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Allende


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Dans un livre paru au Chili et en Espagne, Victor Farias révèle, documents à l’appui les premiers émois politiques de Salvador Allende.

Les juifs, écrit il en 1933, « se caractérisent par des types de délits particuliers. L’escroquerie, la duperie, la calomnie et surtout l’usure… »

Après le « constat » il avance une explication.

« Ces faits font soupçonner que la race influe sur la délinquance. »

Mais les juifs ne sont pas le seul sujet de préoccupation, les arabes lui causent aussi du souci.

« Il y a quelques tribus honnêtes et laborieuses, mais les plus nombreuses sont aventurières, imprévoyantes, oisives et portées aux larçins »

Si les homosexuels, « en tant que malades, méritent de la considération en tant que tels. »

Il faut savoir qu’un révolutionnaire est « un individu en apparence normal, qui en réalité, lorsqu’on l’étudie, démontre qu’il appartient à un groupe déterminé de dérangés mentaux »

Tous ces thémes ont été défendus dans une thèse en 1933 et ont été repris ensuite quand son auteur était devenu entre 1939 et 1941 ministre de la salubrité nationale.

Une avancée législative fût alors tentée par un « projet de loi de stérilisation des aliénés. »

Certes nous savions qu’un socialiste comme Mussolini pouvait devenir fasciste. Mais nous n’avions encore aucune preuve concrête de la possibilité de migrer du nazisme au socialisme.

Avec Allende le doute n’est plus permis, c’est possible !

Ce que je m’explique mal toutefois, c’est le silence de la presse de gauche et du MRAP sur le sujet.

Posté

je viens de découvrir un allende sous un autre éclairage, ça a l'air intéressant.

Je vais en parler à mes amis sud américains pour voir leur avis sur l'époque ou allende a ecrit cela.

biographie de l'auteur

Victor Farias

Posté
et bien sur il faut prendre ça pour la vérité sans fart.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=310541

je trouve ce fil assez abject pour être franc.

Je ne vois pas ce qui te permet de critiquer ainsi un livre sérieusement documenté. Voici un autre article sur le même livre, bien plus équilibré que celui d'Elisabeth Roudinesco, manifestement empreint d'admiration pour le "héros" Allende:

http://service.spiegel.de/cache/internatio…,356461,00.html

Il semble bien qu'Allende ait, plutôt stupidement il faut bien le dire, colporté les préjugés racistes et eugénistes qui avaient court dans les pays fascistes de l'époque. Comme pour le Che, autre "figure historique de la lutte anti-fasciste", il faut savoir gratter le vernis pour voir derrière l'image lénifiante et bien-pensante.

Posté

Ce ne sera pas le premier homme politique qui tout jeune débute par un extrême et termine à l'autre extrémité, quand il ne s'arrête pas quelque part au centre. je ne vais pas rappeler Mitterrand ou Madelin.

Le pus intéressant la-dedans c'est d'observer les réactions des bien-pensants comme la Babette de Libé, qui poussent des hurlements dès qu'on attaque une de leur vache sacrée.

Un effet "grand parade" assez réussi.

D'ailleurs, ceci n'est-ce pas un magnifique hommage à JF Revel? :icon_up:

on devine la présence d'une conviction délirante, malheureusement répandue aujourd'hui, et qui vise à faire du socialisme une doctrine totalitaire semblable au nazisme ­ l'une étant toujours la face cachée de l'autre ­ et de l'héroïsme révolutionnaire l'expression d'une violence qu'il faudrait bannir de la cité à coups de normalisation des corps et des esprits.

Curieux d'ailleurs que ces "déviances" du jeune Allende n'aient pas été révélée dans "La grande parade"

Mais on y trouvait déjà tout ce qui était nécessaire pour faire tomber Allende de son piédestal, il me semble…( à commencerpas la façon dont il s'est installé au pouvoir)

Posté
et bien sur il faut prendre ça pour la vérité sans fart.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=310541

je trouve ce fil assez abject pour être franc.

Finalement, cet article de Libération confirme les faits évoqués dans l'ouvrage.

Le plus pathétique est le récit de la mort d'Allende, présentée comme héroïque alors qu'elle est le reflet exact de celle d'Hitler.

Posté
et bien sur il faut prendre ça pour la vérité sans fart.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=310541

je trouve ce fil assez abject pour être franc.

Et sinon, ça va chez vous ?

Dire que ce fil vous choque, qu'il bouscule vos convictions, que vous mettez en doute la véracité de ce qui y est affirmé et demandez plus de preuves, voilà une preuve d'honnêteté intellectuelle et d'intérêt pour les faits.

Dire que "ce fil est abject" est la preuve que l'émotionnalité et les préjugés ont plus d'importance pour vous que la rationnalité et les faits.

Et au passage, "fard" s'écrit avec un d. Si vous mettez un t, c'est la même orthographe que le mot anglais pour "pet". De là à dire que votre intervention ne vaut pas un pet, il y a un pas que je n'hésite pas à franchir.

Posté
L'objectif des hitlériens était d'éliminer les malades mentaux et non pas de les empêcher de procréer. La nuance est de taille même si les apparences sont trompeuses.

quelques années….

Posté
Et au passage, "fard" s'écrit avec un d. Si vous mettez un t, c'est la même orthographe que le mot anglais pour "pet". De là à dire que votre intervention ne vaut pas un pet, il y a un pas que je n'hésite pas à franchir.

:icon_up:

Posté
Finalement, cet article de Libération confirme les faits évoqués dans l'ouvrage.

Le plus pathétique est le récit de la mort d'Allende, présentée comme héroïque alors qu'elle est le reflet exact de celle d'Hitler.

C'est exactement ce que je me suis dit.

Posté
et bien sur il faut prendre ça pour la vérité sans fart.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=310541

je trouve ce fil assez abject pour être franc.

Si on dit "Chitah a eu ses premiers émois politiques dans la mouvance néo-nazie", il faudra un millième de seconde pour prouver que non seulement c'est faux, mais qu'en fait, la réalité est exactement le contraire.

Pourquoi, avec le cas d'un homme public, dont on doit encore avoir en main les écrits, discours, et prises de position, ce ne serait pas encore pluzs facile.

Au delà de ces remarques, je te rejoins indirectement dans ton commentaire, arnaud: se servir d'une personalité adverse comme anti-totem, c'est la même chose que de s'en servir comme totem. Autrement dit, si l'on veut que les gauchistes arrêtent de l'aduler, il ne faudrait pas commencer à le dénigrer.

Posté
Farias s'acharne donc à vouloir destituer l'une des figures les plus populaires, avec celle de Che Guevara, de l'antifascisme latino-américain. Entre les lignes de son essai, on devine la présence d'une conviction délirante, malheureusement répandue aujourd'hui, et qui vise à faire du socialisme une doctrine totalitaire semblable au nazisme ­ l'une étant toujours la face cachée de l'autre ­ et de l'héroïsme révolutionnaire l'expression d'une violence qu'il faudrait bannir de la cité à coups de normalisation des corps et des esprits.

Pourtant il fut bien un fasciste non ? Dans les faits…

Posté
Je ne vois pas ce qui te permet de critiquer ainsi un livre sérieusement documenté. Voici un autre article sur le même livre, bien plus équilibré que celui d'Elisabeth Roudinesco, manifestement empreint d'admiration pour le "héros" Allende:

http://service.spiegel.de/cache/internatio…,356461,00.html

Il semble bien qu'Allende ait, plutôt stupidement il faut bien le dire, colporté les préjugés racistes et eugénistes qui avaient court dans les pays fascistes de l'époque. Comme pour le Che, autre "figure historique de la lutte anti-fasciste", il faut savoir gratter le vernis pour voir derrière l'image lénifiante et bien-pensante.

Oui, tout ça c'est le fond de sauce idéologique commun à la droite européenne pendant l'entre deux guerre, les nazis n'ont rien inventé en fait.

Il est possible de faire un parallèle avec Mitterrand. Voilà deux types de droite qui se sont retrouvés chacun de leur côté à la tête d'un parti socialiste. C'est quand même curieux.

Posté
Le pus intéressant la-dedans c'est d'observer les réactions des bien-pensants comme la Babette de Libé, qui poussent des hurlements  dès qu'on attaque une de leur vache sacrée.

Je me demande a quel titre une psychanalyste peut être chargée de recherche en histoire à paris VII ? Sans doute pour se livrer à des interprêtations. Ceux qui doutent de la pureté socialiste d'Allende sont en proie à des "convictions délirantes" à la lecture d'un document qu'ils interprêtent mal sans doute.

Un effet "grand parade" assez réussi.

D'ailleurs, ceci n'est-ce pas un magnifique hommage à JF Revel? :icon_up:

Curieux d'ailleurs que ces "déviances" du jeune Allende n'aient pas été révélée dans "La grande parade"

Mais on y trouvait déjà tout ce qui était nécessaire pour faire tomber Allende de son piédestal, il me semble…( à commencerpas la façon dont il s'est installé au pouvoir)

La redécouverte de cette thèse est récente. Peu de gens l'ont lu avant Farias.

Pour le dernier point je crois que c'est plutôt dans la "tentation totalitaire" ou au chapitre douze il y a effectivement un résumé très instructif de l'accès au pouvoir d'Allende.

Posté
et bien sur il faut prendre ça pour la vérité sans fart.

http://www.liberation.fr/page.php?Article=310541

je trouve ce fil assez abject pour être franc.

Arnaud, tu es pathétique. Tout comme Elisabeth Roudinesco dans sa pitoyable tentative d'occulter et/ou de minimiser les faits.

Mais les faits sont têtus :

1° Dans sa thèse de doctorat de 1933, intitulée "Hygiène mentale et délinquance", Allende propose bien la stérilisation des malades mentaux, mais également fustige les homosexuels et, pire encore, se réfère ainsi aux juifs : "Les Hébreux se caractérisent par certaines formes précises de délits : escroquerie, contrefaçon, calomnie et, surtout, l'usure". Nous avons bien là affaire à un eugéniste, raciste et homophobe. Roudinesco tente bien de noyer le poisson en nous faisant l'historique des théories lombrosiennes et, finalement, essaie de nous faire avaler que, somme toute, cette théorie était dans "l'air du temps", que cela ne porte pas tant à conséquence. Donc, ce qui serait impardonnable aux théoriciens de l'eugénisme nazi, serait acceptable pour un socialiste. C'est ce double standard que dénonce Farias.

2° Plus tard, comme Ministre de la Santé du gouvernement du président Aguirre-Cerda (1939-1941), Allende déposa un projet de loi de stérilisation forcée des malades mentaux, projet heureusement rejeté. Ici encore la Roudinesco tente de sauver les meubles. En effet, ici, on ne peut plus parler d'erreur de jeunesse : on voit un homme politique prêt à user de l'appareil de l'État pour faire appliquer ses abjectes théories - création d'un "Tribunal de stérilisation" inaccessible à la famille du "malade" et dont les décisions auraient été sans appel, usage de la force publique pour faire appliquer les décisions des tribunaux de stérilisation (art.23) (qu'il ne soit pas arrivé à ses fins n'enlève rien à la crapulerie de l'homme) -. Roudinesco tente de nous expliquer qu'il y a une différence entre les nazis et Allende car les premiers liquidaient les malades mentaux alors qu'Allende ne prévoyaient que de les stériliser. Ici encore, Roudinesco se moque du monde. En effet, Farias ne dit pas qu'Allende était nazi, il relève simplement les similitudes plus que troublantes entre celui-ci et les théoricien de l'eugénisme nazi. Ensuite, les nazis commencèrent aussi par seulement stériliser les malades mentaux, avant d'opter pour une solution plus expéditive. Par ailleurs, dans certains domaines, le projet de loi d'Allende allait plus loin que la législation nazie en prévoyant la stérilisation forcée des alcooliques.

3° Que jamais, Allende ne rétracta ses idées typiquement nazies. Pire : lorsqu'il fut président, Allende protégea et refusa d'extrader le nazi réfugié au Chili Walter Rauff - responsable direct de la mort près de 100.000 Juifs et inventeur de l'empoisonnement des Juifs par gaz dans des camions - alors que le célèbre chasseur de nazi Simon Wiesenthal lui en fit la demande. Ici, devant l'énomité des faits et pour défendre l'icône sacré des socialistes du monde entier, Roudinesco a recours au mensonge pur et simple. Tout d'abord, elle nous dit que Farias n'aurait d'autre preuve que son propre témoignage oral. Ce qui est faux, la totalité de la correspondance entre Wiesenthal et Allende est parue dans le livre de Farias consacré aux nazis réfugiés au Chili, Los nazis en Chile. Paru en 2000, ce livre avait déjà, à l'époque, suscité moults remous au Chili sur le rôle immonde que tint Allende dans cette affaire. Ensuite, Roudinesco se fout royalement de notre gueule - tout comme, à l'époque, Allende s'est foutu de celle de Wiesenthal - et tente de nous dire que ce n'était pas la faute d'Allende si Rauff ne put être livré à Wiesenthal car "la Cour suprême chilienne avait refusé en 1963 d'extrader Walter Rauff". Ce serait donc par pur souci de légalité qu'Allende ne put expulser Rauff. Bullshit. Rappelons qu'à la même époque, le gouvernement Allende violait systématiquement toutes les décisions de justice, rien ne devant bloquer la révolution. Cette même Cour suprême éleva quantité de protestations contre les violations sans cesse répétées par l'exécutif des décisions de justice des tribunaux (Allende y répondra en déclarant qu'en période de révolution, c'était au pouvoir politique de décider de l'opportunité de l'application des décisions judiciaires). Mais, par contre, pour expulser un criminel nazi, Allende décide, pour une fois, de respecter une décision de justice. Ce serait à mourir de rire si ce n'était pas aussi crapuleux.

Posté

http://www.intura.net/fonds/p-moya/IlYA400ChiliensABordeaux.htm

Un texte assez intéressant, ma foi.

J'ai particulièrement retenu ceci :

Un ami chilien qui vit ici à Bordeaux m’a dit : « tu vois finalement, notre socialisme c’était ça, un emploi, la possibilité d’élever nos enfants, d’avoir un appartement et une petite voiture. Nous ne voulions pas transformer l’Amérique Latine ».
Posté
Un texte assez intéressant, ma foi.

Bof… la connerie gauchiste habituelle, une ressucée des topiques et des lieux communs socialo-totalitaires, et contradictoires en prime :

Je dirais que tout allait bien au Chili jusqu’en 1973. […] Nous avons beaucoup donné, nous pensions que nous allions changer le monde. C’était une expérience unique, nous allions construire le socialisme à la chilienne. Nous parlions du socialisme au Chili comme d’un socialisme avec empanadas y vino tinto, cela voulait dire que nous ne le comparions à aucun autre socialisme dans le monde. C’était un socialisme que nous avions conçu pour nous et non pas pour l’exporter.

Tout allait bien jusqu'en 1973 ? Voyons cela :

Mise sous tutelle des entreprises chiliennes, acquisition d'actions par l'État grâce aux réserves budgétaires et à déficit public massif, réquisitions légales d'entreprises privées grâce à l'opération connue sous le nom d'Opération asphyxie. Pour ce genre d'opération, la tactique consistait à provoquer, grâce aux cellules de l'Unité Populaire et du Front des Travailleurs Révolutionnaires (le syndicat du terroriste Mouvement de la Gauche Révolutionnaire, coupables de plusieurs centaines d'assassinats, complaisamment couverts par Allende), des conflits sociaux et des grèves dans les entreprises privées pour ensuite les accuser de ne pouvoir maintenir la production et appliquer ainsi le décret-loi 520 de 1932 qui autorisait l'intervention du pouvoir central dans toutes les industries productrices d'articles de première nécessité. Le Ministre de l'Économie, Carlos Matus confessa : "Si l'on considère la situation sur bases des critères économiques conventionnels, nous nous trouvons, en effet, en crise… Mais ce qui est une crise pour les uns est pour nous une solution".

Le gouvernement d'Allende s'empara également du système bancaire chilien. La prise de contrôle s'effectua par l'achat massif d'actions des banques privées grâce aux fonds publics (obtenus par une forte imposition ou par le recours à la planche à billet).

L'inflation galopante ainsi créé et les "mesures destinées à la combattre" permirent d'établir un contrôle policier sur la population, qui aurait été autrement inacceptable. Cette inflation justifia l'imposition de prix maximum qui conduisit automatiquement (par manque de rentabilité) à une rupture de l'approvisionnement. Celle-ci servit de prétexte au gouvernement pour imposer un système de rationnement (chose jamais vue dans toute l'histoire du Chili) qui permit d'octroyer aux Juntes d'approvisionnement, naturellement contrôlées par les marxistes, des pouvoirs considérables pour contrôler la vie quotidienne des citoyens. Dans le même temps, en maintenant bas, par décret, les salaires des travailleurs qualifiés et des professions libérales, alors que se déchaînait l'inflation, le gouvernement affaiblissait la classe moyenne.

Une des autres cibles du gouvernement marxiste fut la presse et la liberté d'expression : attaques contre les journaux Mercurio,Tribuna, Mañana ; nationalisation de la maison d'édition Zig-Zag ; tortures (cas du directeur Maximiano Errázuriz, par exemple) et harcèlements de journalistes ; tracasseries multiples contre la chaîne de télévision Canal 13 ; etc.

Le pays finalement resta sans réserves, ne fut-ce que pour importer les denrées les plus élémentaires (le 7 septembre 1973, le gouvernement marxiste annonçait que les réserves de farine ne pouvaient couvrir que quatre jours !). La production avait chuté de 10% chaque année après que les industries aient été nationalisées et dirigées par des commissaires politiques incapables, en remplacement des anciens propriétaires ou administrateurs. Suite à une hyper-inflation (de 500% en septembre 1973 !), les commerces étaient désapprovisionnés et la majorité des biens de première nécessité ne pouvaient se trouver qu'au marché noir.

Par ailleurs, avec la connivence du gouvernement Allende, de grands stocks d'armes (principalement tchécoslovaque) étaient introduits dans le pays et accumulés par les marxistes. Comme ce fut le cas avec l'envoi, en mars 1972, de treize caisse de "cadeaux personnels" de Castro à Allende qui furent arrêtés à la douane chilienne : une tonne d'armes et de munitions que le Ministre de l'Intérieur, rameuté dare-dare à l'aéroport pour rabrouer des fonctionnaires trop zélés, emporta vers la maison de Allende de la rue Tomas Moro. Avec ces armes, le Mouvement de la Gauche Révolutionnaire (MIR) développait une stratégie de "pouvoir dual" parallèle au gouvernement, avec des milices entraînées par 2.000 assesseurs, essentiellement castristes, nord-coréen et tchèques. L'objectif était de faciliter la transition au socialisme par le biais d'occupation illégales de terres et d'entreprises, ainsi que l'assassinat d'opposants -le plus marquant étant celui de Pérez Zujovic, démocrate-chrétien, ancien vice-président et ministre du gouvernement Frei, prédécesseur de celui de Allende-.

Mais encore, Allende bafouait le parlement lorsque, chaque fois qu'un de ses ministres était renversé par une motion de censure, il le gardait dans son gouvernement, mais avec un autre portefeuille. Finalement, après la Cour Suprême - qui, le 26 mai 1973, avait adressé une énième protestation contre les violations sans cesse répétées par l'exécutif des décisions de justice des tribunaux (Allende y répondra en déclarant qu'en période de révolution, c'était au pouvoir politique de décider de l'opportunité de l'application des décisions judiciaires) -, le parlement, le 23 août 1973, dans une résolution, approuvée à 81 voix contre 47, après le rappel des innombrables violations constitutionnelles et légales du gouvernement Allende, demande aux autorités et aux forces armées de mettre fin immédiatement aux situations de fait dont il fait mention.

Voilà ce que fut le "socialisme à la chilienne", avec "empanadas y vino tinto". Bullshit.

  • 1 month later...
Posté
Bof… la connerie gauchiste habituelle, une ressucée des topiques et des lieux communs socialo-totalitaires../…

Je me référais surtout au paragraphe que j'ai cité :le discours tenu est "petit bourgeois", non? :icon_up:

Autre chose : entendu récemment au JT :

…Nième anniversaire de l'assassinat d'Allende.

:doigt: suicidé ou assassiné ?

Posté
Il s'est tiré une bastos avec un pétard fourni par son pote Castro.

J'imagine la scène, Allende assiégé dans le palais présidentiel, qui passe un coup de téléphone à Castro : "Allo Fido ? C'est Saly ! Dis, je compte mourir en martir là, tu peux me faire livrer un flingue en urgence ? Oui oui, l'adresse habituelle. Merci bien !"

Deux heures plus tard : "Un colis en recommandé pour Monsieur Allende, en provenance de Cuba, signez ici s'il vous plait !"

Ils sont fort ces cocos !

Posté
Il s'est tiré une bastos avec un pétard fourni par son pote Castro.

Tout à fait. Avec une Kalachnikov offerte par le monstre de Birán.

Imagen27.jpg

On a ramassé la cervelle d'Allende à la cuillère.

Faits confirmés par le médecin personnel d'Allende.

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