Largo Winch Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 C'est plus un problème de personnes… Trop de prétention et trop de suffisance. Même avec les meilleurs arguments du monde, c'est très rebutant, et ça n'insite pas à la compréhension. Quelle mauvaise foi… Parce que de votre côté, lors de vos premiers messages sur liberaux.org, le fait de traiter rapidement vos interlocuteurs d' "extrémistes" révélait, j'imagine, un grand sens du dialogue… Allons, allons… ayez l'honnêteté d'admettre que vous êtes ici pour valider la théorie des "prophéties auto-réalisées".
Dardanus Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 J'ai le souvenir (je suis là depuis relativement peu de temps tout de même) de débats on ne peut plus ouverts et même véhéments entre les membres de ce forum. Ce lieu n'est pas vraiment celui de la pensée unique. Mais bien sûr les libéraux ont entre eux certains points communs : sinon ils ne seraient pas libéraux.
Laurentv Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Quelle mauvaise foi…Parce que de votre côté, lors de vos premiers messages sur liberaux.org, le fait de traiter rapidement vos interlocuteurs d' "extrémistes" révélait, j'imagine, un grand sens du dialogue… Allons, allons… ayez l'honnêteté d'admettre que vous êtes ici pour valider la théorie des "prophéties auto-réalisées". Je ne suis venu ici qu'avec des questions et des doutes, convaincu que les libertés individuelles étaient (et restent) des valeurs inestimables. La philosophie n'est pas un dogme et ne repose pas exclusivement sur son passé. Elle est un questionnement perpétuel, dans lequel même le plus prestigieux des auteurs peut être remis en cause. A peu de chose près, j'ai trouvé tout l'inverse ici. Les premières réponses m'ont semblées "extrémistes". Par la suite, les arguments étaient le plus souvent des reprises d'auteurs liberaux, des maximes reprises en coeur et à l'unisson par les adeptes. Mes questions subsistent. Mes doutes ne se sont pas dissipés. Mieux encore, ils ont été conforté ! Je ne dis pas ça pour être blaissant ou pour être contre le libéralisme à tout prix. Mais c'est ce que je ressent. Mais c'est ma faute : sur un forum libéral, on trouve des réponses libérales. Autrement dit, ce n'est pas le lieu pour remettre en cause le bien fondé de certains arguments libéraux. J'ai le souvenir de débats on ne peut plus ouverts Ce lieu n'est pas vraiment celui de la pensée unique. Débats ouverts, mais entre soi. Dès qu'un élément un peu différent s'insère dans le débat, il est repoussé, le plus souvent sans argument, ou alors toujours les mêmes. Je comparerai ça à un système qui expulse de toutes ses forces l'étrange et le singulier vers l'extérieur. Sans vouloir froisser personne, ça ressemble bigrement au communisme comme attitude. Même si le propos et le fond sont diamétralement opposés, le résultat est très proche dans les faits, sur ce modeste forum. Si l'on considère qu'il s'agit d'une maquette échelle 1 / 1 000 000 ème de ce que pourrait être une société libérale, ça ne fait plus du tout rêver, lol !
Largo Winch Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Mes questions subsistent. Mes doutes ne se sont pas dissipés. Mieux encore, ils ont été conforté ! Je ne dis pas ça pour être blaissant ou pour être contre le libéralisme à tout prix. Mais c'est ce que je ressent. ça ne m'étonne guère… "Prophéties autoréalisées", comme j'écrivais plus haut.
Laurentv Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 ça ne m'étonne guère… "Prophéties autoréalisées", comme j'écrivais plus haut. Arf, est-ce que je vous* accuse d'auto-hypnose moi ??? Désolé Serge, mais tu n'es pas obligé de lire. Ouhla, mais c'est vrai que je radote moi, lol ! Bon j'arrète de vous embétez Sans rancune. *vous : membres liberaux de ce forum
Messer Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Plus je te lis Dilbert, moins je crois au libéralisme. J'étais à 2 doigts d'y croire, et depuis que je traine ici je m'en éloigne inexorablement ! Un comble, non ?Bref, voici une (grande ?) idée trèèèès mal défendue. Très très mal ! Dilbert est à mon gout un des membres les plus marrants, les plus concis et les plus incisifs de ce forum. Il y a toujours eu des débats argumentés ici, tu voudrais que l'on se remette en cause ???Non on reste dans notre suffisance na !Pas notre faute si la philosophie à laquelle nous sommes attachés est la seule morale et absolument imparable au plan du droit naturel et de la logique !
Calembredaine Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Mes questions subsistent. Mes doutes ne se sont pas dissipés. Mieux encore, ils ont été conforté ! Je ne dis pas ça pour être blaissant ou pour être contre le libéralisme à tout prix. Mais c'est ce que je ressent. C'est souvent ce qui arrive quand on débarque chez quelqu'un, sûr de soi et de ses a priori et que l'on s'aperçoit, à ses dépends, que tout ce en quoi on "croyait" s'écroule devant la raison. Devenir libéral implique l'humilité et une remise en question permanente.
Dilbert Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Dilbert est à mon gout un des membres les plus marrants, les plus concis et les plus incisifs de ce forum. Merci du compliment, mais je suis conscient que mon côté abrupt de bouddhiste héraclitéen-pyrrhonien est parfois une gêne (surtout pour les newbies).
Serge Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Devenir libéral implique l'humilité et une remise en question permanente. Je ne vois pas ce que cela a de drôle. C'est la terrible réalité
Calembredaine Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Je ne vois pas ce que cela a de drôle. C'est la terrible réalité C'était juste pour tenter de détourner l'attention de mes chevilles
Laurentv Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Pas notre faute si la philosophie à laquelle nous sommes attachés est la seule morale et absolument imparable au plan du droit naturel et de la logique ! C'est souvent ce qui arrive quand on débarque chez quelqu'un, sûr de soi et de ses a priori et que l'on s'aperçoit, à ses dépends, que tout ce en quoi on "croyait" s'écroule devant la raison. No comment. Merci du compliment, mais je suis conscient que mon côté abrupt de bouddhiste héraclitéen-pyrrhonien est parfois une gêne (surtout pour les newbies). Dommage car ça ne sert pas vraiment la cause que tu défends.
Invité zemind Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Oulà! J’ai l'impression que le débat a dégénéré pendant que j'étais absent. Généralement, je quitte un débat lorsque les arguments avancés ne sont plus en rapport avec le fond mais avec la forme (ex: je pensais être (ou ne pas être) d'accord avec toi mais comme je te trouve moche j'ai changé d'avis). Seulement comme j'ai promis à Jabial de faire un effort en venant sur ce site, je vais essayer de recentrer la conversation en reprenant certains points que j'ai lus. Aussi, un organisme privé se charge-t-il de recueillir cet enfant pour le placer, moyennant finances, dans une famille. Et notre enfant connait la joie de la vie de famille. Il existe un marché des enfants. L'État n'a rien à faire ici. Ok, mais que se passe-t-il lorsque l'offre devient trop supérieur à la demande ? C'est à dire à peu prés tout le temps… Dans un monde libéral, la seule façon qu'il y aurait de gérer les orphelins serait de compter sur l'altruisme des gens. Or la proportion d'altruistes est bien trop faible pour que cette gestion soit faite convenablement. Il n'y a qu'à voir comment ça se passait au XIXe siècle. Je reconnais que cet exemple peu paraître comme l'exception qui confirme la règle. Dans tous les autres cas où les gens comptent sur une aide de l'Etat lorsqu'ils sont en difficultés, on peut toujours argumenter en disant qu'ils sont majeurs et responsables et qu'ils n'avaient qu'à anticiper. N'empêche qu'il est parfois impossible de tout prévoir… "Shit happens" comme diraient les anglophones. Je dois être particulièrement obtus car je ne comprends pas le rapport entre densité et libéralisme. Je ne cherchais pas à créer une formule mathématique, je cherchais juste à pointer du doigt qu'il est bien plus facile d'être libéral lorsqu'on possède un terrain bien délimité, que notre plus proche voisin se trouve à deux kilomètres de l'autre côté de la colline, qu'il n'y a aucun problème de tapage nocturne, de taxe de voirie, et qu'on est libre de se balader à poil toute la journée sans choquer personne, avec juste un aller/retour au village tous les vendredi pour échanger ce que l'on a en trop contre ce que l'on a pas suffisamment. Bref, le farwest. Dés que les individus doivent mettre en commun certaines de leurs ressources, les problèmes apparaissent et il convient de fixer des règles précises pour éviter les dérives de certains. Et qui dit règles, dit organisme pour s'assurer que celles-ci sont respectées. Et s'il y a un organisme, il faut d'une part le financer, et d'autre part créer des systèmes pour empêcher que des gens mal intentionnés en tirent profit. Donc on crée les impôts et la démocratie. Bref, le monde tel qu'il est aujourd'hui. Ce qui est peut être admirable c'est de donner volontairement à autrui. Si, si cela existe ! Pas nécessairement chez les apôtres de la solidarité, bien sûr. Une société libérale n'est pas par définition une société d'égoïstes. Un certain nombre d'individus trouvent leur intérêt dans l'altruisme. Ce ne sont pas les libéraux qui défilent dans les rues en criant : des sous ! des sous ! La caricature du socialiste est de descendre dans la rue en criant "des sous!", la caricature du libéral est de donner des dessous de table pour obtenir ce qu'il veut. Ne réduisons pas les gens à de caricatures. Erreur fondamentale. Le libéralisme est une philosophie qui se fonde sur la nature humaine. Des bons, des mauvais, des neutres, la palette est large et les nuances innombrables. Et c'est justement parce que la philosophie libérale admet cela qu'elle est réaliste. D'accord, mais concrètement, cela se passe comment? Imaginons un monde libéral. J'ai un bien, quelqu'un m'agresse pour me le voler. Qu'est-ce que je dois faire? Apprendre à me défendre tout seul? Après tout, c'est mon bien, et donc ma responsabilité. Mais je peux prendre toutes les mesures du monde, cela n'empêchera pas mon agresseur de revenir dix fois mieux armé. P.S. Evitez de m'appeler Candide. C'est le conte philosophique de Voltaire que j'aime le moins.
Dilbert Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Dommage car ça ne sert pas vraiment la cause que tu défends. Je ne défends aucune cause. Défendre une cause suppose que la cause ne peut se défendre elle-même, et donc qu'elle est arbitraire. Le libéralisme n'est ni une idéologie, ni un système, ni même une cause. C'est seulement la réalisation de ce que votre maman vous a appris : "tiens-toi correctement et n'embête pas les autres". Et qui dit règles, dit organisme pour s'assurer que celles-ci sont respectées. Et s'il y a un organisme, il faut d'une part le financer, et d'autre part créer des systèmes pour empêcher que des gens mal intentionnés en tirent profit. Donc on crée les impôts et la démocratie. La dernière phrase représente un saut conceptuel qui laisse les libéraux et libertariens pantois. Vous rendez-vous compte que c'est un préjugé sans aucun fondement ? Vous croyez peut-être que l'Etat est à votre service ?
tomasaki Posté 24 novembre 2005 Signaler Posté 24 novembre 2005 Vous croyez peut-être que l'Etat est à votre service ? théoriquement, oui comme quoi, qd on passe à la pratique…
h16 Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 "Je n'aime pas les pâtes, et c'est bien comme ça, parce que si je les aimais on m'en donnerait, et comme je ne les aime pas, ça me déplairait forcément". Bref, voici une (grande ?) idée trèèèès mal défendue. Très très mal ! Il ne tient qu'à vous de bien la comprendre (effort personnel) et de bien mieux l'expliquer (effort personnel). Allez, on retrousse ses manches, et au boulot.
h16 Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Ok, mais que se passe-t-il lorsque l'offre devient trop supérieur à la demande ? C'est à dire à peu prés tout le temps… Serait-ce à dire que vous imaginez qu'il y a beaucoup plus d'enfants orphelins que de gens demandant l'adoption ? Etes-vous sûr de ça ? Dans un monde libéral, la seule façon qu'il y aurait de gérer les orphelins serait de compter sur l'altruisme des gens. Or la proportion d'altruistes est bien trop faible pour que cette gestion soit faite convenablement. Serait-ce à dire que vous connaissez la proportion d'altruistes dans la population humaine ? Bravo. Il n'y a qu'à voir comment ça se passait au XIXe siècle. Monde de merde. Et je ne vous parle même pas du IIe siècle après JC. Ou même d'il y a 70.000.000 d'années où les petits protomammifères se faisaient bouffer par des tyrannosaures à l'apéritif. Je reconnais que cet exemple peu paraître comme l'exception qui confirme la règle. Dans tous les autres cas où les gens comptent sur une aide de l'Etat lorsqu'ils sont en difficultés, on peut toujours argumenter en disant qu'ils sont majeurs et responsables et qu'ils n'avaient qu'à anticiper. N'empêche qu'il est parfois impossible de tout prévoir… "Shit happens" comme diraient les anglophones. Mais heureusement, avec l'état, c'est pas le cas : tout est prévu. Non ? Alors, qu'apporte-t-il de plus ? Je ne cherchais pas à créer une formule mathématique, je cherchais juste à pointer du doigt qu'il est bien plus facile d'être libéral lorsqu'on possède un terrain bien délimité, que notre plus proche voisin se trouve à deux kilomètres de l'autre côté de la colline, qu'il n'y a aucun problème de tapage nocturne, de taxe de voirie, et qu'on est libre de se balader à poil toute la journée sans choquer personne, avec juste un aller/retour au village tous les vendredi pour échanger ce que l'on a en trop contre ce que l'on a pas suffisamment. Bref, le farwest. Dés que les individus doivent mettre en commun certaines de leurs ressources, les problèmes apparaissent et il convient de fixer des règles précises pour éviter les dérives de certains. Et qui dit règles, dit organisme pour s'assurer que celles-ci sont respectées. Et s'il y a un organisme, il faut d'une part le financer, et d'autre part créer des systèmes pour empêcher que des gens mal intentionnés en tirent profit. Donc on crée les impôts et la démocratie. Bref, le monde tel qu'il est aujourd'hui. Vous confondez anarchie et anomie. Votre numéro d'ordre dans le chapitre "Confond Anarchie et Anomie" est 885. Veuillez lire le wiki. La caricature du socialiste est de descendre dans la rue en criant "des sous!", la caricature du libéral est de donner des dessous de table pour obtenir ce qu'il veut. Ne réduisons pas les gens à de caricatures. Merci, oui. D'accord, mais concrètement, cela se passe comment? Imaginons un monde libéral. J'ai un bien, quelqu'un m'agresse pour me le voler. Qu'est-ce que je dois faire? Apprendre à me défendre tout seul? Après tout, c'est mon bien, et donc ma responsabilité. Mais je peux prendre toutes les mesures du monde, cela n'empêchera pas mon agresseur de revenir dix fois mieux armé. Vous utilisez une société spécialisée dans la protection. Vous payez une somme modique car cette société (au demeurant en concurrence avec des douzaines d'autres) est aussi payée par des douzaines d'autres propriétaires qui abondent pour quelques euros. Et comme on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, vous pouvez même acheter une arme et prendre des cours de full-contact (ou de capoera, si vous voulez ) pour compléter votre protection. Le mieux, c'est que si la société de gardiennage n'est pas assez bonne (vous subissez trop d'intrusions nocturnes dans votre hacienda), vous pouvez résilier le contrat et contracter avec une autre société. Vous savez, imaginer un monde libéral, c'est simplement déciller et voir que l'état n'est garant de rien, n'apporte rien en valeur ajoutée (c'est même une valeur diminuée, la plupart du temps) et partir du principe que les gens valent seulement ce qu'ils valent : ni pire, ni meilleur. Effectivement, ça demande un effort.
Invité zemind Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Serait-ce à dire que vous imaginez qu'il y a beaucoup plus d'enfants orphelins que de gens demandant l'adoption ? Etes-vous sûr de ça ? Pour avoir travaillé le temps d'un stage aux orphelins apprentis d'Auteuil, je peux dire que oui. C'est vrai que même si on est "demandeur" d'enfant, le parcours administratif est compliqué et mériterait d'être revu. Ex: la question de l'adoption pour les hommes ou femme célibataire, ou les couples homosexuels. Mais globalement il y a une forte demande pour les nourrissons ou très petit enfant mignons, et une demande bien plus faible, voir pratiquement inexistante si les enfants sont plus grands, ont des difformités ou viennent avec une ribambelle de frères et soeurs (et on est alors souvent obligé de les séparer). Mais rassurez-vous, le moment larmoyant est terminé. Vous confondez anarchie et anomie. Votre numéro d'ordre dans le chapitre "Confond Anarchie et Anomie" est 885. Veuillez lire le wiki. Je l'ai lu sur votre conseil et j'ai pu ainsi améliorer mes connaissances générales. je vous en remercie. Le problème est que je ne vois pas en quoi celà concerne le problème que j'ai soulevé. Reprenons l'exemple de la protection individuelle : Vous utilisez une société spécialisée dans la protection. Vous payez une somme modique car cette société (au demeurant en concurrence avec des douzaines d'autres) est aussi payée par des douzaines d'autres propriétaires qui abondent pour quelques euros. Et comme on n'est jamais aussi bien servi que par soi-même, vous pouvez même acheter une arme et prendre des cours de full-contact (ou de capoera, si vous voulez ) pour compléter votre protection. Le mieux, c'est que si la société de gardiennage n'est pas assez bonne (vous subissez trop d'intrusions nocturnes dans votre hacienda), vous pouvez résilier le contrat et contracter avec une autre société. Cela signifie donc que la seule et unique chose qui me protége est la force armée de la société de protection. Si l'attaquant est plus fort, ou qu'il n'y a tout simplement aucune société de ce type dans les environs, alors je peux tout simplement dire adieu à mes possessions. Au moins, avec le systéme actuel, on a défaut de convenablement nous protéger, on a la garantie (ou du moins l'illusion) que l'agresseur ne s'en tirera pas en toute impunité. Si quelqu'un tue ma femme et brûle ma maison,qu'il est super balèze, et qu'il a toute une organisation du crime derrière lui, je sais que ça n'empêchera pas les flics de faire leur boulot et d'aller l'arreter. S'ils n'y arrivent pas, ils appeleront leur collégues, si ça ne suffit toujours pas on fera intervenir l'armé s'il le faut mais au final on arretera pas tant qu'il ne sera pas derrière les barreaux. Dans un monde libéral, en revanche, il peut violer ma femme, et brûler ma maison, s'il est armé et qu'il a une forte organisation de type mafia ou yakuza derrière lui, il n'aura même pas besoin d'aller se cacher aprés coup. Il pourra continuer d'aller rigoler avec ses copains en racontant ses exploits sans se soucier d'être entendu ou non. La loi est du côté du plus fort et c'est d'ailleurs pour ça qu'on ne trouve un systéme libéral pur dans aucun pays du monde.
Legion Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Dans un monde libéral, en revanche, il peut violer ma femme, et brûler ma maison, s'il est armé et qu'il a une forte organisation de type mafia ou yakuza derrière lui, il n'aura même pas besoin d'aller se cacher aprés coup. Il pourra continuer d'aller rigoler avec ses copains en racontant ses exploits sans se soucier d'être entendu ou non. La loi est du côté du plus fort et c'est d'ailleurs pour ça qu'on ne trouve un systéme libéral pur dans aucun pays du monde. Totologisme : La loi est toujours du coté du plus fort, dans quelque société que l'on se trouve, puisque par définition c'est le plus fort qui écrit les lois.
Asthenik Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Remarquez que les mafias (pas l'Etat mais les autres) se nourrissent en grande partie du traffic de stupéfiants pour financer leurs activités. Dans une société libérale, les drogues ne faisant pas l'objet d'une interdiction générale, on peut imaginer que les organisations mafieuses n'auront problablement pas les moyens de se lancer dans des dépenses guerrières d'autant moins rentables que les individus seraient plus à même de s'en défendre personnellement ou non. En tout état de cause, je ne vois donc aucune raison de sacrifier la liberté de tous sur un si fragile autel qui n'est que la somme d'un certain nombre de peurs que la disparition de l'Etat ferait se déverser torrentiellement tel un barrage cédant sous la pression de l'eau qu'il contenait vaillamment…
h16 Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Je l'ai lu sur votre conseil et j'ai pu ainsi améliorer mes connaissances générales. je vous en remercie. Le problème est que je ne vois pas en quoi celà concerne le problème que j'ai soulevé. L'anomie, l'absence de loi, entraîne le chaos : c'est effectivement la loi du plus fort/rapide/etc… et l'absence de droit naturel. L'anarchie, c'est l'absence d'état. Or, pour appliquer la loi ou l'écrire, il n'est pas besoin d'un état. Les avocats sont dans le domaine du privé, les juges peuvent l'être aussi. Le domaine de la justice dans le privé a déjà été étudié (notamment sur ce forum). Il appert que l'état n'apporte rien de plus que ce que peuvent apporter des organisations anarchiques (i.e. sans état). Cela signifie donc que la seule et unique chose qui me protége est la force armée de la société de protection. Si l'attaquant est plus fort, ou qu'il n'y a tout simplement aucune société de ce type dans les environs, alors je peux tout simplement dire adieu à mes possessions. Au moins, avec le systéme actuel, on a défaut de convenablement nous protéger, on a la garantie (ou du moins l'illusion) que l'agresseur ne s'en tirera pas en toute impunité. Mais en quoi une société privée ne garantit pas que l'agresseur ne s'en tire pas en toute impunité ? Et en quoi ce que vous décrivez est différent avec l'état ? Si vous vous trouvez en rase campagne avec une gendarmerie à 15 km, vous pouvez très bien vous faire gentiment dépecer et votre femme violer sans que vos agresseurs s'en trouvent inquiétés. Lisez les journaux, ça arrive tous les jours. Désolé, dans le système actuel, c'est encore moins bien qu'avec une société privée : je ne peux en aucun cas résilier mon "contrat" avec l'état pour une prestation de service de merde. Si quelqu'un tue ma femme et brûle ma maison,qu'il est super balèze, et qu'il a toute une organisation du crime derrière lui, je sais que ça n'empêchera pas les flics de faire leur boulot et d'aller l'arreter. S'ils n'y arrivent pas, ils appeleront leur collégues, si ça ne suffit toujours pas on fera intervenir l'armé s'il le faut mais au final on arretera pas tant qu'il ne sera pas derrière les barreaux.Dans un monde libéral, en revanche, il peut violer ma femme, et brûler ma maison, s'il est armé et qu'il a une forte organisation de type mafia ou yakuza derrière lui, il n'aura même pas besoin d'aller se cacher aprés coup. Il pourra continuer d'aller rigoler avec ses copains en racontant ses exploits sans se soucier d'être entendu ou non. La loi est du côté du plus fort et c'est d'ailleurs pour ça qu'on ne trouve un systéme libéral pur dans aucun pays du monde. Me voilà rassuré , car la corruption des fonctionnaires de l'état n'est pas possible, tout le monde le sait. Et les flics toujours droits et honnêtes sont monnaie courante, et même, il n'y a que ça. Et les mafias n'existent pas, dans les pays protégés par un état fort, comme la Chine, le Japon, la France. C'est connu. Malheureusement, vous oubliez un détail : les organisations mafieuses ne sont jamais aussi puissantes que dans les pays où l'étatisation est la plus forte (russie, chine, japon, france, ex-urss, cuba, corée du nord, etc…) . Et c'est aussi vrai historiquement. Par contre, dans les pays très libéraux, ce genre d'organisation n'existe pas (ou pas de façon comparable). Mais je suis sûr que vous avez une excellente raison à m'opposer.
pankkake Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Par contre, dans les pays très libéraux, ce genre d'organisation n'existe pas (ou pas de façon comparable). Tiens, qu'en est-il aux Etats-Unis ?
h16 Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Tiens, qu'en est-il aux Etats-Unis ? Etant modéremment libéraux, ils ont modéremment des problèmes à ce niveau (mafia locales en Floride, p.ex) - réseaux de dealers / etc… En fait, je crois que les mafias & réseaux criminels sont un excellent indicateur du niveau d'étatisation d'une société…
pankkake Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Etant modéremment libéraux, ils ont modéremment des problèmes à ce niveau (mafia locales en Floride, p.ex) - réseaux de dealers / etc… Les Etats-Unis étant aussi champions de la guerre contre la drogue, la prostitution, et dans le passé l'alcool, ça n'aide pas. Il serait intéressant de faire une comparaison Etat-à-Etat (comme ça peut se faire pour le port d'arme).
h16 Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Les Etats-Unis étant aussi champions de la guerre contre la drogue, la prostitution, et dans le passé l'alcool, ça n'aide pas. Il serait intéressant de faire une comparaison Etat-à-Etat (comme ça peut se faire pour le port d'arme). Tiens, l'alcool par exemple : l'étatisation complète puis la prohibition ont directement entraîné l'apparition d'une mafia.
labbekak Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Tiens, l'alcool par exemple : l'étatisation complète puis la prohibition ont directement entraîné l'apparition d'une mafia. Ce qu'on appelle un mafieux est un commerçant dont l'activité a été rendue illicite par un texte quelconque !
h16 Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Ce qu'on appelle un mafieux est un commerçant dont l'activité a été rendue illicite par un texte quelconque ! Dans mon cas, c'est plutôt quelqu'un qui utilise la coercition parmis ses méthodes contractuelles…
Dardanus Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 La poursuite du commerce par d'autres moyens…
Asthenik Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Il semble assez clair que d'une part, on peut douter de l'efficacité des polices étatiques dont le caractère monopolistique ne les met pas dans des conditions favorables à une bonne qualité de prestation, et que d'autre part, l'action réglementaire de l'Etat créee nécessairement des zones d'ombres dont certaines personnes tirent profit dans une illégalité qui les amène généralement à ne pas respecter le droit, étant déjà criminelles aux yeux du droit étatique. Toujours est-il qu'il est clair que tout le monde ici peut bien voir que la police est un domaine assez délicat et crucial pour qu'il soit imprudent de ne pas y consacrer une attention toute particulière, tout comme il est important de porter une attention toute particulière aux services de police étatique sur lesquels il n'est pas certain du tout qu'on aît plus de contrôle que sur des polices contractuelles : aujourd'hui, une certaine mafia me confisque 65% de mes revenus sans que je puisse faire quoique ce soit pour m'en protéger sinon de préparer mon départ pour d'autres contrées…
pankkake Posté 25 novembre 2005 Signaler Posté 25 novembre 2005 Ce qu'on appelle un mafieux est un commerçant dont l'activité a été rendue illicite par un texte quelconque ! Hé ho, la mafia, ça n'a pas peur de tuer des gens. Ne faisons pas l'erreur de la défendre, même si une partie de son activité ne devrait pas être illégale.
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