendances les plus iréniques, rousseauistes ou marxisantes. http://www.contrepoints.org/2013/04/24/122505-du-liberalisme-a-lanarcho-capitalisme-trente-ans-plus-tard
  16. En toute honnêteté, j'aimerais qu'on m'explique quels sont les arguments rationnels contre le droit du sang. Si on l'accompagne d'une ouverture à la citoyenneté par une démarche volontariste et la possibilité de l'acheter aux enchères pour les individus qui contribuent par leur mérite, leur créativité, ou leur talent d'entrepreneur à la vitalité de la cité.
  17. free jazz

    Bar du football

    On la voyait venir gros comme une maison la passation de pouvoir. Götze au Bayern ça va faire mal.
  18. Plus simplement, Pankkaka n'a pas dépassé le stade anal. Blocage dont il nourrit un ressentiment de plus en plus constipé, sous un déguisement de libertaire pornographe.
  19. Se proclamer fier de plonker comme d'autres se proclament fiers d'etre français. S'applaudir ainsi de baigner dans la promiscuité humide d'un entre-soi consanguin et de rejet de l'autre, au point de finir par parler tout seul. Nous, vigilants, devons dénoncer avec énergie ce réflexe de pureté identitaire, qui n'a rien à envier aux identitaires les plus bas du front, et nous rappelle des heures sombres.
  20. Ce qui est vide de sens, c'est ton nihilisme romantico post pubère. C'est un stade nécessaire d'avoir une crise d'adolescence, c'est mieux d'en revenir.
  21. Chitah on ne parle pas de droit de propriété (personne ne parle d'interdire le droit de propriété aux étrangers), mais de citoyenneté. Soit tu es vraiment sot (ce que je ne crois pas) en feignant de confondre, soit de mauvaise foi.
  22. Qu'est-ce que tu veux expliquer à un nihiliste stirnerien pour qui rien n'existe en dehors de lui, il n'y a ni citoyen ni droit de nature, et qui a fondé sa cause sur...rien. On le laisse retourner à son néant fatigué.
  23. Le problème de la position des mains pures, c'est qu'elle n'a pas de mains. Sur le plan pratique je ne vois pas l'intérêt de laisser rentrer Mamadou et ses potes pour participer à la fiesta, du simple fait qu'ils passaient par là, qu'ils ont vu de la lumière et des petits fours, même si Kevin et Djo trouvent ça trop cool que la soirée soit open bar. Au surplus je te dirais que Djo le prof 68tard doit aussi expliquer à ses amis qu'il vaudrait mieux retirer le droit de vote aux factions ennemies de la démocratie qui défilent à la manif pour tous.
  24. Le droit de vote a toujours été associé à la citoyenneté, dans la Grèce antique ou dans la république romaine, même si Rome a ensuite assoupli ses conditions de naturalisation au fur et à mesure qu'elle intégrait de nouveaux peuples dans son Empire. "s'ils acceptaient le serment civique (1791) s'ils remplissaient des conditions telles qu'être propriétaire, ou époux d'une française, vivre de son travail (1793) d'ailleurs il y avait des députés conventionnels étrangers" Chiche! Au moins il s'agit là d'une démarche volontaire et avec un critère de sélection, c'est mieux qu'intégrer n'importe qui sans distinction dans le corps électoral. Le problème c'est que comme l'a signalé un intervenant, il est impossible de déterminer aujourd'hui qui est contributeur net. Alors moi je proposerais, en plus du serment et de la propriété, de vendre la citoyenneté aux enchères, dans une proportion limitée, pour les étrangers qui en font la demande et vivent depuis suffisamment longtemps dans le pays, sans casier judiciaire évidemment.
  25. Evidemment c'est le prix d'un ticket d'entrée dans la Cité. Ni plus, ni moins. Et encore il n'est pas assez cher étant donné que nous laissons rentrer n'importe qui et que notre système social fait fuir les individus méritants et récompense les incompétents improductifs mais à forte fécondité.
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