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Des Taux Bas Ne Créent Pas De Surinvestissement


Timur

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"Des taux bas ne créent pas de surinvestissement". Voici le titre d'un article daté du 24 septembre de l'économiste Jean-Pierre Chevallier sur son blog hébergé par l'Institut Turgot (http://chevallier.turgot.org/a384-Des_taux…stissement.html).

Chevallier commence en évoquant la théorie des économistes de l'école autrichienne:

"Hayek et les économistes qui s’en réclament (dits autrichiens) prétendent que les entreprises investissent trop (par rapport à leurs besoins) lorsque les banques centrales fixent leur taux de base à un niveau trop bas (inférieur à leur neutralité) : des projets qui ne seraient pas rentables avec des taux normaux le deviendraient alors par cet artifice, ce qui est créerait un surinvestissement inflationniste et une mauvaise allocation des capitaux.

Démontre que cette théorie s'avère fausse dans les faits:

"Cette analyse ne correspond pas à la réalité observable."

Puis conclue en critiquant les économistes autrichiens: "Hayek s’est trompé dans ses analyses, ce qui est admissible compte tenu des circonstances qui prévalaient à son époque (dans les années 60 et 70). Par contre, les économistes autrichiens font actuellement une erreur de plus en colportant des idées qui ne correspondent pas à la réalité observable, ce qui n’est pas admissible. Ils perdent ainsi toute crédibilité."

Mais avant de critiquer une théorie monsieur Chevallier devrait d'abord la comprendre. Les économistes autrichiens ne parlent pas de "surinvestissement" mais de "mauvais investissements"… :icon_up: Ne pas saisir la différence, c'est cela qui est inadmissible.

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Ce qu'il dit, c'est du wishful thinking. Par exemple :

Les dirigeants des entreprises n’en profitent pas pour augmenter leurs emprunts. Au contraire : ils diminuent leur endettement bancaire

Ca, c'est ce que l'Etat veut. Dans quel rêve les choses se passent-elles exactement comme on les a planifiées? Dans la réalité, les entreprises profitent bien de ce type de périodes pour investir, les gens prennent de longs crédits immobiliers, etc etc. Quant à ses graphiques, lisez bien dans quelles conditions ils sont trafiqués - et d'ailleurs, quelle est la source?

Il faut se lever tôt pour critiquer l'Ecole Autrichienne.

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"Des taux bas ne créent pas de surinvestissement". Voici le titre d'un article daté du 24 septembre de l'économiste Jean-Pierre Chevallier sur son blog hébergé par l'Institut Turgot (http://chevallier.turgot.org/a384-Des_taux…stissement.html).

Chevallier commence en évoquant la théorie des économistes de l'école autrichienne:

"Hayek et les économistes qui s’en réclament (dits autrichiens) prétendent que les entreprises investissent trop (par rapport à leurs besoins) lorsque les banques centrales fixent leur taux de base à un niveau trop bas (inférieur à leur neutralité) : des projets qui ne seraient pas rentables avec des taux normaux le deviendraient alors par cet artifice, ce qui est créerait un surinvestissement inflationniste et une mauvaise allocation des capitaux.

Démontre que cette théorie s'avère fausse dans les faits:

"Cette analyse ne correspond pas à la réalité observable."

Puis conclue en critiquant les économistes autrichiens: "Hayek s’est trompé dans ses analyses, ce qui est admissible compte tenu des circonstances qui prévalaient à son époque (dans les années 60 et 70). Par contre, les économistes autrichiens font actuellement une erreur de plus en colportant des idées qui ne correspondent pas à la réalité observable, ce qui n’est pas admissible. Ils perdent ainsi toute crédibilité."

Mais avant de critiquer une théorie monsieur Chevallier devrait d'abord la comprendre. Les économistes autrichiens ne parlent pas de "surinvestissement" mais de "mauvais investissements"… :icon_up: Ne pas saisir la différence, c'est cela qui est inadmissible.

Les autrichiens disent que l'abaissement artificiel des taux par l'injection de monnaie via le crédit augmente les crédits … par rapport à une situation où les taux n'auraient pas été artificiellement baissé. C'est une proposition contre factuelle. Donc aucun graphique peut démontrer celà. Chevallier est un économiste néoclassique, donc très empiriste, avec surtout un focus en macro économie et taux d'intéret qui le pousse à des conclusions fausses. Ce n'est pas avec 3 courbes de données que l'on réfute une proposition contre factuelle…

Sur ces données, ce qu'il nous montre c'est qu'il y a une corrélation entre la baisse du taux direct de la fed, et la baisse des crédits d'entreprise, soit. Mais cela ne donne pas de causalité, c'est juste une corrélation au sens statistique.

Je pense avoir une explication. Lorsque les acteurs sentent une crise arriver, leur confiance en l'avenir diminue, ils investissent donc moins, le montant des crédits baissent, les taux longs (qui correspondent à la confiance en l'avenir) peuvent rejoindre les taux courts (fixés par la FED). Avoir un retournement entre taux long et taux court est une abération, normallement le taux long est plus élevé qu'un taux court (je ne maitrise pas à fond ce point….)

et la fed pour rattrapper la chutte baisse ses taux court afin d'avoir une structure de taux plus normal.

Cette explication s'appuie sur les graphes de Chevallier et j'en arrive à expliquer une causalité contraire à la sienne. Ce n'est pas la baisse des taux qui fait diminuer l'endettement des entreprises. Mais une crise de confiance qui fait baisser l'endettement et ensuite la fed baisse ses taux en conséquence.

Maintenant, à la vue de ses seules données, on ne peut pas dire qui a raison sur la chaine de causalité de lui ou moi. Pour cela, il faut un fond théorique, et ce que j'avance est plus dans le sens autrichien.

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Avoir un retournement entre taux long et taux court est une abération, normallement le taux long est plus élevé qu'un taux court (je ne maitrise pas à fond ce point….)

C'est peu courant mais on a déjà observé des courbes de taux à pente négative, notamment quand une politique de taux courts élevés est jugée crédible pour casser l'inflation. Dans ce cas les taux courts peuvent dépasser les taux longs.

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Voici des citations de Rothbard et de Mises montrant bien que la théorie autrichienne évoque des mauvais investissements et non des surinvestissements:

"The "boom," then, is actually a period of wasteful misinvestment." Rothbard, America’s Great Depression

"The essence of the credit-expansion boom is not overinvestment, but investment in wrong lines, i.e., malinvestment." Mises, Human Action

J'ai écrit un message à l'Institut Turgot à l'attention de Mr Chevallier. Ce dernier m'a répondu que pour lui les mauvais investissements et les surinvestissements c'est "kif kif"… :icon_up: L'Institut Turgot et Henri Lepage m'ont répondu qu'ils étaient entièrement d'accord avec moi, que Mr Chevallier ne connaissait absolument pas la théorie autrichienne, laquelle est irréfutable, et qu'il manquait de logique.

Voici un extrait d'un autre article récent de Mr Chevallier (http://chevallier.turgot.org/a380-Optimum_fiscal.html):

"L’optimum fiscal se trouve donc entre ces deux extrêmes : aux alentours du tiers du PIB. L’observation de quelques situations caractéristiques permet d’affiner l’analyse : quand le taux des prélèvements obligatoires aux Etats-Unis (et dans d’autres pays comme la Suisse) augmente au dessus de 34 %, la croissance du PIB ne peut pas atteindre son potentiel optimal. Inversement, quand, à la suite de l’intervention énergique d’un président qui applique une politique résolument libérale comme le fit Reagan, le taux des prélèvements obligatoires revient vers 33 % du PIB, la croissance du PIB retrouve alors durablement son potentiel optimal.

Lorsque le taux de prélèvements obligatoires est trop faible, la croissance est inférieure à ce qu’elle pourrait être du fait des dysfonctionnements qui se produisent. Ainsi, en dessous d’un taux de 33 %, les Américains (et les Irlandais) supportent des inconvénients trop importants : les routes et les autoroutes sont insuffisantes, les embouteillages coûtent cher, etc."

Question: Pourquoi l'Institut Turgot continue t-il d'héberger le blog de Mr Chevallier?

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voir un retournement entre taux long et taux court est une abération, normallement le taux long est plus élevé qu'un taux court (je ne maitrise pas à fond ce point….)

bonds_big.png

Bof :icon_up:

En l'occurence en ce moment c'est probablement un effet de l'inflation plus qu'autre chose mais ca reste possible. Par exemple si tu sens qu'une grosse crise se profile a l'horizon qui va faire chuter la productivite.

Dans un marche libre (Rothbard dixit) la courbe des taux est a peu pres plate car les investisseurs l'arbitre en produisant sur le terme le plus avantageux… on peut retorquer que les differences echeances ne sont pas des produits parfaitement substituables (mais Rothbard en est conscient c'est pour ca qu'il dit a peu pres).

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C'est peu courant mais on a déjà observé des courbes de taux à pente négative, notamment quand une politique de taux courts élevés est jugée crédible pour casser l'inflation. Dans ce cas les taux courts peuvent dépasser les taux longs.

oui, mais c'est une conséquence de la politique de la banque centrale. Moi, je parlais dans le cadre de libre marché.

bonds_big.png

Bof :icon_up:

En l'occurence en ce moment c'est probablement un effet de l'inflation plus qu'autre chose mais ca reste possible. Par exemple si tu sens qu'une grosse crise se profile a l'horizon qui va faire chuter la productivite.

Dans un marche libre (Rothbard dixit) la courbe des taux est a peu pres plate car les investisseurs l'arbitre en produisant sur le terme le plus avantageux… on peut retorquer que les differences echeances ne sont pas des produits parfaitement substituables (mais Rothbard en est conscient c'est pour ca qu'il dit a peu pres).

je disais "normalement", dans un marché libre, les taux longs sont plus élevés que des taux courts, question de préférence pour le temps. sauf si on sait que la fin du monde est dans un temps déterminé, alors il ne sera plus possible de trouver des capitaux au dela de cette échéance, le taux sera "virtuellement" infini.

Il ne peut pas y avoir d'égalisation entre différents échéances temporelles. Tu préfères toujours une chose de suite qu'une chose plus tard.

à la question, "tu me prètes ton livre, je te rendrais au choix la semaine prochaine ou dans 10 ans, qu'est-ce que tu préfères ? " tu réponds quoi ?

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oui, mais c'est une conséquence de la politique de la banque centrale. Moi, je parlais dans le cadre de libre marché.

Meme, normallement le risque associe a une echeance plus longue augmente le taux mais si une crise est anticipee (c'est possible pour des raisons exogenes - climat pour prendre un exemple extreme) la courbe des taux peut est decroissante.

(comme deja explique plus haut)

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Meme, normallement le risque associe a une echeance plus longue augmente le taux mais si une crise est anticipee (c'est possible pour des raisons exogenes - climat pour prendre un exemple extreme) la courbe des taux peut est decroissante.

(comme deja explique plus haut)

si il y a une crise de climat, les investissement dans l'agriculture vont prendre un coup peut-être, mais en quoi cela impacterait les autres secteurs ? il y aura déplacement des investissements, mais je ne vois pas en quoi cela modifierait le fait que, à taux d'intéret égal, tu préfères qu'on te rende ton fric de suite que plus tard. Donc je ne vois pas pourquoi la courbe des taux pourraient descendre avec l'échéance augmentant.

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Donc je ne vois pas pourquoi la courbe des taux pourraient descendre avec l'échéance augmentant.

Si tu anticipes une baisse de la productivite c'est possible. Par exemple tu penses que tout le monde va chopper une anemie.

Le veritable metronome est l'activite, une baisse de productivite generale peut etre vue un peu comme une "dilatation du temps", si le temps se dilate, le taux baisse.

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[ D'après jean-Pierre CHEVALIER :

"Ainsi, en dessous d’un taux de 33 %, les Américains (et les Irlandais) supportent des inconvénients trop importants : les routes et les autoroutes sont insuffisantes, les embouteillages coûtent cher, etc."

Question: Pourquoi l'Institut Turgot continue t-il d'héberger le blog de Mr Chevallier?

Evidemment le réenginiering de l'état ne se limite pas à son élagation jusqu'à ce périmètre fonctionnel qui porte actuellement le taux de 33%. Ceci dit, étant donné un périmète fonctionnel effectué en propre par l'état, on peut comprendre qu'il existe un taux optimum. La forumlation de Jean-Pierre CHEVALIER n'est effectivement pas terrible, mais enfin, de là à lui dresser un bucher… En revanche, j'ai lu d'autres pages de lui qui m'ont été utiles, notamment pour illustrer le fait que des spectacles vivants en bonne santé économique sont possibles à l'échelle d'un pays sans subvention.

http://www.cerclesliberaux.com/newsite/new…?id_article=448

En ce qui concerne la polémique sur Hayek, je suis 'accord avec Vincent pour dire que des causalités diverses peuvent concourir à ces courbes où les taux d'intéret baissent et l'endettement baisse. Peut-ête qu'au regard d'une situation géopolitique, démographique ou technologique donnée ces investissements en baisse ne le sont pas suffisamemnt, artificiellement stimulés par des taux d'intéret pipés par une banque centrale…

  • 2 weeks later...
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On me transmet la remarquable référence suivante :

http://www.workforall.net/FR_Politique_fis…croissance.html

Cette étude analyse sur une période longue (~= 20 ans) des statistiques entre pays européens et aussi de l'OCDE.

On trouvera :

- dès le début un panorama édifiant des corrélations entre taille des dépenses publiques, croissance, contributions obligatoires sur salaires, création d'emploi.

- au milieu un comparatif entre l'Irlande et la belgique … mais je n'y vois pas le chiffrage cumulé des subventions que l'Irlande a reçu de l'UE (de même que le Portugal et la Grèce),

- vers la fin : une combainaison entre courbe (dont la forme est peut-être simplement théorique ?) de Laffner et courbe (très liée à la struture des tâches de l'état, cf. débat des précédents messages de ce fil de forum) d'Armey, qui expliquera aux utilitaristes y compris non libéraux une des raisons de la plus forte efficacité du libéralisme économique.

  • 7 months later...
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On me transmet la remarquable référence suivante :

http://www.workforall.net/FR_Politique_fis…croissance.html

Cette étude analyse sur une période longue (~= 20 ans) des statistiques entre pays européens et aussi de l'OCDE.

On trouvera :

- dès le début un panorama édifiant des corrélations entre taille des dépenses publiques, croissance, contributions obligatoires sur salaires, création d'emploi.

- au milieu un comparatif entre l'Irlande et la belgique … mais je n'y vois pas le chiffrage cumulé des subventions que l'Irlande a reçu de l'UE (de même que le Portugal et la Grèce),

- vers la fin : une combainaison entre courbe (dont la forme est peut-être simplement théorique ?) de Laffner et courbe (très liée à la struture des tâches de l'état, cf. débat des précédents messages de ce fil de forum) d'Armey, qui expliquera aux utilitaristes y compris non libéraux une des raisons de la plus forte efficacité du libéralisme économique.

Il y a un truc qui me chiffonne là-dedans. On met en avant la courbe d'Armey d'un côté dont l'optimum en terme de prospérité serait à 30% de dépenses publiques par rapport au PIB. De l'autre, l'étude de Gwartney qui montre que la croissance augmente même en deça de 25% de dépenses publiques.

Je me pose les questions suivantes:

- est-ce que la courbe d'Armey est empirique ou correspond à un modèle théorique?

Si elle est empirique, est-ce que la relation est avec le PIB plutôt qu'avec la croissance?

Sa référence est-elle mondiale ou européenne?

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[…] Il faut se lever tôt pour critiquer l'Ecole Autrichienne.

Ou s'appeler Bryan Caplan.

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D'ailleurs je cherche des auteurs libéraux néoclassiques, si tu en as d'autres je suis preneur.

A la louche : Robert Barro, James M. Buchanan, Donald J. Boudreaux (pas certain qu'il soit néoclassique), Milton Friedman et son fils David D. Friedman, Arnold Kling, Mark Skousen (là encore, pas certain qu'il soit néoclassique), Thomas Sowell, Vernon L. Smith, Walter E. Williams… J'en ai sans doute oublié beaucoup.

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Merci pour la référence, j'ai enfin compris les théories autrichiennes du cycle (et surtout les hypothèses sous jacentes) grace à ce monsieur:

http://www.gmu.edu/departments/economics/bcaplan/whyaust.htm

D'ailleurs je cherche des auteurs libéraux néoclassiques, si tu en as d'autres je suis preneur.

Bryan Caplan fait sans doute des objections valides mais son parapraphe 2.3 sur la continuité est risible. Je cite deux phrases qui m'ont fait me tordre de rire:

because as a mathematician will tell you, you can't differentiate a function that isn't continuous.

En fait on peut parfaitement différencier une fonction qui n'est pas continue, à moins qu'elle soit discontinue en une infinité non-dénombrable de points.

But if you draw them as a discrete set of points, supply and demand in general don't have to intersect.

Mais bien sûr… :icon_up:

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Je réitère ma question. Si quelqu'un peut y répondre…C'est quoi cette courbe d'Armey?

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Dick Armey

The Armey-Curve is the effect of Public Spending on Economic Growth. Armey argues that non-existence of government causes a state of anarchy and low levels of wealth creation, because of the absence of the rule of law and protection of property rights. In civilizations with extremely small or non-existing public sectors, citizens lack the incentives to save and invest. The absence of the rule of law and continuous threat of theft or expropriation has demotivating effects.

En d'autres termes, il a inventé une courbe qui décrète que le prix juste de la protection est d'environ 30% du PIB… :icon_up:

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Dick Armey

En d'autres termes, il a inventé une courbe qui décrète que le prix juste de la protection est d'environ 30% du PIB… :icon_up:

Il y a un gros problème méthodologique dans ce résultat: le PIB comprend les dépenses de l'état. Autrement dit, le PIB n'est pas une bonne mesure de la richesse d'une société anarchique et Armey compare des choses qui ne sont pas comparables.

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Il part aussi du principe que le désengagement de l'état de certains secteurs (justice, police) implique la fin de ces services, qu'il qualifie ouvertement de "publics". C'est la vieille confusion entre service public et secteur public. C'est aussi une tautologie: "l'anarchie est impossible, puisque l'anarchie est impossible". De même, je peux montrer comment le désengagement de l'état des télécoms amène à zéro la quantité de services de télécoms fournis par l'état :icon_up:

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Il part aussi du principe que le désengagement de l'état de certains secteurs (justice, police) implique la fin de ces services, qu'il qualifie ouvertement de "publics". C'est la vieille confusion entre service public et secteur public. C'est aussi une tautologie: "l'anarchie est impossible, puisque l'anarchie est impossible". De même, je peux montrer comment le désengagement de l'état des télécoms amène à zéro la quantité de services de télécoms fournis par l'état :icon_up:

En effet. Imaginons un peu que, dans une société anarchique telle qu'imaginée par Armey, une bande de voyous décide de racketter un quartier en exigeant de l'argent en échange de la protection du quartier contre les bandes rivales. En bonne logique, il faudrait comptabiliser le chiffre d'affaires de ces voyous pour pouvoir comparer la richesse de la société avec celle de la société étatisée. Quelqu'un sait si Armey en tient compte?

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Bryan Caplan fait sans doute des objections valides mais son parapraphe 2.3 sur la continuité est risible. Je cite deux phrases qui m'ont fait me tordre de rire: […]

Ai-je dit que tout ce que disait Caplan était juste ? J'ai juste dit que sur certains points, les critiques de Caplan sont parfaitement fondées.

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Ai-je dit que tout ce que disait Caplan était juste ? J'ai juste dit que sur certains points, les critiques de Caplan sont parfaitement fondées.

Ai-je dit que ce que j'écris te contredit? :icon_up:

Si j'avais voulu te contredire, je t'aurais répondu directement et sans détour, comme je le fais d'habitude…

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Ai-je dit que ce que j'écris te contredit? :icon_up:

Si j'avais voulu te contredire, je t'aurais répondu directement et sans détour, comme je le fais d'habitude…

Le "P" de INTP veut dire "parano", sans doute ! :doigt:

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Le "P" de INTP veut dire "parano", sans doute ! :icon_up:

Et Ronnie Hayek, c'est une anagramme ou un acronyme ? :doigt:

Edit : corrigé.

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Les traveaux de Gwartney ne montre rien de tel (courbe d'armey à 30% du PIB). Lorsque la taille de l'état passait sous les 30% du PIB, le taux de croissance continuait à augmenter. Il n'y a aucun état dont on ait pu dire que la trop faible taille de l'état ait ralenti la croissance. Les parts de l'Etat les plus faibles étaient un peu inférieures à 15% au début de la période.

En second lieu Gwartney s'est intéressé à la part des dépenses régaliennes dans le PIB et ce n'est pas trés élevé.

L'exemple américain de 1992 :

- Protection de la personne et de la propriété ( police, justice) 1,5%

- Sécurité nationale ( armée et diplomatie): 5,04%,

- Education: 5,67%

- Voirie: 1,08%,

- Environnement, assainissement, eaux usées: 0,85%

- Dépense du Fed ( ? : je ne sais pas ce que c'est, sans doute les dépenses liées au fonctionnement de l'administration?): 0,02%

Total: 14,16%

Mais on notera que l'éducation ne fait pas forcément partie des dépenses régaliennes et que le niveau des dépenses militaires est élevé aux Etats-unis.

Dans d'autres pays où ils ont calculé la part de ces dépenses dans le PIB, ( une dizaine d'exmple en tout) l'écart est entre 16,5% (EU 1960) et 9,1% (Allemagne 1991).

Après cela l'optimum de croissance n'est pas nécessairement le but unique. On peut aussi regarder le revenu des plus pauvres et une portion de redistribution peut se justifier de ce point de vue.

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malinvestissement.

En plus précis, augmentation des investissements de longue durée au dépend des investissements de courte durée pour une offre d'épargne insuffisante.

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