Antoninov Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 La France est rattrapée par le fléau de l'obésitéSANTÉ Le nombre d'enfants obèses a doublé en cinq ans et plus d'un adulte sur dix est concerné. Premiers touchés : les familles modestes. Les parlementaires tirent la sonnette d'alarme. Une cible se révèle plus sévèrement touchée : la population précaire, qui subit de plein fouet l'augmentation des cas. L'OBÉSITÉ, maladie des pauvres. Le fléau, qui concerne désormais 11% des adultes et 4% des enfants – soit un doublement en cinq ans – frappe sans discriminer selon l'âge ou le sexe. Mais une cible se révèle plus sévèrement touchée : la population précaire, qui subit de plein fouet l'augmentation des cas. Un Français n'ayant pas étudié au-delà de l'école primaire aura ainsi trois fois plus de risques de rencontrer un grave problème de poids qu'un bachelier. Les cadres et professions libérales comptent de leur côté deux fois moins d'obèses que les artisans et les commerçants. Le coût de l'activité physique s'est accru «Les foyers modestes subissent des contraintes plus fortes en termes de revenus et de temps, explique Pierre Combris, économiste et coauteur du rapport de l'Inserm *. Ils sont aussi moins informés sur les conséquences pour la santé de leurs comportements alimentaires.» Or l'évolution du coût des calories a joué en leur défaveur. Alors que le prix des corps gras diminuait de moitié au cours des cinquante dernières années, celui des fruits et légumes a été multiplié par trois. Conséquence : un quart des Français – les plus aisés – consomment trois fois plus de légumes que les 25% les plus précaires. Et l'essor des plats prêts à consommer bon marché – pizzas, frites surgelées ou boîtes de lentilles-saucisses – a encore enrichi l'apport calorique des familles pauvres. Dans le même temps, le coût de l'activité physique s'est accru, écrivent les auteurs. Dès lors, selon l'Inserm, les considérations de justice sociale peuvent justifier l'intervention des pouvoirs publics. Manière de répondre aux associations qui redoutent la stigmatisation des «gros» via les campagnes de prévention. Partant de ces constats, l'Office parlementaire dresse une série de propositions pour améliorer la prise en charge et la prévention. «Les fruits et légumes doivent être plus facilement accessibles aux ménages modestes, suggère le sénateur Gérard Dériot. Cet objectif pourrait être atteint en subventionnant les produits sains.» L'idée de créer une «fat tax» – un prélèvement sur les produits les plus caloriques – est pour l'heure écartée. La réglementation sur l'étiquetage et la publicité devrait également être durcie. Les distributeurs automatiques, interdits des établissements scolaires depuis le 1er septembre, pourraient y revenir, à la condition d'offrir des fruits et des boissons sans sucre. Des recherches scientifiques devront être menées, notamment pour comparer les effets sur le poids des nourrissons de l'allaitement et du lait industriel. Selon Gérard Dériot, «nous comptons sur la participation de l'industrie agroalimentaire et des distributeurs». Une participation qui, en cas de besoin, se passera de l'accord des intéressés. * Institut national de la santé et de la recherche médicale.
Legion Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Et évidemment, personne n'irait remarquer que si le problème principale des enfants de familles aux revenus modestes, c'est l'obésité, cela constitue plutot une bonne nouvelle, non ?
Antoninov Posté 13 octobre 2005 Auteur Signaler Posté 13 octobre 2005 Egalement: Bientôt des messages sanitaires sur toutes les publicités alimentaires Dans le cadre de la lutte contre l'obésité, les pouvoirs publics entendent contraindre les annonceurs du secteur alimentaire à flanquer leurs campagnes publicitaires de messages à caractère sanitaire, invitant à bannir le grignotage et préconisant l'exercice physique (lire encadré). Si les entreprises souhaitent y déroger, elles seront taxées à hauteur de 1,5% de leurs investissements médias. Kevin, nourri de pizzas et de télé UN NOUNOURS, disent ses amis. «Une vache», se moquent ses jeunes voisins. Kevin *, 14 ans, 70 kg, a dû changer de collège pour échapper aux railleries qu'il subissait dans l'établissement installé au coeur de son quartier du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis). «Les garçons me traitaient de gros porc, me mettaient à l'écart», se souvient l'adolescent. «Se moquer, ça les occupe…», crâne-t-il, tristement philosophe.Depuis qu'il est inscrit dans une école privée, les tourments ont cessé. Maigre consolation…
Messer Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Sales riches !Ils ont les moyens de se nourrir et nous non ! A force de leur oter le foie gras de la bouche ca ne m'étonne pas que les classes sup' ont perdus quelques kilos
Pierre-Ernest Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Tous au Sahel ! Zen foutrai, moi des zobèzes !
ricotrutt Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Vous ne pensez pas qu'il faut avoir une sacrée arrière pensée pour comparer statistiquement le nombre d'obèses chez les pauvres et chez les riches ? C'est une étude commandée par le PCF ou quoi ?
h16 Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Vous ne pensez pas qu'il faut avoir une sacrée arrière pensée pour comparer statistiquement le nombre d'obèses chez les pauvres et chez les riches ? C'est une étude commandée par le PCF ou quoi ? Cependant, c'est un phénomène rencontré dans bien d'autres pays. Les obèses américains, par exemple, se retrouvent plus nombreux dans les classes pauvres que aisées… Ceci étant, je rejoins Legion : ceci veut dire que la nourriture (en terme de quantité) ne constitue plus un problème majeur en France. Maintenant, je reste persuadé (égoïste et borné que je suis) qu'il revient moins cher de manger équilibré, et d'agir en adulte responsable avec ses enfants : on ne le laisse pas avec une pizza et la télé, tous les soirs. et on lui claque le beignet s'il écoute Lorie ou la Starac au lieu de faire ses devoirs, faut pas déconner, merde
ricotrutt Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 oui il est évident qu'il s'agit d'un problème de responsabilité des parents et non d'argent. En afrique ou en chine il n'y a pas d'obèses que je sache
Messer Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 La junk food maison (genre pizza) ont très très vite tendance à chiffrer dans le budget alimentation. Le surgelé, la conserve ou les pates même fraiches me sont beaucoup plus accessible en tant qu'étudiant. H16>Bourreau d'enfant !
José Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 http://news.bbc.co.uk/1/hi/magazine/4304118.stm Qu'est-ce exactement la « malbouffe » ? Comment se définit-elle et qui décide si une nourriture et ou non de la « malbouffe » ? Stanley Feldman et Vincent Marks, dans leur livre qui vient de paraître en Grande-Bretagne - Panic Nation: Unpicking the Myths We're Told About Food and Health -, non seulement remettent en question les mythes qui entourent ce concept, mais avancent également l'idée que la « malbouffe » n'existerait pas. Pourquoi estime-t-on que les pommes de terre frites et les hamburgers servis dans la restauration rapide sont des exemples de « malbouffe » alors que l'on ne qualifie pas de même manière les plats riches en graisse que servent les restaurants plus fins, comme le foie gras, qui contient approximativement 80% de graisse ? Telle est une des questions que pose Vincent Marks, professeur de biochimie à l'Université du Surrey, en Grande-Bretagne, qui suggère que le terme « malbouffe » relève du jugement moral sur certains style de vie et non pas d'une catégorie scientifique. En fait, étiqueter une nourriture de « malbouffe » est une façon de dire « je la désapprouve ». Pour le professeur, il existe de mauvais régimes - mauvais mélanges et quantités de nourriture -, mais il n'existe pas de « mauvaises nourritures », exceptées celles qui sont nuisibles suite à une contamination ou à une détérioration.
Messer Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Si tu comptes sur moi pour te dire qu'un bon burger ou une tranche de foie gras d'oie c'est de la malbouffe tu te gourres J'utilisais le terme junk food car il est très couramment utilisé pour cibler un type de nourriture précis, à savoir gras, à bas prix, et pratique à manger. Je suis convaincu qu'un bon resto c'est au moins aussi calorique qu'un Mc Do mais pas le même budget non plus
melodius Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 oui il est évident qu'il s'agit d'un problème de responsabilité des parents et non d'argent. En afrique ou en chine il n'y a pas d'obèses que je sache <{POST_SNAPBACK}> Faux. Il y a même des pays qui passent directement de problèmes de malnutrition à des problèmes d'obésité.
Messer Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Il me semble que c'est en Afrique où il y a le plus d'obèses… Une relation dans le trip "humanitaire Afrique" m'en avait fait part.
labbekak Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Il me semble que c'est en Afrique où il y a le plus d'obèses… Une relation dans le trip "humanitaire Afrique" m'en avait fait part. <{POST_SNAPBACK}> Plus qu'aux Etats Unis ?
Messer Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Elle m'avait sorti ca justement… Je ne sais pas si elle parlait en nombre ou en proportion mais si quelqu'un s'y connait sur la question je veux bien son avis
h16 Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 oui il est évident qu'il s'agit d'un problème de responsabilité des parents et non d'argent. En afrique ou en chine il n'y a pas d'obèses que je sache Pas seulement : comme je l'ai dit, cela est vrai quand les biens de consommation courante comme les légumes et les fruits ont des prix abordables. Quand il est moins cher d'acheter des plats préparés ou des préparations grasses, la responsabilité personnelle est moins importante dans l'obésité constatée (entre mourir de faim et devenir gros, les gens préfèrent devenir gros). Pour le cas de l'Europe, en général, le coût des fruits et légumes, ainsi que certains types de viande (le porc, notamment) est suffisamment faible pour qu'on ne puisse pas dire qu'il est plus cher de manger sain qu'autrement. Dans les pays d'Afrique, je ne suis pas sûr que ce raisonnement tienne…
h16 Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Faux. Il y a même des pays qui passent directement de problèmes de malnutrition à des problèmes d'obésité. … ceci étant, je ne connais pas de régime (totalitaire) imposant des quantités de nourriture aux gens. Certes, ils peuvent manger déséquilibré, mais le déséquilibre alimentaire ne conduit pas systématiquement à l'obésité, plutôt à des problèmes divers (hormonaux, imbalances ioniques, etc…) ; manger plus (trop) est souvent au départ un choix.
Serge Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Rien à faire, j'ai un affreux doute en voyant le panier de la ménagère de gauche Europe vs usa
Calembredaine Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Plus qu'aux Etats Unis ? <{POST_SNAPBACK}> En Afrique c'est culturel. Un femme mince est forcément malade. En outre, c'est signe que son mari est un radin. Les hommes préfèrent donc s'afficher avec des épouses obèses et coucher avec des maîtresses minces (des ado en général) Pour les hommes, c'est un peu la même chose: s'ils n'ont pas d'embonpoint c'est que leurs femmes ne s'occupent pas d'eux. Honte pour eux et honte pour leur femmes.
labbekak Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 En Afrique c'est culturel. Un femme mince est forcément malade. En outre, c'est signe que son mari est un radin. Les hommes préfèrent donc s'afficher avec des épouses obèses et coucher avec des maîtresses minces (des ado en général)Pour les hommes, c'est un peu la même chose: s'ils n'ont pas d'embonpoint c'est que leurs femmes ne s'occupent pas d'eux. Honte pour eux et honte pour leur femmes. <{POST_SNAPBACK}> Tout va bien …
melodius Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Rien à faire, j'ai un affreux doute en voyant le panier de la ménagère de gauche Europe vs usa <{POST_SNAPBACK}> C'est de "l'humour" franchement raciste.
Serge Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 C'est de "l'humour" franchement raciste. <{POST_SNAPBACK}> Je ne dis pas le contraire.
Punu Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Surtout qu'en Europe, elles ne sont pas toutes comme ça.
labbekak Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Rien à faire, j'ai un affreux doute en voyant le panier de la ménagère de gauche Europe vs usa <{POST_SNAPBACK}> C'est quoi, la ménagère de gauche ?
ricotrutt Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 Il me semble que c'est en Afrique où il y a le plus d'obèses… Une relation dans le trip "humanitaire Afrique" m'en avait fait part. <{POST_SNAPBACK}> j'ai quand même de gros doutes là dessus tu ne peux pas lui demander des chiffres?
William White Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 oui il est évident qu'il s'agit d'un problème de responsabilité des parents et non d'argent. <{POST_SNAPBACK}> Je pense aussi que ce n'est pas un problème de finance personnelle, mais d'éducation et de choix de vie. Quand on veut, on peut. Article du Monde: Subventionner les aliments sains pour lutter contre l'obésité Prière de ne pas importer les mauvaises idées des USA.
LaFéeC Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 oui il est évident qu'il s'agit d'un problème de responsabilité des parents et non d'argent. En afrique ou en chine il n'y a pas d'obèses que je sache <{POST_SNAPBACK}> Et les genes ?! J'ai 4 frères, un est obèse, le petit dernier. (18 ans d'écart). Ca me rend malade de savoir qu'au collège on l'appelle "la baleine", qd j'étais plus jeune, ça me rendait malade de faire les courses avec ma mère, elle trouvait pas les grandes tailles, et je flottais dans un 36. Nous avons toujours mangé les memes choses, des plats cuisinés maison, et c'est pdt mon adolescence que ma mère avait les revenus les plus faibles.. Mon frère a pris 3 kg en une semaine à son entrée au collège, ma mère prend un kilo juste en regardant un éclair au chocolat. Bref : il arrive bien souvent que l'obésité soit le résultat de plusieurs facteurs : alimentation, hérédité, quantité de nourriture etc.. Mais dire "les parents sont responsables" c'est rare, mais je suis pas d'accord.
Serge Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 C'est quoi, la ménagère de gauche ? <{POST_SNAPBACK}> … à gauche sur le montage photos
Messer Posté 13 octobre 2005 Signaler Posté 13 octobre 2005 D'accord avec la FéeC aussi. Je connais des types qui bouffent comme des porcs et qui prenne pas un gramme. Je suis un peu comme ca mais chez certains c'est extrème.. Au niveau du diabète en tout cas l'hérédité a un role prépondérant.
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