Invité Aurel Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 Les taxis protestent contre un projet du gouvernement italien, concocté en secret, qui prévoit d’augmenter le nombre des licences. Ces licences se vendent 120 à 140.000 euros dans les grandes villes, coût qui se répercute sur les tarifs, parmi les plus chers d’Europe. L’attente moyenne à Rome est de plus de 40 minutes. A Milan, il y a 1,6 taxis pour 1.000 habitants, 2,1 à Rome, contre 8,3 à Londres et 9,9 à Barcelone. De leur côté, les associations de pharmaciens protestent contre la vente de médicaments sans ordonnance dans les supermarchés. Les avocats manifestent contre le projet d’éliminer les tarifs fixes ou minimums obligatoires. Les procédures d’ouverture des magasins vont être simplifiées, mettant fin à l’obligation de respecter une distance minimale avec des vendeurs de produits similaires. La certification du notaire pour vente de véhicules entre particuliers va être supprimée. Les clients des banques seront mieux protégés, les courtiers en assurance pourront représenter plusieurs compagnies. Les Class actions seront autorisées. Une réforme envisagée en France, mais qui n’a pas vu le jour. L’économiste Francis Kra-marz, ayant proposé en vain d’ouvrir en France l’accès à plusieurs professions réglemen-tées, dont celle des chauffeurs de taxis, tire son chapeau au chef du gouvernement italien, R. Prodi : « S’attaquer ainsi aux lobbies qui bloquent la situation et empêchent la création de richesses, c’est un vrai signal réformiste. » En septembre 2004, N. Sarkozy, alors ministre des finances, et J. L. Borloo, ministre de l’emploi, adressent une lettre de mission aux économistes Pierre Cahuc et Francis Kramarz, chercheurs au Crest, laboratoire dépendant de l’Insee, pour « proposer des solutions concrè-tes permettant de réduire le chômage et le sous-emploi persistant en France ». Le rapport Cahuc-Kramarz, suggère « d’engager des négociations avec les organisations professionnelles pour permettre un accès équitable aux métiers et professions ». Evoquant « l’exemple des taxis », ils proposent de modifier la tarification et les règles d’entrée, suggérant de supprimer les contingentements des licences, ou d’en augmenter massivement le nombre. Cette suggestion restera lettre morte. Le ministre des PLE, Renaud Dutreil, confirme qu’un tel projet « n’est pas à l’étude », et pré-fère avancer d’autre arguments pour justifier le statu quo. Il dénonce « les effets dévasta-teurs de l’hyper-concurrence » que ne manqueraient pas, selon lui, de provoquer ces « vieil-les recettes ultralibérales ». Se disant soucieux de préserver le pouvoir d’achat de « gens qui travaillent 50 à 60 heures par semaine », il invite ceux qui prônent l’ouverture à la concur-rence à « regarder plutôt du côté des banques ». M. Kramarz ne croit pas que « le président ou le premier ministre soient convaincus des bienfaits de la concurrence », peu amène pour « ces énarques qui ont eux-mêmes bénéficié de rentes ».
Taranne Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 Rappelons, comme je l'avais dit chez Climax, que Prodi doit composer avec ses alliés communistes. Imaginez ce que ce serait s'il bénéficiait d'une vraie majorité…
Calembredaine Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 Les taxis protestent contre un projet du gouvernement italien, concocté en secret, qui prévoit d’augmenter le nombre des licences. Tout ceci est assez extraordinaire de la part d'un socialiste. Notons tout de même que le projet va vers une augmentation du nombre des licences et non leur suppression. Quant aux ministres français, ils ne dépareraient pas à la fête de l'Huma. C'est ahurissant de constater le niveau de corruption de ces gens là. les buralistes d'un côté, les taxis de l'autres, etc.
priamos Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 Notons que c'est quand même Pasqua qui a instauré ce système il y a des années. Il faut aussi tenir compte du fait que les nouveaux entrants sont obligés de débourser une somme folle pour s'offrir une licence et qu'il serait donc injuste de changer les règles du jeu brusquement. L'Etat doit payer pour réparer sa faute et racheter les licences. En réalité ce sont des entreprises de taxi qui rachètent ces licences et font turbiner leurs salariés pour rembourser. Ce système est donc tout sauf protecteur. A noter enfin qu'en France une fois encore l'intérêt du consomateur n'est jamais mentionné. J'imagine que Dutreil n'a de toute façon jamais de problèmes pour rentrer le samedi soir…
Toast Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 C'est dingue. Une coalition composée d'une minorité communiste ou socialisante importante fait passer des réformes que la droite française n'est même pas prête d'accepter, le tout en reprenant à son compte le vocabulaire digne de vieux bolchos convertis à l'altermondialisme.
pankkake Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 C'est dingue. Une coalition composée d'une minorité communiste ou socialisante importante fait passer des réformes que la droite française n'est même pas prête d'accepter, le tout en reprenant à son compte le vocabulaire digne de vieux bolchos convertis à l'altermondialisme. Ouais, et ça fait peur.
Domi Posté 13 juillet 2006 Signaler Posté 13 juillet 2006 a priori, ce serait à mon avis dans le domaine des réglementations professionelles comme celles-ci que des réformes libérales pourraient être engagées sans entrainer trop de réactions. cela me parait plus facile en tout cas que la suppression du smic où l'arrêt des subventions agricoles ( ou la privatisation de la SNCF). Qu'en pensez-vous?
Calembredaine Posté 14 juillet 2006 Signaler Posté 14 juillet 2006 Notons que c'est quand même Pasqua qui a instauré ce système il y a des années.Il faut aussi tenir compte du fait que les nouveaux entrants sont obligés de débourser une somme folle pour s'offrir une licence et qu'il serait donc injuste de changer les règles du jeu brusquement. L'Etat doit payer pour réparer sa faute et racheter les licences. Il y a encore une quinzaine d'années, ce système de licence (environ 150 000 euros la licence) existait également dans le domaine du transport routier. Il fut supprimé purement et simplement sans tenir compte aucunement des gens qui furent ainsi jetés à la rue (ceux qui, arrivés à l'heure de leur retraite, pensaient vendre leur licence afin de vivre). De toutes les façons, on ne peut libéraliser sans faire de casse, hélas. NB: la suppression de la licence fut décidée car la concurrence étrangère n'en payait pas.
Invité jabial Posté 14 juillet 2006 Signaler Posté 14 juillet 2006 C'est dingue. Une coalition composée d'une minorité communiste ou socialisante importante fait passer des réformes que la droite française n'est même pas prête d'accepter, le tout en reprenant à son compte le vocabulaire digne de vieux bolchos convertis à l'altermondialisme. Oui, la gauche fait autant de réformes libérales que la droite et parfois plus. C'est ce que certains libéraux ont du mal à comprendre : il n'y a pas de "pire" entre la droite et la gauche, le libéralisme peut être plus élevé d'un côté, ou de l'autre, suivant les moments.
priamos Posté 14 juillet 2006 Signaler Posté 14 juillet 2006 Oui, la gauche fait autant de réformes libérales que la droite et parfois plus. C'est ce que certains libéraux ont du mal à comprendre : il n'y a pas de "pire" entre la droite et la gauche, le libéralisme peut être plus élevé d'un côté, ou de l'autre, suivant les moments. Ca dépend surtout de quelle gauche on parle. La gauche en France par son archaïsme est très éloignée idéologiquement d'autres gauches européennes.
Coldstar Posté 14 juillet 2006 Signaler Posté 14 juillet 2006 Ca dépend surtout de quelle gauche on parle. La gauche en France par son archaïsme est très éloignée idéologiquement d'autres gauches européennes. A mon avis, il y a dans tous les pays des gens de gauche modernes, d'autres archaïques. M'est avis qu'en France, la racine du problème est la dépendance de la gauche "moderne" envers la gauche archaïque, i.e. sa base électorale.
phantom_opera Posté 14 juillet 2006 Signaler Posté 14 juillet 2006 lol c'est marrant quand même de voir que le problème des taxis est assez récurrent chez les libéraux, sûrement le meilleur exemple pour montrer l'absurdité de la règlementation. Mais j'ai un peu près la même réaction que Rocou, je ne comprend toujours pas pourquoi le métier de taxi devrait être réglementé. Le permis de conduire à lui tout seul est déjà une licence de taxi… Notaire n'en parlons pas, il n'effectue aucun travail libéralement parlant.
Taranne Posté 14 juillet 2006 Signaler Posté 14 juillet 2006 Notaire n'en parlons pas, il n'effectue aucun travail libéralement parlant. Expliquer à un anglo-saxon le rôle d'un notaire est un exercice de haute volée…
phantom_opera Posté 14 juillet 2006 Signaler Posté 14 juillet 2006 lol Mais qui que c'est le notaire? Quoi qu'il fait? Bah monsieur le notaire, c'est un monsieur qui "travaille" pour l'Etat! Quoi qu'il fait? Bah son "travail" consiste à prendre une partie de l'argent de la vente d'une maison pour que l'Etat il sache que la maison qu'elle est plus à toi mais à quelqu'un d'autre! Sans cette commission au pourcentage sur la valeur de la maison, dans quel merde on serait! Merci monsieur le notaire! Mais à la différence de ces méchants monsieurs qui traînent dans les rues siciliennes pour prendre des petites "commissions" aux commerçants innocents avec des menaces, le notaire lui il est gentil parce qu'il a fait des études pour ça et en plus il est en cravate!
Nick de Cusa Posté 15 juillet 2006 Signaler Posté 15 juillet 2006 Expliquer à un anglo-saxon le rôle d'un notaire est un exercice de haute volée… Aux US il y a le notary public, qui a une fonction d'authentification de documents officiels. Je me rappelle il y a qq années, dans le New Jersey, c'était une secrétaire de direction nommée Peg qui remplissait ce rôle pour l'entreprise: tout un chacun peut donc acquérir ce titre. J'avoue que je ne sais pas comment on l'acquiert. Sinon pour les maisons, on a recours à des avocats. Dans les deux cas, pas de caste indéboulonnable et onéreuse. A quand l'abolition des notaires en France? Ca dépend surtout de quelle gauche on parle. La gauche en France par son archaïsme est très éloignée idéologiquement d'autres gauches européennes. Elle a cassé le monopole de la télé publique, ce qui n'était quand même pas rien. Mais bon, c'est vrai, ça ne me rajeunit pas tout ça.
Taranne Posté 15 juillet 2006 Signaler Posté 15 juillet 2006 Elle a cassé le monopole de la télé publique, ce qui n'était quand même pas rien. L'histoire est un peu plus complexe…
xara Posté 16 juillet 2006 Signaler Posté 16 juillet 2006 Les taxis protestent contre un projet du gouvernement italien, concocté en secret, qui prévoit d’augmenter le nombre des licences.Ces licences se vendent 120 à 140.000 euros dans les grandes villes, coût qui se répercute sur les tarifs, parmi les plus chers d’Europe. L’attente moyenne à Rome est de plus de 40 minutes. A Milan, il y a 1,6 taxis pour 1.000 habitants, 2,1 à Rome, contre 8,3 à Londres et 9,9 à Barcelone. De leur côté, les associations de pharmaciens protestent contre la vente de médicaments sans ordonnance dans les supermarchés. Les avocats manifestent contre le projet d’éliminer les tarifs fixes ou minimums obligatoires. Les procédures d’ouverture des magasins vont être simplifiées, mettant fin à l’obligation de respecter une distance minimale avec des vendeurs de produits similaires. La certification du notaire pour vente de véhicules entre particuliers va être supprimée. Les clients des banques seront mieux protégés, les courtiers en assurance pourront représenter plusieurs compagnies. Les Class actions seront autorisées. Une réforme envisagée en France, mais qui n’a pas vu le jour. L’économiste Francis Kra-marz, ayant proposé en vain d’ouvrir en France l’accès à plusieurs professions réglemen-tées, dont celle des chauffeurs de taxis, tire son chapeau au chef du gouvernement italien, R. Prodi : « S’attaquer ainsi aux lobbies qui bloquent la situation et empêchent la création de richesses, c’est un vrai signal réformiste. » En septembre 2004, N. Sarkozy, alors ministre des finances, et J. L. Borloo, ministre de l’emploi, adressent une lettre de mission aux économistes Pierre Cahuc et Francis Kramarz, chercheurs au Crest, laboratoire dépendant de l’Insee, pour « proposer des solutions concrè-tes permettant de réduire le chômage et le sous-emploi persistant en France ». Le rapport Cahuc-Kramarz, suggère « d’engager des négociations avec les organisations professionnelles pour permettre un accès équitable aux métiers et professions ». Evoquant « l’exemple des taxis », ils proposent de modifier la tarification et les règles d’entrée, suggérant de supprimer les contingentements des licences, ou d’en augmenter massivement le nombre. Cette suggestion restera lettre morte. Le ministre des PLE, Renaud Dutreil, confirme qu’un tel projet « n’est pas à l’étude », et pré-fère avancer d’autre arguments pour justifier le statu quo. Il dénonce « les effets dévasta-teurs de l’hyper-concurrence » que ne manqueraient pas, selon lui, de provoquer ces « vieil-les recettes ultralibérales ». Se disant soucieux de préserver le pouvoir d’achat de « gens qui travaillent 50 à 60 heures par semaine », il invite ceux qui prônent l’ouverture à la concur-rence à « regarder plutôt du côté des banques ». M. Kramarz ne croit pas que « le président ou le premier ministre soient convaincus des bienfaits de la concurrence », peu amène pour « ces énarques qui ont eux-mêmes bénéficié de rentes ». Voudrais-tu nous donner quelques sources à propos de Dutreil? Sachez qu'en Belgique, ça barde de ce côté là: Une foule de professions protégées!
Apollon Posté 17 juillet 2006 Signaler Posté 17 juillet 2006 Coup de chapeau à Prodi qui s'affirme en blairiste. Bonne nouvelle qui dévoile une tare de nos systèmes : seule la gauche peut faire les réformes dites de droite. Cette dernière ne les fait jamais car: *elle se fait descendre *elle n'a plus rien à promettre aux élections suivantes. Voilà pourquoi la droite ne libéralisera pas après 2007, la politique la plus efficace pour rester au pouvoir consiste à surplacer en faisant porter l'échec des réformes sur l'opposition. Ex hors-sujet: Bush qui controle tous les leviers du pouvoir et qui ne remet pas en cause le droit à l'avortement. Inversement le salut peut venir de Ségo. en blairiste (sérieux) L'art de la politique consiste en l'immobilité.
Saragator Posté 17 juillet 2006 Signaler Posté 17 juillet 2006 L'art de la politique consiste en l'immobilité. Est-ce vraiment de l'art ?
Invité SimonP Posté 17 juillet 2006 Signaler Posté 17 juillet 2006 Il faut aussi tenir compte du fait que les nouveaux entrants sont obligés de débourser une somme folle pour s'offrir une licence et qu'il serait donc injuste de changer les règles du jeu brusquement. Ba tiens. De la même façon, dans un pays où on abolit l'esclavage, il faudrait rembourser les esclavagistes, pardon, les "possesseurs d'esclaves", du préjudice subit par la perte des esclaves. Et si un jour l'état et ses politiciens sont abolis, il faudrat aussi les rembourser de ne plus pouvoir racketter et de ne plus jouir de l'oppression des autres ? Les "privilégiés" (personnes vivant d'un système injuste) sont pleinement responsables de leur état. C'est bien eux qui devraient payer, en plus de la perte de leur privilège. Car leur privilège vient d'un crime.
Invité SimonP Posté 17 juillet 2006 Signaler Posté 17 juillet 2006 Oui, la gauche fait autant de réformes libérales que la droite et parfois plus. C'est ce que certains libéraux ont du mal à comprendre : il n'y a pas de "pire" entre la droite et la gauche, le libéralisme peut être plus élevé d'un côté, ou de l'autre, suivant les moments. Tout à fait. La droite et la gauche étant politique de part leur nature, ils restent et resteront fondamentalement étrangers au libéralisme. Même si parfois ils entre-aperçoivent la lumière
Saragator Posté 17 juillet 2006 Signaler Posté 17 juillet 2006 Tout à fait. La droite et la gauche étant politique de part leur nature, ils restent et resteront fondamentalement étrangers au libéralisme. Même si parfois ils entre-aperçoivent la lumière Bonne remarque : je crois que libéralisme et politque sont, sur de nombreux aspects, antinomiques. En revanche, n'oublions pas que la gauche (même française) a beaucoup évolué depuis trente ans. Il n'y a pas si longtemps, le PCF était le premier parti de France, avoir une force de frappe considérable. La gauche a mis beaucoup d'eau dans son vin, même si celui-ci reste encore trop rouge à notre goût.
Nick de Cusa Posté 18 juillet 2006 Signaler Posté 18 juillet 2006 Coup de chapeau à Prodi qui s'affirme en blairiste. Bonne nouvelle qui dévoile une tare de nos systèmes : seule la gauche peut faire les réformes dites de droite. Cette dernière ne les fait jamais car:*elle se fait descendre *elle n'a plus rien à promettre aux élections suivantes. Voilà pourquoi la droite ne libéralisera pas après 2007, la politique la plus efficace pour rester au pouvoir consiste à surplacer en faisant porter l'échec des réformes sur l'opposition. Ex hors-sujet: Bush qui controle tous les leviers du pouvoir et qui ne remet pas en cause le droit à l'avortement. Inversement le salut peut venir de Ségo. en blairiste (sérieux) L'art de la politique consiste en l'immobilité. Reagan? Thatcher?
Taranne Posté 18 juillet 2006 Signaler Posté 18 juillet 2006 En revanche, n'oublions pas que la gauche (même française) a beaucoup évolué depuis trente ans. Il n'y a pas si longtemps, le PCF était le premier parti de France, avoir une force de frappe considérable. La gauche a mis beaucoup d'eau dans son vin, même si celui-ci reste encore trop rouge à notre goût. Le PCF n'est plus le premier parti de France parce que le PS a joué la carte de la surenchère à gauche. Après les socialos ont pris conscience de quelques réalités - le caractère indépassable de l'économie de marché, par exemple - mais ce n'est pas pour ça qu'ils ont mis de l'eau dans leur vin. Il suffit pour s'en convaincre de lire leur pré-programme, qui ferait rire tout le monde au New Labour, au PSOE ou au SPD allemand.
Apollon Posté 18 juillet 2006 Signaler Posté 18 juillet 2006 Reagan? Thatcher? VGE ? Chirac ? Barre ? Sarkozy ? G W Bush ? D. Cheney ? John Major ? Helmut Kohl ? Yoshimo Mori ? Berlusconi ? …Bayrou ?? Raffarin ?? Villepin ?? Fillon ?? Est-ce vraiment de l'art ? Oui, un art remarquable. En tout cas pour prendre les classifications classiques, ce n'est ni une science ni une religion ni une technique. J''ai bcp d'admiration pour l'homme politique.
Taranne Posté 19 juillet 2006 Signaler Posté 19 juillet 2006 Fin de la grève des taxis, accord avec le gouvernementLes chauffeurs de taxis en Italie sont parvenus lundi à un accord avec le gouvernement pour mettre fin à leur grève, qui perturbait depuis le 1er juillet la circulation dans les grandes villes de la péninsule. Les chauffeurs de taxis vont de nouveau assurer un service normal dès mardi, a déclaré Pietro Marinelli, un représantant syndical. Il a précisé à Reuters que le gouvernement de centre-gauche de Romano Prodi avait accédé à la principale revendication des grévistes en renoncant à augmenter le nombre de licences. L'objectif de cette proposition était d'accroître la concurrence et de faire baisser les tarifs des courses, selon le gouvernement. Aux termes de l'accord »honorable» conclu lundi, selon l'adjectif employé par Martinelli, toute augmentation du nombre de licences ne pourra être décidée que par les autorités locales après négociation avec les chauffeurs de taxis. Le gouvernement s'est dit »très satisfait» de cet accord.
DoM P Posté 19 juillet 2006 Signaler Posté 19 juillet 2006 Ca ressemble à du Chirac, ça. Et hop! Un baissage de froc, un!
Nick de Cusa Posté 19 juillet 2006 Signaler Posté 19 juillet 2006 VGE ? Chirac ? Barre ? Sarkozy ? G W Bush ? D. Cheney ? John Major ? Helmut Kohl ? Yoshimo Mori ? Berlusconi ? …Bayrou ?? Raffarin ?? Villepin ?? Fillon ?? Vous aviez écrit que la droite ne peut jamais réformer. C'est l'utilisation du mot jamais qui vous donne tort. "Cette dernière ne les fait jamais car: *elle se fait descendre *elle n'a plus rien à promettre aux élections suivantes."
Apollon Posté 19 juillet 2006 Signaler Posté 19 juillet 2006 C'est de la rhétorique… Le fait est que la droite française ne réforme rien et que c'est un ancien trotskyste qui a effectué les privatisations. Si vous pensez que la droite française peut libéraliser le pays, alors votez Sarkozy, ça n'a rien de honteux mais c'est mal vu. J'ai d'ailleurs déjà entendu : "comment peut-on être … sarkozyste ?".
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