Aller au contenu

L'education Nationale...


Messages recommandés

Posté

Voici ce que je viens de lire, un maginifique exemple d'interventionisme que je vous laisse decouvrir:

Les relations entre les grandes écoles et les universités ont toujours constitué, dans notre pays, un sujet épineux. Lorsqu'est évoqué un rapprochement des deux systèmes, les grandes écoles, fières d'une incontestable et ancienne réussite, craignent de perdre leurs atouts spécifiques, d'être confrontées aux problèmes récurrents de l'université et d'hériter en quelque sorte de ses maux.

Les universités sont conscientes de leurs difficultés, liées, notamment, à l'accueil indifférencié de bacheliers de tout niveau et à une gouvernance incommode. Dans la comparaison avec les grandes écoles, elles souffrent que soient mal reconnues leurs forces incontestables en matière de recherche comme les efforts qu'elles consentent pour s'adapter en permanence. Les deux systèmes d'enseignement supérieur que les hasards de l'histoire nous ont légués sont-ils voués à l'ignorance réciproque et à des vies éternellement séparées ? Je suis pour ma part convaincu du contraire.

Le moment est venu d'aborder de front les perspectives que pourrait offrir une évolution de notre organisation. D'abord, notre université, à la sortie d'une des crises qu'elle connaît, hélas, sporadiquement, est engagée dans une réflexion profonde sur elle-même et l'accès à l'emploi de ses diplômés.

Deuxièmement, les responsables des universités et des grandes écoles sont également secoués par la publication du classement de Shanghaï, où les unes et les autres font aussi pâle figure, ce qui ne devrait laisser personne indifférent.

Enfin, nous ne pouvons ignorer le processus de Bologne, destiné à harmoniser les cursus dans toute l'Europe : on ne voit pas pourquoi nos disparités y échapperaient. Aux tenants du conservatisme et de l'immobilisme, je voudrais faire observer les inconvénients de la situation actuelle.

L'enseignement supérieur doit aujourd'hui répondre à deux objectifs différents, mais non contradictoires : celui de la proximité avec la recherche, celui de la préparation à l'emploi.

Il existe un consensus international sur la nécessité, pour tout enseignement supérieur de bon niveau, d'être proche de la recherche. Les enseignants, sauf exception, doivent être des chercheurs. Les étudiants eux-mêmes, à partir d'un certain degré d'avancement, doivent être formés par un premier contact avec la recherche.

Or, à l'évidence, nous ne pouvons assurer la présence d'unités de recherche de qualité dans l'ensemble de notre enseignement supérieur. Cela à mon sens impose une proximité plus grande des universités et des grandes écoles autour de grandes unités de recherche.

La situation actuelle coupe beaucoup d'élèves des grandes écoles de la recherche et ne les incite pas à s'orienter vers elle. Seule une faible minorité d'entre eux consacrent ne serait-ce que quelques années de leur vie professionnelle à la recherche, ce qui prive sans doute la science de notre pays du concours de certains de ses plus brillants cerveaux. Et ceux qui malgré tout s'y engagent se sentent parfois pénalisés, pour la seule raison qu'ils n'appartiennent pas au milieu universitaire. Convenons qu'il y a là une anomalie.

Les grandes écoles ont toujours poursuivi un objectif professionnel : qu'elles aient été créées à l'origine par l'Etat pour former ses hauts fonctionnaires ou qu'elles aient pallié l'incapacité de l'université, à l'époque, de former des ingénieurs pour l'industrie ou des gestionnaires pour les entreprises. Leurs formations ont toujours visé à offrir un accès rapide à l'emploi dans le secteur public ou privé. L'université, au contraire, n'a que récemment admis la nécessité pour ses formations de préparer à des emplois, à l'exception de filières particulières comme le droit ou la médecine.

Des efforts considérables restent à faire pour que les études universitaires soient, du point de vue de l'accès à l'emploi, aussi performantes que celles des grandes écoles. Comment dès lors ne pas souhaiter un transfert de savoir-faire, qu'une plus grande proximité entre les deux systèmes rendrait naturel ?

Il y a une autre raison de faire évoluer notre "modèle" français : c'est sa singularité dans le paysage mondial. Le modèle universitaire est aujourd'hui largement la règle pour les formations de haut niveau dans les pays développés comme dans les pays émergents. Conserver un mode d'organisation peu compréhensible dans le reste du monde n'est pas favorable à la reconnaissance de la juste valeur de nos diplômes ni à l'attractivité de notre pays pour les étudiants étrangers.

Un dernier inconvénient de la dualité actuelle tient à ce constat : il n'est guère encourageant pour l'université d'être trop souvent considérée comme une filière de second choix par les étudiants. Or nous avons besoin que l'université trouve de nouvelles raisons d'avoir confiance en elle-même : elle forme la majorité des étudiants de notre pays, elle accueille de façon plus égalitaire les jeunes quel que soit leur milieu d'origine, elle est confrontée à l'échec massif au cours de la première année d'études, bref, c'est à elle qu'incombe de relever les principaux défis. Elle aura d'autant plus de facilités à le faire qu'elle sera aussi, et à juste titre, considérée comme une filière d'excellence.

Si un rapprochement s'impose, quelle doit être la méthode ?

Evidemment, ni celle de la fusion autoritaire ni celle de l'OPA hostile ! C'est la voie d'une intensification des coopérations aujourd'hui trop faiblement existantes qui s'impose. Les nouveaux outils créés par la loi pour la recherche peuvent y contribuer. En coopérant en matière de recherche (dispositif des pôles de recherche et d'enseignement supérieur), universités et grandes écoles peuvent créer l'amorce d'autres projets communs.

En mettant en place ensemble des écoles doctorales, elles se doteront d'un cadre commun d'accueil de leurs étudiants. L'exemple nous est d'ailleurs donné par quelques universités et grandes écoles qui ont créé des cursus mixtes, se déroulant dans les deux types d'institutions et qui sont généralement des succès. Il faut plus de fluidité dans la circulation d'étudiants entre les deux systèmes.

Les classes préparatoires ne sont pas et ne doivent pas être la seule voie d'accès aux grandes écoles. La facilité de circulation inhérente au LMD (licence-master-doctorat) doit nous inspirer pour établir des passerelles entre universités et grandes écoles.

De profonds changements sont nécessaires. L'université est aujourd'hui convaincue qu'elle doit évoluer. Le monde politique doit se persuader qu'il est nécessaire de l'y aider en changeant certains aspects de son cadre législatif et réglementaire et en augmentant progressivement ses moyens.

Les grandes écoles ne constituent pas un modèle absolu et immuable : la préparation des concours, efficaces en termes de sélection, est à certains égards stérilisante pour l'épanouissement de la personnalité, les formations universitaires permettent de développer d'autres qualités, notamment d'initiative.

L'un et l'autre des deux ordres de notre enseignement supérieur devront se rapprocher, non pour entrer dans un moule unique, mais pour présenter une offre diversifiée adaptée aux capacités et aux ambitions de chacun, et pour répondre à un objectif commun d'excellence.

François Goulard est ministre délégué à l'enseignement supérieur et à la recherche.

Article paru dans l'édition du 14.07.06 LE MONDE

Cet article me scandalise! A un tel point que je me dois d'en parler ici.

Pour avoir fait de longues etudes, j'ai etudie 2 ans a l'universite de Marseille II, une annee a la fac de science de Nice, puis dans un BTS de compta et enfin dans une ecole de commerce, le CERAM Sophia Antipolis pour ne pas la citer. Un parcours chaotique qui m'a fait connaitre les trois grands monde des etudes post bac.

Il y a un monde, vraiment un univers entre une ecole d'inge (qui est malgre tout public) , une ecole de commerce (pour la plupart PRIVEES) et l'universite. Notre ami le ministre sous-entend que dans le monde entier le modele de l'universite est le plus applique et que notre systeme d'ecole n'existe pas. Ce que notre ministre OOOO combien idiot oublie de preciser le plus important, dans la plupart des pays il ya UNE SELECTION a l'entree dans ces facs!

Notre ministre semble vouloir pousser davantage nos chers etudiants vers la recherche, et ce dans un premier lieu avant de leur montrer les entreprises, mais, mais pourquoi donc?

Apres 3 annees de fac, je ne connaissais rien au monde de l'entreprise, ni a celui de la recherche d'ailleurs, j'avais le sentiement que tout le monde etait la pour etre la, sans plus, les profs faisaient leur cours pour continuer leurs recherches et uniquement dans ce but, les etudiant bon bin ma foi fallait bien se les farcir pendant une heure de temps en temps (certains s'en preocupait un peu j'avoue), aller poser une question apres un cours magistral revenait a franchir une montagne de gens comme vous, pour au final avoir un prof trop presse pour vous repondre et qui vous suggere de prendre rendez-vous apres de sa secretaire (pour uen simple question je me suis vu rejeter plusieurs demandes de rendez-vous). Bref, en trois de fac j'ai pas appris grand chose si ce n'est de vagues theories peu applicables dans la realite.

En ecole de commerce, il y avait un max d'etudiants etranger, environs 200 en turn over constant sur des promos de 250 etudiants en premiere annee, puis des professeurs soit toujours porfessionels soit ayant eu une experience professionelle ou de recherche, bref ayant la possibilite de vous apprendre plus que des rats de laboratoire ou de bibliotheque puisque les ecoles de commerce agissent de concert avec un max d'entreprises.

J'y ai effectue en tout et pour tout 10 mois de stage a temps plein et vu trois domaines d'entreprises et trois metiers differents.

J'ai eu a faire au minimum 2 presentations par semaine sur des sujets varies devant un ou plusieurs profs et les eleves.

j'ai eu egalement des cours en anglais (les ecoles proposent souvent la majorite de leurs cours en anglais et en francais).

J'ai eu le choix, de diverses options, de pouvoir m'interesser a un tas de choses, comme faire partie d'une association (chose obligatoire dans certaines ecole avec activite notee), gerer un budget, farie des reunions (certes dans la bonne humeur on bossait pas non plus faut pas pousser LOL).

On a eu a s'investri dans le futur de l'ecole, on a pu NOTER les profs, chose impensable en fac!

J'ai eu un contact avec mes profs super etroit, du au fait des petites classes, on organisait des restos par exemple.

J'ai beneficie d'un savoir theorique basique, mais j'ai recu de l'experience par de nombreuses mises en application par nos profs, avec des cas a gerer et meme un jeu d'entreprises de 3 jours.

Nous pouvions aller a n'importe quel moment (durant les heures de presence obligatoire des profs ecrites sur les portes des bureaux ainsi que sur le site intranet de l'ecole) voir un prof et lui poser des question, un seul prof ne respectait pas ses heures de presence (en fait il etait mon maitre de projet de fin d'etudes et je ne l'ai vu qu'une fois LOL).

Bref, 3 annees de facs et que de la theorie non applicable, 3 annees d'ecole et un max d'infos dans ma tete (et 2000 fois plus de bons souvenirs aussi)

Sans parler que sortir d'une ecole c'est beneficier du reseau de celle-ci….

Ce systeme est en fit celui de la plupart des universites du monde, on selectionne, on a de petites classes (pas 800 dans un amphi de premiere annee), et on est fier d'appartenir a sa fac, les profs sont dispos (tous les potes qui sont partis etudier dans les fac partenaires ont toujours eu le sentiment d'etre dans une ecole).

Le systeme universitaire francais, c'est le neant absolu de fonds, des eleves souvent je m'enfoutistes, des profs (pour la plupart) qui font de cours pour faire leur recherches, des Traveaux diriges souvent mal faits par des thesards completement dans leur univers (ah ca me rappelle Regis thesard en maths a cote de la plaque total qui ne connaissait meme pas le premier ministre de l'epoque).

Il faut enfin mettre une selection a l'entree dans les facs, que seuls les plus motives parviennent a faire les etudes qu'ils desirent et beneficier d'une moins importante repartission des fonds alloues aux facs. Il faudrait qu'enfin on ouvre les yeux sur la qualite de facs qui sont vraiment minables et quand le ministre dit qu'il voit les doyens des facs et des ecoles se lamenter devant un index, il oublie que les facs qui y sont presentent pratiquent une selection!

PAS DE CA MONSIEUR LE MINISTRE, je ne veux pas voir mon ecole devenir un foutoir pleins de gens qui n'ont rien a y faire rien que pour satisfaire le bon vouloir de la connaissaince pour tous, NON la connaissance ca se merite!

Sans oublier que les ecoles de commerce sont privees et on paye (cher eton s'endette) pour y suivre les cursus, les anciens des ecoles ne l'accepteront JAMAIS! Et je suis persaude que beaucoup iront dans les rues sauver leur ecole du flot de squatteurs etatiques! A MORT VOTRE PROJET!

(je me sens plus detendu la :icon_up: )

Posté
Voici ce que je viens de lire, un maginifique exemple d'interventionisme que je vous laisse decouvrir:

Cet article me scandalise! A un tel point que je me dois d'en parler ici.

Pour avoir fait de longues etudes, j'ai etudie 2 ans a l'universite de Marseille II, une annee a la fac de science de Nice, puis dans un BTS de compta et enfin dans une ecole de commerce, le CERAM Sophia Antipolis pour ne pas la citer. Un parcours chaotique qui m'a fait connaitre les trois grands monde des etudes post bac.

Il y a un monde, vraiment un univers entre une ecole d'inge (qui est malgre tout public) , une ecole de commerce (pour la plupart PRIVEES) et l'universite. Notre ami le ministre sous-entend que dans le monde entier le modele de l'universite est le plus applique et que notre systeme d'ecole n'existe pas. Ce que notre ministre OOOO combien idiot oublie de preciser le plus important, dans la plupart des pays il ya UNE SELECTION a l'entree dans ces facs!

Notre ministre semble vouloir pousser davantage nos chers etudiants vers la recherche, et ce dans un premier lieu avant de leur montrer les entreprises, mais, mais pourquoi donc?

Apres 3 annees de fac, je ne connaissais rien au monde de l'entreprise, ni a celui de la recherche d'ailleurs, j'avais le sentiement que tout le monde etait la pour etre la, sans plus, les profs faisaient leur cours pour continuer leurs recherches et uniquement dans ce but, les etudiant bon bin ma foi fallait bien se les farcir pendant une heure de temps en temps (certains s'en preocupait un peu j'avoue), aller poser une question apres un cours magistral revenait a franchir une montagne de gens comme vous, pour au final avoir un prof trop presse pour vous repondre et qui vous suggere de prendre rendez-vous apres de sa secretaire (pour uen simple question je me suis vu rejeter plusieurs demandes de rendez-vous). Bref, en trois de fac j'ai pas appris grand chose si ce n'est de vagues theories peu applicables dans la realite.

En ecole de commerce, il y avait un max d'etudiants etranger, environs 200 en turn over constant sur des promos de 250 etudiants en premiere annee, puis des professeurs soit toujours porfessionels soit ayant eu une experience professionelle ou de recherche, bref ayant la possibilite de vous apprendre plus que des rats de laboratoire ou de bibliotheque puisque les ecoles de commerce agissent de concert avec un max d'entreprises.

J'y ai effectue en tout et pour tout 10 mois de stage a temps plein et vu trois domaines d'entreprises et trois metiers differents.

J'ai eu a faire au minimum 2 presentations par semaine sur des sujets varies devant un ou plusieurs profs et les eleves.

j'ai eu egalement des cours en anglais (les ecoles proposent souvent la majorite de leurs cours en anglais et en francais).

J'ai eu le choix, de diverses options, de pouvoir m'interesser a un tas de choses, comme faire partie d'une association (chose obligatoire dans certaines ecole avec activite notee), gerer un budget, farie des reunions (certes dans la bonne humeur on bossait pas non plus faut pas pousser LOL).

On a eu a s'investri dans le futur de l'ecole, on a pu NOTER les profs, chose impensable en fac!

J'ai eu un contact avec mes profs super etroit, du au fait des petites classes, on organisait des restos par exemple.

J'ai beneficie d'un savoir theorique basique, mais j'ai recu de l'experience par de nombreuses mises en application par nos profs, avec des cas a gerer et meme un jeu d'entreprises de 3 jours.

Nous pouvions aller a n'importe quel moment (durant les heures de presence obligatoire des profs ecrites sur les portes des bureaux ainsi que sur le site intranet de l'ecole) voir un prof et lui poser des question, un seul prof ne respectait pas ses heures de presence (en fait il etait mon maitre de projet de fin d'etudes et je ne l'ai vu qu'une fois LOL).

Bref, 3 annees de facs et que de la theorie non applicable, 3 annees d'ecole et un max d'infos dans ma tete (et 2000 fois plus de bons souvenirs aussi)

Sans parler que sortir d'une ecole c'est beneficier du reseau de celle-ci….

Ce systeme est en fit celui de la plupart des universites du monde, on selectionne, on a de petites classes (pas 800 dans un amphi de premiere annee), et on est fier d'appartenir a sa fac, les profs sont dispos (tous les potes qui sont partis etudier dans les fac partenaires ont toujours eu le sentiment d'etre dans une ecole).

Le systeme universitaire francais, c'est le neant absolu de fonds, des eleves souvent je m'enfoutistes, des profs (pour la plupart) qui font de cours pour faire leur recherches, des Traveaux diriges souvent mal faits par des thesards completement dans leur univers (ah ca me rappelle Regis thesard en maths a cote de la plaque total qui ne connaissait meme pas le premier ministre de l'epoque).

Il faut enfin mettre une selection a l'entree dans les facs, que seuls les plus motives parviennent a faire les etudes qu'ils desirent et beneficier d'une moins importante repartission des fonds alloues aux facs. Il faudrait qu'enfin on ouvre les yeux sur la qualite de facs qui sont vraiment minables et quand le ministre dit qu'il voit les doyens des facs et des ecoles se lamenter devant un index, il oublie que les facs qui y sont presentent pratiquent une selection!

PAS DE CA MONSIEUR LE MINISTRE, je ne veux pas voir mon ecole devenir un foutoir pleins de gens qui n'ont rien a y faire rien que pour satisfaire le bon vouloir de la connaissaince pour tous, NON la connaissance ca se merite!

Sans oublier que les ecoles de commerce sont privees et on paye (cher eton s'endette) pour y suivre les cursus, les anciens des ecoles ne l'accepteront JAMAIS! Et je suis persaude que beaucoup iront dans les rues sauver leur ecole du flot de squatteurs etatiques! A MORT VOTRE PROJET!

(je me sens plus detendu la :icon_up: )

Tu rejoins un peu ce que je disai dans un autre fil. Je ne peux que te rejoindre dans ton analyse du monde de la fac avec tous ses travers. C'est le système entier d'étude longues qui doit être repenser en France…

Ceci dit même dans un systéme à l'américaine tu auras toujours des profs en recherche fondamentale un peu dans la lune et peu concernés…

Posté

J'ai fais cinq ans de fac, en AES (administration économique et sociale) jusqu'à la maîtrise, puis en gestion pure (contrôle de gestion) en Institut d'administration des entreprises à toulouse. Seule la dernière année donnée lieu à sélection. Et je dois dire que jusqu'en maîtrise j'étais entouré de tout un tas de crétin. Certains sont arrivés à avoir leur diplôme de maîtrise alors même qu'ils n'assistaient pas à la moitié des cours, certains trichaient allègrement. Les examens étaient faciles, certains profs étaient bidons, beaucoup d'heures de cours loupées n'étaient pas rattrapées, des intervenants extérieurs (syndiqués, clochards,…) interrompaient parfois les cours pour faire leur speech. Certains profs invitaient même des clochards complètement bourrés à venir chanter au micro pendant le cours, puis à faire la quête (notamment un qui venaient systématiquement avec sa guitare).

Bref c'était le cirque.

Il n'y a que lors de ma cinquième année (donc après sélection) que j'ai été entouré de gens sérieux (élèves et professeurs) et d'un encadrement correct.

Posté

Euh tu n'etais pas a la fac de Nice aussi? Parce que nous aussi on a eu le clochard avec son poncho et sa gratte!

Mais il ya un truc aussi en ecole, tu n'as pas le droit de louper tous tes cours!

Dans la mienne, simplement de louper 2 sceances par matiere sur 15 sceances, la 3eme c'etait F et recale. Il fallait avoir la moyenne dans TOUTES les matieres, meme dans la plus petite option! il fallait avoir 750 au TOEIC avoir son PCIE (permis de conduire informatique europeen, sur les bases windows offices, en gros savoir manier word, excell, etc…)

J'ai eu des "cours" d'info a la fac sur office, c'etait la foire! les ordis datant de l'an 2! (il y en avait des super pour les licences et maitrise d'info par contre), le prof se foutait completement de tout, un cours de 10 minutes et puis demerde toi ou fais joujou avec internet, et le top c'etait qu'il lisait l'huma sur son siege! grandiose non?!

Le prof de biologie animale distribuait les tracs cocos avant ses cours a l'entree de l'amphi (veridique!).

Sans parler de l'anarchie la plus complete dans les amphis et l'etat de delabrement des infrasctructures, un manque d'info total pour les eleves qui ne savent jamais ou aller la pecher (changements de salle, pas de cours,etc…) en 3 trois j'ai vu de tout!

Je suis pa un fou ds etudes je fais partie des glandeurs, mais la majorite etait encore plus forte que moi! La ou je me sortais un chouille les doigts du cul au moment des exams, la majorite ne le faisait JAMAIS!

En ecole tu es oblige de potasser en permanence vu que tu as toujours des trucs a rendre ou a presenter en cours, ces deux mondes sont incompatibles (meme au niveau financement)

Posté
J'ai fais cinq ans de fac, en AES (administration économique et sociale) jusqu'à la maîtrise, puis en gestion pure (contrôle de gestion) en Institut d'administration des entreprises à toulouse. Seule la dernière année donnée lieu à sélection. Et je dois dire que jusqu'en maîtrise j'étais entouré de tout un tas de crétin. Certains sont arrivés à avoir leur diplôme de maîtrise alors même qu'ils n'assistaient pas à la moitié des cours, certains trichaient allègrement. Les examens étaient faciles, certains profs étaient bidons, beaucoup d'heures de cours loupées n'étaient pas rattrapées, des intervenants extérieurs (syndiqués, clochards,…) interrompaient parfois les cours pour faire leur speech. Certains profs invitaient même des clochards complètement bourrés à venir chanter au micro pendant le cours, puis à faire la quête (notamment un qui venaient systématiquement avec sa guitare).

Bref c'était le cirque.

Il n'y a que lors de ma cinquième année (donc après sélection) que j'ai été entouré de gens sérieux (élèves et professeurs) et d'un encadrement correct.

Oui, enfin ne généralise pas. J'ai moi-même fais AES avant de faire un DEA d'économie et s'il est vrai que la formation est pas toujours top et que le niveau laisse à désirer, je n'ai quand même pas eu des clochards en amphi !! :icon_up:

En plus, dans mon cas, il y avait une sélection de fait en licence étant donné qu'il y avait 3,5 de moyenne au partiel de droit public et 6 de moyenne à celui de droit du travail. Et encore, on était une bonne promo!

Mais c'est vrai que même en maîtrise, il y avait encore quelques charlots. Mais je n'ai pas eu à me plaindre de la qualité de l'enseignement ou d'autres trucs comme ça. Le seul défaut de ma formation, c'est la pluridisciplinarité qui arrivé à bac+4, devient un handicap plus qu'un atout.

En fait, la fac, chacun va en tirer en fonction de son implication. Pour celui qui est motivé, la fac est pour moi une très bonne formation car elle laisse la possibilité à celui qui est motivé de compléter sa formation (stage volontaire, lectures complémentaires etc…). Et surtout, en tout cas ça a été mon cas (peut être du fait de l'influence de certains excellents enseignants), la fac m'a vraiment appris à réfléchir et à penser, enfin je crois. Maintenant, c'est aussi très facile de s'y noyer et de ne rien en tirer. Après, ça dépend des personnalités de chacun je crois.

Bon, cependant, je reste un partisan de la sélection à l'entrer de la fac, surtout depuis cette année où j'ai eu l'occasion d'enseigner en première année et de constater que beaucoup d'étudiants ne savent tout simplement pas s'exprimer…

Posté
En ecole de commerce, il y avait un max d'etudiants etranger, environs 200 en turn over constant sur des promos de 250 etudiants en premiere annee, puis des professeurs soit toujours porfessionels soit ayant eu une experience professionelle ou de recherche, bref ayant la possibilite de vous apprendre plus que des rats de laboratoire ou de bibliotheque puisque les ecoles de commerce agissent de concert avec un max d'entreprises.

J'y ai effectue en tout et pour tout 10 mois de stage a temps plein et vu trois domaines d'entreprises et trois metiers differents.

J'ai eu a faire au minimum 2 presentations par semaine sur des sujets varies devant un ou plusieurs profs et les eleves.

j'ai eu egalement des cours en anglais (les ecoles proposent souvent la majorite de leurs cours en anglais et en francais).

J'ai eu le choix, de diverses options, de pouvoir m'interesser a un tas de choses, comme faire partie d'une association (chose obligatoire dans certaines ecole avec activite notee), gerer un budget, farie des reunions (certes dans la bonne humeur on bossait pas non plus faut pas pousser LOL).

On a eu a s'investri dans le futur de l'ecole, on a pu NOTER les profs, chose impensable en fac!

J'ai eu un contact avec mes profs super etroit, du au fait des petites classes, on organisait des restos par exemple.

J'ai beneficie d'un savoir theorique basique, mais j'ai recu de l'experience par de nombreuses mises en application par nos profs, avec des cas a gerer et meme un jeu d'entreprises de 3 jours.

Nous pouvions aller a n'importe quel moment (durant les heures de presence obligatoire des profs ecrites sur les portes des bureaux ainsi que sur le site intranet de l'ecole) voir un prof et lui poser des question, un seul prof ne respectait pas ses heures de presence (en fait il etait mon maitre de projet de fin d'etudes et je ne l'ai vu qu'une fois LOL).

Tout ce que tu décris ici existe aussi en fac ! Il s'agit de "facs" qui se comportent rigoureusement comme les écoles de commerce, mais avec la recherche en plus : les IAE, comme l'a signalé younglib. Fondées il y a une trentaine d'années, sur le modèle précurseur de Dauphine, ce sont les seules facs à pratiquer la sélection à l'entrée à toutes leurs formations. Il existe donc une vraie expérience d'un mode d'organisation différent de l'université et on sait que ça fonctionne très bien (puisque les statistiques de l'APEC montrent que les IAE proposent les diplômes universitaires les plus prisés des employeurs, mieux que les ESC de provinces pour la plupart…) et pourtant, ce modèle n'a jamais été dupliqué ailleurs… étrange.

Posté
Euh tu n'etais pas a la fac de Nice aussi? Parce que nous aussi on a eu le clochard avec son poncho et sa gratte!

Non moi c'était à Toulouse en amphi.

Une fois ce clochard distribuait des bières à qui en voulait dans l'amphi. Une autre fois une prof (que je soupçonne de "bien-pensance - gauche caviard quoi) qui l'avait invité à chanter n'a pas réussi à le faire sortir après la chanson. Elle s'est retrouvée comme une conne. Quelle imbécile !

Ya qu'une élève qui a osé élever le ton en lui demandant de se casser. Bien sûr son intervention est mal passée au milieu de la bien-pensance générale. En effet beaucoup d'élèves préfèraient encourager le clochard qu'autre chose.

Une autre fois un autre clodo complètement arsouille est arrivé droit sur le micro juste avant un cours, et il s'est mis à beugler "Bibebabelouba !" comme un malade. Ensuite il arrivait même pas à sortir de l'amphi, il titubait, et il est même tombé par terre.

Je veux pas généraliser, mais dans la fac des sciences sociales de Toulouse (Toulouse 1) pendant mes années de licence et de maîtrise c'est arrivé plusieurs fois. Avant, pour le DEUG, j'étais à Agen dans une fac plus petite et aussi plus sérieuse qui dépendait de l'université Bordeaux 4 et il n'y avait pas ce genre de problèmes.

Tout ce que tu décris ici existe aussi en fac ! Il s'agit de "facs" qui se comportent rigoureusement comme les écoles de commerce, mais avec la recherche en plus : les IAE, comme l'a signalé younglib. Fondées il y a une trentaine d'années, sur le modèle précurseur de Dauphine, ce sont les seules facs à pratiquer la sélection à l'entrée à toutes leurs formations. Il existe donc une vraie expérience d'un mode d'organisation différent de l'université et on sait que ça fonctionne très bien (puisque les statistiques de l'APEC montrent que les IAE proposent les diplômes universitaires les plus prisés des employeurs, mieux que les ESC de provinces pour la plupart…) et pourtant, ce modèle n'a jamais été dupliqué ailleurs… étrange.

Les IAE disposent en effet d'un statut particulier au seins de l'université qui leur laisse une plus grande autonomie. En quoi cela consiste exactement je ne le sais pas.

Invité jabial
Posté

Je suis désolé de vous contredire mais j'ai été en école (je ne dirai pas laquelle pour ne pas lui faire du tort) et je n'ai pas vraiment eu à bosser :icon_up:

Posté

Comme Younglib, j'ai remarqué qu'à la fac cela changeait en 5e année. Un peu tard, hélàs (quand je repense à ce que j'ai vu à Calgary au Canada !) mais c'est déjà ça. Bien sûr il y a sélection par "concours" pour les DESS.

En psychologie il y avait à l'époque à Toulouse environ 800 inscrits en maîtrise, et seulement 5 DESS de 30 places chacun.

Pour celui de "psychologie sociale, du travail et des organisations" nous avions dû déposer un dossier, avec des prérequis : certaines UV ou spécialités à avoir suivi (que j'ai eu par équivalence, étant donné que je bossais), une lettre de motivation argumentée avec un projet (en gros pourquoi vouloir devenir psychosociologue), et une attestation de "vrai" travail ! :doigt: En effet il apparaissait inconcevable de faire cette filière sans s'être frotté au principe de réalité. Donc, minimum d'un mois d'expérience salariée, à l'exclusion de toute forme de travail public genre pion, animateur, ou dans une administration, héhéhé.

Puis une épreuve écrite qui m'a vraiment interpellé. En "entonnoir" il y avait 4 séries de questions : culture générale, psycho générale et sciences humaines, psycho sociale, psycho du travail. Certains étaient étonnés de voir des questions comme "citer le plus grand nombre de repésentants des Lumières", "Quels sont les derniers livres (hors psycho) que vous avez lu", "Films préférés et pourquoi". etc. Le directeur du DESS avait rétorqué qu'on ne peut pas être un bon psy si on ne s'intéresse pas à la vie en dehors du champ psy(*).

Et pour les quelques admissibles, un entretien de motivation à l'oral.

(*) D'ailleurs souvent à la fin des cours on nous répétait : laissez tomber vos bouquins, allez au cinéma ! :icon_up:

Tout ce que tu décris ici existe aussi en fac ! Il s'agit de "facs" qui se comportent rigoureusement comme les écoles de commerce, mais avec la recherche en plus : les IAE, comme l'a signalé younglib. Fondées il y a une trentaine d'années, sur le modèle précurseur de Dauphine, ce sont les seules facs à pratiquer la sélection à l'entrée à toutes leurs formations. Il existe donc une vraie expérience d'un mode d'organisation différent de l'université et on sait que ça fonctionne très bien (puisque les statistiques de l'APEC montrent que les IAE proposent les diplômes universitaires les plus prisés des employeurs, mieux que les ESC de provinces pour la plupart…) et pourtant, ce modèle n'a jamais été dupliqué ailleurs… étrange.

Ça m'intéresse, un collègue m'en a parlé : apparemment on peut y faire un doctorat, et il semblerait que ce soit plus souple qu'à la fac. En effet, je me vois mal aujourd'hui suivre des cours trop pesants avec mon activité professionnelle. Je ne sais pas non plus si aujourd'hui il faut encore faire un DEA pour accéder au doctorat.

Posté
J'ai fais cinq ans de fac, en AES (administration économique et sociale) jusqu'à la maîtrise, puis en gestion pure (contrôle de gestion) en Institut d'administration des entreprises à toulouse. Seule la dernière année donnée lieu à sélection. Et je dois dire que jusqu'en maîtrise j'étais entouré de tout un tas de crétin. Certains sont arrivés à avoir leur diplôme de maîtrise alors même qu'ils n'assistaient pas à la moitié des cours, certains trichaient allègrement. Les examens étaient faciles, certains profs étaient bidons, beaucoup d'heures de cours loupées n'étaient pas rattrapées, des intervenants extérieurs (syndiqués, clochards,…) interrompaient parfois les cours pour faire leur speech. Certains profs invitaient même des clochards complètement bourrés à venir chanter au micro pendant le cours, puis à faire la quête (notamment un qui venaient systématiquement avec sa guitare).

Bref c'était le cirque.

Il n'y a que lors de ma cinquième année (donc après sélection) que j'ai été entouré de gens sérieux (élèves et professeurs) et d'un encadrement correct.

ah ce sacré josé avec sa guitare :doigt: , ça me rappelle des souvenirs, tu y étais il y a combien de temps? Sinon AES c'est quand même assez spécial, à Toulouse si je me souviens bien vous étiez plus nombreux que les éco et droits réunis, il faut dire que AES (qui prépare d'abord à devenir fonctionnaire et à bosser dans des assocs) était connu comme n'étant pas trop dur donc attirant une population spéciale (pas tout le monde bien sûr :icon_up: )

Sinon toulouse n'était pas la fac la moins bien gérée, le président à l'époque était économiste et avait des bonnes idées, mais ils font ce qu'ils peuvent. A la sorbonne, un clochard est venu uriner au millieu d l'amphi pendant un cour…

Tout ce que tu décris ici existe aussi en fac ! Il s'agit de "facs" qui se comportent rigoureusement comme les écoles de commerce, mais avec la recherche en plus : les IAE, comme l'a signalé younglib. Fondées il y a une trentaine d'années, sur le modèle précurseur de Dauphine, ce sont les seules facs à pratiquer la sélection à l'entrée à toutes leurs formations. Il existe donc une vraie expérience d'un mode d'organisation différent de l'université et on sait que ça fonctionne très bien (puisque les statistiques de l'APEC montrent que les IAE proposent les diplômes universitaires les plus prisés des employeurs, mieux que les ESC de provinces pour la plupart…) et pourtant, ce modèle n'a jamais été dupliqué ailleurs… étrange.

l'université propose aussi des diplomes qui fonctionnent bien en gestion, du type miage, magistere, et un autre dont j'ai oublié le nom, ceux de paris I et de dauphine sont au niveau des grandes écoles

Posté
ah ce sacré josé avec sa guitare :doigt: , ça me rappelle des souvenirs, tu y étais il y a combien de temps?

Années universitaires 2003-2004 pour la licence AES et 2004-2005 pour la maîtrise AES.

Sinon AES c'est quand même assez spécial, à Toulouse si je me souviens bien vous étiez plus nombreux que les éco et droits réunis, il faut dire que AES (qui prépare d'abord à devenir fonctionnaire et à bosser dans des assocs) était connu comme n'étant pas trop dur donc attirant une population spéciale (pas tout le monde bien sûr :icon_up: )

Oui tous ça est vrai. La population "spéciale" dont tu parles est parfois fort sympathique au demeurant, mais elle est rarement très sérieuse.

Toutefois je fesais partis de la spécialité "administration et gestion des entreprises" (spécialité qui existait dès la licence) qui était tout de même fortement orientée gestion, et ne préparait plus du tout à devenir fonctionnaire mais bien à devenir gestionnaires.

Posté
Au fait WALDGANGER tu faisais quoi à la fac de Toulouse ?

moi j'étais en éco, j'y ai fait mon DEUG quelques années avant toi mais visiblement ça n'a pas beaucoup changé….

Posté
Je veux pas généraliser, mais dans la fac des sciences sociales de Toulouse (Toulouse 1) pendant mes années de licence et de maîtrise c'est arrivé plusieurs fois. Avant, pour le DEUG, j'étais à Agen dans une fac plus petite et aussi plus sérieuse qui dépendait de l'université Bordeaux 4 et il n'y avait pas ce genre de problèmes.

Toulouse a une sale réputation en matière d'université. A Bordeaux, en histoire, c'est franchement calme, et en dehors de quelques cas exceptionnels (un clodo altermondialiste qui vient bourré faire ses cours*), les profs sont sérieux et savent faire respecter l'ordre, quitte à se déplacer exprès pour exclure un à un les élèves faisant trop de bruit (même le clodo y arrive)

* une légende - pas si légendaire à mon avis - veut qu'un jour, particulièrement énervé, celui-ci ait explosé comme un dingue une chaise contre le mur de l'amphi :icon_up:

Posté
Toulouse a une sale réputation en matière d'université. A Bordeaux, en histoire, c'est franchement calme, et en dehors de quelques cas exceptionnels (un clodo altermondialiste qui vient bourré faire ses cours*), les profs sont sérieux et savent faire respecter l'ordre, quitte à se déplacer exprès pour exclure un à un les élèves faisant trop de bruit (même le clodo y arrive)

* une légende - pas si légendaire à mon avis - veut qu'un jour, particulièrement énervé, celui-ci ait explosé comme un dingue une chaise contre le mur de l'amphi :icon_up:

à toulouse en première année, premier semestre, lorsque l'amphi était encore surchargé il y avait des concours d'avions en papier envoyés sur les profs (enfin un prof en particulier) à la fin du cour il y avait 200 avions sur l'estrade, en deuxième année une autre prof menacait de partir si le bruit (insupportable) n'arretait pas, à la fin de l'année elle ne finissait plus aucun cours. Sinon il y avait les problèmes traditionnels avec les gauchistes de temps en temps, (ou le gud je fais pas trop la différence) avec l'université obligée d'engager des vigiles pendant les élections, mais sinon c'était relativement calme, il faut dire aussi que les cycles supérieurs, les labos etc avaient déménagé dans d'autres locaux bien plus accueillants.

Posté

En réponse à l'article présenté en début de fil, je dirais que le constat est juste, et les solutions discutables. C'est très classique dans le traitement de l'université française. Depuis quelques années, un certain courage a permis de mettre en évidence les lacunes de notre système - et ce n'est pas forcément facile - en mettant en place une étonnante schizophrénie. Notre système est pourri - et ne résiste pas aux classements internationaux des universités -, mais nos brillants cerveaux s'enfuient à l'étranger. De deux choses l'une: soit à l'étranger ils ont vraiment très faim, soit on se complait dans l'automutilation verbiale, qui par ailleurs ne conduit à aucune réforme.

Pourquoi l'université et les grandes écoles sont mauvaises ? Parce qu'elle sont financées majoritairement par l'état. Pourquoi les entreprises ne financent pas les universités ? Je me le demande encore. Dans le fameux classement de Shangai intervient notament le cout par étudiant des études. En France, je crois qu'on est vachement rentables, car on coûte rien. Où sont les entreprises ? Pourquoi ne financent-elles que peu de recherche ? Pourquoi ce sont des boites japonaises qui financent des projets de recherche dans l'automobile ? D'où vient cette étonnate -et meurtrière - frivolité ? D'aucuns invoqueront que les entreprises sont sous le joug des impots…

Posté
Pourquoi les entreprises ne financent pas les universités ? Je me le demande encore.

Vade retro ! L'enseignement n'est pas une marchandise, et on ne saurait tolérer l'intrusion de la société marchande dans l'enceinte universitaire…

Plus sérieusement, les universités étant financées par l'impôt, je ne vois pas pourquoi les entreprises devraient payer une deuxième fois (déjà qu'on les ponctionne d'une taxe d'apprentissage). Et d'ailleurs, il doit bien avoir une loi qui interdit le financement privé.

Et d'ailleurs, il doit bien avoir une loi qui interdit le financement privé.

Et en effet c'est l'article L. 719-4 du code de l'éducation…

Posté
Vade retro ! L'enseignement n'est pas une marchandise, et on ne saurait tolérer l'intrusion de la société marchande dans l'enceinte universitaire…

Plus sérieusement, les universités étant financées par l'impôt, je ne vois pas pourquoi les entreprises devraient payer une deuxième fois (déjà qu'on les ponctionne d'une taxe d'apprentissage). Et d'ailleurs, il doit bien avoir une loi qui interdit le financement privé.

Et en effet c'est l'article L. 719-4 du code de l'éducation…

Dilbert fait les questions et les réponses!

Il mérite d'être prof, mieux même: politicien! :icon_up:

Posté
Il mérite d'être prof, mieux même: politicien! :icon_up:

J'ai été prof (en coopération en Afrique du Nord il y a fort longtemps), mais je ne serai jamais politichien…

Un des grands intérêts d'être prof, c'est qu'à force d'enseigner aux autres, on finit par comprendre ce qu'on enseigne…

Posté

Eh beh, après avoir survoler rapido les posts du topic, ça fait quand même un peu peur! Je savais que les facs françaises n'étaient pas top, mais de là à voir des clodos entrer dedans…

Pour autant je ne pense pas qu'il y ait un "problème universitaire" en France, le système à la française est beaucoup trop atypique pour pouvoir être comparé à l'étranger. L'université à l'anglo-saxonne est une sorte de fédération de grandes écoles, c'est juste que ces grandes écoles ont une bannière commune qu'est le nom de la fac. Etre étudiant à Harvard, c'est quand même relativement vague, ça regroupe tout autant l'étudiant de socio que celui de médecine… Ce qu'on devrait faire en France, c'est fédérer une grande partie des grandes écoles pour améliorer la collaboration entre elles et créer éventuellement des projets communs, on se rapprocherait déjà un peu plus du système universitaire à l'anglo-saxonne. Quant aux "vraies" universités, soit on les réforme progressivement pour qu'elles adoptent les méthodes des grandes écoles, soit on les supprime.

L'éducation supérieure "démocratique" et accessible à tous, c'est fini, le temps de la formation du citoyen n'a pas à se prolonger après le bac, on en a vraiment marre de cette idéologie républicaine à la con. Avoir un socle commun jusqu'au bac est déjà largement suffisant (c'est même déjà beaucoup trop!)

Posté
Un des grands intérêts d'être prof, c'est qu'à force d'enseigner aux autres, on finit par comprendre ce qu'on enseigne…

:icon_up:

Posté
ah ce sacré josé avec sa guitare :icon_up:

La fac de Nanterre au début des années 80 a hébergé des années durant un réfugié politique iranien sans passeport ni papiers d'aucune sorte. Il pieutait dans divers placards ou halls, vivait de la manche et de diverses combines tout en prenant bien soin de ne pas sortir du campus. Je serais bien curieux de savoir ce qu'il est devenu.

Posté

A Toulouse 1 il en a un qui crèche dans le jardin ou il s'est construit une cabane en taule et en bois. Il a l'air de vivre à l'année. Quand il fait froid il allume un feu dans sa cabane. ça surprend toujours quand on le voit pour la première fois.

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...