Etienne Posté 6 janvier 2006 Signaler Posté 6 janvier 2006 Que ce soit clair : Je ne demande pas l'interdiction des écrits, mais de les prendre en compte et de se poser la question de leur influence. "Un jour on se penchera sur l'Islam et les banlieues" c'est le sujet (spécifique mais j’élargis pour ne pas tomber dans un débat théologique ici stérile) il me semble.Je le traite et je réponds oui. Dogmes, idéologies, etc…Les mots tuent et les hommes des armes bien dociles parfois. Oui parfois. Causes et Conséquences. Je ne confond pas et je traite la portée des deux. Du moins j'essaye. Je ne suis pas en désaccord avec ceci puisque l'on évoque la responsabilité d'un bouquin dans l'acte de certains individus. Admettons que je signe un appel à tuer telle personne, évidemment si ce meutre est effectivement perpétré par quelqu'un d'autre, et qu'il peut y avoir un lien entre le meutrier et moi, ma responsabilité est engagée. Autant faut-il estimer le degré auquel je suis impliqué. Maintenant, pour le Coran, que vas-tu faire ? Un procès posthume à Mamomet ? Et sinon, je le redis, ce qui a potentiellement une influence sur les individus dans le cas qui nous intéresse, est une interprétation mainstream ou assez fortement établie d'un dogme et d'un discours religieux. Ce n'est en aucun cas le texte ou l'Islam en tant que tel, puisque les contre-exemples de personnes suivant d'autres interprétations sont légions. PS : Je ne suis pas du tout d'accord avec toi, Legion, lorsque tu affirmes que la justice n'a pas à se préoccuper de prévention : puisque son rôle est d'appliquer la loi et de la faire respecter, elle a deux missions que sont la réparation (justice civile) et la dissuasion (justice pénale). Je ne dis pas que l'équilibre est adéquat aujourd'hui, je dis que la réduire à un des deux aspects est une erreur. cf. : http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=1904
Ash Posté 6 janvier 2006 Signaler Posté 6 janvier 2006 1) Sans fin, par définition on ne peut pas tout prévoir, car le domaine de la prévention est infini, ce qui veut dire que si la croissance du nombre de lois est conditionné par rien faire, on se sera très vite si bien protégés qu'on ne pourra plus rien faire. En dépit de toute logique ? On appliquera bêtement les textes et on ne prendra pas un compte la nature de l'individu en question et la portée de son acte chez lui ? Autant mettre des robots distributeurs de peines à la place des juges et jurés ! Niveau dissuasion : 0 Et à une portée (et incohérence) similaire aux cas d'individus condamnés à deux fois à la "prison à vie". 2) Ça ouvre la voie aux pires dérives. Et si un juif agresse un arabe, faut-il prendre une mesure d'exception préventive visant tous les juifs ? Et si un homo agresse un hétéro ? Et si un philatéliste agresse un aquariophiliste ? Seulement si il revendique (ou que l'on prouve la corrélation effective) son acte comme étant lié. 3) C'est souvent contre-productif, voir nuisible. Le racisme est difficilement plus durement sanctionné qu'en France, pourtant le Front National gagne des voix chaque année, Faurrisson est une célébrité internationale qui joue à fond son rôle de martyre censuré et kes crimes racistes se multiplient (dans toutes les directions). Je pense exactement l'inverse sur les sanctions (regardez donc l'actu des jugements et tous ces racistes présumés) et la corrélation avec le FN me semble hors propos. Le FN ce n'est pas que la représentation électorale du racisme en France. La montée des voix ne s'attribue certainement pas à une montée du 'racisme'. Mais c'est vraiment un autre sujet et ce n'est pas la peine d'embrayer dessus. Le concept de "circonstance aggravante" ne doit pas avoir cour en justice, parce qu'il y amène exactement ce qu'on veut éviter d'y mettre. Non vraiment je ne suis pas d'accord. C'est une logique décadente. Quant bien même l'erreur humaine est possible. Mais je comprends mieux les différents points de vues du coup. edit: Je ne suis pas en désaccord avec ceci puisque l'on évoque la responsabilité d'un bouquin dans l'acte de certains individus. Admettons que je signe un appel à tuer telle personne, évidemment si ce meutre est effectivement perpétré par quelqu'un d'autre, et qu'il peut y avoir un lien entre le meutrier et moi, ma responsabilité est engagée. Autant faut-il estimer le degré auquel je suis impliqué. Maintenant, pour le Coran, que vas-tu faire ? Un procès posthume à Mamomet ? Justement non je l'ai dis : on est dans l'immatériel. Ce n'est pas l'auteur que je veux condamner (si déjà je n'interdis pas les écrits sauf si appels explicites à la violence sur personnes), mais prendre en compte la portée de son livre. Et là je me pose donc en total désaccord avec quelqu'un comme légion. Pour moi il me semble plus que nécessaire de le faire. Une justice de robots c'est d'une perversité tout aussi incroyable que celle des juges aux ordres du politiquement correct !
h16 Posté 6 janvier 2006 Signaler Posté 6 janvier 2006 Je crois que pour ce débat spécifique, on confond un peu (à mon sens) l'aspect moral et l'aspect légal (comme bien souvent). Est-il moral d'écrire un appel au meurtre ? Est-ce légal ? La réponse à l'une ou l'autre question sont indépendantes et doivent absolument le rester. La légalité et la moralité ne peuvent pas être corrélés sans sombrer un jour dans les pires dictatures… Pour ma part, je ne trouve pas moral d'écrire un appel au meurtre. Mais je me battrai pour que cela reste légal, car en proposant une application stricte de la liberté d'expression, si on supporte de fait la diffusion d'idées nauséabondes, on assure aussi la diffusion d'idées qui les combattent, et d'explications, de mises en parallèles qui montrent en quoi elles sont nauséabondes. Ceci n'est d'ailleurs pas sans rapport avec les débats qui agitent régulièrement la presse dès qu'une personne émet des hypothèses racistes, raciales ou simplement "teintées" : il n'est absolument pas normal qu'un vent d'auto-censure souffle actuellement sur la presse précisemment parce que tel ou tel thème, jadis jugé borderline sur le plan moral, est devenu carrément illégal.
Ash Posté 6 janvier 2006 Signaler Posté 6 janvier 2006 Je ne suis pas d'accord. Il y a différence de taille entre l'écrit d'un appel au meurtre et celui d'un ressentiment raciste. La différence est qu'il (l'appel au meurtre ou à la violence) amène à l'incitation (le mot est faible) à la violence sur les personnes, on entrave donc la liberté d'autrui. Les écrits racistes n'incitent qu'à la bêtise, pas à porter atteinte à l'intégrité physique d'une personne. Même si ils peuvent faire des dégats moraux. La responsabilité n'est pas la même. La liberté d'expression doit bien admettre cette ligne rouge, la morale n'a rien à voir dans ce jugement.
h16 Posté 6 janvier 2006 Signaler Posté 6 janvier 2006 Aaaaaaah mais là je ne vous rejoins pas du tout ! A partir de quand, de quel type de phraséo considérez vous qu'un appel au meurtre en est un effectivement ? Et sur quoi exactement baserez vous votre attaque juridique ? Si l'appel n'est pas suivi, vous n'avez pas de dommage réel et palpable. Vous traînez l'auteur en justice sur quelle base ? S'il y a dommage psychologique, vous ne pouvez attaquer que pour ce motif (pas pour "appel au meurtre"). Si l'appel est suivi, vous avez un dommage palpable ou une tentative de dommage. Vous pouvez ester en justice. Point. Le problème se situe, dans votre proposition, dans le positionnement de la ligne rouge. OU la placez vous, et Pourquoi ? Quelle limite placez vous ?
Ash Posté 6 janvier 2006 Signaler Posté 6 janvier 2006 Il faudrait donc attendre que cela entraine un meurtre (ou tentative) pour le définir comme tel ? Le délit d'incitation à la violence n'existe que lorsqu'il a dépassé ce stade ? La ligne rouge ne peut que se placer avant, autrement elle devient ubuesque. Sur quoi se baser ? Mais sur la notion d'explicitation. "Il faut tuer/violenter tel et tel". L'ambiguité n'existe pas. C'est du concret il me semble.
Domi Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Messieurs,Je vous rappelle mon fil "la liberté d'expression, jusqu'où" qui traite trés précisément de la question que vous abordez:http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=24463 Si vous pouviez y contribuer…Merci à vous.
Invité jabial Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Je suis d'accord avec Chitah, avec une petite nuance. Pour moi, si l'Islam n'est pas responsable de la misogynie, il est évident qu'une certaine vision de l'Islam la véhicule, de même qu'une certaine vision du christianisme a véhiculé la superstition qui a donné naissance à l'Inquisition et aux Croisades pendant des siècles. Le type qui a fait ça est un connard, et sa religion n'est pas une excuse. D'un point de vue politique et juridique, c'est lui le responsable. D'un point de vue théologique, il a interprété l'Islam d'une façon biscornue (qui a été diffusée par les Wahabites). Mais a-t-il choisi cette interprétation? Je pense plutôt qu'on la lui a appris. Je pense que les libéraux doivent combattre le Wahabisme, et séparer clairement cette doctrine déviante de cette auberge espagnole qu'est l'Islam, de la même façon qu'on ne peut décemment ni reprocher aux chrétiens d'aujourd'hui les Croisades, ni oublier que le combat d'un Gallilée contre l'obscurantisme n'est jamais définitivement gagné.
Albatros Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 A mon sens, il n'y aura pas de recherches sérieuses, sur les banlieues, et en sciences sociales en général, sans une prise en compte de l'espace. La sociologie est une science a-spatiale. Elle ne peut donc pas prendre sérieusement en compte les problèmes quotidiens des gens (distance au lieu de travail, coût du déplacement en argent et en temps, congestion de la circulation aux heures de pointe ; perception et phénoménologie de l'urbanisme des banlieues, uniformisation des logements et des lotissements, sentiment de perte de repères.) Ni le temps. Par exemple : difficultés de faire des démarches administratives quand les services publics sont toujours fermés en dehors des heures de travail. Au passage c'est d'ailleurs pour cela que la france est le pays où on travaille le moins et où pourtant les gens disposent le moins de temps libre en Europe. Cet effet est renforcé par la localisation géographique des banlieues, qui accentue ces effets. (C'est aussi pour cela que les professeurs, qui contrairement à la vulgate travaillent beaucoup plus que 35h00, mais en s'organisant librement dans leur emploi du temps, ce qui leur augmente leur temps libre, en évitant queues, bouchons et demandes d'autorisation pénibles pour demander un jour afin d'aller à la préfecture). La sociologie ne peut pas vraiment étudier les relations entre les cultures occidentales et islamiques, sans prendre en compte les espaces actuels et passés où elles se rencontrent. Discontinuités entre territoires dans le passé (Balkans, détroit de Gibraltar, forêts de vieille castille à l'époque de l'Espagne musulmane, Caucase, Asie centrale), réseaux flous aujourd'hui (banlieues éparses, axes de communication, Internet) formés de points et de lignes de communication. Nous passons d'une géographie des territoires et des surfaces à une géographie des points et des lignes en réseau. C'est une caractéristique fondamentale de notre époque qu'ignore totalement la sociologie. La sociologie ne peut pas vraiment comprendre la forme des émeutes urbaines (voitures brûlés et petits magazins plutôt que banques dans le centre-ville de Paris) : là encore, c'est un problème de situation géographique. Cramer une bagnole au bas de sa tour et y remonter permet de ne pas être pris. La sociologie n'est pas une science complète, et parfois elle n'est pas sérieuse. Ce sont les géographes qui peuvent étudier sérieusement ces phénomènes. Ce sont eux qui apporteront des réponses et des vues éclairantes. Bourdieu - roi des fumistes - l'avait pressenti, c'est pourquoi il a établi une hiérarchie des sciences sociales, en mettant la sociologie en premier et la géographie en dernier, à cause de son langage "trop simple", de sa lecture abordable au commun des mortels. Avec de tels arguments, on peut comprendre que la hiérarchie des sciences sociales qu'il a établi est à prendre exactement à l'envers. On ne peut guère attendre quelque chose de sérieux de ceux qui rajoute des "ation" à tous les mots pour avoir l'air savant.
Largo Winch Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Nous passons d'une géographie des territoires et des surfaces à une géographie des points et des lignes en réseau. C'est une caractéristique fondamentale de notre époque qu'ignore totalement la sociologie. C'est vrai que la sociologie des réseaux, ça n'existe pas… La sociologie ne peut pas vraiment comprendre la forme des émeutes urbaines (voitures brûlés et petits magazins plutôt que banques dans le centre-ville de Paris) : là encore, c'est un problème de situation géographique. Cramer une bagnole au bas de sa tour et y remonter permet de ne pas être pris. C'est vrai que seuls les géographes peuvent percevoir de telles subtilités spatiales ! La sociologie n'est pas une science complète, et parfois elle n'est pas sérieuse. C'est quoi une science complète ? C'est quoi une science sérieuse ?
Albatros Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 "C'est vrai que la sociologie des réseaux, ça n'existe pas… " Là il s'agit de réseaux concrets, liés à des aménagements réels, et non d'abstractions fumeuses. C'est vrai que seuls les géographes peuvent percevoir de telles subtilités spatiales ! Il y en a qui leur échappe, et c'est la majorité. Votre réaction est celui d'un citadin : impossible en effet de comprendre un espace ou un paysage sans un minimum de connaissances sur les données naturelles. Comment comprendre, par exemple, l'évolution des forêts de Vieille Castille, de leur rôle de marge entre l'Espagne catholique et musulmane, sans connaître la dynamique végétale, sans être capable de distinguer un hêtre d'un chêne Tauzin, sans savoir comment les boisilleurs du Moyen-Age utilisaient les essences ? La sociologie est composée, pour le reprendre le mot de Michel Serres dans le Passage du Nord-Ouest, de d'"ignorants cultivés", face à des scientifiques qui sont des "instruits incultes". Les géographes eux, réunissent les deux compétences. La sociologie n'est pas une science complète, et parfois elle n'est pas sérieuse. Non, ce sont souvent des types qui se gargarisent de mots complexes pour se donner une autorité scientifique. Ce sont eux qui enseignent les "sciences de l'éducation" dans les IUFM, responsables de la baisse du niveau. Plus ils sont incompréhensibles, plus ils se croient sérieux. Ce sont eux qui drainent des centaines de milliers d'étudiants dans des voies de garage, et forment une masse de faux intellectuels aigris. Que l'idéologie libérale - dont les scribes, d'Elie Cohen à Guy Sorman, puisent leur inspiration dans ces logorrhées, rendent leur baratin économique (encore une pseudoscience) incompréhensible ne sera pas pour m'étonner. Il est vrai que s'ils exprimaient crument leurs pensées : précarité pour tout le monde, les "pauvres n'ont qu'à crever de faim" (Reagan), au lieu de les cacher derrière un laïus de diafoirus, ils auraient moins d'audience.
Dilbert Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Il est vrai que s'ils exprimaient crument leurs pensées : précarité pour tout le monde, les "pauvres n'ont qu'à crever de faim" (Reagan), au lieu de les cacher derrière un laïus de diafoirus, ils auraient moins d'audience. Vous vous croyez où, ici ? Sur un forum altercomprenant ? La précarité, on l'a déjà, merci à l'Etat, qui la crée et qui en vit.
Ash Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Décidément, encore un nouveau sujet sur ce fil ^^ La sociologie c'est expliquer pourquoi les choses sont ce qu'ils sont ou ont étés. La sociologie moderne c'est de ménager la chèvre et le chou et de couper les têtes qui dépassent. Bourdieu était effectivement un fumiste, mais avec toute l'intelligence d'en saisir la nuance et d'éviter de paraître trop gros.
pankkake Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Que l'idéologie libérale - dont les scribes, d'Elie Cohen à Guy Sorman, puisent leur inspiration dans ces logorrhées, rendent leur baratin économique (encore une pseudoscience) incompréhensible Je n'ai jamais lu ni l'un ni l'autre, et d'après Wikipedia, Guy Sorman est néoconservateur. Tout les auteurs libéraux que j'ai lu s'efforcent d'être clairs. Par exemple, Bastiat (qui en plus est drôle). Un conseil : renseignez-vous sur le libéralisme avant qu'on en aie vraiment marre.
Sous-Commandant Marco Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 […]Que l'idéologie libérale - dont les scribes, d'Elie Cohen à Guy Sorman, puisent leur inspiration dans ces logorrhées, rendent leur baratin économique (encore une pseudoscience) incompréhensible ne sera pas pour m'étonner. Il est vrai que s'ils exprimaient crument leurs pensées : précarité pour tout le monde, les "pauvres n'ont qu'à crever de faim" (Reagan), au lieu de les cacher derrière un laïus de diafoirus, ils auraient moins d'audience. Elie Cohen n'est pas libéral: c'est un keynésien, partisan de la régulation du marché par l'état et même d'un certain colbertisme, ainsi que ses interventions à la télé et ses livres le prouvent.
h16 Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 A mon sens, il n'y aura pas de recherches sérieuses, sur les banlieues, et en sciences sociales en général, sans une prise en compte de l'espace. blah blah blah … Là il s'agit de réseaux concrets, liés à des aménagements réels, et non d'abstractions fumeuses. blah blah blah … Comment comprendre, par exemple, l'évolution des forêts de Vieille Castille, de leur rôle de marge entre l'Espagne catholique et musulmane, sans connaître la dynamique végétale, sans être capable de distinguer un hêtre d'un chêne Tauzin, sans savoir comment les boisilleurs du Moyen-Age utilisaient les essences ? blah blah blah Vous, vous vous lisez trop. Prenez un peu d'humilité, en petite quantité d'abord, une petite dose tous les matins avant chaque repas. Tentez ensuite le challenge de prendre les autres pour un peu moins bêtes que vous ne les prenez actuellement, vous aurez des surprises. Et faites un effort : lisez le wikibéral. Bien.
Etienne Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Il est vrai que s'ils exprimaient crument leurs pensées : précarité pour tout le monde, les "pauvres n'ont qu'à crever de faim" (Reagan), au lieu de les cacher derrière un laïus de diafoirus, ils auraient moins d'audience. Aucune occurrence de cette "citation" de Reagan sur Google : ça vous donne beaucoup de crédit !
Albatros Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Vous, vous vous lisez trop. C'est vrai, je n'ai pas la télé.
Messer Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Aucune occurrence de cette "citation" de Reagan sur Google : ça vous donne beaucoup de crédit ! Rien non plus sur anciennement Citations du Monde.. La remarque pour la lecture c'est pas méchant, c'est juste qu'en effet on ne sait pas lire et on compte sur la chaine ultra libérale TF1 pour nous tenir informer de ce qui se passe dans le Monde
Etienne Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 C'est vrai, je n'ai pas la télé. Apprenez à faire vos citations. Ce n'est pas moi qui vous ai reproché cela, mais h16. Et je doute que les gens présents ici regardent beaucoup la télé, si vous voulez mon avis - qui est en général d'une grande médiocrité, à commencer par TF1.
Albatros Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Et je doute que les gens présents ici regardent beaucoup la télé, si vous voulez mon avis - qui est en général d'une grande médiocrité, à commencer par TF1. Encore un point d'accord. Pour Reagan, je suis persuadé qu'il a dit "Si les pauvres crèvent de faim, ils iront se trouver un emploi". Si je me trompe, vous avez mes excuses.
Sous-Commandant Marco Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Encore un point d'accord. Pour Reagan, je suis persuadé qu'il a dit "Si les pauvres crèvent de faim, ils iront se trouver un emploi". Si je me trompe, vous avez mes excuses. Ce n'est pas à nous de prouver que vous avez tort, mais à vous de prouver que vous dites vrai. Reagan avait un sens de l'humour certain donc je doute qu'il se soit laissé à une plaisanterie aussi mauvaise. Tout ce que j'ai pu trouver se rapprochant de cela est: http://hnn.us/articles/5544.html I remember seeing a tape of Reagan speaking in California from that era. He said that he had heard that some asserted there was hunger in America. He said it sarcastically. He said, "Sure there is; they're dieting!" or words to that effect.
pankkake Posté 7 janvier 2006 Signaler Posté 7 janvier 2006 Ce qui est déjà bien différent, puisqu'il propose une solution (même qu'elle est libérale !).
(V) Posté 11 janvier 2006 Signaler Posté 11 janvier 2006 Ca n'existe pas les religions pacifistes.Comme seuls les hommes peuvent faire la guerre, seuls les hommes peuvent être pacifistes. Les voitures, les chaussures, les livres (même religieux) ne peuvent pas être pacifistes. Dire d'une religion qu'elle est pacifiste, c'est comme dire d'un caillou qu'il est sympathique ou philatéliste. On se demande ce que ça peut bien vouloir dire. ( Une petite parenthèse - Le Coran n’est pas « pacifiste » - ou « agressif » - car il ne peut pas faire la guerre. Seuls les hommes peuvent faire la guerre. Ok, alors un homme peut être agressif ? Non car homme n’est qu’un concept. Qu’est-ce qu’un homme ? Quel homme ? D’accord, alors, par exemple, Oussama machin chose ? Non, Oussama ne peut pas être pacifiste ou agressif, Oussama n’est qu’un prénom. Tu vois où je veux en venir Chitah ? Il faut être prudent avec ce genre de rhétorique. A la suite des attentats du 11 septembre, un ami « philosophe » m’avait tenu à peu prés ce genre de discours : « On raconte que deux avions ont percuté les tours du world trade center. C’est faux ! Deux avions ne peuvent pas percuter des tours… car deux avions ne peuvent pas décoller ! Pour décoller, il faut qu’il y ait quelqu’un à l’intérieur aux commandes. » Ok alors on peut peut-être dire deux avions avec des hommes à l’intérieur « Non car n’importe qui ne peut faire décoller un avion, il faut avoir des connaissances de pilotage » Etc etc. … Tout ça pour conclure : « En fait, tout ce qu’on nous dit est faux ». En arriver à rechercher à ce point une description minutieuse de la réalité pour refuser toute assertion un peu trop « simple » ou « raccourcie », attendre, en fait, que l’on livre avec seulement des mots la réalité elle-même, ce n’est pas l’exigence d’un esprit rigoureux, non, c’est même l’inverse : c’est du négationnisme pur et simple. L’usage des mots exprime forcément de façon agrégée et erronée ce que nous percevons de la réalité. Mais nous comprenons quand même l’idée, car nous sommes capables, intérieurement, de faire le chemin inverse de l’auteur d’une assertion, qui est parti de l’immensité du monde pour finalement ne cracher qu’une petite phrase, pour à partir de la petite phrase retrouver le chemin qui s’ouvre sur l’immensité du monde. C’est une règle de base de la communication : se faire comprendre prime sur le fait d’être exact. Car une parfaite exactitude est souvent tout simplement impossible. Et parce que celui qui comprend pourra toujours soumettre l’assertion/l’information à son examen critique, pour lui-même en tirer ou tirer à partir de recherches complémentaires ce qui est exact – où à défaut les éléments exacts dont il a besoin. Tandis que celui qui ne comprend pas n’en tirera rien, ou seulement un brouillard inexact duquel il ne pourra s’extraire. Donc permettons-nous de dire que le coran n’est pas pacifiste, si les principes énoncés prônent une certaine violence (par ex : « tuez tous les infidèles ») – principes que certains hommes pourront donc chercher à mettre en application au nom du respect des consignes d’un texte considéré comme sacré par une immense population. Et disons à l’inverse que le coran est pacifiste si l’on y trouve des principes qui condamne la violence. Nous pouvons également dire qu’il y a une part du coran qui est pacifiste et une autre part qui ne l’est pas, etc. )
Dardanus Posté 11 janvier 2006 Signaler Posté 11 janvier 2006 Les textes religieux sont toujours obscurs et contradictoires : ils se prêtent donc à toutes les interprétations. Ils sont écrits dans un contexte très précis et renvoient à des problèmes ou à des questions qui se posent à ce moment là. Ensuite, contexte et problèmes ou questions ont disparu mais le texte demeure et garde une valeur permanente étant d'origine divine. Le texte du Coran renvoie à des épisodes de la vie de Mohammed ce qui l'amène parfois à tenir un discours très violent, d'autre fois à faire l'éloge de Jésus, etc. Il en est de même des textes bibliques. Jésus dit : si on te frappe sur une joue etc. et ailleurs : je ne suis pas venu apporter la paix etc.
Dilbert Posté 11 janvier 2006 Signaler Posté 11 janvier 2006 Les textes religieux sont des béquilles pour les infirmes. Malheur à celui qui prend la béquille pour un poteau indicateur !
Chitah Posté 11 janvier 2006 Signaler Posté 11 janvier 2006 Une petite parenthèse - Oui, bien vu, je comprends ce que tu veux dire. Néanmoins, je crois pouvoir affirmer que je suis tout de même très loin de ces dérives-là, non?
tomasaki Posté 12 janvier 2006 Signaler Posté 12 janvier 2006 Je voulais juste dire que l'on parle dans ce sujet de l'influence des religions dans les comportements humains…Que penser alors de films "violents" style "tueurs-nés" ou "matrix" qui ont motivé certains jeunes outre-atlantique à perpetrer des massacres ? Je pense que la violence des hommes dans ces cas-là sont dûes, avant tout, à leur faiblesse morale et psychologique…Soit ils sont violents à la base et tel film, religion, artiste ou autre est un prétexte à leurs actions, soit ils sont au bout du rouleau et se font endoctriner par des personnes sans scrupules.
Messer Posté 12 janvier 2006 Signaler Posté 12 janvier 2006 Je pense que la violence des hommes dans ces cas-là sont dûes, avant tout, à leur faiblesse morale et psychologique…Soit ils sont violents à la base et tel film, religion, artiste ou autre est un prétexte à leurs actions, soit ils sont au bout du rouleau et se font endoctriner par des personnes sans scrupules. Je pense. L'immense majorité des gens ne commet pas de meurtres en voyant des films violents ou en écoutant des incitations à la violence, il n'y a donc aucune raison de s'en prendre à la source. Le libre arbitre existe toujours (du moins je l'espère)
von Hayek Posté 12 janvier 2006 Signaler Posté 12 janvier 2006 Je pense.L'immense majorité des gens ne commet pas de meurtres en voyant des films violents ou en écoutant des incitations à la violence, il n'y a donc aucune raison de s'en prendre à la source. Le libre arbitre existe toujours (du moins je l'espère) Espérons que le libre-arbitre existe toujours, même si il n'est pas le mode de pensée le plus encouragée malheureusement. En effet, l'homme a souvent tendance a croire que l'Etat ou une autre "superstructure" sait mieux que lui, ce qui est bon ou pas pour lui.
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